Un sourire contre leurs lèvres, Aiden et Cesaria s'introduisent à l'intérieur de l'appartement et déposent leurs valises à l'entrée. Leur échange amusé est bruyant et recouvre la pièce, dans un résonnement sonore mêlé à leurs rires. Ils redeviennent plus sérieux pour vaguer à leurs préoccupations. Tandis que Cesaria s'envole dans la cuisine pour se verser un verre d'eau, Aiden se faufile jusqu'à la chambre dans le but de se poser sur le matelas. Seulement il claque rapidement la porte menant à la pièce, sans oser entreprendre un pas supplémentaire. Surprise, Cesaria détaille sa réaction des yeux, buvant son verre pour s'hydrater. Son meilleur ami pouffe de rire, son sourire s'étend contre ses lèvres, et il exécute des gestes, sans un mot, pour lui faire comprendre qu'elle va passer un moment très délicieux et excitant. « Quoi, qu'est-ce qu'il y a ? Shanice est là ? » Elle l'interroge d'une voix basse, sans en prendre vraiment conscience. Comme si en parler était interdit, comme si le dire trop haut rendrait son amour pour elle plus palpable encore. « Bouge de là, ce n'est pas pour toi. » Elle le pousse en riant, donnant un coup contre son torse. Elle embrasse finalement sa joue car elle sait pertinemment qu'il va s'éclipser pour leur permettre un moment en intimité.

Elle l'aperçoit quitter l'appartement lorsqu'elle s'introduit dans sa chambre. Elle ne s'est jamais sentie aussi nerveuse à l'idée de rentrer dans son espace. Elle ne sait pas pourquoi, elle est même très heureuse de la revoir, mais son cœur palpite un peu trop contre sa cage thoracique. Elle est mélangée entre le plaisir et la peur de ressentir ces émotions l'envahir, en sentant juste la présence de Shanice. « Hey. » L'obscurité n'est pas totale, la pièce est éclairée par la lampe de chevet. Elle voit suffisamment le corps dénudé de sa belle. « C'est un petit pervers. » Elle rigole, car l'astuce de l'humour est toujours pratique quand le malaise encombre un peu la poitrine. Pourtant elle ne tarde pas à la rejoindre sur le lit, se positionnant sur le flanc à ses côtés. Elle caresse tendrement son petit ventre arrondi qui contient son futur bébé. Elle la trouve si belle. Cesaria continue de frôler sa peau hâlée, avec une douceur, qui se présente aussi dans son sourire. « Il pousse vite. » Elle s'exclame devant son évolution. « Tu es magnifique. » Elle la scrute au fond de ses prunelles, avec sincérité, se laisse éblouir par sa beauté. Elle se perd dans ses yeux noisette, et doucement, lentement, la main toujours posée contre son petit bidon, Cesaria se penche pour s'accaparer ses lèvres. Elles lui avaient drôlement manqué.

Shanice se regardait dans le miroir, observant le profil arrondi de son petit ventre et de sa poitrine qui semblait remplir son soutien gorge plus que jamais. Elle avait acheté un nouvel ensemble de lingerie fine spécialement pour retrouver Cesaria. Celle ci était partie au Kenya avec son meilleur ami et revenait ce jour là. Shanice était impatiente de la revoir, elle lui avait manqué durant ces deux semaines et l’appartement lui avait semblé bien vide en l’absence du duo. Elle espérait surprendre Cesaria et surtout profiter d’elle. Elle en ressentait un besoin florissant par le manque ou ses hormones de femme enceinte. Shanice entendit du bruit à la porte et s’installa sur le lit pour attendre la demoiselle. La porte s’ouvrit mais pas sur la belle noire. Aiden apparu dans l’encadrement de la porte, elle lui sourit, pas vraiment gênée. Elle porta un doigt à ses lèvres et lui offrit un clin d’œil pour acheter son silence comme il ressortait presque aussitôt de la chambre. Elle comprit bien vite qu’elle n’aurait pu compter sur le silence d’Aiden comme elle entend la voix douce et peu élevée Cesaria demander à travers la porte si Shanice était là. L’américaine hocha la tete semi amusé, semi ennuyé qu’il gâche sa surprise, mais entendre la voix de Cesaria prononcer son prénom déclencha une drôle de sensation dans son ventre, comme si le fœtus s’était mis à bouger même si c’était encore improbable. Elle se surprit d’être si sensible et nerveuse, mais non moins excitée.

