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 Moi, je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. (sebrian ♥)

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Adrian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Moi, je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. (sebrian ♥) Moi, je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. (sebrian ♥) EmptyMer 23 Mar - 22:49


Des jours qui ne ressemblent qu'à l'ombre des nuits, des silences qui résonnent à l'âme comme un cri. Quand les paupières n'ont même plus la force des orages, quand porté par les flots je ne vois plus rivage. Comment te dire que tout est noir. Comment j'ai peur, comment j'ai froid. Comment te dire, quand t'es pas là, que moi sans toi, ça ne veut rien dire. Comment te dire que toi sans moi, c'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir... Mes sciences qui ressemblent qu'à l'ombre du doute, le bien qui fait du mal quand le mal vous envoûte. Alors je peux partir comme un loup solitaire qui blessé s'en ira mourir près d'un hêtre. Moi j'aurais tant voulu que cet être soit toi, tant voulu avec toi être un autre que moi. Au profond de ton ventre faire plus belle la terre, oublier qui je suis et fermer les paupières + que tout est noir, damien saez.

Adrian aurait aimé faire abstraction de cette révélation comme il a invité son meilleur ami à oublier ce qu'il ressentait. Il s'est appliqué dans une démarche qui était censée être bénéfique, pour chaque personne impliquée dans cette situation. Il a accordé à sa femme une semaine extraordinaire à Bali, dressant des illusions nécessaires pour la subjuguer. Ces derniers jours, Adrian s'est plongé dans cette mascarade en tentant lui aussi d'y croire. Il le devait pour le bien de tous. S'il se laissait persuader par la magie de leur voyage, il pourrait convaincre son meilleur ami d'oublier son amour pour lui et rencontrer d'autres hommes. Pourtant quelque chose le dévorait de l'intérieur chaque fois qu'il prenait connaissance de ses activités intimes avec d'autres. Il ne parvenait pas à comprendre pourquoi il se sentait possessif, alors que sa raison désirait le libérer de ce qu'il estimait être un frein dans sa vie. Tout un paradoxe trop complexe à gérer pour lui. Il voulait sincèrement croire aux illusions qu'il offrait sans cesse à Camélia, se plonger dans ce bonheur factice pour un instant. Tout aurait été plus simple s'il s'était efforcé à rester impassible face à la proposition de son meilleur ami. Il aurait préféré l'éloigner de son esprit pour une semaine, ne pas devoir réfléchir longuement à l'éventualité proposée. Il avait tout pour être épanoui : une destination paradisiaque, une femme conquise, de la bouffe et de l'alcool à volonté. Il ne se sentait pourtant pas vibrer comme autrefois en se plongeant dans les yeux de sa femme, il n'y avait que ce vide dans sa poitrine qui l'oppressait de jour en jour. Il devait admettre qu'il ne serait jamais heureux s'il ne restait pas auprès de lui.

Il désirait lui offrir toutes les raisons au monde d'exterminer cet amour qui n'avait pas lieu d'être, mais ne réussissait pas comme il l'espérait. Pas de compliments, pas de tendresse était l'objectif qu'il s'était intégré en tête pour donner moins de raisons possibles à son ami d'être amoureux de lui. Il n'a su se retenir que deux jours avant de craquer face à son chagrin, cette détresse et jalousie clairement apparentes dans ses messages. Force est de constater que la tâche est plus complexe qu'il ne se l'était imaginé. Il croyait avoir la capacité de négliger ses sentiments, puisque rejeter les autres désireux de s'engager avec lui n'avait pas présenté autant de difficultés. Il n'a pas pu. Il n'a pas la force nécessaire pour le rejeter, pour le blesser comme il a tenté afin de l'éloigner de lui. Il s'est toujours su dépendant de son ami, mais n'avait pas mesuré le degré de cette dépendance. Il ne pouvait pas lui dévoiler toute sa cruauté ou froideur, pour la simple et bonne raison qu'il lui manquait, que le savoir sourire était essentiel pour son propre apaisement. Il ne lui offre pas la part détestable de son être, car il ne la mérite pas. Sebastian a le droit au meilleur, d'être heureux. Alors Adrian a cogité. Énormément. Beaucoup trop, beaucoup plus qu'en période ordinaire. Il a tenté de poser un raisonnement sur le changement établi en lui, d'évaluer ses besoins et désirs logés au fond de lui. A force d'activer ses neurones pour étudier en détails l'éventualité proposée, son cerveau a abouti à une conclusion. Il est désormais persuadé d'un élément qui réclamait de la réflexion pour être assimilé. Adrian veut être l'homme qui comblera le vide par un bonheur pur, qui contribuera à son épanouissement. Il le veut du plus profond de ses tripes, de son cœur.

Alors lorsque les bagages sont déposés dans le couloir de leur villa, Adrian s'empresse dans une direction qu'il ne devrait logiquement pas emprunter. Sa raison, même son cœur, le conduisent naturellement chez son ami, sans ne plus se préoccuper de l'avis de sa femme abandonnée, encore moins de ses convictions fondées sur le principe du bien et du bien. Ces deux notions sont tellement relatives qu'il ne souhaite plus y songer. Il n'a pas le droit de vouloir contrôler les pensées de son ami en prétendant qu'un approfondissement de leur relation serait mauvais pour lui, s'il lui affirme le contraire. Il doit le croire, faire ce qui est en son devoir et se laisser emporter par leurs désirs devenus communs. Ainsi il ne tarde pas à s'engouffrer dans les rues sombres pour le rejoindre, s'aidant des éclats distribués par les réverbères pour se guider à travers les chemins. Il s'introduit dans l'appartement au-dessus du refuge à l'aide de sa clé personnelle, fait preuve de délicatesse pour le parcourir sans bruit. Il a prévenu Sebastian de son arrivée à Wellington, mais n'a pas daigné le prévenir de sa visite improvisée. Il est certainement endormi à en juger l'heure tardive, alors il se la joue discret même si ce n'est pas son fort.

Il retire son haut en grimpant les escaliers, atterrit dans la chambre avant de remarquer que son ami est bel et bien éveillé. Il est torse-nu, garde un livre entre les mains et regarde dans sa direction d'un air étonné. Il est sublime. Vraiment beau. Mais il n'ose pas prononcer ce compliment à voix haute, il est encore trop nerveux par la tournure que leur relation va prendre. Sans un mot, Adrian se dénude pour ne laisser apparaître qu'un boxer. Il tire sur la couette pour se glisser en-dessous, avance son corps vers le sien en plongeant son regard dans celui de son ami. Il se place au-dessus de lui, leurs peaux dénudées se frôlant, avant que leurs lèvres se scellent pour un baiser tendre. Il l'exécute avec une douceur immense et lenteur pour prendre goût à ce contact inhabituel. Leur échange s'éternise, Adrian tentant de se décharger des frustrations accumulées dans la semaine. Il est nécessaire de partager ce moment intime, d'embarquer dans cet élan d'affection, pour retrouver cet être qui bouleverse tant son existence. Il en avait profondément envie depuis plusieurs jours de toute manière. Il écarte doucement les paupières pour détecter sa réaction, Sebastian semble plutôt réceptif alors il ne lâche pas cette bouche captivante. Il glisse un bras sous son corps pour le serrer davantage contre lui, se délectant de cette chaleur qui émane de son corps. Son autre main s'attache à son cou pour approfondir leur baiser, leurs langues s'unissant dans un parfait accord. Il relâche son emprise après plusieurs minutes pour l'observer dans les yeux, toujours installé contre son corps. Une manière singulière de lui dévoiler ses intentions, son désir de se lancer avec lui. Il admet silencieusement, d'une manière détournée, que tout son corps le réclame, le désire, le veut.
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Sebastian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: Moi, je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. (sebrian ♥) Moi, je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. (sebrian ♥) EmptyMer 23 Mar - 22:50

Je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme.
ADRIAN & SEBASTIAN

Il était arrivé à Wellington. Cette semaine singulièrement longue semblait touchée à sa fin et il devait reconnaitre que son être s’était senti libéré de cette nouvelle. Il faut dire que Sebastian n’était pas habitué à se passer d’Adrian. Cette ancienne habitude de vivre sans entendre sa voix, sans le voir, lui semblait exécrable. Le développement de ses sentiments rendait sa dépendance d’autant plus profonde. Cela faisait près de trois semaines qu’Adrian avait refusé ses sentiments, mais Sebastian n’arrivait pas à s’en dégager. Il avait beau faire des efforts, avait même eu une aventure d’une nuit avec un homme doux, bienveillant et agréable, rien n’y faisait, son âme avait besoin de lui. Il s’était senti si frustré durant toute cette semaine. Le savoir dans les bras de Camélia ou dans ceux d’hommes qu’il avait rencontrés là-bas pour satisfaire ses pulsions sexuelles exacerbées, lui avait comprimé la poitrine, l’avait rendu si frustré malgré le fait qu’il n’avait aucun droit de ressentir tout cela. Il s’était plongé dans la pratique de son art, dans son amitié avec Elijah pour oublier le fait que son cœur et son âme se trouvaient en manque de cet homme tant précieux. Il n’y était pas parvenu. Au contraire les messages d’Adrian avaient singulièrement, perturbé, marqué son âme. Avait-il conscience de l’ambiguïté de ses propos, des messages d’espoirs que cela pouvaient apporter à son âme ? Pourtant, Sebastian n’était pas assez fou pour se laisser duper, mais son cœur était assez chamboulé pour l’empêcher d’agir en désaccord avec les sentiments qu’il avait pour cet homme. Il n’avait pas pu se changer les idées, n’avait pas pu succomber aux charmes manifestes d’Elijah. Il avait compris qu’Adrian avait quelque chose à lui dire. Il lui avait fait comprendre qu’il réfléchissait beaucoup à ce qu’il lui avait dit et cette information avait suffi pour raviver une stupide flamme d’espoir au fond de son cœur, même s’il s’efforçait de ne pas y penser. Peut-être qu’il en saurait plus demain ? Il attendait tellement son retour avec impatience, avait tant besoin de le revoir, d’apercevoir cette lueur de malice dans ses prunelles océans pour sentir cette angoisse se dissipait. Il lui suffisait de patienter encore un peu et le mystère allait se dissiper. Du moins, il voulait y croire.

