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 Just need a drink, a look, a touch ... with you | PV Tawhiri Waddell

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Sebastian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Just need a drink, a look, a touch ... with you | PV Tawhiri Waddell Just need a drink, a look, a touch ... with you | PV Tawhiri Waddell EmptyVen 18 Mar - 11:28

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Certains artistes lui en avaient parlé. Ce petit bar artistique au cœur même des ruelles étroites du Wellington Center. Un petit lieu atypique, au charme évident, bien loin des galeries mondaines qu’on trouvait en ville. On lui en avait dit que du bien, éveillant sa curiosité, sa fibre artistique. C’était des artistes méconnus à qui le propriétaire donnait le luxe d’être exposés, même si le lieu était singulier. Il avait envie d’ouvrir son esprit à d’autres arts. Il s’était donc renseigné sur la localisation du bar, se promettant de s’y rendre dès lors qu’il en aurait l’occasion. Depuis son retour d’Auckland à la suite de l’opération de sa mère, dont la convalescence allait être lente et douloureuse, il avait tenté de se remettre à l’art pour tenter d’évacuer cet afflux d’angoisses qui prenait possession de son âme. Il n’avait pas encore eu le courage de parler à Zachary, mais ce n’était plus qu’une question de temps. Il remettait toujours à plus tard, car il appréhendait l’effet que cela aurait sur son être. Mettre définitivement fin à quelque chose était terrifiant et il était pétrifié à cette idée, avait tellement peur de ce qu’il ressentirait dès lors que ses mots allaient franchir ses lèvres. Des craintes qu’il n’exprimait pas, pas même à son meilleur ami. Il savait ce sujet délicat avec Adrian. Il savait que son caractère ferme et autoritaire ne pourrait pas accepter ces craintes-là alors qu’il semblait prendre son destin en main.

Il s’était donc rendu dans ce bar pour se changer les idées, fuir ces craintes qui lui prenaient à la gorge, mais qu’il supportait avec une dextérité qui le surprenait lui-même. Sans doute les effets bénéfiques de ses premières séances de Karaté. Un art qu’il avait repris dernièrement, se rendant compte que cela l’avait particulièrement manqué. Son esprit était un peu plus sain, mais ce soir, il avait envie de prendre un verre, dans un lieu nouveau, avec des personnes peut-être même intéressées par l’art comme il l’était lui-même. Il avait donc foulé le pas de la porte avec un sentiment plutôt positif à l’esprit. Comme on le lui avait dit, le lieu était saugrenu, mais accueillant. Il y avait pas beaucoup de clients et cela ne semblait pas être des alcooliques à première vue, juste des groupes d’étudiants qui buvaient un verre. La lumière projetait, mettait en reflet les toiles qui ornaient l’ensemble des murs. Il s’avança dans les lieux tout en observant avec attention les toiles. Son regard glissait sur ses dernières en prenant son temps. Il examinait chaque ligne de ces tableaux avec intensité. Il appréciait le pinceau de ce peintre qu’il ne connaissait pas. Son style était très éloigné du sien, mais les couleurs étaient bien choisies.

Sans doute que son attention prononcée par les toiles avait attiré celles des autres. Il pouvait sentir des regards sur lui, mais cela l’importait peu. Il comptait bien consommer quelque chose, mais en attendant, il préférait se plonger dans la contemplation de ces toiles. Il sentit rapidement une présence à ses côtés. Un jeune homme à l’allure assez classe et au regard pénétrant. Il lui offrit un sourire bienveillant. « Bonsoir, vous aimez aussi ses toiles ? » Demanda-t-il sans lâcher son regard avant de poursuivre : « À moins que vous soyez l’artiste ? » Il supposait, ne pouvait faire que cela. Cependant, il devait reconnaître que le regard du jeune homme était troublant. « Ou le propriétaire des lieux ? » Finit-il dans un fin sourire et rire. Au fond, il n’avait aucune idée. Quoi qu’il en soit, il semblait être intrigué par sa présence puisqu’il s’était approché de lui dans ce petit coin du bar. Alors pourquoi ne pas discuter, qui sait, venait-il de rencontrer un passionné d’art et cela lui ferait du bien d’en parler.

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MessageSujet: Re: Just need a drink, a look, a touch ... with you | PV Tawhiri Waddell Just need a drink, a look, a touch ... with you | PV Tawhiri Waddell EmptyVen 18 Mar - 11:28

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C'est fou comme rendre visite à sa mère peut lui bousiller le moral pour la journée. Il souhaitait seulement apercevoir ses traits un instant, s'assurer que les médecins continuent de prendre soin d'elle comme il l'espère. Pourtant, il n'a eu le droit qu'à de la négligence ; un oubli brutal dû à la maladie d'Alzheimer. Il s'est installé près d'elle, attrapant sa main avec un sourire qui se voulait réconfortant et tendre. Sa mère, totalement victime des symptômes et ivre d'inconscience à ce sujet, l'a simplement repoussée en révélant son ignorance : « Qui êtes-vous ? Sortez de ma chambre, imposteur. » Tawhiri avait beau lui donner des détails sur son identité et leur passé commun, elle a poursuivi sur sa lancée en réclamant son évacuation immédiate aux professionnels. Le brun a mis un instant à admettre la réalité de la situation, alors il est simplement resté planté devant la porte. Quand la douleur est devenue trop profonde en entendant encore les cris stridents de sa génitrice, il a commencé à se guider au hasard à travers les couloirs. Le cœur en vrac, il a tout de même fui l'hôpital pour rejoindre le bar artistique dans lequel il travaille une partie de la soirée, avant de laisser son employé terminer le service seul. Il aurait largement préféré regagner son appartement délabré pour se planter une aiguille dans le bras, mais Tawhiri sait se tenir à l'écart des soucis jugés inutiles. Embarrasser ou être vulgaire à l'égard d'un client en étant sous l'influence d'une substance illicite, ne pourrait que lui faire perdre certains habitués qui considèrent ce bar comme un refuge. Pas question de perdre des billets supplémentaires, encore moins ce bar qui a tant d'importance pour lui, qui représente sa seule source de motivation dans son existence. Alors il tient la promesse qu'il s'est faite, même quand son corps le supplie de lui offrir une petite dose : ne jamais se shooter au travail. Il se contente de servir les clients, de recevoir les artistes qui souhaitent être exposés ; de sourire, de s'ouvrir aux autres et de croire à un bonheur pourtant envolé.