Elle observait cette porte en attendant qu’elle se rouvre bien vite, il lui semblait avoir déjà trop attendu. L’africaine apparu enfin et un sourire apparu instantanément sur son regard. « Bienvenue chez toi ! » dit elle avec une voix chaude et heureuse. Shanice tapota la place auprès d’elle comme Cesaria se plaignait de la perversité d’Aiden ! « Oui, il a bien profité de la vue, le vilain ! Alors que ce n’était que pour toi ! » Elle rigole, mais trouve sa respiration plus arythmique. Elle se sentait troublée par sa présence, mais d’une agréable bouffée. La main de son amie se pose sur son ventre, elle frémit doucement car le contact est un peu froid mais son sourire s’élargit. Elle l’observait avec intérêt et douceur. Elle mêla sa main à celle de Cesaria sur son ventre.« Oui, j’ai l’impression qu’il ou elle a grandit d’un coup! » Rit elle un peu nerveusement sans détourner son regard de ce visage si beau qui se pencha bientôt pour l’embrasser, après l’avoir complimenté. Shanice y répondit avec plaisir, goutant ses lèvres avec tendresse. Elle glissa sa main libre dans le cou de Cesaria pour approfondir le baiser, gourmande comme elle lui avait manqué, comme ses lèvres étaient délicieuses. « Pas trop fatiguée de ton voyage ? » la questionna t’elle avec une légère malice en mordillant légèrement sa lèvre avec envie. Elle désirait se perdre dans ses bras, dans sa chaleur et la retrouver comme il se devait dans cet appartement. « Parceque je n’ai pas du tout l’intention de te laisser te reposer ! »

Après un échange taquin avec son meilleur ami, Cesaria découvre la créature merveilleuse et à moitié dénudée qui traîne sur ses draps. Elle se laisse chaleureusement éblouir par cette femme incroyablement charmante, craquante, irrésistible. Même si la kényane joue la carte de l'amusement pour effacer le trouble persistant qui secoue son cœur de battements irréguliers et violents, elle n'en demeure pas moins captivée par ce corps orgasmique. Attirée par l'océan brun qui lui sert de regard, et ses courbes divines que ses doigts veulent frôler, Cesaria avance à travers sa chambre pour se poser à ses côtés. « Oui je suis d'accord, ça fait une petite bosse. » Elle esquisse un sourire en sa direction, pour lui révéler que le bidon qui pousse la rend que plus sublime. Cesaria n'a jamais vraiment voulu s'engager, aimer, elle l'espérait mais avait fini par croire que ce n'était pas pour elle. Alors quand elle frôle ce bout de peau rebondi, elle a la sensation qu'avec Shanice ce sera différent. Elles auront leur famille ensemble, un peu particulière avec un père indépendant comme Thiago et deux femmes aux passés tumultueux. Mais le gamin qui grandit au creux de son ventre, elle a envie de l'aimer du plus profond de son cœur, alors elle sourit, puis partage ce bonheur intense avec Shanice, en l'embrassant avec passion. Elle rayonne de bonheur à ses côtés, elle se sent si bien quand elle retrouve le contact de sa peau, la saveur de ses lèvres. Elle se sent enjouée, amoureuse aussi certainement, même si elles n'évoquent que rarement les sentiments qui les animent. De la passion vorace mélangée à une affection profonde, qui rendent leurs étreintes sensuelles, explosives. « Un petit peu, je comptais dormir. Mais te voir... Comme ça... Ça m'a réveillée d'un coup. » Elle rit contre sa bouche, tout en caressant sa hanche dans une poigne ferme et tendre à la fois. « Comment veux-tu que je me repose ? Tu es trop divine pour ne pas en profiter. » Shanice la rend véritablement gourmande. Elle dépose un autre baiser contre ses lèvres, avant de retirer elle-même son chemisier pour lui laisser un aperçu sur sa forte poitrine. Elle sourit avant de la sonder avec plus d'insistance, de désir. Elle la trouve si belle. Cesaria finit par mettre son corps au-dessus du sien, se retenant seulement par ses bras pour ne pas l'écraser. Leurs peaux se touchent, s'apprivoisent, s'enflamment ensemble, tandis que leurs lèvres partagent un baiser érotique. La bouche de Cesaria glisse contre sa mâchoire, sa nuque, descendant lentement contre les pores de sa chair, avant d'atterrir contre ses seins, encore recouverts du tissu noir qui sublime son corps. Elle l'excite à un point que ses doigts se glissent sous son soutien-gorge pour découvrir un peu son sein et le parsemer de coups de langue ambitieux.