Son cœur battait dans sa poitrine, agité par ce stupide espoir que sa raison essayait de contenir. Il se sentait idiot d’être aussi chamboulé, mais il savait ce sentiment irrationnel. Il ne parvenait pas à trouver le sommeil, n’en avait nulle envie, si ce n’est d’aller à sa rencontre pour faire taire ce cruel manque qui l’avait accablé durant tous ces jours. Il avait juste envie de le voir, lui raconter une plaisanterie pour voir son sourire s’afficher, sentir son regard percer son âme comme il l’avait toujours fait. Il avait juste envie de le retrouver. Ces désirs n’étaient pas pleinement innocents. Il voulait retrouver son odeur, la chaleur de son corps contre le sien, la saveur de ses lèvres contre les siennes, la texture de sa peau sous ses doigts. En réalité, ses sentiments n’avaient pas perdus de leur éclat, le manque n’avait fait que les affirmer et cela était difficile à gérer. Il essayait de se plonger dans son lit, relisait depuis près de cinq minutes la même phrase, mais son esprit était bien loin du contenu de cet ouvrage. Il devenait fou. Il aurait dû se laisser tenter par le corps d’Elijah pour se détourner de cette tourmente, mais il n’avait pas pu passer au-dessus du fait que cela gênait son ami. Jalousie ou possessivité, qu’importe l’émotion qui avait guidé les paroles de son meilleur ami, il n’en demeurait pas moins qu’il n’y était pas insensible et aussi faible était cet espoir, il ne parvenait pas à le sortir de la tête. Il était tellement persuadé qu’il était celui qui pourrait le rendre heureux. « Idiot ! » Se lança-t-il à lui-même alors qu’il inspirait profondément. Il était en train d’agir comme un idiot et cela le rendait malade. Il voulait juste savoir sur quel pied danser, savoir si les désirs de son ami demeurait les mêmes. C’est à cet instant qu’un bruit venant d’en bas attira son attention. Une clé tournée dans la serrure, la présence d’une personne qui pénètre dans l’appartement. Son cœur sembla rater un battement alors qu’il sentait cette personne montée les escaliers. Il devait faire erreur, il ne pouvait pas s’agir d’Adrian.

Pourtant, c’était bel et bien lui qui se présenta à son regard dans la lumière tamisée dans laquelle était plongée sa chambre. « Adri’… ? » Souffla-t-il dans une voix éteinte alors qu’il venait fermer son lit, totalement dérouté par la présence de son ami. Son cœur s’était endiablé dans sa poitrine, alors qu’Adrian se déshabillait entièrement sous son regard. Ses prunelles vinrent naturellement se poser sur son corps, détaillant avec émotion ses formes qu’il se surprenait à désirer depuis quelques semaines, mais qui lui semblait si coutumières. C’était difficile à faire taire et tous les gestes d’Adrian lui semblaient ambigus à cet instant alors qu’ils suivaient la même tradition que des semaines auparavant. Le regard d’Adrian était si pénétrant, désarmant, il le sentit prendre le dessus, glisser son corps contre le sien, laisser leurs chairs se retrouvaient après tout ce temps. Sa chair était fébrile, sensible à ce contact qui rendait son cœur si chambardé alors que son souffle se mêlait au sien. Il le détaillait avec fébrilité, sentit les commissures d’Adrian s’accaparer les siennes, les emprisonnant dans un baiser qui le fit frémir par sa douceur. Il sentait Adrian terriblement tendre et à la fois avide, comme s’il ressentait un véritable désir de l’embrasser, de le retrouver de cette manière. Il se laissa embrasser, sentit son cœur se perdre dans ce baiser. Leurs bouches s’effleurèrent, se redécouvraient avec une infinie douceur qui semblait si inhabituelle chez son meilleur ami. Il se demandait même s’il ne rêvait pas. Il n’y avait aucun doute. La chaleur de ses lèvres était délicieuse et il se laissa glisser vers un échange plus sensuel, délicieux, envoutant. Il sentait sa peau devenir brûlante sous son toucher, sa menotte vint glisser naturellement dans la chevelure blonde de son ami, s’immiscer en leur sein pour lui offrir cette tendresse et ce qui grondait en lui. Il laissa sa langue retrouver sa comparse, se mêler à elle avec sensualité, mais appétit.

Il sentait son être se nourrir de ce contact, de cette étreinte alors qu’il laissait son autre menotte se mouvoir avec douceur sur son torse, sa taille, se perdre dans son dos. Il n’arrivait pas à s’éloigner de ses lèvres, au contraire, il était venu les rechercher avec douceur dès lors qu’elle s’était éloignée des siennes. Ses doigts continuaient leurs douceurs sur sa nuque et son dos. Il avait envie de lui, il ne pouvait point le cacher tant son rythme cardiaque était vif, sa peau frissonnait sous le toucher de ses doigts, la profondeur de son regard. Il se pinça la lèvre, lui sourit tendrement alors que ses doigts continuaient leur douceur dans sa chevelure. Il était bouleversé, ne savait pas quoi dire, mais son regard le dévorait avec douceur et émotion. « Tu m’as manqué… » Souffla-t-il en venant plonger son visage au creux de sa nuque, humer son odeur. « Qu’est-ce que ça signifie, Adri’… ? » demanda-t-il dans une voix hésitante alors qu’il venait embrasser tendrement sa nuque. Il faisait référence à ce baiser, à l’ambigüité de tous ses messages au cours des derniers jours. Il avait besoin de comprendre ce que cela signifiait. Il laissait ses sens s’exprimer par ses caresses, ses baisers. Il avait tant besoin de le retrouver. C’était un besoin incontrôlable et si déroutant. Il était si bon de le sentir tout contre lui. Ce simple contact suffisait à le rendre heureux.
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Adrian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: Moi, je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. (sebrian ♥) Moi, je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. (sebrian ♥) EmptyMer 23 Mar - 22:52


Des jours qui ne ressemblent qu'à l'ombre des nuits, des silences qui résonnent à l'âme comme un cri. Quand les paupières n'ont même plus la force des orages, quand porté par les flots je ne vois plus rivage. Comment te dire que tout est noir. Comment j'ai peur, comment j'ai froid. Comment te dire, quand t'es pas là, que moi sans toi, ça ne veut rien dire. Comment te dire que toi sans moi, c'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir... Mes sciences qui ressemblent qu'à l'ombre du doute, le bien qui fait du mal quand le mal vous envoûte. Alors je peux partir comme un loup solitaire qui blessé s'en ira mourir près d'un hêtre. Moi j'aurais tant voulu que cet être soit toi, tant voulu avec toi être un autre que moi. Au profond de ton ventre faire plus belle la terre, oublier qui je suis et fermer les paupières + que tout est noir, damien saez.

Lorsqu'Adrian s'introduit à l'intérieur de la chambre, ses intentions ne sont pas encore fixées dans son crâne. Il ignore quelle tournure prendra cette visite improvisée, n'envisage pas les gestes à exécuter. Il ne maîtrise rien en compagnie de Sebastian, il joue rarement de sa raison ou de son obsession pour le contrôle. Il développe plutôt son instinct, laisse la confiance régner entre eux, pour s'entraîner vers ce bien-être naturel qui les submerge à chaque fois. Adrian n'a donc pas dans l'idée de modifier cette caractéristique propre à leur relation. S'il s'est rendu jusqu'à cette pièce alors qu'il aurait dû savourer une nuit de sommeil auprès de sa femme, c'est pour une raison simple. Il lui manquait. Or Adrian ne possède pas la faculté d'attendre alors que son seul souhait est de le retrouver. Il lui était nécessaire de se délecter de son sourire, de sa douceur dont il avait cruellement besoin sans pour autant l'admettre. Avant d'atteindre sa chambre, il avait seulement conscience du fait qu'il voudrait tenter de se lancer avec lui. Dorénavant il préfère ne plus réfléchir, se laisser hypnotiser par ses sentiments et emporter au gré de ses désirs.

Lorsque leurs corps s'enlacent et leurs chairs se frôlent, Adrian pousse un long soupir de soulagement. Il libère tous ses tourments qui s'envolent, brisés par la chaleur de sa peau contre la sienne. Il laisse la douceur de cet être bouleversant apaiser son âme troublée, s'écouler dans ses veines pour se répandre au niveau de sa poitrine, afin d'exterminer le vide qui l'oppressait. Il comprend finalement qu'un bout de lui-même disparaît quand il s'éloigne de cette personne exceptionnelle, qu'il ne peut plus se permettre de l'abandonner s'il souhaite que la sensation d'être vivant persiste. Désireux de satisfaire des besoins et souhaits qu'il s'est efforcé à dissiper au fil des jours plus sombres que jamais, Adrian attache ses lèvres aux siennes pour un baiser passionné, tendre, prolongé. Il est avide de cette bouche séduisante, qu'il découvre à nouveau avec un plaisir immense. Il se laisse réchauffer le cœur par son... ami, reprend ses esprits tout doucement. Sebastian participe activement à leurs retrouvailles, avec un délice particulier, plus conséquent que le sien. Il glisse ses doigts en haut de sa nuque, qui s’immiscent entre ses mèches blondes. Ce geste suffit à Adrian pour chasser toutes les mauvaises ondes, assimiler une nouvelle fois la notion de bien-être. Les yeux plissés, il devient serein à ce contact toujours aussi apaisant. Il poursuit leur échange intime exalté et délicat, laissant la tendresse envahir leurs cœurs meurtris et frustrés.

L'idée de relâcher son emprise lui vient seulement quand reprendre son souffle devient primordial. Il recule légèrement son visage du sien pour respirer, avant que Sebastian ne décide à son tour de s'emparer de ses lèvres. Le plaisir est loin d'être faible, devient plus enivrant tant ce contact est étrangement plaisant. A cet instant, il ne croit pas pouvoir se lasser de cette bouche sensuelle, de ses doigts qui caressent sa peau de manière plus approfondie, intime et intéressée. « Je le sais, il lâche sans rendre la réciprocité véridique, d'un ton ordinaire qui présente une simple évidence. » Il n'est pas ignorant sur la question, il pouvait remarquer une teinte de dépendance dans chacun de ses messages. Il est convaincu qu'ils ont autant besoin de l'autre, que leur présence est devenue vitale. Leurs bouches se donnent un moment de répit, le temps de s'adonner à des explications qui deviennent nécessaires pour leurs esprits soucieux. Des explications réclamées par un Sebastian nerveux, à l'aide d'une requête qui s'apparente plutôt à une supplique, ainsi que de cette manière qu'il a de dissimuler son expression en posant sa tête au creux de son cou. Adrian ne peut immanquablement pas y résister, il est contraint d'ouvrir son cœur comme l'a entrepris son ami des jours auparavant. Il prend l'initiative de se lancer dans cette direction, sans crainte, sans angoisse, parce qu'il le mérite. Parce que c'est lui.

