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 (Sebastian) j'veux m'en aller.

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Adrian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: (Sebastian) j'veux m'en aller. (Sebastian) j'veux m'en aller. EmptyJeu 24 Mar - 20:35

Installé sur le matelas auprès de Sebastian, le blond se laisse dévorer le cou avec sensualité par son amant. Il ne répond pas à ces démonstrations d’affection insistantes, encore moins à son sourire éclatant qui a le don de le faire chavirer. Il a simplement la sensation d’être une marionnette fragile entre ses doigts, de ne plus avoir aucun contrôle sur soi. Ses gestes deviennent sources de frustration et agacement, car il a de la difficulté à concevoir qu’il puisse être aussi dompté par un sentiment puéril. L’amour le guide, le détache de la réalité pour endurer le frôlement de ses lèvres gourmandes. Son contact déclenche quelques frissons le long de ses bras, qui ne le laissent plus de marbre. C’est une sensation récurrente, dont il a pris conscience en l’espace de deux semaines alors qu’elle inondait sa poitrine depuis un certain temps. Il n’a toutefois aucune maîtrise sur son corps chaque fois que sa bouche ou ses doigts se déposent sur sa chair, pour la titiller avec délicatesse mais provocation. Un simple baiser est à l’origine du cauchemar qu’ils s’apprêtent à traverser. Perturbé, décontenancé et trop réactif au toucher de son ami, Adrian ne peut en supporter davantage. Il suffoque sous ce flot de sensations peu ordinaires et troublantes qui se déversent en lui avec brutalité. Il n’était pas préparé à succomber à cette chaleur étouffante qui brise la glace de sa poitrine. Il se sent désarmé, piégé dans une situation qui pourrait réduire à néant leur lien indéfectible. Il n’a pas le droit d’être amoureux de Sebastian, d’éprouver des sentiments qui pourraient mettre en péril leur relation. Alors il s’éloigne, extermine la proximité qui les unissait pour poser ses pieds au sol. Il n’ose pas l’observer, il sait pertinemment qu’il s’apprête à lui déchirer le cœur d’une force poignante, mais nécessaire. Il n’a plus le pouvoir de rester auprès de lui, de feindre un bonheur idéal, alors que son esprit ne cesse de cogiter, de se faire bousculer par des pensées constantes. Il lui est indispensable de retrouver sa solitude pour étudier ce phénomène qui tourmente son cœur. Il angoisse, alors fuit son emprise sans un mot. Il enfile son boxer avec empressement avant de se tourner à nouveau vers lui. Son sourire s’est déchiré, accentuant ainsi la culpabilité qui commence à lui ronger les tripes. Sans compter cette bouille qu’il exècre, dont les traits s’imprègnent d’une nervosité conséquente. Sebastian est perdu, il ignore encore ce qu’il se passe alors Adrian le met dans la voie, écrasant sa poitrine avec virulence. « Ça ne peut plus durer. Nous deux. C’est voué à l’échec. » Il est incapable d’apercevoir l’affliction se propager dans son regard, alors il dévie, enfile tous ses vêtements pour quitter la chambre. « Il faut que j’y aille, seb. » Il lâche avant de dévaler les escaliers. Il doit réfléchir de son côté, mais à cet instant il est persuadé que cette rupture est la meilleure alternative à prendre. Ils ne peuvent pas poursuivre si c’est pour foncer en plein dans le mur, pour se bousiller lorsque l’amour sera dissipé. Il doit renoncer à cette relation sentimentale qui mène à leurs pertes.