La belle américaine était heureuse d’exhiber son petit ventre à Cesaria, elle lui montrait avec fierté que celui-ci était habitée. Elle avait désirée être mère depuis longtemps et si son monde était quelque peu chamboule entre sa rupture avec Thiago et l’installation muette de sentiments pour la kenyanne, la maternité la remplissait de joie. Elle se sentait femme et en compagnie de Cesaria. Shanice n’avait jamais aimé de femme, cependant, elle avait connu Thiago si jeune qu’elle ne s’était jamais vraiment posée de question sur ses préférences. Elle était un peu surprise de s’être ainsi attaché à elle, mais ses quinze jours sans elle avait té particulièrement long. Elle rayonnait sur ce lit, tellement heureuse qu’elle le retrouve enfin, qu’elle la rejoigne et ne redécouvre son corps changé. Elle voulait partager sa grossesse avec elle. Aussi se plaisait-elle à la regarder caresser son ventre nu et arrondi, joignant sa main à celle de la jeune femme. Son affection n’avait d’égal que son désir pour elle, aussi s’assura-t-elle que la voyageuse n’était pas trop fatiguée. « C’était l’objectif de tout ça ! Je savais qu’il fallait y mettre les grands moyens ! » dit elle en entourant sa taille. Elle glissa sa main sous le haut de sa belle pour caresser le bas de son dos. « Ah mais ! Je ne le veux pas ! » rit elle, son regard malicieux ancré dans les prunelles noires de sa compagne. Elle eut bientôt la satisfaction de la voir se découvrir. Elle savoure du regard la belle poitrine et le ventre plus plat, étalant un sourire gourmand. Elle glissa sa main vers son ventre, sous sa poitrine. « Je vais bientôt pouvoir te faire concurrence !» lui dit-elle avec un léger clin d’œil.

La jeune femme vint se placer au dessus d’elle, frôler sa peau avec tendresse. Shanice la retenait avec ses bras sur sa fine taille, pour protéger son ventre tout en l’accueillant contre elle pour en profiter. Elle goutait à nouveau ses lèvres avec passion. Elle la désirait, son cœur s’agitait et sous la caresse de ses lèvres qui parcourait sa peau, frémissait. Elle se mordit les lèvres avec plaisir, friande de ses sensations si douce, retenant à peine quelque gémissement de bonheur. Ses doigts caressaient ses fesses. Elle les remonta le long de sa colonne vertébrale, elle les glissait sous sa longue chevelure pour masser du bout de ses phalanges son crane. Elle profitait de cette intimité, laissant durer le plaisir, expirant plus fortement, partageant son plaisir. Shanice entrepris avec impatience de défaire le soutien gorge de la demoiselle. Elle voulait sentir leur rondeur sous ses doigts, fit tomber les bretelles le long de ses bras pour le lui retirer. Sa paume s’appliqua sur l’un de ses seins, la caressa avec gourmandise. Elle la trouvait si belle.

Cesaria est comblée de retrouver sa métisse favorite. Elle était impatiente de la rejoindre, de reprendre leur complicité et douce relation qui lui donne du baume au coeur. Elle n'a pas encore su identifier ce qu'elle ressentait concrètement à son égard, mais elle devine que ce sentiment se rapproche de l'amour, ou en tout cas, d'une affection profonde qui la pousse à vouloir être à ses côtés. Pour sa grossesse, mais aussi pour construire ce type de liens sincère, durable, indéfectible. Depuis qu'elle a voyagé deux semaines en compagnie d'Aiden, loin de Wellington, Cesaria n'a pas eu plus la sensation de manque. Elle a saisi que sa belle brune était devenue un élément à l'importance considérable dans son existence, et que la voir disparaître lui causerait une cruelle douleur. Alors maintenant qu'elle se tient auprès de ses courbes divines, elle les frôle, les savoure du bout de ses doigts et dans des regards envieux. « Tu es belle tout le temps, mais c'est encore plus difficile de te résister quand tu me permets de baver autant. » Elle commente en souriant, la jugeant incroyablement désirable. Son excitation se renforce à son contact, au toucher de ses lèvres délicieuses. « Coquine. » A voir qui est la plus perverse des deux, mais leurs taux de désir semblent atteindre un niveau semblable. Elle rit finalement à sa remarque sur la grosseur de ses seins. « Je risque d'être très gourmande si tu me fais autant concurrence. »