Adrian prend ses aises, le temps de s'installer confortablement avant d'exploser. Il s'écarte légèrement de son ami, prenant place à ses côtés. Allongé sur le flanc, il se tourne vers lui et tire sur sa hanche pour qu'il adopte une position identique. Les yeux plongés dans les siens, il enserre sa taille pour retrouver la proximité indispensable et débuter son discours. « Ça signifie que je me suis pris la tête à cause de toi. Je voulais passer du bon temps avec Camélia pour te donner une bonne raison de passer au-dessus de tout ça. Même si le voyage n'a pas été désagréable, je n'ai pas réussi à me concentrer totalement sur elle. J'étais ailleurs, je rageais parfois intérieurement. Je ne pouvais pas t'expliquer quelque chose que je ne comprenais pas moi-même, alors j'ai réfléchi pour connaître les raisons de ce comportement étrange, inhabituel. J'ai compris. Je ne sais pas ce que tu as fait de moi cette nuit-là, Sebastian, mais quelque chose s'est changé en moi aussi. Pas autant que pour toi mais elle m'a rendu d'autant plus possessif. Ça signifie que je te veux pour moi, il lance dans un premier temps, d'une voix tellement ordinaire que cette révélation pourrait être très déconcertante. » Il ne saisit pas pour quelle raison sa possessivité s'est accentuée, pourquoi il refuse désormais qu'un autre homme le touche alors qu'il le poussait dans cette voie autrefois. Il ne peut même pas songer à l'éventualité où un individu lui vole, prenne une place plus considérable dans son existence. Il n'a pourtant pas eu la même logique avec Zachary, qui était placé au-dessus de tout le monde pendant des années, même s'il ne pouvait pas nier le pincement au cœur ressenti lors des premiers mois. A la base il a eu l'impression que quelqu'un empiétait sur son territoire, mais s'est résigné à accepter la situation désagréable. Désormais, il ne pourrait plus supporter que son bonheur lui soit procuré par une personne qu'il considérera instinctivement comme insignifiante. Il veut s'accaparer sa joie comme lui apprécie être le seul à lui en transmettre. Il veut vivre des moments agréables qu'il ne pourra partager avec personne d'autre. « Ça signifie que j'ai compris à quel point ton moral pouvait avoir un impact sur le mien. Il suffit que tu m'envoies une photo, de te sentir près de moi, de te savoir sourire, pour que je me sente mieux. Je sais que c'est réciproque, je comprends maintenant ce que voulait dire Grand'Pa en me disant : donne-toi une chance d'être heureux. Tu es le seul, au jour d'aujourd'hui, à avoir autant de pouvoir sur moi. Tu es le seul qui saurait me combler même si plusieurs détails doivent être abordés, il avoue finalement de cette voix assurée, absolument pas hésitante. » Il lâche tout ce qu'il contient, pour lui faire comprendre qu'il représente lui aussi une véritable bouffée d'oxygène dans son quotidien parfois morne. Il ne pourrait pas être heureux sans lui, c'est devenu une évidence.

Grand'Pa avait raison sur toute la ligne et Adrian s'en est simplement rendu compte grâce à ces vacances. Il aimerait s'engager dans une relation nouvelle et insoupçonnée, pour explorer de nouveaux horizons et un bonheur brut. C'est terminé de feindre une joie immense alors qu'un creux s'est formé dans sa poitrine, Adrian aimerait sincèrement connaître ce sentiment encore inexpérimenté. Le blond a toutefois de la difficulté à s'exprimer clairement, il n'avouera pas concrètement qu'il voudrait se lancer avec lui. Toutes ses révélations semblent porter ce sens, il espère vivement que le message sera plus précis qu'un baiser. Il ne se laisse pas piéger par la nervosité, plante ses yeux dans les siens sans le lâcher du regard. Il emprisonne son corps contre le sien pour se donner la force de poursuivre, lit dans son regard pour détecter la moindre réaction positive qui lui permettrait de ne pas abandonner sa tentative. « Ça signifie que même si j'ai peur d'échouer, j'aimerais sincèrement te rendre heureux. J'ai ramé pendant trois ans en tant qu'ami, j'aimerais essayer en tant qu'amant, il conclut avant de déposer ses lèvres contre les siennes pour un baiser doux, plus prompt que les deux derniers. Ça me coûte de te dire tout ça. J'aurais préféré éviter, me contenter de ce baiser, mais je devine que tu as besoin que j'éclaircisse ton esprit déjà bien perturbé. C'est plus clair ? il s'intéresse curieusement, pour permettre à Sebastian de poser les questions qui peuvent envahir son esprit à cet instant. » Cette déclaration n'est pas ordinaire, il l'entreprend uniquement pour lui car il pourrait se prendre la tête si les doutes l'assaillaient. Il le connaît, il lui est nécessaire de rendre ses désirs plus évidents, pénétrables, pour savoir s'ils sont en adéquation avec les siens. Adrian se révèle à l'écoute, dirige toute son attention sur cet être qui, il l'imagine, doit être complètement troublé, retourné et captivé par ses mots touchants.
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Sebastian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: Moi, je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. (sebrian ♥) Moi, je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. (sebrian ♥) EmptyMer 23 Mar - 22:52

Je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme.
ADRIAN & SEBASTIAN

La présence d’Adrian au sein de son appartement le surprenait, le chamboulait d’une telle force qu’il avait dû mal à le croire. Il ne s’était pas attendu à le voir débarquer chez lui, à peine rentrer chez lui, ne l’avait même pas envisagé comme une possibilité. De ce fait, il se trouvait pris de court, n’était pas en mesure de contenir son émoi, sa fébrilité, ce sentiment qui le prenait si vivement à la gorge. Il avait beau faire de son mieux pour garder contenance, pour ne pas laisser ses sentiments prendre le contrôle de son âme, l’ambigüité de ces gestes chambardaient son âme. Il ne savait pas quoi penser de son arrivée, la manière qu’il avait de le détailler, de s’imposer à lui, de laisser leurs chairs s’apprivoiser dans des frôlements affriolants qui venaient le désarmer. La texture de ses lèvres contre les siennes, la saveur de ce baiser, les caresses exquises des menottes d’Adrian sur sa nuque, autour de sa taille, étaient autant d’éléments qui rendaient son organe vital d’autant plus fou. Avait-il conscience du trouble qu’il immisçait au sein de ses entrailles, de son cœur alors qu’il faisait de son mieux pour s’en dégager puisque c’était ce qu’il lui avait demandé de faire ? Pourtant, il était incapable de résister à cette délicieuse tentation de profiter de sa présence, du bonheur qui inondait ses veines sous a douceur de cette étreinte bouleversante. Il lui avait tant manqué qu’il avait besoin de s’assurer qu’il ne rêvait bien et qu’il se trouvait là. Adrian était celui qui était venu réduire la distance entre leurs deux chairs, lui qui avait rendu ce baiser si sensuel, exquis, envoutant. Il lui prodiguait ses douceurs en réponse naturelle à ces gestes si déroutants.

Il était bien trop perdu dans ses propres émotions pour être capable d’analyser ceux qui traversaient son ami. Il avait besoin de comprendre ce que tout cela signifiait. Il savait que ce n’était pas un exercice facile pour son meilleur ami, il promettait de se contenter de ce qu’il lui donnerait, mais il avait besoin de cerner ce que son ami sous-entendait par sa présence, cette douceur, cette caresse intime qui dépassait la douceur de leur amitié qu’il avait cherché à préserver en refusant son inclinaison. Sa demande était hésitante, car il savait son ami réfractaire en temps normalement. Le cœur tremblant, il s’enivrait de sa présence afin d’amoindrir ce manque cuisant qui avait tiraillé son être durant ces derniers jours. Un manque qu’il savait réciproque tant son ami semblait détendu sous la texture de ces doigts, de sa peau, bien que son expression ne laisse apparaitre aucune émotion. Sans doute s’était-il préparé à ce que cette conversation ne vienne interrompre le plaisir de leurs retrouvailles. Il était celui qui avait les cartes en main pour définir ce qu’allait devenir leur « nous », trouver le juste équilibre entre ses besoins, ses désirs, ses attentes et les confronter aux siens. Un mal nécessaire s’ils désiraient partir sur des bases promptes à leur offrir le bonheur qu’ils recherchaient tous les deux et trouvaient si facilement dans leur amitié sans arpenter ses méandres. Il s’acclimata à ce léger silence nécessaire avant de sentir Adrian rompre le contact avec sa peau, regagner sa liberté pour se laisser tomber à ses côtés sur le flan avant de l’inviter d’en faire de même d’un mouvement possessif sur sa hanche.

Sebastian vint naturellement retrouver la profondeur de son regard océan avec une fébrilité difficile à contenir tant il ne savait pas à quoi s’attendre. Le fait qu’Adrian cherchait son contact, sa chaleur, n’était pas anodin et cela ne faisait qu’accroitre son émoi. Dans une voix toujours aussi neutre que précédemment, il lui avoua qu’il s’était pris la tête à cause de lui. Il était parti pour lui donner une bonne raison de passer au dessus de ses sentiments, mais aussi pour passer du temps avec Camélia. Il n’avait pas réussi à se concentrer totalement sur elle, car il était ailleurs, rageait parfois intérieurement. Il ne pouvait pas lui expliquer quelque chose qu’il ne comprenait pas lui-même alors il s’était efforçait de réfléchir pour comprendre son comportement. Le regard de Sebastian ne quittait pas ses prunelles alors qu’il assimilait l’information avec émoi. Il avait donc bien senti que quelque chose clochait, qui faisait agir son meilleur ami d’une curieuse manière. Il s’efforça d’adopter une respiration calme bien qu’il avait du mal à se concentrer sur elle. Toute son attention était dirigée vers Adrian qui lui disait qu’il avait compris, qu’il ne savait pas ce qu’il s’était passé cette nuit, ce qu’il avait fait de lui durant cette nuit, mais que quelque chose avait changé pour lui également. Ce n’était pas de l’amour comme il en ressentait, mais cela l’avait rendu plus possessif. Il le voulait pour lui. Une déclaration qui rendit son cœur tremblant alors qu’il sentait une émotion prendre possession de ses entrailles. Il le voulait. Vraiment ? Il avait tellement du mal à le croire, mais ne vint dire mot, accueillait la nouvelle avec fébrilité. Il le croyait, c’était juste tellement désorientant de l’entendre de comprendre qu’il le désirait désormais.

Ces mots auraient pu lui suffire, même s’il aurait sans doute cherché à préciser quelques détails de ses propos, pour être sûr de ne pas faire fausse route, mais une fois de plus, Adrian fit preuve de bienveillance et se montrant sincère dans ces intentions. Il lui fit part qu’il avait compris à quel point son moral pouvait avoir un impact sur le sien, qu’il lui avait suffi qu’il lui envoie une photo, de le sentir près de lui, de le savoir sourire pour que son bien être soit réel. Il savait que c’était réciproque. Cela lui avait permis de comprendre ce que Grand’Pa lui avait dit en se donnant une chance d’être heureux. Il était à ce jour à pouvoir autant de pouvoir sur lui. L’utilisation de « à ce jour » fut légèrement déroutante, tant il lui semblait évident qu’Adrian était le seul à pouvoir lui offrir ce bonheur dont il lui avait tant honoré depuis son enfance. Un bonheur innocent, imperceptible à première vue, mais si réel. Selon Adrian, il était le seul à pouvoir le combler même s’ils devaient abordés plusieurs détails. Sebastian se rendait compte qu’il était vraiment sérieux. Sa voix était assurée, tout comme ses prunelles océans qui ne quittaient pas les siennes. Sebastian essayait de rester concentré, mais cela devenait de plus en plus difficile. Il était tellement traversé par la signification de tous ses mots, sentait Adrian maintenir le contact entre leurs deux chairs. La sienne était parsemée de délicieux frisons qui devenaient plus fort alors que la réalité de ce qu’il se passait entre eux frappait son esprit. Il voulait sincèrement le rendre heureux, même s’il avait peur d’échouer, comme il avait l’impression de l’avoir fait en tant qu’ami, mais en tant qu’amant. Une révélation qui lui coupa le souffle alors qu’il sentait ses lèvres retrouver les siennes dans un baiser doux, furtif. Il savait que cela lui coutait de dire tout cela, qu’il aurait aimé que ce baiser, mais qu’il devenait qu’il avait besoin qu’il éclaircisse son esprit, qu’il jugeait pas mal perturbé.