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Sebastian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: (Sebastian) j'veux m'en aller. (Sebastian) j'veux m'en aller. EmptyJeu 24 Mar - 21:11

Le comportement d’Adrian le déroute depuis quelques jours. Il le sent légèrement distant, comme travaillé par un élément qui lui échappe. Sebastian tâche d’entrevoir la raison de ceci sans y parvenir. Il lui administre cette douceur en silence, tente de le happer dans cette plénitude. Une sérénité qu’il est le seul à lui apporter en accoutumé, mais tandis que ses lèvres tentent de l’entrainer dans un moment de tendresse et de sensualité pour lui permettre de se vider l’esprit de cet élément inconnu qui le perturbe, il le sent plus tendu encore. Ses cajoleries n’ont pas l’effet escompté. Bien que sa peau se parsème de frisons qu’il suppose de plaisir, l’inactivité du blond le tourmente, le désoriente. Une sensation désagréable s’immisce dans ses veines, dans son ventre, dans son cœur. Il voudrait s’exprimer, lui demander ce qu’il se passe, mais il sait qu’Adrian ne dira mot sans y être contraint. Il est désœuvré de constater que son affection naturellement bénéfique pour calmer son amant, est inefficace. Que se passe-t-il ? Cette question tourne incessamment dans son esprit sans obtenir de réponse. D’autant plus lorsqu’il le sent se déroger de son étreinte, rejoindre le bord du lit sans un mot. Sebastian l’observe, le regard chamboulé. Il ne parvient pas à cerner ce qu’il se passe dans l’esprit de son amant et meilleur ami. Cela fait naître une boule au creux de son ventre. Il n’ose rompre le silence, se retrouve incapable d’exprimer la moindre question. Tout devient flou dans son esprit alors que son angoisse s’intensifie au creux de son cœur. Il le voit se relever pour remettre son boxer avec empressement. Ses paroles ont l’effet d’une douche froide, d’un coup de massue. Il ne comprend pas. Cette nouvelle l’assomme, le déconnecte de la réalité alors qu’il se rhabille avec hâte. Si la douleur infligée par ses mots est conséquente, Sebastian ne demeure pas dupe. Il découvre qu’il est la raison de toute cette situation. Seulement, il lui est impossible de le voir quitter l’appartement comme ça, sans obtenir un semblant de réponse. Alors il s’anime, enfile son boxer à la hâte pour le poursuivre, lui attraper le poigner avec force, mais dans un geste doux. « Adri… Attends… s’il te plait. » Sa voix le supplie de s’arrêter alors qu’il cherche son regard. Ses prunelles brillent de cette angoisse qui tourmente son esprit. « Qu’est-ce qui se passe ? » Il demande dans le même ton. « Je ne comprends pas, je croyais que tout allait bien, que tu étais heureux.. » Sa voix n’est plus que murmure alors qu’il sent sa respiration plus forte, difficile. Il se pince la lèvre. « Explique-moi, s’il te plait. » Il a besoin d’une réponse, d’un élément qui l’empêchera d’être dominé par cette angoisse ravivée dans son esprit. L’abandon, le rejet, le mensonge tournent dans son esprit. Et s’il s’était trompé sur toute la ligne ? Et si Adrian n’avait jamais été satisfait de cette situation ? Il ne veut pas y songer, mais ces idées sont là, le tourmente alors qu’il le sonde du regard en glissant sa main dans sa nuque. Il a besoin de s’assurer qu’il ne le perd pas.
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MessageSujet: Re: (Sebastian) j'veux m'en aller. (Sebastian) j'veux m'en aller. EmptyJeu 24 Mar - 23:23

La situation délicate dans laquelle il place Sebastian lui déchire le cœur et il en a conscience. Il ne peut rien contre cette angoisse qui agite son cœur et embrume son esprit. Il pourrait lui exprimer son ressenti, exposer les sources de ses doutes, mais cela n'aurait comme conséquence qu’éveiller la curiosité de son amant. Il envahirait son crâne de questions redondantes, pesantes et troublantes, ce qui rendrait la tâche plus difficile à gérer. Il n'a pas la capacité de lui expliquer les choses pour leur donner une touche plus compréhensible. Il s’attelle déjà à lui embrouiller la tête, à lui ronger les nerfs avec férocité en lui retenant simplement le bras par une poigne ferme mais bienveillante. Sans le vouloir, inconsciemment mais Adrian est trop paniqué pour endurer cet interrogatoire. Il est paumé, il ne contrôle plus rien donc voudrait s'enfuir. Ne pas se confronter à ce regard éteint, seulement éclairé par une lueur de désespoir, encore moins à ce visage empreint d'une nervosité évidente. « Rien. Il faut juste que je prenne l'air. Seul. » Il explique d'une voix neutre pour ne pas l'alerter. Il doit garder une expression impassible pour que ses maux ne soient pas révélés et qu'il n'en soit pas interpellé. Il se dégage de son emprise pour rejoindre la salle de bain, dans laquelle il se prépare une trousse de toilettes avec empressement, toutefois troublé par la présence insistante de Sebastian. Il fourre n'importe quoi dans la sacoche, prenant au hasard tant son attention est perturbée. Ses mouvements sont toutefois précipités, la panique le submergant pleinement, vivement accentuée par l'acharnement de son amant sur lequel il n'a aucun pouvoir. « Il n'y a rien à expliquer. Je dois juste partir. Réfléchir. M'éloigner de tout ça. Alors laisse-moi m'en aller s'il te plaît. Ne me retiens pas ce n'est pas la peine. C'est mieux. Pour nous deux. Ça va aller. » Il lâche sans véritable cohérence, trop chamboulé par cette altercation. Il ne plante pas non plus son regard dans le sien, car il sait que sa souffrance est perceptible. Il est simplement animé par l'angoisse, prêt à s'envoler loin de cet endroit qui le tourmente au fur et à mesure que son amour grandit.