Il apprécie particulièrement son bar, c'est un autre chez lui dans lequel il se plaît à mener sa vie morne. Un monde sombre composé de lumières tamisées au-dessus des tables, mais contrasté par les couleurs éclatantes disposées au niveau des murs ou des fauteuils, ainsi que par un éclairage surplombant les œuvres exposées. L'ensemble forme un espace agréable, innovant, splendide et débordant d’œuvres artistiques en tout genre : graffitis, peintures, meubles originaux, Stickers, mosaïque, dessins, photographies... tous crées par les mains d'individus variés et imaginatifs. Au rythme de la musique indie rock diffusée dans la salle, Tawhiri s'occupe d'accrocher la peinture qu'il a confectionnée la veille. En même temps de trouver la place idéale, il observe d'un coin de l’œil l'entrée du bar pour vérifier l'apparition d'un nouveau client. Il repère ainsi un individu qui s'introduit à l'intérieur et dont il ignore l'identité. Il le laisse découvrir les lieux étonnants sans intervenir, le toisant tout de même pour s'intéresser à ce qu'il recherche exactement. S'il est simplement curieux par rapport à l'exposition ou s'il tient à commander une boisson. Il le laisse effectuer un petit tour le temps de finir sa manœuvre, puis s'approche de cet être complètement craquant. « Bonsoir, il commence tout d'abord en esquissant un sourire accueillant. Vous les aimez donc ? Ses toiles... Eh bien, je trouve qu'il a un style singulier mais qu'il pourrait se perfectionner davantage. Je pense qu'il lui manque encore la véritable inspiration qui saura donner plus de style ou de sens à ses œuvres. » Il use de la troisième personne du singulier alors qu'il parle de lui-même, dans le seul but de critiquer ses propres œuvres et de garder cet œil objectif. « Les deux, en vérité, il répond à son interrogation avec un sourire amusé. Par contre je ne suis pas à l'origine de toutes les créations exposées ici, elles viennent de différents artistes. Vous avez seulement eu la malchance d'être attiré dans ce petit coin où seules mes peintures sont affichées. Allez donc voir plus loin si ça vous intéresse et que vous êtes sensible à l'art, je vous promets que vous serez ébloui. » Il ne se dévalorise qu'un peu, il rit même en prononçant le mot malchance qui est évidemment exagéré, mais faute de son incapacité à utiliser un meilleur mot, il a employé celui qui lui est venu en tête. Il croit en son talent, il sait seulement qu'il n'est pas encore totalement développé. Il est persuadé qu'il lui manque ce quelque chose indéfinissable, parce qu'il a la sensation de former des œuvres jamais vraiment abouties. « Est-ce que je peux vous offrir un verre pour votre première fois ici ? Une bière, un cocktail ? » Tawhiri est une personne chaleureuse, est loin d'être un radin. Bien qu'il ait des dettes, il n'est pas de ceux qui font les comptes ou se préoccupent du nombre de centimes versés. Pendant tout son discours, il ne l'a pas lâché des yeux ne serait-ce qu'une seule seconde. Captivé, il ne cesse par ailleurs pas de sourire avant de l'inviter à s’asseoir sur un fauteuil dont l'originalité n'est plus à prouver.

Exemples de ce qui peut se trouver dans la pièce : ; ; ; ; ; ; ; ; ;
Genres de peintures qu'il pourrait faire : ; ; ; ; ; ;

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Sebastian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: Just need a drink, a look, a touch ... with you | PV Tawhiri Waddell Just need a drink, a look, a touch ... with you | PV Tawhiri Waddell EmptyVen 18 Mar - 11:29

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Ce lieu tenait ses promesses. Il respirait la création artistique. Chaque objet semblait avoir trouvé sa place au sein de cet endroit rempli de couleurs et de chaleurs. C’était chatoyant dans certains endroits, parfois plus sombre dans d’autres coins. Il y avait un équilibre dans l’agencement qui faisait de l’endroit quelque chose d’harmonieux et de chaleureux. Il s’y sentait bien et ce qui entrait dans son champ de vision lui plaisait particulièrement. De ce fait, il contemplait les œuvres avec attention, notamment ses toiles aux couleurs vives dans un style bien éloigné du sien. Il observait la technique du peintre lorsqu’un jeune homme vint se rapprocher de lui. Un jeune homme à l’allure sure de lui, mais chaleureux. Il le salua à son tour dans un fin sourire. Il lui demanda s’il aimait les toiles. « J’aime beaucoup, oui. » Reconnut-il dans une voix douce et un fin sourire. Son regard ancrait au sien, il écouta la critique du jeune homme qui était venu à lui. Il était plutôt d’accord sur celle-ci. « Tout art est imparfait pour un vrai artiste. » Dit-il avec bienveillance. Pour sa part, il n’était jamais satisfait de ses peintures, même lorsqu’il était assez bien côté dans le marché. De nombreuses fois, il avait manqué de jeter des peintures si Zachary ne l’avait pas empêché. Des toiles qui avaient pourtant trouvé preneurs assez facilement. C’était très dur pour un artiste d’être fier de son travail. Du moins, ceux qui gardaient les pieds sur terre.

« Mais c’est vrai qu’il manque légèrement de technique, mais je crains que personne n’atteigne la perfection. » Il poursuivit sa remarque dans un fin sourire. « L’inspiration, c’est une chance à apprécier lorsqu’on a la chance de trouver ce petit truc qui rend tout différent, plus beau, plus grand, plus fort… » On sentait qu’il savait de quoi il parlait. Il vint sourire faiblement en poursuivant. « Mais je ne sais pas ce qui est le pire. De ne jamais l’avoir trouvé ou de l’avoir perdu et de trouver un moyen de la retrouver. » Son sourire se fit plus faible en venant retrouver les lignes de cette toile qu’il observait avec attention. Le jeune homme reconnut être l’artiste et le propriétaire des lieux. Il vint sourire avec amusement tout en plongeant son regard dans le sien de nouveau. Le même sourire ornait les lèvres du jeune peintre et propriétaire des lieux. « J’aurais eu l’air malin si j’avais porté des critiques plus vives. » Dit-il dans un fin rire et un clin d’œil amical. Ledit propriétaire l’informait qu’il n’était pas à l’origine de toutes les créations exposées ici, car elles venaient de différents artistes. Il avait eu la malchance d’être attiré dans ce petit coin où seules ses peintures étaient affichées. Il lui conseilla d’aller voir plus loin si ça l’intéressait et qu’il était sensible à l’air. II lui promettait d’être ébloui. Il avait ri lorsqu’il avait utilisé le terme malchance en accord avec le jeune homme. « Au moins, cela nous donne l’occasion d’échanger quelques paroles entre connaisseurs. C’est plutôt une chance. » Son sourire se fit plus franc alors qu’il ajoutait.

« C’est très intéressant, c’est très éloigné de mon style. » Dit-il avec douceur en indiquant ses toiles. « Je suis toujours intéressé par les sensibilités différentes des miennes. Tu utilises des couleurs très chatoyantes, mêlant différentes techniques. Cela donne un relief très intéressant à tes toiles. Je ne les connaissais pas particulièrement, mais le rendu est très agréable, la plupart du temps. Je suppose que ça doit dépendre de ton état d’esprit quand tu fais tes toiles, en bon artiste qui se respecte. » Il vint lui offrir un sourire plus franc. « Merci pour le verre, avec plaisir. Une bière suffira si je peux avoir le plaisir de converser avec vous. » Dit-il en venant lui tendre sa main naturellement. « Je pense que nous ne nous sommes pas encore présentés. Sebastian Lewis, je suis également artiste quand l’inspiration ne me fait pas défaut. » Un peu ironique sur les bords, il avait au moins le mérite de plaisanter sur sa propre situation. Il vint prendre place sur le fauteuil qu’il lui indiqua et attendit qu’il revienne avec leurs boissons. L’ambiance était vraiment agréable. Il en profita pour laisser trainer son regard sur l’endroit avec sérénité. Le lieu était vraiment agréable. « Merci. » Dit-il dans un sourire sincère alors que le propriétaire prenait place. « Cela fait longtemps que vous tenez cet endroit ? » Il se trouvait très curieux. Il devait bien le reconnaitre. Il ne s’excusa pas pour une fois, n’en ressentait nullement l’envie. Il ne pouvait pas l’expliquer, mais il y avait quelque chose d’intrigant, envoutant dans le regard du jeune homme, dans son expression, dans son art et cela éveillait sa curiosité. Il avait envie d’échanger avec cet artiste.