Cette remarque le fit sourire, amusé tant il avait raison. Un rire fin vint même franchir ses lèvres alors qu’il se pinçait la lèvre, le regard brillant. « C’est plus clair, oui. » Il fit une pause en venant déglutir alors qu’il tentait de reprendre contenance. « Laisses-moi juste quelques secondes pour bien tout encaisser. » Sa respiration était vive alors qu’il venait plonger son regard dans le sien après l’avoir quitté quelques secondes. « Merci d’avoir fait cet effort, Adri’... » Dit-il en venant glisser de nouveau sa menotte au creux de la nuque de son ami, frôler de ses doigts sa chevelure blonde. Il en avait conscience alors qu’il venait continuer ses caresses. Il était troublé par ses révélations, mais heureux comme ses prunelles brillantes devait lui indiquer. « Il va nous devoir trouver un équilibre comme tu l’as dis… » Souffla-t-il avec douceur en venant continuer ses caresses. « Tu as dis qu’on devait aborder plusieurs détails. Quels sont-ils ? Est-ce que tu veux en parler maintenant ? » Demanda-t-il simplement en venant rapprocher ses lèvres des siennes. Il déposa à son tour un baiser furtif sur ses lèvres avant de venir s’attarder de nouveau sur celles-ci dans des faibles étreintes. Son cœur battait fougueusement dans sa poitrine tant l’émotion était profonde. Il n’avait pas envie de parler. Désormais que leur intention était commune, il voulait juste profiter de lui, de son odeur, de sa peau contre la sienne. Ils auraient tout le temps d’aborder les critères de leur relation à tête reposée. A cet instant, il avait juste envie de lui et ne se gêna pas pour lui en faire part alors qu’il venait de nouveau s’emparer de ses lèves avec douceur et désir. « J’ai juste envie de toi, ne penser à rien, juste te sentir. » Ces paroles semblaient romantiques, l’étaient peut-être tant l’affection qu’il portait à son ami était sincère, mais c’était un désir purement physique à cet instant. Il avait envie de s’enflammer à ses côtés, ragoûter à ce délice qui lui avait fait perdre la tête, quelques semaines auparavant. En avait-il lui aussi envie ?
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Adrian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: Moi, je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. (sebrian ♥) Moi, je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. (sebrian ♥) EmptyMer 23 Mar - 22:53


Des jours qui ne ressemblent qu'à l'ombre des nuits, des silences qui résonnent à l'âme comme un cri. Quand les paupières n'ont même plus la force des orages, quand porté par les flots je ne vois plus rivage. Comment te dire que tout est noir. Comment j'ai peur, comment j'ai froid. Comment te dire, quand t'es pas là, que moi sans toi, ça ne veut rien dire. Comment te dire que toi sans moi, c'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir... Mes sciences qui ressemblent qu'à l'ombre du doute, le bien qui fait du mal quand le mal vous envoûte. Alors je peux partir comme un loup solitaire qui blessé s'en ira mourir près d'un hêtre. Moi j'aurais tant voulu que cet être soit toi, tant voulu avec toi être un autre que moi. Au profond de ton ventre faire plus belle la terre, oublier qui je suis et fermer les paupières + que tout est noir, damien saez.

Adrian ne dispose d'aucun contrôle concernant cette situation aussi déconcertante pour l'un que pour l'autre. Il a seulement pris l'initiative de créer volontairement le contact pour une fois, estimant les retrouvailles avec sa chair indispensables pour la suite des événements. Guidé par ses pulsions et besoins, son corps dénudé s'unit au sien dans une étreinte tendre. Leurs bouches apprivoisent l'autre, laissant leurs langues se découvrir et entamer une danse passionnée. C'est terriblement excitant de retrouver cette peau, Adrian ne réalise pas pour quelle raison ça l'est autant. Tandis que leurs doigts explorent leurs courbes exquises, les deux êtres s'échangent des regards tendres mais emplis de cette passion qui les dévore et les prend jusqu'aux tripes. Adrian brise toutefois leur union pour débuter un discours plutôt embarrassant pour lui, mais il s'entête à diriger son regard dans le sien pour se donner le courage de poursuivre coûte que coûte. Ce n'est pas évident de mettre à plat ses nombreux désirs qui l'envahissent, qu'il aimerait concrétiser avec lui. Tous ses doutes qui sont devenus des certitudes avec le temps et de la réflexion ; un mélange efficace qui brise ses réticences, ses idées reçues ainsi que cette limite imposée par son esprit depuis des années.

Il aborde des points qui lui semblent inévitables, qu'il faut évoquer pour éclaircir leurs esprits embrumés, désorientés, plutôt captivés par les courbes de chacun. « Il va même falloir quelques jours je pense, il souffle avec un sourire, en décelant sa réaction au fond de ses yeux. » Sebastian est bouleversé, troublé par ses révélations auxquelles il ne s'attendait probablement pas. Adrian peut le constater grâce aux battements de son cœur qui cognent contre sa propre poitrine, cette respiration affolée, ses prunelles étincelantes de bonheur. C'est plaisant d'apercevoir autant d'émotion, de gaieté, sur son visage. C'est même apaisant. « Ça me semblait important. C'est moi le sentimental en fin de compte, on dirait bien... beurk ! il plaisante en exécutant une moue dégoûtée pour donner une touche d'humour dans cette situation trop déroutante pour lui. » Sebastian l'a simplement remercié en guise de réponse à sa déclaration, et ça lui suffit. Les longs discours ne sont pas nécessaires quand l'émotion est facilement perceptible au fond de son regard. Il préfère chasser ce sentimentalisme pour se concentrer sur cette passion qui les anime tous les deux. Le désir qui ne demande qu'à être libéré, à enflammer leurs peaux désormais sensibles aux corps de l'autre.

Toujours installés sur leurs flancs respectifs, ils s'observent dans les yeux et s'efforcent à rendre leur relation sentimentale plus flagrante. Une main autour de sa taille, Adrian l'enserre contre lui avant d'entendre ses interrogations. « Non, on en parlera demain matin. Je préfère assimiler la notion d'amant... il déclare d'un air taquin et séducteur, pour dévoiler son désir et prendre l’initiative de les guider vers une voie qu'ils souhaitent tous deux emprunter. » La réciprocité est exacte, Sebastian lui annonce d'une voix troublée et d'une manière plus poétique que la sienne. Même si les paroles peuvent sembler romantiques, elles ne le rendent assurément pas indifférent. Elles le bouleversent tant leur intensité est notable, considérable. Il ne peut pas rester impassible quand ses mots sont prononcés par son meilleur ami. Il les aurait jugées ridiculement niaises en temps ordinaire, mais il ne peut pas nier le fait qu'il aurait pu lui aussi les déclarer. Il a envie de lui, de le sentir contre lui, de s'abandonner en flottant dans cet univers qui leur est propre, caractérisé par les mots sensualité et complicité. Il prend conscience que c'est un désir profond qu'il expose, alors il souhaite naturellement l'accomplir pour rendre sa satisfaction optimale.

Le cœur légèrement affolé par cet embrasement, Adrian use de son regard étincelant pour le contempler avec avidité. « A tes ordres, il souffle doucement contre ses lèvres, avant de les posséder passionnément une nouvelle fois. » Son excitation s'accentue maintenant que la sienne est évidente, conséquente et intense. Il a la possibilité de la délivrer, de l'éprouver sans remords puisqu'elle est partagée. Toujours autant sur la même longueur d'ondes. Le bras accroché à sa hanche remonte contre son torse, lui prodigue quelques caresses pour lui adresser la douceur nécessaire à son apprivoisement. Elle glisse doucement contre son corps, rejoint ses cuisses pour poursuivre cet élan d'affection. Il s'applique dans ses mouvements, accorde à ses lèvres un traitement des plus agréables. Leurs bouches échangent des baisers passionnés mais tendres, tandis que les doigts tirent sur le dernier tissu qui lui reste pour libérer sa virilité enflammée. Sa main ne tarde pas à la titiller avec délice et finesse, tandis que ses lèvres se chargent de sa mâchoire, de son cou et de sa base, mordillant parfois sa chair au passage. Adrian ne peut pas contenir son désir plus longtemps, s'attarder sur cette anatomie suffisamment développée. Trop excité, même pas besoin de préliminaires de son côté, les quelques soupirs de plaisir lâchés par son partenaire suffit à atteindre le paroxysme du désir. Une semaine sans s'adonner à la luxure, une semaine remplie de frustrations qui ne demande qu'à être dissipée. Assez précipité, Adrian pousse son ami pour qu'il atterrisse sur le dos contre le lit. Il s'installe au-dessus de lui, s'empare de ses lèvres tout en attrapant ses cuisses pour relever ses jambes et leur permettre d'entourer son propre bassin. Il le toise de son regard océan lumineux et intense, avant de goûter une nouvelle fois à la douceur succulente de ses lèvres et de se fondre en lui avec lenteur et délicatesse.
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Sebastian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: Moi, je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. (sebrian ♥) Moi, je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. (sebrian ♥) EmptyMer 23 Mar - 22:54

Je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme.
ADRIAN & SEBASTIAN

Les déclarations d’Adrian le chamboulaient avec tant de force qu’il en avait le souffle coupé. Il avait du mal à croire que cette scène était bel et bien réelle. Il ne s’était pas attendu à un tel bouleversement dans les intentions de son meilleur ami, qui s’était montré particulièrement clair quelques semaines auparavant. Pourtant, cette semaine d’absence qui aurait dû être propice à effacer cet homme au sein de sa poitrine, semblait avoir eu un tout autre effet, que ce soit sur son cœur ou dans l’esprit de son meilleur ami. Il pouvait en prendre conscience dans ces paroles, dans l’expression de ses nouveaux désirs. Il voulait qu’ils se donnent une chance, qu’il lui permette de le rendre heureux en tant qu’amant puisqu’il avait échoué qu’en tant qu’ami. Ce n’était pas exactement ça. Du moins, pas aux yeux de Sebastian. Il avait juste été longtemps aveuglé par la perfection d’une relation qui ne pourrait jamais plus être vécue de la même façon. Il avait cru que son bonheur se trouvait dans un amour passionné, fusionnel, mais il avait pris conscience de son erreur. En y réfléchissant bien, Adrian avait toujours cette capacité à ensoleiller ses journées dans ce chaleureux cocoon de douceurs réservées et d’enfantillages assumées. En prenant conscience de ses sentiments, de son attirance pour Adrian, Sebastian s’était rendu compte que ses moments de complicité avec Adrian était essentiel à son bonheur et chérissait depuis lors chacun de ces instants.