Dernière édition par Adrian Bramwell le Sam 26 Mar - 18:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (Sebastian) j'veux m'en aller. (Sebastian) j'veux m'en aller. EmptyVen 25 Mar - 0:09

Face à une telle déclaration, Sebastian ne peut pas rester inactif. Il est obligé d’agir, de le retenir d’une manière ou d’une autre pour entrevoir des clés de lectures, des éléments qui pourront répondre à toutes ces questions qui lui compressent la poitrine. Il est chamboulé par ce qu’il se passe, adopte une posture de victime dont il n’a pas conscience, mais la peur de le perdre, d’être abandonné est ravivée. Cette crainte qu’il pensait exterminée resurgit sans crier garde, le happe dans cet état de panique avancée. Elle est accentuée par le comportement fuyant et paniqué d’Adrian. Il se sent impuissant. Il aimerait tellement comprendre ce qu’il se passe dans la tête de son meilleur ami. Il n’y parvient pas et cette frustration le chamboule d’autant plus. Sa réponse ne fait qu’accentuer cette réalité. Il a besoin de prendre l’air, seul. Il le sent se dégager de lui, refuser cette main qui avait pour vocation de rejoindre sa nuque. Il aimerait juste qu’il lui explique ce qu’il se passe. Il ne peut tolérer d’être impuissant face à ce qui se produit. Cette rupture en bonne et due forme qui comprime sa poitrine sans crier garde. Ils ont tellement veillé à trouver un équilibre dans leur relation. Il était persuadé l’avoir trouvé et le bonheur ressenti à ses côtés et si sincère, puissant qu’il se sent désarmé d’entrevoir que celui-ci n’était que chimère, qu’Adrian ne l’était pas. Il le laisse se diriger dans la salle de bain, le suit pour tenter d’obtenir d’autres informations. Elles demeurent évasives. Il perçoit bien dans le comportement d’Adrian une violente agitation. Cela lui fend le cœur. Pourquoi ne s’exprime-t-il pas à ce sujet ? Pourquoi ne lui dit-il pas ce qui le tourmente pour qu’il puisse faire, dire quelque chose pour amoindrir cette angoisse ? Il ne dit mot, mais le meilleur ami qui sommeille en lui semble inutile. Il en prend conscience et cela vient le tourmenter d’autant plus. Il l’observe, lui laisse la distance que tout son être semble lui réclamer. Sa douceur semble inutile à cet instant. Ses prunelles deviennent plus brillantes, se remplissent de larmes qu’il s’efforce de contenir. Sa respiration est vive, difficile. Il ne dit mot à ses propos, accuse le choc. « D’accord. » Il lâche dans une toute petite voix. Elle est brisée par le nœud qui compresse son ventre. « D’accord, si c’est ce que tu veux. » Il retient ses larmes, mais est contraint d’en effacer une. Deux facettes de lui sont bouleversées par ce qu’il se passe : l’amant et le meilleur ami sont congédiés et cette réalité fait mal. Il déglutit doucement. « Promets-moi juste que tu reviendras, s’il te plait… » C’est une supplique qu’il exprime. Il a si peur de le perdre. « Quand tu auras réfléchi, que tu te seras calmé. Est-ce qu’on pourra en discuter, Adri… ? » Toujours accoudé contre le pas de la porte, il résiste fortement à l’envie de le prendre dans ses bras, de tenter de lui administrer que son corps crie de lui administrer. Ses bras tremblent et une larme finit par s’épandre sur sa joue qu’il rejette d’un coup de main, mais ses angoisses sont plus que jamais ravivées.