Cesaria a tant envie d'elle qu'elle ne tarde pas à lui démontrer. Elle la recouvre de son corps, prend le soin de se retenir en usant d'un peu de sa force, peu désireuse d'écraser son ventre rebondi. Elle embrase ses reins, forme un véritable feu incandescent au creux de son ventre, en titillant le bout de son sein avec sensualité et lenteur. Cesaria ne peut s'empêcher de lécher les contours de sa poitrine, d'accentuer ces contacts humides avec des poignes fermes mais tendres contre ses seins. Elle ne se lasse pas de la savourer. « Tu es si belle... Sérieusement. » Elle se sent véritablement comme une enfant qui n'a jamais été confrontée à une telle beauté. Et il est vrai qu'elle n'a jamais été éblouie, captivée, par une même femme. Elle en a désiré beaucoup, savouré tout autant, mais jamais elle ne s'est sentie transcendée... troublée... bouleversée, par des regards cupides, des caresses luxuriantes, et des gémissements aussi simples que jouissifs. Elle se délecte de son corps, de tout ce qui caractérise Shanice. A cet instant, nul doute qu'elle en est amoureuse ! Elle se laisse déshabiller, manipuler, et effleurer par ses doigts frêles ; et ses lèvres ne tardent pas à pousser quelques soupirs de plaisir, difficilement contrôlables lorsque Cesaria se tient entre ses doigts. Elle demeure vraisemblablement fragile à ses côtés, facilement déstabilisée. Manquant de force pour rester au-dessus d'elle, Cesaria revient à ses côtés, allongée sur le flanc gauche, pour la contempler davantage, et lui laisser la liberté d'accéder à sa poitrine généreuse, dénudée, qui ne demande que ses frôlements luxurieux. Quant à elle, elle ne parvient pas à chasser l'excitation qui la submerge, ou à ralentir son élan d'extase, si bien que sa main glisse le long de son ventre, pour descendre sous sa culotte avec sensualité. La tête encore dans son cou, elle dépose des baisers tendres, mêlés à quelques mordillements de sa peau, tandis que son pouce s'agite, rythme la danse contre son clitoris, et deux de ses doigts ne tardent pas à renforcer cette jouissance en s'insinuant au creux de son intimité suintante.

C'est un délice de retrouver sa belle, de la frôler du bout de ses doigts. Elle ne se gêne pas pour apprivoiser de nouveau sa chair, se délecter des soupirs qu'elle glisse entre ses lèvres lorsque Cesaria titille sa féminité. Elle joue avec son désir, s'amuse à accentuer l'excitation au point qu'elle lui réclamera de lui faire l'amour sur le champ. Cesaria se régale en tout cas, insinuant davantage ses phalanges au creux de son intimité suintante. Elle la désire de manière conséquente, avec fougue, et elle ne perd pas une occasion par lui montrer - notamment par des vas et viens procurés par sa main gourmande. Ces gestes adroits et sensuels plaisent à son amante, puisqu'elle exprime le flot d'excitation qui l'anime par quelques gémissements sincères. Alors elle poursuit, se laissant toutefois surprendre par les lèvres tentatrices de Shanice, qui viennent lentement explorer sa poitrine généreuse. Elle glisse sa langue contre ses boutons de chair, faisant exploser l'intérieur de son ventre. C'est simple, Shanice lui retourne facilement l'estomac, par des baisers, par son simple contact. Elle est amoureuse de sa beauté, du moindre de ses mouvements. Alors quand elle lui réclame une sucrerie plus savoureuse, plus jouissive, Cesaria ne peut qu'avoir l'idée de la satisfaire. « Oui j'ai envie de me faire pardonner. » Elle prononce en souriant contre ses lèvres, avant de glisser sa bouche le long de son corps, afin d'atterrir au niveau de son sexe. Elle la contemple un instant, presque nue sous ses yeux, et elle ne peut s'empêcher de fondre face à elle. Elle ne commente pas, son regard suffit à préciser combien elle est sous son charme. Elle retire délicatement sa petite culotte avant de caresser ses cuisses relevées. Elle se penche finalement vers sa féminité pour la titiller de sa langue experte, qui humidifie les contours et tente de la faire gémir avec plus d'intensité.