Il ne pouvait plus avoir de doutes en vue de toutes les révélations dont il avait été honoré par son ami. Il avait conscience qu’il l’avait fait pour lui, mais il lui fallait juste quelques secondes pour bien encaisser tout ça. Sa remarque le fit rire de façon franche. « Pas faux ! » Son regard vint s’ancrer au sien. Sans doute devait-il briller d’émotions, mais il ne pouvait pas s’en empêcher. Son cœur battait promptement dans sa poitrine alors qu’il le remerciait d’avoir fait cet effort. Sa menotte s’était glissée naturellement dans sa nuque pour venir câliner du bout de ses phalanges cette chevelure d’or avec douceur. Cela lui semblait important et pour le coup s’était lui qui était sentimental, il fallait croire. Des propos qui le firent rire face à cette moue dégoutée qu’il affichait malgré tout le trouble qui l’habitait. C’était si déroutant et enivrant à la fois. Il était d’accord avec lui, ils allaient devoir trouver un équilibre, mais avait-il envie de le faire maintenant ? Il n’en avait pas envie pour sa part, mais ne dit mot dans un premier temps pour déposer un baiser furtif sur ses lèvres avec douceur avant de se montrer plus gourmand, avide d’un tel contact. Ce n’était pas non plus son désir comme il le sentait l’enserrer plus intimement contre lui. Il désirait assimiler la notion d’amant. Le ton de sa voix était séducteur, taquin, terriblement enivrant et il n’avait aucune envie de résister. Il le voulait, ne penser à rien, si ce n’est de sentir sa peau se mêler à la sienne. Des paroles bien sentimentalistes sans doute, mais qui reflétait son désir actuel.

Le regard d’Adrian était pénétrant, envoutant par cette lueur grisante qu’il lisait dans ses prunelles. Il était tout disposé à répondre à ses attentes, s’empara de ses lèvres en soufflant son assentiment à sa demande indirectement. Un baiser délicieux, passionné, enivrant alors qu’il venait retrouver ces commissures avec un appétit nullement maitrisé alors que sa main glissait dans sa chevelure fine. Il savourait ces baisers qu’ils s’offraient gourmandise tandis que sa chair se recouvrait de délicieux frisons tout le long de son échine. C’était si succulent, si grisant, si chambardant. Il se donnait à lui comme il en avait cruellement envie depuis cette nuit qui avait tout chamboulé dans leur relation. Il laissait sa menotte glisser sur sa taille, sa hanche, la chute de ses reins, avide de ce toucher brûlant et addictif. Tout comme Adrian, il s’appliqua pour lui retirer son dernier vêtement pour le sentir entièrement nu, savourant la caresse furtive de leurs épées l’une contre l’autre avant de sentir la sienne être prise au piège de ces doigts affriolants. Il sentait son désir s’intensifier face à ces bienfaits, plus sensible qu’en accoutumé. Cela faisait tellement de semaines qu’il avait envie de goûter de nouveau à cette sucrerie en sa compagnie. Il laissa sa menotte retrouver son épée la frôler, la découvrir du bout de ses doigts pour lui prodiguer la même douceur avec une sensualité. Ses doigts grisaient la peau de sa nuque, de son soldat tout comme lui rendait sa chair ivre de cette étreinte sous la texture de ses doigts, de ses lèvres qui venaient dévorer sa mâchoire, son cou, sa clavicule dans des touchers si délicieux.

Son désir ne faisait qu’accroitre tandis que les secondes du temps s’égrainaient, rendait son ambition d’autant plus cuisante. Il lui faisait perdre bien et s’efforçait de lui rendre la pareille en laissant ses gémissements de bien-être franchir ses lèvres, venir participer à l’envoutement qu’avait ce corps à corps sur leurs chairs. Leurs caresses se faisaient plus gourmandes, impatientes et ce fut Adrian qui enclencha la suite en venant le pousser contre le matelas pour prendre le contrôle. Une action terriblement grisante, envoutante tant le regard d’Adrian était brillant et perçant. Il était si sexy avec cette expression qu’il se laissa manier sans aucune hésitation. Qu’importe si les préliminaires se faisaient désirés par leur brièveté, il devait reconnaitre qu’à cet instant, il s’en moquait. Il voulait juste le sentir, percevoir sa peau se mêler à la sienne dans cette intimité, cette harmonie parfaite. Son regard brillant, bouleversé par cet échange qui rendait son cœur si prompt de s’enliser dans cet océan de bien-être avec lui, vint retrouver celui de l’homme qui lui faisait perdre la tête. L’union entre leurs deux êtres fut toute aussi douloureuse que délicieuse. Il l’accueillit au sein de son corps avec une fébrilité sincère alors que ses lèvres venaient retrouver les siennes avec sensualité, appétit. Malgré la douleur naturelle due à cet échange précipité, il s’efforça de s’acclimater à sa présence tandis qu’il laissait ses mains glisser avec douceur, mais élégance sur la peau chaude et douce de son amant, honorant chaque partie de sa chair qui lui était possible d’accéder.

Leur étreinte se fit lente et délicieuse avant qu’Adrian ne se laisse emporter par le désir. Elle devint plus langoureuse, passionnée, mais empreinte de cette douceur qui rendait sa peau si sensible à son toucher, sa présence. Il laissa ses lèvres griser à son tour, sa mâchoire, son cou, son épaule alors que leur corps à corps se faisait plus déroutant et merveilleux. Son corps était secoué par ces frémissements de plus en plus violents qui rendaient son cœur si brûlant, prêt à exploser tout comme sa respiration vive. Il était entièrement à la merci de son amant, ne ressentait aucun malaise, terriblement en confiance en lui. Il désirait lui faire perdre pied, griser sa chair et ses doigts se firent plus présents sur le creux de son dos, dans sa nuque, sa chevelure. C’était une étreinte délicieuse et il ne retenait aucune démonstration du bien-être qui prenait possession de ses reins, de ses veines, de son cœur. C’était exquis et addictif malgré l’appétit grandissant des reins d’Adrian au creux des siens. Ils s’envolaient délicatement vers les contrées qui rendaient fou tout homme et ils ne faisaient pas exceptions.
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Adrian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: Moi, je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. (sebrian ♥) Moi, je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. (sebrian ♥) EmptyMer 23 Mar - 22:56


Des jours qui ne ressemblent qu'à l'ombre des nuits, des silences qui résonnent à l'âme comme un cri. Quand les paupières n'ont même plus la force des orages, quand porté par les flots je ne vois plus rivage. Comment te dire que tout est noir. Comment j'ai peur, comment j'ai froid. Comment te dire, quand t'es pas là, que moi sans toi, ça ne veut rien dire. Comment te dire que toi sans moi, c'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir... Mes sciences qui ressemblent qu'à l'ombre du doute, le bien qui fait du mal quand le mal vous envoûte. Alors je peux partir comme un loup solitaire qui blessé s'en ira mourir près d'un hêtre. Moi j'aurais tant voulu que cet être soit toi, tant voulu avec toi être un autre que moi. Au profond de ton ventre faire plus belle la terre, oublier qui je suis et fermer les paupières + que tout est noir, damien saez.

Ces derniers jours, Adrian avait l'intention formelle d'adopter un comportement réaliste en lien avec son discours ferme, amer, déchirant. Il tentait de porter moins d'intérêt à son ami, d'atténuer cette importance qu'il lui avait toujours octroyée. Il posait une distance qu'il supposait nécessaire pour le pousser vers de nouveaux horizons. Il se concentrait sur les courbes délicieuses de sa femme ou celles d'inconnus tout aussi séduisants, pour chasser toutes ces pensées qui accaparaient son esprit. Toutes tournées vers cet être exceptionnel, mais parfois si déconcertant et troublant. Comment faire pour l'écarter de sa vie alors qu'il venait de lui déclarer sa flamme ? Adrian s'est efforcé à accorder son attention à son épouse, pour donner la sensation à son ami d'avoir été négligé. S'il parvenait à se renfermer dans cette bulle paradisiaque, Sebastian aurait la sensation de ne plus avoir sa place entre les deux êtres unis par le mariage. Il était convaincu que la facilité en serait déconcertante, que le corps de Camélia suffirait à dissiper les pensées écrasantes et dominatrices. Il a eu tort de former cette conviction à l'intérieur de son crâne.

S'il a pu savourer un instant avec sa femme durant une journée, à la plage, dans un restaurant, entre ses cuisses, Adrian n'avait plus cette faculté une fois sa belle somnolente. Il n'a pas semblé hésitant ne serait-ce qu'une seconde, pour glisser ses doigts autour de son portable et envoyer une trentaine de messages à son ami. Il formait un manque au creux de sa poitrine sans en prendre conscience, pouvait-il faire autrement ? Le blond feignait un bonheur nouveau, mais lors des jours suivants, il n'avait plus la capacité de nier ce vide poignant qui le menaçait d'étouffer. Seuls ses messages et clichés bénéfiques permettaient à son âme de ne pas se décomposer, d'apaiser les frustrations qui grignotaient ses tripes. Il se laissait dominer par cette angoisse de le rendre malheureux, alors ne pouvait plus l'éloigner de lui, être impassible face à ses souffrances, doutes qui subsistaient, logées au fond de son cœur meurtri. Il refusait toujours l'alternative proposée, se révélait intransigeant concernant sa proposition. Il se contentait plutôt de repousser ses sentiments au loin tout en administrant de la douceur au creux de sa poitrine, dans le seul but de lui accorder un sort charitable.

Pourtant il n'a pas le pouvoir de nier cette passion dévorante qui l'anime désormais. Elle est intense, profonde, exaltante. Elle enflamme sa peau, lui procure des frissons le long de son dos et consume son corps de ce désir inévitable. Elle est même troublante pour un homme qui se prétendait insensible au corps de son meilleur ami. Tandis que ses doigts se délectent de sa peau, leurs bouches entament une danse passionnée, captivante, qui dévore son estomac, rend ses reins d'autant plus brûlants. Totalement emporté par son excitation, bercé par cette tendresse exaltée et prodiguée par les mains de son partenaire, Adrian ne tarde pas à dévoiler toutes ses intentions. Il se fond en lui après quelques caresses agréables accordées à sa virilité. Ses mouvements sont lents, délicats, enivrants, mais l'esprit embrumé par le désir, Adrian se laisse transporter dans ce torrent somptueux représenté par la passion. Ses coups de rein sont plus fermes, mais tout autant grisants et coupés de cette douceur qu'il parvient à lui soutirer. Il goûte à la saveur de son cou, de ses lèvres, respire cette odeur exquise qui le transporte. Il se laisse envoûter par son regard pétillant de désir, son odeur qui l'apaise ordinairement, mais qui le fait chavirer cette fois. Il caresse ses cuisses, dévore sa nuque, gardant cette position à laquelle il n'est pas habitué. Adrian ne lui donne pas la valeur d'un vulgaire objet, prend le temps de contempler sa jouissance transcrite sur les traits de son visage. Il veut admirer son désir au fond de ses prunelles, cette excitation qui le fait planer. Il se délecte de ses gémissements poussés avec un plaisir qui semble s'écouler jusqu'au fond de ses tripes, de ses murmures réjouissants. Il mêle ses soupirs aux siens, mélange sa respiration brûlante à la sienne pour des baisers langoureux. L'excitation est à son comble quand il explose dans un dernier souffle.