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MessageSujet: Re: (Sebastian) j'veux m'en aller. (Sebastian) j'veux m'en aller. EmptySam 26 Mar - 18:35

Le blond s'échappe comme il peut, parce que Sebastian s'accroche désespérément pour le garder auprès de lui. Il aimerait parvenir à succomber à sa supplique, mais sa fuite se base sur la nécessité. Il n'a plus la faculté de perdre tout ce contrôle sur lui-même, pas dans de telles conditions en tout cas, alors qu'il est aussi perdu. Il a besoin de poser à plat, le pour et le contre, pour évaluer les circonstances atténuantes qu'ils pourraient engendrer au seul nom de l'amour. Adrian ne s'en retrouve pas moins chamboulé de devoir laisser de côté sa moitié, de former une plaie béante au sein de sa poitrine. Il aurait voulu l'éviter mais c'est impossible. Il doit quitter la ville, ne plus être en sa présence ni vérifier son portable car il sait pertinemment qu'il va chercher à le joindre. Il devra l'effacer de son existence pour quelques jours, même si toutes ses pensées se dirigeront vers cet homme particulier. Il prendra toute la place de son esprit, mais au moins il pourra réfléchir en savourant sa solitude. Sans devoir se confronter au trouble provoqué par les caresses de son amant, sans se laisser déconcentré et décontenancé par cette bouche gourmande, cette odeur et corps exquis qui menacent son cœur de lâcher tant ils entraînent des pulsations irrégulières. Non, il n'a plus ce pouvoir. Il doit s'éloigner pour apaiser cette chair trop enflammée, entamer une réflexion poussée pour étudier les alternatives au sujet de leur avenir et les épreuves qu'ils pourraient traverser, et qui pourraient devenir sources de difficultés pour leur lien censé être indéfectible. Pourtant Adrian ne peut pas rester impassible face à la détresse de son amant. Il remarque bien cette angoisse qui l'anime avec férocité. Sa déchirure est évidente, facilement lisible au fond de ses prunelles étincelantes de tristesse. Il le retient sans relâche, l'observant avec ce regard de chien battu. Mais cette fois, il ne peut pas y céder. Il est persuadé que son escapade est essentielle, seulement il doit rassuré son meilleur ami. Il ne peut pas partir en le laissant dans un état aussi misérable, fragile et inquiétant. Alors il repose la sacoche contre le meuble du lavabo et s'approche de lui. Sa main glisse naturellement contre sa joue pour chasser les traces de larmes qui ont coulé. Il la passe ensuite derrière sa nuque pour la caresser tendrement avant de déposer un baiser doux et protecteur contre son front. « Promis. » Il le scrute dans les yeux avec intensité et sincérité, la tête légèrement baissée à son niveau. Je n'ai pas du tout l'intention de t'abandonner. Calme-toi. Il annonce avant de relâcher son emprise. Il reste toutefois planté devant lui. « Promets-moi que tu prendras soin de toi. » Il est effrayé. Il sait comment peut se comporter Sebastian et il a besoin de cette promesse pour s'envoler l'esprit plus libre, bien qu'il sache combien cela peut être complexe à gérer pour lui. Un tas de pensées sombres doit inonder son esprit suffisamment embrumé, alors Adrian fait de son mieux pour en exterminer certaines. « Je dois juste partir quelques jours. C'est un besoin. Comprends-le s'il te plaît. » Il place une requête d'une voix douce, avant de porter ses affaires au salon et d'enfiler son manteau.
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MessageSujet: Re: (Sebastian) j'veux m'en aller. (Sebastian) j'veux m'en aller. EmptySam 26 Mar - 18:38

Sebastian sait le départ d’Adrian imminent. Il a conscience qu’il s’agit de la seule issue que pourra avoir leur échange. Cette réalité est alarmante, terrifiante. Cela éveille ses angoisses plus que jamais. Il ne veut pas qu’il parte. Il désire qu’il reste à ses côtés, mais il sait que cette possibilité est simplement impossible. Adrian a déterminé et rien ne semble pouvoir le convaincre d’entreprendre une action différente. Cette impuissance comprime sa poitrine. Il se sent désarmé, est incapable de retenir ces quelques larmes qui perlent sur ses joues. Sa respiration est vive, difficile, bien différente de celle qu’il peut avoir aux côtés de cet homme en accoutumé. Il tente de garder la tête haute, de garder le contrôle sur son cœur, son âme, mais c’est utopique de se croire si fort. Ses prunelles brillent de cette détresse qui habite chaque parcelle de son être. Adrian ne peut pas passer à côté de cela, ni de cette voix brisée qui s’exprime depuis qu’il a annoncé ses intentions de le quitter. Pourtant, Sebastian s’efforce de comprendre ce besoin de solitude qui lui comprime le cœur avec force. Il tâche d’accepter qu’il ne soit pas la bonne personne qui pourra amoindrir les tourments de celui qu’il aime si profondément. Il semble avoir atteint les limites de ses pouvoirs et cette réalité le démonte au plus profond de son âme. Doublement blessé, brisé, il fait tout pour