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Tawhiri Waddell
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MessageSujet: Re: Just need a drink, a look, a touch ... with you | PV Tawhiri Waddell Just need a drink, a look, a touch ... with you | PV Tawhiri Waddell EmptyVen 18 Mar - 11:30

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Tout art est imparfait pour un vrai artiste. Tawhiri a beau être transporté et captivé par tout ce qu'il entreprend, à tel point qu'on ne pourrait jamais cesser ses coups de pinceau quand il est lancé, il doit reconnaître qu'il a ressenti une pointe de déception chaque fois qu'il étudiait ses œuvres du regard. Il ne saurait expliquer l'écart entre la création espérée et le résultat obtenu, il saisit seulement que son aboutissement n'est pas en adéquation avec l'image idéale qu'il se faisait de sa peinture à la base. Il s'en accommode toutefois, son amertume à la fin de chaque réalisation ne le poussera jamais à renoncer à ce qui représente pour lui une véritable passion. Même s'il est la plupart du temps dépité, il se réjouit de l'effet produit par son art. Des regards parfois interloqués, des gens ébahis par la beauté ou le changement de techniques et de couleurs selon l'humeur. Ils respirent parfois l'admiration, d'autres fois la jalousie, ou encore l'ennui profond face à des peintures pour lesquelles ils sont indifférents. « Vous avez assurément raison. Je ne crois pas que j'obtiendrais satisfaction un jour ou l'autre, à moins de trouver l'élément manquant. » D'un autre côté, l'artiste cherche constamment à se perfectionner, à rendre son art plus poignant ou épatant. En tout cas pour Tawhiri. Même en découvrant ce petit truc qui entraînera son inspiration à son paroxysme, il est presque certain qu'il trouvera toujours une critique à formuler. « Et quel est ce petit truc, selon vous ? il l'interroge de son regard curieux, très intéressé par la réponse. » Ce petit truc qui rend tout différent, plus beau, plus grand, plus fort. La description exacte que le maori donnerait pour exprimer son point de vue sur l'amour. Sans vouloir diriger la conversation dans son sens, il préfère directement lui poser la question plutôt qu'émettre des hypothèses. « Je sens que dans votre cas, vous l'avez perdu et pas encore retrouvé, n'est-ce pas ? il l'interroge en observant le sourire faible dessiné sur ses lèvres. » Tawhiri est curieux, il s'intéresse aux gens parce que l'être humain a toujours primé depuis son enfance. Ce côté altruiste lui vient assurément de son éducation maorie.

« Il aurait fallu vous faire pardonner d'une manière ou d'une autre... il commence en lui accordant un sourire amusé. Non sincèrement, je ne vous en aurais pas voulu, chacun a des goûts particuliers et une sensibilité plus poussée vis-à-vis de certains arts. Vous auriez eu le droit de ne pas être touché par le mien, mais seulement si vous m'expliquiez pour quelles raisons. » Tawhiri peut être susceptible, seulement quand les critiques lui semblent exagérées, injustes ou pas tellement précisées. Il apprécie le point de vue de chacun, seulement quand il est approfondi et exposé par des éléments de justification clairs et appropriés. Sebastian s'est donc pris de la bonne manière, sans savoir qu'il était question de ses peintures, alors il n'a pas de quoi être vexé. « Vu sous cet angle, c'est effectivement plutôt une chance, il sourit avant de lui accorder un clin d’œil presque charmeur. » Surtout avec un homme aussi séduisant, Tawhiri ne repoussera jamais une occasion de discuter sur l'art en général. Tous deux encore debout devant une peinture du maori, Sebastian s'exprime sur son ressenti et s'applique dans une analyse du tableau. Tawhiri l'écoute attentivement, le fixant tout le long avec intensité. Oui, il a la manie de regarder sans arrêt dans les yeux lorsqu'il discute. « Je te remercie pour cet avis bien détaillé. Content qu'elles t'inspirent autant. » Il ne refuse jamais les remarques, reçoit l'opinion de chacun avec un plaisir immense. « La plupart du temps hein ? Tu préfères les peintures plus vives ? Tu apprécies moins celle-ci, qui est beaucoup plus sombre que les autres ? il fait remarquer avec un sourire taquin, absolument pas vexé par sa réflexion, puis pointe du doigt une de ses toiles marquée par des couleurs telles que le rouge, noir et gris foncé. » Il s'intéresse à ses préférences, ce à quoi il est plus sensible. « J'étale effectivement la peinture sans me soucier du sens à donner, je fais seulement parler mes émotions. Certaines peuvent être des réussites, d'autres bonnes à jeter à la poubelle. » Il rit un instant avant de lui tendre la main à son tour pour serrer la sienne. Il se nomme Sebastian, mais son prénom sonne de manière imparfaite dans son esprit. Rien d'alarmant en soit, il faudra seulement qu'il lui imagine un surnom en lien avec la culture maorie. « Tawhiri Waddell, vraiment ravi, il annonce avec sincérité. » C'est toujours bénéfique de tomber sur un artiste qui n'a pas forcément la même vision, qui s'adonne à un style différent du sien. Toujours plus intéressant d'étudier ou de comprendre ceux des autres.

Le courant semble plutôt bien passer, si bien que Tawhiri lui propose une bière que le jeune homme accepte volontiers, sous la seule condition de poursuivre leur conversation. Le maori lui offre un sourire empli de bonheur, avant de se rendre jusqu'au comptoir pour chercher leurs boissons. Les deux en mains, il les pose finalement sur la table originale et s'assoit en face de lui. « Depuis un an mais j'ai l'idée depuis une paire d'années en vérité. Je devais d'abord économiser pour réaliser ce rêve. Et vous, qu'est-ce que vous faîtes de votre vie ? » Une question assez générale qui ne se penche pas seulement vers son métier, mais également ses passions ou toutes les activités entreprises. « J'ai devant moi un artiste alors ? il reprend pour s'intéresser davantage sur ce point-là. Vous êtes venus ici pour exposer ? A moins que vous exposiez déjà ? Vous peignez seulement ou vous êtes intéressé par d'autres formes d'art ? » Il boit ensuite une gorgée de sa bière, les yeux rivés sur le visage de cet homme captivant.

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MessageSujet: Re: Just need a drink, a look, a touch ... with you | PV Tawhiri Waddell Just need a drink, a look, a touch ... with you | PV Tawhiri Waddell EmptyVen 18 Mar - 11:31

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Sebastian était toujours ravi de discuter d’art avec de fins connaisseurs. C’était un art dans lequel il excellait depuis son enfance. Une passion qui ne l’avait jamais quitté et qui lui manquait cruellement. Il avait perdu toute inspiration lorsque Zachary l’avait abandonné de la pire des manières. C’était comme s’il avait perdu toute essence, étincelle, vie à son départ. Tout essai à la suite de sa disparition lui avait semblé fade, insipide, sans sens. Il les avait toutes détruites sous des coups de crises de larmes, de désespoir. Il avait mis énormément de temps pour relever la tête et croire de nouveau à son art. À vrai dire, il n’y était toujours pas parvenu. Il s’essayait de nouveau à son art, sans pour autant être satisfait de ce qu’il réalisait. Au fond, il y avait toujours ce blocage qu’il essayait de contrer en changeant. Il évoluait, quittait ses idées romanesques et son art changeait également. Il s’en rendait compte tant son regard changeait sur ses modèles, sur le monde en général. Il en demeurait dubitatif, incapable de montrer ces exquises à quiconque, pas même à Adrian, repoussant d’autant plus l’échéance, le moment où il prendrait peut-être conscience qu’il se fourvoyait sur toute la ligne.