Exténué par ces minutes enflammées et les derniers événements, Adrian s'endort paisiblement et relativement vite. Étalé contre cet homme formidable, la tête posée au creux de son cou et une main agrippée à son torse, Adrian plonge dans un univers irréel. Sa nuit n'est pas agitée, il s'apaise et se repose enfin. Même s'il ne l'a pas avoué à son ami, son manque de sommeil n'était pas lié au matelas très confortable par ailleurs. Plutôt à cette dépendance qui torturait son âme en manque, à cette déclaration qui le faisait cogiter sans cesse, mais aussi à sa présence devenue vitale. S'il prend fréquemment place dans son propre lit, contre lui, ce n'est pas pour une raison anodine. Les heures s'écoulent avant que ses paupières s'entrouvrent pour contempler le visage endormi de son ami. Il est beau quand il est si serein, c'est tellement agréable à regarder. Adrian garde la tête relevée vers sa figure quelques minutes, avant de pratiquer la méthode douce pour le réveiller. Le cœur léger, il embrasse son cou, prolonge jusqu'à sa mâchoire, sa tempe, avant de mordiller tendrement le lobe de son oreille. « Debout marmotte. Nourris-moi sinon je risquerai encore de te dévorer ce matin, il lance dans un souffle chaud contre son oreille, en esquissant un sourire amusé. » Il se redresse du lit, enfile son boxer avant de s'échapper jusqu'à la cuisine. Il sait pertinemment que Sebastian ne restera pas au fond de son lit maintenant que sa bouillotte personnelle s'est envolée. Autant dire qu'il lui impose cette source de motivation tout simplement parce que son ventre crie famine. Incapable de patienter sagement pour un petit-déjeuner plus équilibré et agréable à savourer, Adrian se prépare un bol des céréales qui traînent sur un coin de la cuisine. Son ventre cesse de grogner après quelques bouchées avalées, avant que son Sebastian fasse son apparition dans la cuisine. Il prend place auprès de lui, tandis qu'Adrian dirige son regard vers lui. Toujours aussi direct, il n'a pas l'intention de perdre de temps pour régler les éléments sur lesquels ils doivent s'accorder. « On peut se débarrasser de ce sujet sérieux très vite ? Parler de tes conditions, désirs, besoins, des miens, pour qu'on soit rapidement éclaircis, il annonce de manière ordinaire pour débuter cette conversation nécessaire, l'invitant à commencer. » Pas que les sujets soient délicats à traiter, mais Adrian est plutôt attaché aux discussions qui requièrent une teinte d'humour. Plus vite leur arrangement sera établi, plus vite son esprit sera apaisé et son rire pourra se déclencher.
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Sebastian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: Moi, je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. (sebrian ♥) Moi, je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. (sebrian ♥) EmptyMer 23 Mar - 22:57

Je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme.
ADRIAN & SEBASTIAN

Leur corps à corps était grisant, sensuel, doux, terriblement addictif. Sebastain se sentait transportait par cette étreinte, gouter à une saveur particulièrement exquise de la luxure avec son meilleur ami. Elle était différente de leur première fois, de cette douceur et sensualité lancinante qui avait su capturer son cœur, mais cela n’avait aucune importance. Il aimait la texture de ses lèvres, de ses doigts, de son corps sur le sien, la manière dont il s’appropriait ses formes pour lui offrir une plénitude terrestres des plus déroutantes, des plus envoutantes. Il se laissait conduire avec grâce sur ces voies délicieuses, prometteuses d’un spectacle des plus saisissants. Adrian succombait avec lui et l’harmonie, la complicité qu’ils partageaient à cet instant était aussi attendrissante, qu’aliénante. La fin du voyage fut somptueuse, bouleversante, il pouvait sentir son cœur imploser dans sa poitrine pour profiter des effluves de cette plénitude des plus grisantes, qui enlisaient son être de toute leurs forces. C’était exquis et il savoura cet instant de bonheur qui le frappait de toute sa douceur alors que ses doigts lui prodiguaient ses dernières caresses. Subjugué par cette étreinte, le cœur endiablé dans sa poitrine, il était incapable de prononcer le moindre mot, la moindre parole audible qui pourrait avoir un sens. Ses sens s’enivraient de sa présence, du contact de son corps nu, apaisé et brûlant contre sa peau toute aussi embrassée, soumise après une telle rencontre. Son souffle frôlait sa nuque, il se laissait envouter par cette sensation en venant profiter de son odeur. Lâcher les rênes, savourer l’instant présent sans penser à demain, aux conséquences que cette nouvelle relation allaient avoir, à la discussion sérieuse qui s’en suivrait sans aucun doute, cela était délicieux. Il  était si bon de le retrouver, de sentir cette peau contre la sienne, il s’engouffra dans un sommeil mérité, nécessaire, adoucissant qui lui permit de trouver le repos et l’énergie nécessaire pour affronter le lendemain, le futur qui les attendait.

Les secondes, les minutes, les heures s’égrainaient sans qu’aucun des deux n’en prenne conscience, enfermés dans cette bulle salvatrice apportée par les bras de Morphée. Un sommeil réparateur, dont il fut retiré par les attentions douces et surprenantes de son nouvel amant. Sa peau savoura ces touchers humides, plaisants la parsemer, titiller ses sens avec cette tendresse qui pourrait rapidement devenir addictive alors qu’il s’extirpait délicatement des bras de Morphée. Le mordillement au creux de son oreille, provoqua son sourire, le décida à ouvrir ses paupières pour retrouver celles de l’homme pour lequel son cœur s’était entiché. Ses paroles le firent rire de bon cœur, tant elles lui semblaient coutumières avec cet homme, mais à la fois différentes de par le passé. Un moment auquel le blond vint mettre un terme en se relevant, le laissant seul avec la froideur retrouvée des draps. Une fraicheur relative, puisqu’elle était encore empreinte de leur chaleur, mais qui était bien moins vive que la peau de son meilleur ami. Il le laissa s’enfuir, revêtir son boxer sous ses yeux qui n’hésitèrent pas à observer ses formes. Il se pinça les lèvres en venant ébouriffer sa chevelure, sentant son cœur s’éveiller dans une course plus légère que par le passé. Il se sentait bien, prenait à peine conscience qu’il avait passé la nuit dans ses bras, qu’ils avaient fait l’amour, qu’il acceptait d’être avec lui. C’était tellement déconcertant qu’il se donna quelques minutes pour se remettre de toutes ses émotions, de faire le point. Il savait que le sujet des conditions allait être mis sur le tapis. Seulement, c’était difficile d’y songer lorsqu’on s’était justement intimé de ne pas le faire, car tout simplement impossible. Après tout, durant ces dernières semaines, cela avait été le discours d’Adrian.

Que voulait-il vraiment ? Il se posa la question, tâcha d’y trouver une réponse, poser des critères, de ce qu’il pouvait envisager. Il voulait être avec lui, profiter de ces moments avec lui, de ce bonheur simple et taquin qu’ils vivaient ensemble comme depuis toujours. Il le voulait également, intimement parlant. Il désirait partager cette intimité qu’ils avaient vécus la veille, pouvoir sentir sa peau se mêler à la sienne, l’embrasser, le toucher, embraser ses sens de tout son être. Egoïstement, il voulait qu’il quitte Camélia, que cette femme quitte la vie de son ami, la sienne, mais il savait que énoncer ce désir serait précipité. Ils venaient juste d’accepter de tenter une aventure ensemble. Au fond, il était un peu perdu dans ce qu’il voulait vraiment, même s’il avait une seule certitude : lui offrir le sourire et le bonheur dont il se privait tant dans une relation stable, posée, sincère. S’il avait une condition à poser, c’était cette dernière. Il ne voulait pas de mensonges, de cachoteries. Il ne voulait pas perdre ce lien qui le liait initialement à cet homme. Il savait que ses sentiments pourraient parfois être froissés, mais il était prêt à prendre le risque, car il savait qu’Adrian ne ressentait pas la même chose pour lui. Au fond, il était en train de répondre à son caprice et voulait juste trouver un équilibre où ils trouveraient tous les deux leur compte. Il inspira profondément, le cœur légèrement plus fébrile qu’un instant auparavant, se préparant à cette conversation qui ne manqua pas d’être mise sur le tapis lorsqu’il vint descendre, revêtu de son propre boxer pour le rejoindre. « Finalement pas besoin de te faire des œufs Batman. » Dit-il dans un sourire mutin en venant attraper un bol pour se servir également des céréales qu’il vint recouvrir de lait. Son sourire était doux, amusé par le caractère impatient de son meilleur ami. Il ne répondit pas immédiatement aux propos de son meilleur ami. Il devait trouver les bons mots pour ça. Il s’installa non loin de lui, en appui sur le plan de travail. Il joua avec ses céréales tandis que son expression se fit plus sérieuse.

« C’est encore confus dans ma tête, Adri’… » Reconnut-il dans un sourire fin alors qu’il se pinçait la lèvre. Il déposa son bol sur le plan de travail pour glisser une de ses mains derrière sa nuque. « Mes désirs, j’en ai déjà parlé. J’ai envie d’une relation simple, complice, sans mensonges. Les conditions sont très floues dans mon esprit, car je me suis interdit d’y songer, car ce désir n’était pas partagé. » Il fit une pause en lui souriant faiblement, baissa légèrement le regard. « Je ne pense pas être dans la bonne posture pour t’imposer quoi que ce soit. Du moins pour le moment. On n’a aucune idée de ce qu’il va advenir de ce « nous » sous cette forme plus intime, plus passionnée. Au fond, mon seul besoin est de te rendre heureux, que tu te sentes toujours bien et libre d’être toi-même à mes côtés, de croquer à pleine dent le bonheur que je peux t’apporter. Cela semble très sentimentaliste dit comme ça, mais… c’est ce que je veux vraiment. Je ne veux pas de mensonges, pas que tu te forces à te confiner dans une image que mes sentiments voudront forcément que tu prennes. Je sais que de ton côté, tu ne ressens pas la même chose et je l’accepte. » Sa voix demeurait douce, bien qu’il semblait confus. C’était vraiment le cas. C’était vraiment difficile de faire le tri dans sa tête. « Je n’ai pas envie de précipiter les choses, t’acculer avec des désirs naturels pour moi, mais qui ne le sont pas pour toi, de te contraindre de t’enfoncer dans une relation trop rapidement. Il va nous falloir du temps pour nous habituer à tout ça… j’en ai conscience. C’est pour cela que je préfère que tu m’énonces tes conditions, que j’assimile ce que tu veux, envisage pour ce possible « nous » comme tu l’as abordé hier, pour voir si je peux l’accepter de mon côté comme base pour notre relation… » Il se pinça la lèvre de nouveau, la respiration plus saccadée que précédemment. Il savait que c’était un sujet délicat et que les conditions d’Adrian risqueraient de lui demander quelques efforts, mais il se savait capable de les entendre, peut-être même d’y adhérer, même s’il n’en savait rien au fond.
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Adrian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: Moi, je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. (sebrian ♥) Moi, je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. (sebrian ♥) EmptyMer 23 Mar - 22:57


Des jours qui ne ressemblent qu'à l'ombre des nuits, des silences qui résonnent à l'âme comme un cri. Quand les paupières n'ont même plus la force des orages, quand porté par les flots je ne vois plus rivage. Comment te dire que tout est noir. Comment j'ai peur, comment j'ai froid. Comment te dire, quand t'es pas là, que moi sans toi, ça ne veut rien dire. Comment te dire que toi sans moi, c'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir... Mes sciences qui ressemblent qu'à l'ombre du doute, le bien qui fait du mal quand le mal vous envoûte. Alors je peux partir comme un loup solitaire qui blessé s'en ira mourir près d'un hêtre. Moi j'aurais tant voulu que cet être soit toi, tant voulu avec toi être un autre que moi. Au profond de ton ventre faire plus belle la terre, oublier qui je suis et fermer les paupières + que tout est noir, damien saez.