garder contenance. Il accepte le frôlement de cette menotte bienveillante sur sa joue alors qu’il s’efforce de détourner son regard. Il ne veut pas craquer, mais sa fébrilité est si puissante. Il laisse cette main glisser dans sa nuque, savoure le toucher doux de ses lèvres contre son front en plissant des paupières. Il efface ces larmes rebelles qui s’en échappent du bout de ses doigts. « Désolé… » Il s’excuse d’être si sensible, car il ne peut faire que cela. Il est supposé être celui qui le soutient, celui qui doit apaiser ses tourments, mais encore une fois il manque à son rôle de meilleur ami. Cette pensée sombre comprime d’autant plus sa poitrine alors qu’il écoute son amant. Adrian l’intime à plonger son regard dans le sien et il s’efforce de le soutenir. Son expression est fébrile, tiraillée par cette angoisse qui l’habite terriblement. Il hoche la tête dans un signe d’assentiment. Il est incapable de s’exprimer à ce sujet. Il l’informe qu’il va faire de son mieux par ce mouvement de tête, sans pour autant lui en faire la promesse. Il ne veut pas faire de promesse qu’il ne se sentira pas capable de tenir. « Je comprends. » Il murmure en détournant son regard. Cela lui coute de dire ça, d’assumer ouvertement son impuissance et son inutilité. Il prend sur lui pour le laisser prendre ses affaires sans chercher à l’arrêter. Il prend de grandes inspirations et ne bouge pas de place. Toujours positionné sur le pas de la porte, il le fixe s’activer avant de détourner le regard dès qu’il sent que leurs regards vont se croiser. Il ne veut pas rendre la chose plus compliquée pour son meilleur ami. Il comprend que c’est une nécessité pour lui, qu’il le fait pour eux, même si les raisons lui échappent. Il aura tout le luxe pour laisser ses larmes s’exprimer, une fois qu’il sera parti. Il ne tâchera pas d’omettre cette promesse muette qu’il a formulée. Il va faire de son mieux pour prendre soin de lui.
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MessageSujet: Re: (Sebastian) j'veux m'en aller. (Sebastian) j'veux m'en aller. EmptyJeu 31 Mar - 22:56

La situation est complexe à gérer pour Adrian. Il aimerait s'envoler pour cogiter dans un univers plus paisible, mais c'est sans compter l'éveil de sa bienveillance naturelle à l'égard de son ami. Remarquer autant de dépit et amertume au fond de ses prunelles ravive son angoisse. Il est toujours effrayé à l'idée qu'il puisse commettre un acte irréversible, faute de sa négligence. Il est incapable de faire preuve d'égoïsme et de fuir sans un mot doux supplémentaire. Il lui est impossible de le laisser planté là, les bras ballants, le cœur bousillé en mille morceaux et s'apparentant au néant. C'est Sebastian face à son esprit décontenancé, son regard empli d'une nervosité conséquente ; son âme-sœur. Il ne peut pas le délaisser à ce point, être impassible devant autant de détresse. Mais il doit partir. Alors il tente de liguer les deux pour se dépêtrer de ce pétrin dans lequel il s'est engouffré tout seul. Il caresse sa joue du bout des doigts, embrasse son front dans un mouvement à la fois protecteur et suppliant. Pourtant il ne répond pas à sa requête, son seul désir ; il attend patiemment, mais la promesse ne franchit pas ses lèvres. Et comme l'inquiétude commence à ronger ses nerfs, Adrian cherche son ami des yeux pour détenir ce serment qui le poussera hors de cet appartement. Il n'y a néanmoins que des larmes qui s'écoulent, du désespoir à n'en plus finir qui se glisse contre ses joues humides. Cette scène est déroutante, étouffante et poignante pour le blond, il persiste à faire disparaître les traces de son chagrin. « Seb, promets-le moi. » Sa voix le bouscule, le conjure d'entreprendre cette déclaration. Cela l'angoisse qu'il ne puisse pas tenir ce vœu, il ne se défilera pas avant d'avoir une réponse claire et concise. Il tente toutefois de le secouer en se précipitant jusqu'à la porte d'entrée, pour enfiler son manteau et s'apprêter à partir, bien résolu à obtenir cette promesse. Même si Sebastian prétend qu'il saisit, il décèle un océan de morosité dans son regard qui a le don de lui déchirer le cœur. Il ignore ce qu'il est censé faire pour intervenir et rendre cette mélancolie moins imposante... « Une discussion ne mènerait à rien puisque je ne serais pas en mesure de m'exprimer. Ne te culpabilise pas seb. » Il a conscience des réactions de son ami, de ce qui peut découler dans son crâne, alors il extermine les doutes qui doivent s'être logés au creux de son ventre. Enfin, il essaye. En vain, probablement. « Ne fais pas de conneries. » Il l'implore autant dans le ton employé que dans le regard qu'il lui adresse. Il finit par ouvrir la porte, avancer de quelques pas, puis se détourne un instant pour lui jeter un regard pénétrant, qui soutient le sien avec beaucoup d'intensité et de force. Un regard qui en dit long, indescriptible, qui lui procure une dose d'amour par son éclat incomparable.