De ce fait, il ne pouvait que consentir à ses propos. L’élément manquant, ce quelque chose de différent qui ferait tout, qui pourrait changer son regard sur son art. Le jeune homme lui demanda son avis sur la question. Il ne put que lui parler de sa propre expérience, ce que sa rencontre avec Zachary avait engendré sur son art, sur son cœur, sur sa vie. Pour toucher les gens, il fallait être nous-mêmes frappé par cette foudre enchanteresse qui rend toute chose merveilleuse, presque unique. Sa question le dérouta alors qu’il plongeait son regard dans le sien. Son sourire se fit faible en hochant la tête. « On se rend compte de cette chance lorsqu’elle nous quitte brutalement. C’est dur de ravoir la même passion sans… » Il fit une pause en venant inspirer profondément. « À vrai dire, je n’arrive pas à retrouver une satisfaction sur les toiles que je peins. La plupart finissent brûlées ou détruites. » Il n’était pas parvenu à se détacher de son regard critique, aveuglé par la tristesse, pour éviter ces carnages. « Je tente de la retrouver petit à petit, autrement. » Il n’était pas sûr de pouvoir revivre un amour aussi passionnel qu’il avait eu pour Zachary. Il ne voulait pas, ne désirait pas se reperdre dans une histoire où il finirait par s’oublier, ignorer l’homme qu’il était et toutes les richesses qui somnolaient en lui.

Il commençait à en prendre de nouveau conscience. Il vint donc lui offrir un sourire bienveillant, plus assuré jusqu’à qu’il prenne conscience de son identité et ne vienne plaisanter à ce sujet. Il vint sourire à sa remarque. Il imaginait en effet qu’il aurait dû trouver un stratagème pour rebondir. Pourtant, le propriétaire des lieux vint le rassurer. Chacun avait des gouts et une sensibilité plus poussée pour différentes formes d’art. Il aurait eu le droit de ne pas être touché par le sien, mais uniquement s’il s’expliquait. Cela le fit sourire d’autant plus. « Je n’aurai pas manqué de m’expliquer comme je viens de le faire. » Dit-il avec douceur. Malgré les dires du jeune homme, il considérait avoir la chance de rencontrer un connaisseur dans le domaine de l’art et de pouvoir discuter avec lui. Il vint sourire d’autant plus à ses propos, trouvant son expression très charmante et agréable. C’était d’ailleurs assez déroutant. C’est pour cela qu’il n’avait nul désir d’arrêter cette conversation intéressante. Il vint même lui offrir une critique positive à ses yeux, même si certaines peintures semblaient plus froides, plus brutes, mais sans manquer d’intérêt pour un regard aguerri. Il pouvait sentir son regard intense sur lui. Il le remerciait pour cet avis. Il était satisfait qu’elles l’inspirent autant. Il lui demanda des précisions sur ses goûts.

« C’est vrai que les couleurs chatoyantes attirent plus facilement le regard, mais je crois que c’est parce que je suis sensible à ces tons et aux sensations qu’ils procurent. Sans doute que les tons sombres me semblent trop bruts, austères pour coller à l’état d’esprit que j’aimerai atteindre. » Il vint sourire à ses propos. « Cela ne veut pas dire que je n’apprécie pas ces œuvres, bien au contraire, elles expriment clairement ce que tu as peut-être voulu montrer. À moins que nous n’ayons pas la même sensibilité est que les couleurs chatoyantes sont source de mal-être pour toi ? » Il demandait avec espièglerie et à la fois sérieux. Après tout, comme il l’avait si bien dit : les sensibilités de chacun étaient différentes. L’artiste des toiles vint lui expliquer brièvement sa technique même s’il lui arrivait d’en mettre à la poubelle, car pas assez bien. Comme quoi, aucun artiste n’était satisfait de son art. Il se présenta, il reconnut immédiatement la sonorité maorie de son prénom. « C’est un très beau prénom, d'origine maorie, je suppose ? » Dit-il avec douceur. Il ne pouvait pas en dire de même pour le sien, bien qu’on puisse clairement identifier ses origines hispaniques par ce biais. Quoi qu’il en soit, il acceptait sa proposition de boire un verre, de préférence en sa compagnie, ce que le jeune homme acceptait avec plaisir.

Son sourire était éclatant, beau à voir et c’est tout naturellement qu’il avait répondu à ce dernier. Il la laissa se diriger vers le comptoir tout en profitant de la vue sur le bar de sa place. C’était vraiment un lieu atypique et si accueillant. Il pouvait être fier du résultat. De ce fait, il lui posa naturellement la question à son retour, quémanda des informations sur celui-ci de façon dissimulée. Il le tenait depuis un an, mais cela faisait quelques années qu’il y pensait. Il avait dû économiser pour réaliser son rêve. Il s’intéressait à lui, lui posa de nombreuses questions. « Je suis à la base professeur d’art. » répondit-il dans un doux sourire en plongeant son regard dans le sien. « J’ai dû mettre ma carrière de côté pour des soucis de santé. Je suis également artiste peintre indépendant. Du moins, je l’étais activement à une époque. J’avais même une assez bonne côte, mais j’ai arrêté de produire, il y a trois ans pour les mêmes soucis. Désormais, je m’occupe d’un refuge pour animaux. Cela me permet d’aérer mon esprit tout en essayant de me replonger dans mon art, petit à petit. » C’était loin d’être gagné, mais il espérait y parvenir en persévérant. Son regard se fit doux, tout comme sa voix tandis qu’il poursuivait. « J’aurai souhaité bien volontiers exposer, mais je doute que les toiles que j’ai pu créer ces trois dernières années aient un intérêt, mais peut-être un jour. » Il fit un clin d’œil en souriant tendrement. « J’aime l’art en général, j’aime donc essayer diverses formes d’art. Mon meilleur ami m’initie à l’art de la BD. Cela change totalement de mon style initial. Je suis un spécialiste des nus sous une facette qui m’est propre et qu’il m’est impossible de définir. Il faudrait que tu voies par toi-même, il y a des photos sur mon site personnel si cela t'intéresse vraiment. » Il lui proposait sans vraiment lui imposer de le faire vraiment. De toute façon, il était incapable de reproduire le même style. Il le savait et sans doute que cet homme pouvait le comprendre dans une certaine mesure.