La nuit est mouvementée entre les déclarations surprenantes et cette luxure qu'ils apprennent à découvrir et savourer. Les rebondissements sont notables mais imprévisibles, Adrian n'avait pas imaginé l'ampleur qu'aurait pris cette situation. Il ne s'était pas attendu à ce que leurs corps s'unissent dans un parfait accord aussi promptement, que sa bouche rencontrerait à nouveau la sienne pour s'étreindre avec avidité. Le blond se laisse guider par ses pulsions, ce désir qui l'anime maintenant que sa peau frôle la sienne. Son excitation est intense, incontrôlable et délicieuse lorsqu'il lui fait l'amour avec cette passion dévorante et profonde. Il accompagne ses soupirs des siens, se presse contre son corps pour sentir sa douceur se propager contre lui. Adrian s'apaise, mais le feu ardent qui consume son bas ventre et le creux de ses reins est tel qu'il libère tout son désir sans retenue. Ses yeux se plantent dans les siens, son corps se laisse troubler par ses caresses enivrantes, l'intensité de son regard. Sa jouissance s'exprime dans un dernier coup de bassin ferme, tandis que leurs lèvres échangent un baiser ardent pour finir de brûler ensemble. Éreinté, Adrian s'écroule contre cet homme précieux pour profiter d'un repos bien mérité, attendu et nécessaire.

Suite à un sommeil reposant et réveil provocateur mais agréable, Adrian se faufile jusqu'à la cuisine. Impatient et affamé, il n'attend plus que son ami lui destine ses talents culinaires. Il pioche un paquet de céréales, un bol et du lait pour savourer ce petit-déjeuner rapide. Tandis qu'il se jette dessus et le dévore, il entend son ami descendre et le rejoindre, avant de prendre place contre le plan de travail. « Non tu étais trop lent, j'aurais pu faire un malaise. Tu aurais dû me faire du bouche à bouche, j'ai préféré m'épargner ça... il rétorque par taquinerie, de manière très piquante et insolente, avant d'attaquer un sujet plus sérieux. » Sebastian reproduit son idée en se préparant un bol lui aussi, qu'il dépose hâtivement contre le rebord pour se gratter la nuque d'un air nerveux. Il entame la conversation avec une appréhension parfaitement lisible dans le fond de ses prunelles. Il ne devrait pas s'angoisser, il emploie pourtant un ton adéquat, sécurisant et plaisant pour Adrian, grâce auquel il s'apaise pour pouvoir participer à cet échange peu attrayant. Il le faut pourtant s'ils souhaitent que leurs esprits ne soient plus aussi embrumés, dépassés par les éléments perturbateurs qui se sont glissés entre eux. Il prend conscience que poser leurs limites est nécessaire pour Sebastian, s'il ne tient pas à être paumé avec la place qu'il est censé prendre, dans cette relation peu ordinaire. « Je n'aimerais pas être dans ton crâne, ça cogite effectivement beaucoup trop. Pense-y et fais-moi signe quand tu sauras, il répond simplement en souriant, plus par plaisanterie pour tenter d'amoindrir sa nervosité. J'ai pourtant l'impression de t'avoir placé dans la bonne posture, non ? Tu ne m'imposeras rien, tu sais que je n'accepterais pas une condition si je n'en éprouve pas l'envie. Tu as le droit de réclamer, j'ai le droit également de refuser. Ce sera à nous de s'accorder, alors dévoile tous tes besoins, il réclame d'un ton ferme mais tout à fait ordinaire. » Il lui a toujours attribué la place la plus considérable de son existence, il pourrait exiger beaucoup de choses qu'Adrian serait capable de lui octroyer. Il est important pour le blond de connaître tout ce qui reste certainement coincé dans son crâne, par peur d'aller trop loin, tout simplement car il a accepté l'idée de tout faire pour le combler.

Toujours installé autour de la table, le blond contemple son ami, pour déceler ses émotions notamment. Sebastian expose ses désirs, l'image qu'il conçoit pour leur relation future. Elle n'étonne pas le blond, il détenait une identique en tête, qui pourrait correspondre à leurs attentes. Leurs étreintes érotiques ont confirmé leurs idées pour eux, l'évolution de leur amitié indéfectible pour un lien plus sentimental, passionnel et intime était désirée par chacun d'eux. « Dans le fond tu souhaites notre relation habituelle, si ce n'est qu'on y ajoute de la luxure et un bonheur plus intense. Ça semble facile à t'offrir de première vue, il résume en haussant les épaules. » Une manière d'annoncer son accord, d'exprimer le fait qu'il reçoit déjà toutes ces choses souhaitées. Ils entretiennent une relation simple, complice, sincère, qui contribue à son bonheur quotidien. Il est comblé auprès de lui, il se sent chaque fois libre de chasser l'image du petit con pour devenir plus sensible, nerveux, incertain, libre de se reposer sur lui dès que le besoin se présente. Leur relation prendra une tournure différente mais rien ne changera concrétement dans le fond. Il pourra seulement croquer davantage la vie à pleine dent grâce à lui, s'épanouir pour que le vide submergeant sans cesse sa poitrine se dissipe. Adrian a son idée sur le statut à attribuer pour une telle relation, il croit que son intention est claire même si Sebastian ne l'admet pas encore concrètement. Un couple, c'est ce qu'ils deviendront avec le temps, il en est conscient quant à lui.

Cette vérité le trouble quelque peu, mais ne lui semble absolument pas déplaisante. C'est la suite logique de leurs baisers échangés, de l'intensité employée pour faire l'amour ou se répondre par des regards éclatants. « Je préfère qu'on se précipite pour exposer nos attentes et tes désirs naturels, pour que la déception ne nous envahisse pas par la suite. Il faut qu'on soit au clair tous les deux avant de s'orienter dans ce sens. J'ai accepté ton offre, je suis déjà engagé dans cette voie donc autant régler tous les détails maintenant. Oui, je suis un homme peut-être trop direct mais je crois que c'est la meilleure alternative. Comment savoir si notre équilibre peut-être trouvé sans les éléments nécessaires pour constituer un avis ? Alors balance tout, il lâche sans se révéler délicat ou prendre un ton doux, il reste plutôt ferme même s'il est loin d'être agacé ou en colère. » Il est juste catégorique, un timbre de voix et une manière de s'appliquer à l'image d'Adrian. Il réalise que son ami reste sur ses gardes, prend le temps d'évaluer son comportement. Il sait qu'il est nerveux à l'idée de tout exposer, qu'il hésite à entreprendre des déclarations qui sembleraient sentimentales ou excessives à ses yeux. Adrian est pourtant très ouvert, plutôt attentif quand il est question de Sebastian. Il est prêt à recevoir n'importe quelle requête tant qu'il se livre pleinement à lui. Il saura lui faire comprendre qu'elles sont exagérées, inconcevables ou recevables. Connaissant son Sebastian du bout des doigts, il a pu se pencher sur cette conversation, la visualiser et la rendre plus prévisible. Il est donc préparé psychologiquement à tout entendre.

Il ne peut pas cacher que cette progression le perturbe, mais Adrian a toujours été un homme qui avance en relativisant. Il ne doit pas se terrifier par leur avenir, alors que leurs désirs sont communs : construire ensemble pour être envahis d'un bonheur pur. Il angoisse légèrement par cette avancée singulière, invraisemblable, étonnante, à l'idée de ne pas être à la hauteur, de ne pas savoir lui insuffler ce bonheur. Il prend sur lui, se répète que tout ira bien, qu'ils trouveront un équilibre après cette évaluation de leurs désirs, après avoir savouré leurs courbes plusieurs fois. Ils sauront se défaire de ce léger malaise entraîné par le changement brusque de leur relation. « Les miennes, je pense que tu t'en doutes. Je suis un homme infidèle, je ne crois pas pouvoir changer ce trait-là, donc tu comprends ce que ça implique. Je ne suis pas non plus sentimental ni même très câlin. Je peux faire des efforts là-dessus, mais pas autant que tu le voudrais. Je n'ai pas l'intention de te coller à longueur de journée pour plus lâcher ta bouche, il faut un peu de retenue. Je t'en accorderais autant que je le pourrais, à toi de me dire quelles sont tes envies à ce propos. Pour ce qui est du sexe, j'exige au moins quatre fois par semaine. Ben quoi ? Le sexe c'est l'ingrédient secret d'un couple heureux. Il n'entraîne pas toujours le bonheur mais c'est primordial à mes yeux, pour mon bien-être. Pour ma queue, aussi... il explique sérieusement, avant de se pencher vers un humour propre à Adrian. » Il ne sait pas se tenir éternellement, est contraint de lancer une boutade nécessaire pour donner une teinte plus positive à leur situation. Adrian s'est simplement exprimé sur des exigences que Sebastian ne devait pas ignorer. Il reste assez évasif, sans annoncer clairement qu'il goûtera aux corps d'autres mâles. Il espère au plus profond de lui que Sebastian ne s'était pas mis en tête de changer un homme comme lui, aussi bestial et avide de sexe.

Ces conditions ne s'arrêtent pourtant pas là, certaines sont plus importantes pour lui ; plus profondes que celles énoncées, sur lesquelles il faut moins s'attarder selon lui. « Mais ce que je veux surtout, et cette condition est catégorique, c'est que tu sois heureux. Et quand tu ne l'es pas, que tu me le fasses comprendre. J'aimerais que tu te contentes d'être comblé plutôt que t'envahir l'esprit de pensées idiotes, erronées et destructrices. » Il contrôle les événements à venir, il sait que les périodes de doutes vont s'imposer et que Sebastian aura de la difficulté à les surpasser seul. Il le met en garde, insiste sur ce point pour qu'il se complait dans le bonheur qui lui offrira, plutôt que se préoccuper d'éléments dérisoires qui ne valent pas la peine, ni son attention. « Je veux te posséder entièrement, que personne d'autre ne te touche. Ce n'est pas négociable, il le prévient, terminant en beauté avec une limite pour laquelle il ignore totalement s'il obtiendra satisfaction ou non. » Sebastian pourrait considérer cette demande égoïste puisqu'il ne se gênerait pas à se délecter du corps d'un autre. Pourtant c'est sans aucun doute la condition nécessaire pour s'engager, celle qui entraînerait une fusion plus conséquente, une relation passionnelle et bénéfique pour leurs bien-êtres.
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Sebastian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: Moi, je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. (sebrian ♥) Moi, je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. (sebrian ♥) EmptyMer 23 Mar - 22:59

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ADRIAN & SEBASTIAN

Le cœur encore chamboulé par les émotions si vives qui l’étreignaient avec force, Sebastian avait encore du mal à réaliser ce qu’il se passait. Il s’était tant intimé à contrôler son cœur, son désir d’être avec cet homme, que prendre conscience qu’il l’avait désormais dans cette intimité recherchée était juste déroutante. Pourtant, il avait conscience que c’était bel et bien la réalité. Adrian avait beau être un con avec les autres, jamais il ne lui aurait donné de faux espoirs sans avoir réfléchi à ce qu’il désirait pour eux. C’était juste encore trop confus dans son esprit pour avoir les idées claires. Adrian devait bien s’en doutait tant il le connaissait. Cette conversation qui l’attendrait lui permettrait sans doute de mettre tout ceci au clair, leur fournir l’équilibre qu’ils semblaient chercher tous les deux. Néanmoins en venant rejoindre Adrian, il se contenta dans un premier temps de le taquiner, amusé par son comportement impatient qui savait tant l’attendrir. Sa remarque obtint son sourire tandis qu’il venait attraper un bol pour y mettre à son tour des céréales. « Oui, tu as raison, j’aurais pu en profiter. » Dit-il avec un petit sourire en coin alors qu’il venait ajouter son lait. Adrian désira aborder directement le sujet de leur relation en lui posant franchement la question sur ses attentes. C’était difficile de s’exprimer clairement à ce sujet. Il se sentait légèrement tendu de le faire, mais conservait son calme pour tenter de mettre de l’ordre dans tout le chaos qui frappait son esprit.