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MessageSujet: Re: (Sebastian) j'veux m'en aller. (Sebastian) j'veux m'en aller. EmptyJeu 31 Mar - 23:53

Au fond de lui, il sait que le départ d’Adrian est inévitable. Il a tâché de rester aveugle aux signaux d’éloignement au cours des derniers jours, mais cette réalité se fait fracassante à cet instant. L’impuissance lui lacère les entrailles. Il fait de son mieux pour contenir ses perles d’eau de glisser de ses prunelles, mais l’exercice est périlleux. Une part de lui ne peut tolérer son inutilité, désire se montrer égoïste en le retenant à ses côtés, car il est devenu plus dépendant de leur relation que jamais. Pourtant, il sait qu’il ne ferait que rendre le malaise d’Adrian d’autant plus profond. Il aimerait pouvoir pour lui promettre de prendre soin de lui, mais les mots ne franchissent pas ses lèvres. Il est incapable de prononcer des mots sans être certain de respecter son engagement. Prendre soin de lui, cela incluse le fait de boire, manger, mais difficile de dire s’il ressentira la nécessité de le faire durant son absence. Il sait ce que ce départ implique, envisage déjà le silence radio qui va s’en suivre et visualise la manière dont il va pouvoir gérer cela. Il va se plonger dans l’art, la musique, fuir la réalité et se refermer au monde. C’est toujours comme ça qu’il gère ses émotions. Il n’y a qu’Adrian qui est en mesure de résorber cette douleur et il lui sera impossible de le faire. Il s’efforce de faire bonne figure, finit par lui murmurer qu’il comprend son besoin de fuir, même si ce n’est pas vraiment le cas, tant il se sent cruellement déficient dans cette capacité à gérer en tant que meilleur ami. Un défaut que lui a souvent fait relever le blond et qui prend d’autant plus un sens à cet instant. Encore plein de bienveillance à son égard, Adrian s’efforce d’amoindrir sa culpabilité. Il sait comment il fonctionne. Il hoche faiblement de la tête pour indiquer qu’il saisit la volonté recherchée par ses paroles. Ses prunelles retrouvent celles de son amant. Il ne les quitte pas une seconde, les soutient, même s’il lui est difficile de contenir son émoi. Il inspire profondément pour trouver l’air nécessaire à son organisme pour ne pas craquer. Sa supplique lui révèle l’inquiétude sérieuse de son amant. Il perçoit où il veut en venir et abdique. « Je n’en ferais pas. Promis. » Sa voix n’est plus que murmure, car étranglée par les sanglots contenus, mais la promesse est réelle. Il ne se laissera pas fondre dans l’abime. Il s’efforcera de s’accrocher à la promesse qu’il lui a faite de revenir à lui. Il fera tout pour y croire, se le marteler dans le crâne pour ne pas lâcher prise. Il n’a pas le choix pour ça. Il ne le quitte pas du regard, le laisse passer le pas de la porte en sentant son organe vital s’étreindre dans une douleur profonde. Il déglutit, se pince la lèvre. « Je t’aime, Adri… » Encore un murmure, mais qui est bruyant par sa sincérité. Aujourd’hui, plus que jamais, il prend conscience qu’il l’aime profondément. Il veut juste qu’il le sache, qu’il ne l’oublie pas. Son cœur est en lambeaux, mais il tient jusqu’à la porte ne se referme sur son amant avant de laisser les larmes s’exprimer muettement sur ses joues. Il est faible et ne peut rien faire face à cette tristesse.
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