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MessageSujet: Re: Just need a drink, a look, a touch ... with you | PV Tawhiri Waddell Just need a drink, a look, a touch ... with you | PV Tawhiri Waddell EmptyVen 18 Mar - 11:31

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Tawhiri est toujours ravi à l'idée de rencontrer un artiste, peu importe l'art pour lequel il est passionné. C'est toujours bénéfique de consulter une personne avec une conception peu identique à la sienne ou qui procède à des techniques éloignées de celles qu'il utilise. Il apprécie particulièrement s'enrichir grâce aux êtres humains qui peuplent cette planète, alors il écoute chaque fois avec attention ce qu'ils peuvent lui raconter. Il reconnaît qu'il peut en apprendre de chacun, peut-être même découvrir une vocation ou un art dont il ignorait encore l'existence. Même s'il est plutôt calé et doué dans ce domaine, il peut encore apprendre. L'art engendre tellement de possibilités qu'il tente de les découvrir grâce aux gens qui rendent cette spécialité plus intime et authentique. Cet homme semble par ailleurs en faire partie, probablement pour cette raison qu'il le captive autant. Tawhiri laisse ses yeux le toiser avec beaucoup d'intérêt, n'observant même plus les alentours. Un client pourrait arriver qu'il ne le remarquerait même pas, il boit ses paroles, demeure fasciné par la passion qui semble toujours l'animer, malgré les épreuves endurées et l'inspiration envolée. « Vous avez probablement atteint un niveau d'excellence que vous n'obtiendrez peut-être plus, alors c'est évident que vos tableaux vous paraissent maintenant moins satisfaisants et plus fades. Mais ce n'est pas pour autant qu'ils ne valent pas la peine d'être remarqués ou exposés. C'est même beau et intéressant d'étudier la tristesse d'un homme affichée sur son œuvre. » Cet homme a le regard abattu, le visage sombre même si son sourire se fait fréquent. Il évoque le passé avec une nostalgie que Tawhiri est contraint de discerner. Il sent que ses tableaux doivent révéler autant d'affliction que les siens, et que d'une certaine manière, ils doivent être resplendissants de mélancolie. « Et vous pensez pouvoir y arriver ? Vous avez d'autres solutions pour retrouver l'inspiration ? » Tawhiri ne connaît rien de son passé et des raisons qui ont brisé son esprit imaginatif, toutefois il ne peut que lui souhaiter de le posséder à nouveau.

Debout devant ses toiles, l'homme en question analyse et décrit ses impressions, ce que Tawhiri juge remarquable. Il apprécie sa manière de donner son avis, même sa façon de sourire en permanence. « Non du tout, vous avez raison. Tout dépend de mon humeur, de mes émotions du moment, des sentiments que me transmettent les modèles que je peins ou dessine. Je suis quelqu'un d'extrêmement positif, alors les couleurs chatoyantes expriment parfaitement cette manière d'être. Pourtant, il m'arrive d'avoir des périodes plus obscures, qui sont parfaitement représentées par les couleurs sombres. » Il se présente finalement, alors Tawhiri en fait de même en lui tendant la main pour la serrer. Sebastian complimente son prénom et s'intéresse à son origine, ce qui soutire un sourire au maori. « Tout à fait, je vous remercie. » Il n'en annonce pas davantage, de peur d'être considéré comme agaçant avec sa passion pour cette culture. Peut-être qu'il s'y intéresse également, mais il prend l'initiative de garder ce sujet de conversation pour plus tard. Il préfère largement se concentrer sur cet homme plutôt qu'envahir la conversation de son passé et de ses connaissances au sujet de son peuple.

Finalement assis autour d'une table taillée par un artiste, Tawhiri axe la conversation sur la passion de Sebastian. Il s'ouvre à lui, n'hésite pas à répondre clairement à ses questions sans rester fermé. Ça lui plaît, au maori. Son sourire lui plaît, son optimisme également. Même si son présent n'est pas des plus convenables, il semble déterminé à s'offrir un avenir plus favorable à son équilibre. « Professeur carrément ! Je comprends mieux pourquoi vous commentiez aussi facilement mes peintures. » Sebastian met en avant des problèmes qui ont freiné sa carrière de professeur, révélation face à laquelle le barman ne peut rester impassible. Il poursuit en indiquant ses nouvelles occupations, en attendant de pouvoir enseigner à nouveau ou de retrouver suffisamment d'inspiration pour développer son art. Il s'occupe d'un refuge pour animaux, ce que Tawhiri ne peut s'empêcher de trouver attendrissant. Cet homme regorge ainsi de qualités. « Pour des soucis de santé graves ? il ose demander, intrigué par ce qui a pu causer sa chute. Vous êtes quelqu'un de bien en toute définitive. Quelqu'un qui essaye de se reconstruire. Je suis seulement curieux de connaître l'élément qui semble vous avoir détruit, il s'explique tout de même à propos de sa curiosité peut-être trop poussée. » Il prétend ne pas pouvoir exposer car ses peintures n'ont pas de véritable intérêt à ses yeux, seulement Tawhiri ne croit plus l'avis de ces artistes affichés car ils ne sont pas suffisamment objectifs. Combien de fois a-t-il entendu ces phrases dénigrantes alors que les créateurs ne les méritaient absolument pas ? « Ce n'est pas à vous d'en juger. J'aimerais beaucoup voir vos œuvres pour me faire une idée objective, il rétorque en lui répondant par le même clin d’œil. Je ne connais pas du tout l'art de la BD, même si ça doit être tout aussi intéressant. Vous êtes donc un curieux, un touche-à-tout ? il résume sa description pour savoir s'ils sont aussi semblables qu'il le croit. » Sebastian donne une explication concernant ses œuvres, précise qu'il est spécialiste des nus sous une facette qui lui est propre mais qu'il lui est impossible de la définir. Tout ce que trouve Tawhiri à dire d'un ton enjoué, après l'avoir fixé d'un regard émerveillé est : « Fascinant. » Il apprécie notamment le fait qu'il ne puisse pas expliquer ce qu'il s'applique pourtant à entreprendre à tous les coups. Il a les yeux rieurs, le sourire à la fois doux et ravageur. « Oui ça m'intéresse beaucoup, vous pouvez m'écrire l'adresse là-dessus si vous voulez. » Il glisse sa main dans la poche intérieure de sa veste, en sort un crayon et le dos d'une carte publicitaire pour son bar, puis lui tend.

Captivé par les paroles de cet inconnu, Tawhiri n'entend pas qu'on réclame ses services. Il relève finalement la tête quand un hurlement amusé se fait entendre : « Hey Tawhiri, tu es dans la lune ou quoi ? » Il tourne la tête vers ces clients, une bande de jeunes en première année d'université qu'il croise souvent le jeudi soir. « Taw', on pourrait ravoir des bières steuplaît ? » Ils le tutoient, lui donnent même un surnom puisqu'ils sont des habitués et qu'il a crée des liens très intimes avec eux. Il adresse un regard d'excuses à Sebastian le temps d'accomplir les tâches qui lui sont destinées. « Vous n'avez pas cours demain ? Il serait temps d'aller se coucher, les enfants. » Il les taquine avec un sourire presque protecteur, juste pour les faire rire légèrement. Il se lève, remplis les verres de bière avant de les déposer sur leur table. Ils l'accaparent plusieurs minutes pour entretenir une conversation peu sérieuse avec lui, à laquelle il participe avec beaucoup d'amusement. Il sourit tout le temps de leur échange, puis revient s'assoir en face du jeune homme au sourire très séduisant. « Je finis dans 10 minutes. On peut rester ici si vous voulez, mais on risque d'être dérangés. On peut peut-être se balader un peu ? » Ce n'est qu'une proposition à laquelle il espère secrètement recevoir une réponse positive.
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MessageSujet: Re: Just need a drink, a look, a touch ... with you | PV Tawhiri Waddell Just need a drink, a look, a touch ... with you | PV Tawhiri Waddell EmptyVen 18 Mar - 11:32