La remarque d’Adrian à ses premiers propos le fit sourire du coin des lèvres malgré lui. Il savait qu’il ne pourrait rien lui imposer, n’en ressentait nullement le besoin, ni le désir. Cela ne pourrait que leur faire du mal et il ne voulait pas devenir une personne aussi peu compréhensible que celle qui avait l’autre anneau que son ami portait autour de l’annulaire. Cette femme qu’il avait pu apprécier par le passé, mais qu’il détestait cordialement désormais. Cette femme qui n’était pas foutue de rendre son ami heureux. Il pensait en être  capable, c’était ce qu’il désirait et il ne se garda pas de lui en faire part. Son seul véritable besoin et désir résidait dans sa capacité à le rendre heureux. Il avait conscience qu’il ne l’aimait pas, du moins pas de la même manière que lui. Une situation qu’il acceptait, mais il ne voulait absolument pas que cela entraine un changement de comportement en Adrian, du moins dans la confiance qu’il avait toujours placée en lui. « Je crois que… » Il fait une pause pour se reprendre. « Non, c’est ce que je veux, oui. » Murmure-t-il dans un sourire fin, le regard plus sur, empreint de cette certitude. Il ne pourrait pas supporter de perdre cette complicité entre eux, car elle était essentielle à son équilibre, son bonheur. Elle lui était aussi indispensable que l’air pour respirer. Il voulait juste qu’ils construisent quelque chose de nouveau sur des bases déjà existantes, ne pas les détruire alors qu’elles étaient déjà parfaites à ses yeux, sources de bonheur pour leurs deux âmes.

Au final, il espérait que sur le long terme, ils deviendraient un couple, qui saurait se nourrir de ces instants de bonheur pour toujours aller de l’avant, se soutenant, se rassurant mutuellement durant les périodes de doute, comme ils l’avaient été par le passé. Il y croyait fermement, ne voulait pas tronquer son amitié pour quelque chose de moins profond, qui ne leur apporterait aucune source de bien être. Seulement, en vue de l’état de ses pensées, il ne voulait pas précipiter les choses, l’acculaient avec des désirs naturels qui ne seraient pas les siens. Il faudrait un temps d’adaptation à tous ces changements. De ce fait, il voulait avoir ses conditions pour comprendre ce qu’il envisageait à son sens. Il avait besoin de l’entendre s’exprimer pour connaitre justement les limites qu’il devait assimiler, voir s’il pouvait le faire. Adrian se montra clair à ce sujet. Il préférait qu’ils exposent tout ça maintenant pour éviter que la déception ne vienne envahir leur cœur par la suite. Il fallait qu’ils soient clairs tous les deux avant de se diriger vers cette voie plus intime. Il avait accepté son offre, s’était engagé dans cette voie donc autant aller jusqu’au bout. Il était peut-être trop direct, mais il pensait que c’était la meilleure alternative. « Tu as raison. » Admit-il en hochant la tête en se pinçant la lèvre dans un petit sourire, le cœur un peu angoissé. Il vint rire nerveusement, intimidé.

« Si je veux être franc, sur le long terme, je voudrai être ta seule relation sérieuse. Je veux dire que si cela marche, je vais avoir besoin, envie d’être ton amant officiel, qu’il n’y ait plus Camélia dans ta vie. » Il fit une pause, sa voix se voulait douce, mais c’était difficile d’exprimer de la sorte son désir qu’il jugeait prématuré en vue de leur relation. « Cela risque de me rendre malade si je vis dans l’ombre d’une autre. » Il fit de nouveau une pause avant d’ajouter. « C’est juste que j’ai passé six ans de ma vie à me cacher par amour. Je n’ai pas envie de revivre cette amère expérience à l’avenir. » Il avait une voix légèrement émue lorsqu’il pensait au fait qu’il avait vécu une histoire merveilleuse loin des yeux du monde parce que son amant n’avait pas le courage de s’assumer à ses côtés. C’était du passé, mais s’il devait de nouveau se lier à une autre personne, il voulait apprendre à analyser ses propres besoins, envies pour ne pas s’engouffrer dans une déception comme lui-même le supposait. « Je peux le supporter pour le moment, car c’est tout nouveau, mais je risque d’avoir besoin de te demander cela, un jour. » Sa voix demeurait toujours douce. Il cherchait à exprimer ce qu’il ressentait. Il ne pourrait pas supporter l’idée de vivre encore dans la pénombre pour assurer le confort de la personne qu’il aime. Surtout que Camélia ne lui apportait plus aucun bonheur, juste des crises de jalousie qui l’obligeaient à fuir son foyer pour se réfugier chez lui. Il n’y avait plus rien à escompter de leur relation, si ce n’est une dépendance liée à des besoins primaires et de confort d’être considéré comme un être à part.  

« Je vais vouloir devenir ton point d’ancrage comme tu es le mien. Je veux juste être ton refuge, te rendre heureux, t’apporter ce qu’il te manque pour pouvoir l’être. C’est purement égoïste, j’en conçois, mais je pense sincèrement en être capable, car ton bonheur dépend du mien. » Il inspira profondément en venant sourire à cette propre remarque si criante de vérité à ses yeux. Il ne serait heureux que s’il l’était et indirectement, il savait que c’était pareil pour son meilleur ami. « J’en demande trop ? » Souffla-t-il pour s’assurer de ne pas aller trop loin, aveuglé par le feu de l’amour qui brûlait son cœur. Il s’efforçait juste d’énoncer ses désirs sans trop en faire, il écouta les conditions d’Adrian. L’entendre énoncer qu’il était infidèle et qu’il ne pensait pas pouvoir changer ce trait-là ne le laissa pas indifférent. Ce fut une évidence. Après tout, Sebastian avait toujours été quelqu’un de très loyal que ce soit en amitié comme en amour. Cela ne pouvait que le dérouter profondément. Il ne dit mot à ces propos, pris le temps d’assimiler cette idée, réalité. La suite n’était pas surprenante. Il en avait conscience, ne voyait pas leur relation devenir plus câline, voire idyllique comme deux hommes transis amoureux. C’était une évidence à ses yeux. Sa condition sur leur sexualité le fit sourire malgré lui en hochant la tête d’une expression à la fois dépitée et amusée.

« Pour ça, pas de soucis, je risque d’être très demandant de mon côté. » Il sentit ses joues se tintaient de rougeurs, face au trouble qu’il ressentait. Il se pinça la lèvre. « J’aime faire l’amour avec l’homme que je désire, sans retenue. » Dit-il en venant hausser les épaules pour tenter de détendre l’atmosphère. « Je n’envisageais pas qu’on devienne plus câlins ou sentimentaux comme j’ai pu l’être par le passé. Je compte juste sur toi pour me dire si tu me trouves trop tactile, car il est inévitable qu’en privé, je vais avoir besoin de te toucher parfois, rien de trop outrageant, je pense. On verra ça en temps venu. » Dit-il en lui offrant un doux sourire avant d’inspirer profondément. « Concernant ton infidélité… » Il fit une pause pour se donner le temps de trouver les bons mots tandis qu’il venait plonger son regard troublé dans le sien. « J’ai juste besoin de comprendre certaines choses. » Dit-il simplement en venant se décaler du plan de travail pour se rapprocher de lui sans entrer dans sa zone de confort. Il se posa contre le plan de travail près de lui pour poursuivre. « Je ne veux pas te juger, juste cerner ton point de vue, alors j’espère que tu ne prendras pas mal mes propos. » Dit-il en prenant les gants nécessaires pour poser ses questions, mais il voulait vraiment qu’Adrian cerne qu’il ne cherchait pas à l’attaquer, qu’il avait juste besoin de voir la chose sous son angle pour pouvoir se positionner sur la question.

« Si tu penses que je suis celui qui pourra te rendre heureux, t’offrir ce bonheur auquel tu aspires tant Adri’… Pourquoi penses-tu avoir besoin de te perdre entre les cuisses d’autres personnes ? Est-ce que tu penses que je ne pourrais pas te satisfaire dans ce domaine-là ? Qu’est-ce que tu cherches vraiment quand tu te perds en eux ? T’apporte-t-il quelque chose que je ne pourrais jamais t’offrir ? » Il n’avait pas quitté son regard en prononçant tout cela. Ses prunelles étaient brillantes, troublées d’avance par la réponse qu’il allait lui apporter. « Je ne pourrais qu’être ouvert que si je parviens à comprendre cela. » Il fit une légère pause pour reprendre sa respiration. « Pour être heureux, la seule chose dont j’ai besoin, c’est de savoir que tu es vrai comme toujours avec moi, que je suis le seul à pouvoir t’offrir ce que tu recherches. » Il baissa légèrement le regard. « Pour ma part, ma fidélité t’est assurée. Je ne pourrais pas laisser une autre personne me toucher, car t’es le seul que je désire et si on se lance dans cette voie, je risque vite de ne voir que toi comme amant possible. » Il vint rire amusé et troublé. Il avait le cœur tremblant dans sa poitrine. Il était habitué à se livrer à son meilleur ami de la sorte, mais c’était vraiment déroutant en vue des circonstances.

« Ce que je ressens est plutôt clair, non ? » Il exprima un sourire franc, le regard brillant de fébrilité, chamboulé par ce qu’il ressentait. Il l’aimait. Il en prenait sérieusement conscience lorsqu’il commençait à sérieusement envisager de supporter ses infidélités s’ils n’étaient rien à ses yeux, s’ils leur apportaient quelque chose d’indispensable à son bonheur, mais qu’il ne pouvait pas satisfaire pour x ou y raisons. Il vint se taire pour laisser Adrian s’exprimer, le cœur encore plus troublé que jamais. Ne tenant plus, il laissa simplement glisser sa menotte dans sa nuque en se rapprochant de lui. Il avait besoin de le toucher et ce geste était tellement habituel qu’il s’était réalisé sans qu’il n’en prenne conscience que lorsqu’il sentit le bras de son ami, qui tenait son bol frôla le flanc de sa côte. Un geste doux, intime, mais sans véritablement s’imposer, histoire de lui faire comprendre qu’il ne le jugerait pas.
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Moi, je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. (sebrian ♥)

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