Elle n’était pas habitué à l’amour avec une femme, mais elle connaissait son corps et ce qui lui plaisait, ce qui la faisait elle jouir, aussi, il lui était facile de diriger la jeune femme, comme elle l’avait tant de fois fait avec Thiago ou ses autres amants insignifiants. Elle avait attendu ses retrouvailles et méritait bien une petite gâterie, du moins c’est ce qu’elle estimait. Elle fit part de ses pensées à la délicieuse Cesaria dont elle reverrait les courbes de ses mains et de ses lèvres. Cesaria ne chercha même pas à lui désobéir, elle désirait être pardonner, elle l’était déjà bien sur mais Shanice en rit avec plaisir. « Tu es facile à manipuler ! » dit elle avec tendresse pour la jeune femme. « Ca va si ce n’est que par moi ! » elle avait un sourire au lèvres. Elle rit d’entendre ses paroles légèrement possessive sortir de sa bouche, Cesaria la troublait à ce point. Comme Cesaria descend vers son intimité, comme elle la fixe du regard, lui retire sa culotte, Shanice elle observe. Elle regarde ce visage qui s’illumine avec envie, ces yeux noir qui petille de désir. Bientôt ce n’est plus qu’une touffe de chevaux qu’elle peu apercevoir sous son ventre arrondi alors elle ne regarde plus et gémit de plaisir. Shanice écarta ses jambes, sa tête tomba en arrière gagné par le bien-être. Elle exprimait son contentement sans discrétion ou pensée pour les voisins, gémissant de plus en plus fort et intensément enflammé par ses coup de langues exquis. « Encore Ces ! Oui comme ca ! » encourageait elle sa partenaire à poursuivre cette attention qui lui faisait perdre la tête.

Les deux demoiselles s'enivrent dans une étreinte sensuelle, agréable. Cesaria se délecte de son odeur, de la douceur de sa peau sous la pulpe de ses doigts, sous le contact humide de sa langue. Elle apprivoise sa chair, la rend gourmande de ses lèvres. Les retrouvailles sont un délice pour Cesaria, qui savoure sans cesse ses courbes exquises. « Très facile quand ça concerne ces gourmandises. Manipule-moi autant que tu veux. » Elle en redemande parce qu'elle devient accro à son corps, sa bouche, son regard mélangé entre le désir et la pudeur. Elle apprécie chaque petite chose reliée à Shanice. « Ça me va aussi. » Elle sourit un instant face à son élan de possessivité. Cela ne lui dérangerait pas d'être seulement sous son emprise, d'être savourée uniquement par cette femme. C'est un moyen subtile de lui faire comprendre, d'avouer la profonde attirance qui la rattache à elle. Elle sent que la réciprocité est exacte, que les sentiments se mêlent davantage à leur moment fougueux. Pas besoin de l'évoquer, la passion est suffisamment perceptible, comme un souffle au creux de leurs cœurs qui les dévore au passage. Alors elle poursuit le chemin de son corps avec sa langue afin d'atterrir au niveau de sa féminité. Elle la titille en lui relevant les jambes, pour l'entendre gémir d'autant plus fort. Elle accentue ses coups de langue lorsqu'elle la supplie presque de continuer. Elle les rend plus adroits, parcoure chaque parcelle de son intimité pour la tordre de plaisir. Shanice explose contre sa bouche, dans des cris aiguës somptueux à entendre. Cesaria n'est pas prête de se lasser de ses hurlements, malgré les plaintes futures des voisins. Elle se décale ainsi pour apparaître de nouveau au-dessus de son ventre, et éclaire son visage d'un joli sourire. Elle s'approche de son visage pour l'embrasser tendrement et la recouvre de son corps. « Tu es magnifique. » Elle sourit avant de s'installer à ses côtés, la tête contre son épaule. Elle se serre contre elle, par pur besoin d'affection. Elle se sent bien avec elle, contre elle.