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Sebastian avait toujours beaucoup de difficultés à parler de son histoire, de son art. Sa bienveillance et modestie naturelle, inculquée dès sa tendre enfance en faisait un artiste discret. Il ne faisait pas partie de ces artistes extravagants qui s’exposaient aux yeux des autres comme s’ils étaient pourvus d’une connaissance extraordinaire au sujet de l’art. Un peu à l’image de génies que personne ne pouvait contredire. Bien sûr, cela ne l’empêchait pas d’apprécier de parler de sa passion avec des connaisseurs, avec ces artistes-là, même s’il préférait aisément la conversation avec des artistes tels que le jeune homme qui lui faisait face. Il semblait avoir la même sensibilité que la sienne. De ce fait, lui dire qu’il avait eu cette chance de découvrir ce petit truc qui changeait tout, qui rendait toute chose plus grande, plus belle, plus forte, qu’il l’avait perdu et qu’il avait du mal à se faire à cette perte, lui semblait naturel. Un peu comme s’il pouvait comprendre où il voulait en venir, ce que cela signifiait. Il se montrait humble, tâchait d’être impartial envers son propre art, mais son naturel pointilleux rendait difficile son avis sur ces propres créations depuis lors. Il était incapable de les montrer. Pourtant, cela faisait quelques semaines, mois qu’il s’était remis en secret à son art. Adrian avait beau haïr cette idée, sa dernière toile récente, représentait de nouveau l’homme qu’il avait aimé dans un style qui était plus mélancolique, moins rêveur que par le passé. En la regardant, il n’était pas totalement insatisfait du résultat, mais il n’avait pas pour vocation de la montrer. Bien au contraire, il se sentait frustré de voir que le simple fait que ce soit Zachary ait de nouveau réveillé quelque chose en lui.

Selon le propriétaire des lieux, il avait sans doute atteint un niveau d’excellence qu’il n’obtiendrait peut-être plus jamais. Cette idée le déroutait, le frustrait, mais il ne pouvait que reconnaitre la justesse de ces propos. Plus jamais, il ne pourrait aimer un homme comme il avait pu aimer Zachary. Désormais, il désirait juste garder précieusement ces merveilleux moments qu’il lui avait offerts durant ses six années de bonheur et effacer ceux qui avaient tant meurtri son âme. Il voulait apprendre à lui pardonner, accepter que leur relation avait une fin, même si cette partie était difficile à accepter pour son cœur. Tout au fond de lui, il était encore amoureux de Zachary. C’était un fait, une réalité qu’il avait beau réfuter, c’était bel et bien le cas. Il devait juste l’accepter, mais continuer d’avancer sur la voie qu’il voulait sienne. Tawhiri était juste dans ses propos, il était plutôt d’accord avec lui. « Cela semble très sensé et vrai dans vos paroles. J’aurai dû vous rencontrer plus tôt, quoique je doute d’avoir eu le recul nécessaire pour suivre ton avis. » Dit-il dans un fin sourire en venant inspirer. Beaucoup de ses amis artistes avaient tenté de lui faire croire de nouveau en ses compétences, en vain. Il commençait à reprendre ses esprits petit à petit. Peut-être que d’ici quelques mois, il finirait par reconnaitre de nouveau qu’il avait du talent et que ses créations méritaient de se faire connaitre. Il n’en était pas encore là. Il faudrait du temps. La question de l’artiste peintre le décontenança. « Je ne sais pas. Je l’espère, car l’espoir permet d’avancer. Je me suis rendu compte dernièrement que je n’espérais pas sur les bonnes choses. Depuis, en acceptant les choses autrement que sous l’angle que je le voyais jusqu’alors, je souhaite pouvoir retrouver cette inspiration, différemment. Comment ? Je ne sais pas. Le temps me dira bien si j’ai raison ou tort d’avoir espéré. »

Il vint hausser les épaules dans un sourire fin alors qu’ils partaient dans un commentaire sur ses toiles, se questionna pour s’assurer de ne pas faire fausse route sur la sensibilité de son hôte – dans une certaine mesure. Il fut ravi d’entendre qu’il ne s’était pas trompé, écouta avec respect les explications de l’artiste en question. Ils finirent par se présenter. La sonorité maorie du prénom du propriétaire n’échappa à son oreille. C’était un très beau prénom et le lui avoua. Un compliment dont il le remercia alors qu’il l’avait invité à discuter tout en buvant une boisson. Ce qu’ils firent. Tawhiri lui demanda des informations sur lui, sur son art. Ce qu’il vint lui donner sans trop se refermer sur lui-même. C’était sa vie, il apprenait à l’assumer et à vivre avec. Son métier sembla surprendre son homologue bien qu’il comprenait les raisons qui faisaient qu’il avait commenté si facilement ses peintures. Il aborda ses problèmes de santé sans rentrer dans les détails, son projet actuel. Tawhiri demanda plus de détails sur les parts d’ombres de son histoire. Il avait bien cerné qu’il était quelqu’un en pleine reconstruction, quelqu’un de bien. Il le fixa fébrilement en glissant sa main dans sa nuque. « Une dépression à la suite d’une difficile déception amoureuse. » C’était la vérité, même s’il évitait que cette blessure eût été si vive qu’il avait manqué de foutre sa vie en l’air, qu’il lui était encore difficile de se défaire de ces pensées sombres. Pourtant, il s’efforça de lui offrir un sourire naturel, bien qu’un peu faible par rapport aux précédents.

Il préféra aborder son art, tâchant de le définir au propriétaire des lieux. Il n’utilisait pas les meilleurs qualificatifs pour se valoriser. Ce que le jeune homme sembla peu apprécier en lui disant que ce n’était pas à lui d’en juger, qu’il aimerait beaucoup voir ces œuvres pour se faire une idée, lui demanda s’il était un touche à tout comme il lui avouait qu’il aimait bien s’essayer à de nouvelles choses, avant d’expliquer concrètement son style. Son hôte l’écoutait avec attention, lui exprima son point de vue, son intérêt pour son art. Il lui donna un papier et un crayon pour écrire l’adresse de son site. Ce qu’il fit dans un fin sourire avant de le voir disparaitre pour servir d’autres clients. Il se sentit désolé de l’accaparer alors qu’il travailler, mais c’était difficile de résister à une conversation si agréable. Il y avait ce feeling avec cet homme qu’il ne pouvait définir, mais assez étonnant, envoutant. Il l’observa agir avec ses autres clients, ses traits, l’expression bienveillante qu’il dégageait. Il semblait être très apprécié par ses clients, ce qui ne le surprenait pas en vue de leur échange. Il trouvait son rire, son sourire très charmant tant cela éclairait son visage. Il se surprit à l’observer avec attention. Ce qui vint le troubler alors qu’il le voyait revenir vers lui, s’asseoir de nouveau en face de lui. Il lui fit part qu’il finissait dans dix minutes.

Ils pouvaient rester là s’il le désirait, mais ils risquaient d’être dérangés. Il lui proposa donc d’aller se balader un peu. Une proposition très intrigante qui le fit sourire de façon spontanée. « Pourquoi pas ! Je suppose que vous devez en avoir besoin après une journée derrière le comptoir. Je serai ravi de continuer notre conversation en nous baladant. » Sa voix était douce alors qu’il se pinça la lèvre. Il ne savait pas comment expliquer le sentiment qui s’immisçait dans sa poitrine. Le regard de l’artiste le troubler. « Je peux vous attendre ici, si vous le désirez, le temps que vous réglez votre départ. » Il fit une pause. « De plus, j’ai une bière à finir en vous attendant et je vous en offrirai une pour la balade. » Il lui fit un clin d’œil amical, histoire de le laisser régler tranquillement ses affaires sans se soucier de lui.

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MessageSujet: Re: Just need a drink, a look, a touch ... with you | PV Tawhiri Waddell Just need a drink, a look, a touch ... with you | PV Tawhiri Waddell EmptyVen 18 Mar - 11:32

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La journée promettait d'être médiocre, mais cette rencontre bouleversante l'aura clairement rendue plus belle. Au fil de leur conversation, Tawhiri a pu mettre ses problèmes familiaux de côté pour une durée indéterminée. Les paroles tranchantes de sa génitrice se sont envolées de son esprit pour ne lui laisser qu'un sentiment de joie au creux du ventre. Ses traits ne révèlent plus aucune anxiété, plus un bien-être qui lui décroche quelques sourires plutôt fréquents. Tawhiri est totalement détendu, s'accorde une conversation sérieuse sur l'art et sur la vie avec cet interlocuteur des plus séduisants. Il lui semble tendre, si bien qu'ils ne peuvent communiquer qu'avec cette sérénité dont le maori a besoin pour calmer ses nerfs et soulager sa peine. Il est peut-être un inconnu, mais il reste cet individu qui le divertit de la meilleure manière possible pour la soirée. Il est heureux d'avoir faire sa connaissance, d'être tombé sur lui. Ou plutôt qu'il ait décidé d'explorer son bar artistique justement le jour où sa présence rafraîchissante était la bienvenue. Une coïncidence ? Tawhiri n'a jamais cru au hasard, il estime plutôt que c'est le Destin qui l'a voulu pour lui. Chaque rencontre qu'il peut faire dans sa vie revient toujours à la supposition qu'il devait croiser le chemin de cette personne, pour une raison comme une autre. Tous les êtres humains de cette terre pourraient contribuer à la redécouverte de soi, lui apporter quelque chose dans la vie : un soutien, une connaissance, peu importe. Et il ressent que cet homme pourrait avoir un grand impact, alors il est bien déterminé à le découvrir. « J'aurais vraiment apprécié, il déclare en souriant et en lui offrant un clin d’œil presque charmeur. » L'homme en question semble se tourner vers l'espoir avec beaucoup d'optimisme, ce que Tawhiri remarque et apprécie. Il ne supporte pas les personnes défaitistes, qui se plaignent de leurs sorts sans même tenter de se sortir du gouffre. Il ne comprend pas ceux qui attendent des miracles qui ne se produiront que très rarement, qui croient dur comme fer que la dépression décidera de les épargner. « L'espoir est nécessaire pour retrouver l'inspiration, je pense. Vous employez la bonne manière en ne lâchant rien, il approuve pour l'encourager à continuer sur cette voie d'une façon assez détournée. » Selon lui, l'espoir apporte des ondes positives essentielles à un esprit créatif. Un cerveau mort ou envahi par la déprime ne peut pas, en toute logique, donner de bons résultats.

La conversation se penche naturellement sur les occupations de ce Sebastian, sur l'art pour lequel il s'applique. Quand il décrit le principal domaine auquel il s'intéresse, autrement dit les nus présentés sous une forme qui lui est propre, Tawhiri croit reconnaître l'identité d'un artiste qu'il a toujours admiré. Il vient de donner la définition idéale qu'il aurait lui-même présentée à son entourage lorsqu'il vantait les mérites de cet homme talentueux. Il ne voudrait pas s'extasier trop rapidement sans avoir la preuve nécessaire pour confirmer ses hypothèses. Il ne demande pas non plus des précisions, de peur de paraître trop agaçant à force d'être curieux. Il pose encore moins les questions qui lui ont traversé le crâne lorsqu'il observait ses œuvres, il préfère les garder pour un autre jour. Il a l'occasion d'intégrer davantage son monde, son intimité, Tawhiri ne souhaite pas en être dispensé. Il a bien l'intention de saisir cette chance en se rapprochant de lui comme il l'a toujours souhaité, persuadé qu'il est la clé de son souci d'inspiration. Toujours obnubilé par son travail, il est presque obligatoire que sa présence ne fera qu'activer davantage sa créativité. Ne souhaitant pas se faire d'idées ou d'espoirs pour éviter la déception, il se contente de se taire en attendant de pouvoir se rendre sur son site internet pour vérifier ses tableaux. Mais il a confiance en lui pour le coup, en cette connexion qu'il ressent avec l'hispanique. Leur feeling n'est pas anodin, il en est certain. C'est une évidence pour lui, il ne pourrait pas l'expliquer.

Tawhiri apprend beaucoup d’éléments sur cet individu : professeur d'art en congé arrêt maladie, il entreprend des nus, est un touche-à-tout, un artiste peintre qui n'a pas du tout confiance en lui ; un homme triste qui tente de se reconstruire. « Je comprends, pour être passé par là également. L'amour a souvent un impact considérable sur l'art. Le problème c'est qu'il peut autant être source d'inspiration que de destruction. » Lui aussi, son petit-ami était représenté comme une muse. En tout cas, au début, durant quelques mois. Il n'était pas l'origine de son inspiration, il en a toujours eue, toutefois ses tableaux lui paraissaient toujours plus sublimes. Pourtant leurs querelles fréquentes, la jalousie qui le bouffait et tous ses démons qui s'agitaient en lui, ne lui permettaient plus de produire des peintures colorées, pour présenter son côté rêveur et son optimisme. Alors que Joshua était auparavant celui qui poussait son imagination à l'extrême, il est devenu le sujet de ses cauchemars, crises perpétuelles ainsi que ses tableaux sombres. Alors Tawhiri ne peut que comprendre. Finalement il accomplit la tâche de servir les jeunes insolents, pour revenir auprès de Sebastian et lui proposer une balade en pleine nuit. Il accepte volontiers, lui dit qu'il l'attend ici le temps qu'il règle son départ. « Moi de même, c'est parfait ainsi. Je reviens ! » Il retrouve l'employé qui prend sa suite, l'accueille d'une courte étreinte amicale puisqu'au fil du temps, il est devenu plus qu'un collègue, mais un ami précieux. Tawhiri discute plusieurs minutes avec lui, tandis qu'il prend place derrière le comptoir. Quand il peut enfin partir, il enfile sa veste marron et rejoint Sebastian. Avec un sourire, il attrape son verre de bière et termine sa boisson d'une seule traite, alors qu'il était encore rempli au trois quart. « Ça se voit que j'ai envie de prendre l'air ? il demande en riant, en référence à sa rapidité d'absorption. »

Les deux hommes quittent le bar après un dernier signe de la main de la part de Tawhiri à ses clients et son collègue. « Vous vous intéressez également à la musique ? Au cinéma et à la photographie ? il reprend au sujet de l'art, toujours intrigué. » Il souhaite connaître ses champs de compétence, ses principaux centres d'intérêts. Lui, il donnerait n'importe quoi pour avoir une guitare entre les mains actuellement ou pour filmer les rues sombres de Wellington. « Vous n'aviez rien de prévu après la visite du bar ? Je ne voudrais pas vous contraindre à me suivre. Si vous le voulez et que vous n'êtes pas venu en voiture, on peut marcher jusqu'à chez vous. C'est risqué la nuit, il faut faire attention. » Toujours plutôt protecteur et bienveillant, Tawhiri a pour principale préoccupation le bien-être autant physique que psychique de chacun.
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MessageSujet: Re: Just need a drink, a look, a touch ... with you | PV Tawhiri Waddell Just need a drink, a look, a touch ... with you | PV Tawhiri Waddell EmptyVen 18 Mar - 11:33

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Il se sentait bien en compagnie de cet homme. C’était une sensation qu’il ne pouvait pas expliquer, mais elle n’était pas déplaisante, bien au contraire. Il y avait une douceur dans son regard qui lui plaisait résolument et ses propos étaient empreints d’une sérénité qui l’apaisait. C’était très appréciable pour lui qui passait son temps à lutter contre ses vieux démons et à poser mille questions. Ce n’était pas un trait de caractère qu’il appréciait de sa personnalité, mais que la dépression avait rendu plus dominant chez lui. Pourtant, il espérait pouvoir se dégager de cet aspect de sa personnalité, chasser tous ses doutes, notamment au sujet de son art. Avoir un ami comme Tawhiri aurait peut-être pu changer la donne, même s’il avait de sérieux doutes sur le sujet. Il avait été trop mal pour rester cohérent. La disparition de Zachary avait engendré tout l’équilibre de sa vie, de son existence. C’était l’effet sadique lorsqu’on aimait de cette façon, quand sa vie ne s’était pas que résumée à chercher le bonheur de l’être aimé. Autant dire que la pilule était difficile à avaler, mais il voulait garder espoir. Ce que Tawhiri le félicitait de faire, en employant la bonne manière en ne lâchant rien. Des mots agréables qui réchauffaient son cœur. C’était toujours agréable d’avoir un regard extérieur sur les choses. Adrian avait beau être juste dans la plupart dans ses propos, son affection pour lui, la peur de le blesser, le rendait parfois hésitant, et ce, à juste cause. Il en prenait conscience.

Quoi qu’il en soit, ils continuaient d’échanger et parler avec cet homme lui semblait simple. L’intensité du regard du propriétaire des lieux, cette douceur et empathie qu’il y lisait, l’invitait à se dévoiler. De toute façon, c’était le meilleur moyen de faire connaissance et d’autant plus de comprendre l’autre. Son histoire n’était pas un secret. Au fond, elle était similaire à des milliers d’autres personnes, mais il faisait partie de ceux qui avaient du mal à se relever. Il avait accepté cette réalité et s’efforçait de se relever pour reprendre la route vers un meilleur avenir. Il avait beaucoup de chance d’être soutenu, d’avoir des amis fidèles, qui ne l’avaient jamais laissé tomber. Il n’était pas le seul à avoir vécu une séparation douloureuse, Tawhiri lui avoua. Il l’enviait d’avoir su y faire face, de n’avoir pas été faible, mais il lui était reconnaissant de comprendre sa douleur, ce qu’il ressentait face à son inspiration. Sur ces mots, il le laissa s’occuper de ses clients, son regard observant ce jeune homme agir en toute simplicité. C’était agréable de voir sa complicité avec ses clients, tout comme la preuve qu’il était bien d’un naturel avenant. C’est tout naturel qu’il acceptât sa proposition pour aller se balader en sa compagnie. Il était très intéressé à l’idée de continuer à parler d’art avec lui, il sentait une véritable connexion à ce sujet. Il en avait tout autant envie. Ce qui ne pouvait que lui plaire alors qu’il le laissait retourner à ses occupations en l’attendant.

Il resta assis sur le fauteuil, concentrant son intérêt sur les œuvres qui se trouvaient dans son champ de vision en venant boire sa bière. Il ne se préoccupait pas du temps qui défilait, attendait patiemment que l’hôte du bar ne le rejoigne. Ce qu’il fit après un petit moment en venant boire d’une traite sa bière. Avec humour, il lui demanda si cela se voyait qu’il avait envie de prendre l’air. Des paroles qui le firent sourire et rire avec amusement. « Un peu. » Il lui fit un clin d’œil en venant se lever pour le suivre à l’extérieur du bar où il vint relancer la conversation. Il lui demanda s'il s’intéressait également à la musique, au cinéma et à la photographie. Il vint sourire tendrement en riant de façon naturelle. « En effet. J’ai grandi dans une famille intéressée par la culture. Ma mère était professeure de littérature et mon père était professeur de musique. Autant dire que je n’ai pas manqué d’incitation de leur part de me lancer dans ces différents arts. » Il fit une part, souriant amusé par son enfance. « J’ai appris à jouer du piano. » Il vint rire tendrement. « C’est un peu la base, je sais. J’ai également fait partie d’une chorale durant quelques années avant d’arrêter pour une raison assez futile. » Il reconnut qu’il avait été idiot de le faire, mais il ne pensait pas y avoir perdu trop au change. Sa rencontre avec Zachary avait exacerbé son désir de dessiner, des nus de lui de préférence, dans un style qu’il s’était rapidement approprié.

« La photographie, je m’y suis vraiment intéressé qu’à mon arrivé à Wellington, lorsque j’ai rencontré quelques photographes. Leurs photographies m’ont beaucoup inspiré à un moment, mais je ne m’y suis pas vraiment lancé dedans. Je rattraperai cette lacune avec plaisir lorsque l’occasion se présentera. » Dit-il avec douceur. « Tout comme j’apprécie le cinéma. Je me rends souvent dans des cinémas indépendants quand l’occasion se présente, mais j’avoue que ces dernières années, j’ai été plutôt casanier, donc j’ai un peu perdu cette habitude. Et toi ? » Reconnut-il néanmoins dans un fin rire avant que Tawhiri lui pose des questions sur la suite de sa soirée. Il ne voudrait pas le contraindre à le suivre. « Je suis venu en voiture, donc pas de soucis à ce sujet. Je n’ai pas assez bu pour être pompette. » Dit-il dans un fin sourire. « Mais si vous le souhaitez. Enfin si tu veux. En espérant que ça ne te dérange pas que je te tutoie… J’ai remarqué que je mélangeais souvent les deux dans mes paroles donc autant se décider, non ? » Demanda-t-il avec douceur alors qu’il venait ajouter. « Alors on peut se balader tranquillement dans le coin où se poser au refuge que je tiens. Y’a de la bonne bière et on sera au calme pour discuter, mais vu que t’es resté enfermé une bonne partie de la journée, c’est comme tu sens. » C’était une invitation à entrer dans son monde, son petit univers. Bien sûr, il n’y avait aucun sous-entendu à ce sujet. Il voulait juste continuer de discuter avec cet homme, dont la compagnie était très agréable, bien qu’il ne puisse nier que quelque chose d’imperceptible l’attirait en lui. C’était idiot, il le savait, surtout qu’il n’était peut-être pas de ce bord-là.

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MessageSujet: Re: Just need a drink, a look, a touch ... with you | PV Tawhiri Waddell Just need a drink, a look, a touch ... with you | PV Tawhiri Waddell EmptyVen 18 Mar - 11:36

FIN.

- tawhiri & seb ont terminé la soirée au refuge, à boire des bières et parler de tout et rien, mais surtout de l'art.
- le courant étant indéniable, ils se sont revus deux trois fois courant septembre pour entamer des conversations très passionnées au sujet de l'art, de leurs œuvres respectives. Tawhiri se permet même de le tutoyer désormais.
- tawhiri s'est finalement envolé début octobre avec un sac à dos, pour partir en Amérique du Sud. Il est parti 5 mois et demi.
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