Le week-end de garde se déroule sans accroche pour le moment. Malgré leur récente dispute au sujet de sa paternité et sa manière de la gérer, Adrian et lui-même s’efforcent de faire coïncider cette facette de sa vie à leur vie de couple. Sebastian s’efforce de lui prouver qu’ils demeurent sa priorité. Des ajustements ont dus être nécessaires, mais Sebastian semble avoir trouvé l’équilibre qui lui convient. Tandis que Tawera joue paisiblement aux légos qu’Adrian lui a gentiment offerts, le couple se repose sur le canapé en regardant un film. Sebastian cherche naturellement le contact, dépose des baisers tendres contre la peau accessible de son amant. C’est devenu une habitude pour l’hispanique à laquelle Adrian se plie sans rechigner ou jamais de façon bien sérieuse. Pourtant tandis qu’ils se taquinent gentiment puisqu’Adrian est déterminé à jouer son petit gamin capricieux, Tawera vient doucement les interrompre. Le regard plein d’espoir vers Adrian, elle lui montre un modèle de maison à construire, mais montre sa maladresse en lui demandant de l’aide. Elle utilise des mots simples, car elle n’a pas encore la faculté de s’exprimer de façon très claire. Contre toute attente, Adrian ne montre aucun signe d’agacement, s’échappe de son emprise et du canapé pour rejoindre la petite table où elle s’est installée pour s’adonner à ce nouveau divertissement. Sebastian ne dit mot, se contente de sourire, le regard attendri. Si Adrian se montre fermé et rustre avec Tawera, il finit par se prendre au jeu de construction. Ses traits s’adoucissent alors qu’il indique à Tawera quelle brique en plastique, elle doit positionner à tel endroit. Tawera heureuse, s’applique de bonne grâce avec ce sourire angélique qui doit en faire fondre plus d’un. Cela émeut l’artiste qui les détaille avec attention. Il les laisse créer quelque chose, ensemble. Son cœur bat la chamade dans sa poitrine tant l’affection qu’il porte à ses deux êtres est conséquence. Il finit par quitter le canapé à son tour pour venir se positionner à quatre pattes derrière son amant. Il en profite pour passer un bras autour de sa taille afin de se rapprocher de lui, déposer un baiser contre son omoplate. « Besoin d’aide ? » Il demande avec douceur alors qu’il se relâche la pression de son corps et son bras pour se laisser tomber à côté de lui, le regard plus doux et amoureux que jamais.

Adrian savoure un instant de tranquillité en compagnie de son amant, installé au creux de ses bras. Ils regardent un film avec attention, avachis sur le canapé. Adrian pose une main contre sa taille, accentue son emprise. Il pose parfois quelques baisers contre sa tempe lorsque Sebastian en dépose sur son épaule. Pas besoin de s'exprimer pour démontrer leur bien-être, leurs caresses parlent pour eux. Pourtant l'intervention de Tawera, la fille de Sebastian, parvient à le tirer de son moment de détente. Elle lui réclame de l'aide pour la construction de legos qu'il lui a offerts. Il l'accompagne jusqu'à la petite table prévue à cet effet pour l'aider un instant. "Ne te contente pas d'une maison ordinaire, vois plus loin. Construis plutôt un château Tawera. Ne te contente pas des choses, vise plus haut et le meilleur. C'est comme dans la vie." Il dit de manière un peu trop adulte, avant de poser des premières pièces. "On va d'abord se concentrer sur les bases, les douves, les tours et le pont levis. Pour arriver en haut de l'échelle il faut seulement trouver des ressources. Je rachèterai des pièces demain." Il dit sans expression particulière sur le visage. La construction est un domaine sérieux. Finalement son amant le rejoint en s'allongeant près de lui. Il entoure sa taille en déposant un baiser contre sa clavicule et Adrian à le réflexe de poser sa main contre la sienne. Le contact est agréable il apprécie qu'il vienne les rejoindre. "Excuse-moi bébé mais tu étais vraiment nul en construction à l'époque. Je te créais tout." Il souffle contre sa bouche en riant. Il est heureux, à sa place. "Tu n'as qu'à suivre le mouvement. Fais comme elle." Il dit en se penchant vers son oreille pour l'embrasser tendrement.

Sebastian suit l’échange qui se réalise entre Tawera avec Adrian avec une expression attendrie. Il a conscience des efforts que son amant réalise pour trouver sa place au sein de ce lien que l’artiste a tissé avec sa progéniture. Comme promis, il lui offre une place de figure paternelle, autoritaire, un peu dure sans s’impliquer dans leurs échanges. Il ne veut pas de nouveau commettre une erreur et qu’Adrian se sente de nouveau rejeté d’une partie de sa vie, alors qu’il est l’élément primordial à son bien-être. Le voir agir de cette manière, lui rappelle l’Adrian plus jeune qui tenait le même discours. Son affection pour les jeux de construction leur avait permis par le passé de se rapprocher et Sebastian se souvient avoir apprécié ces moments en sa compagnie. De ce fait, désireux de retrouver les deux êtres importants de son existence, Sebastian vient se mêler à leur échange. Il prend place contre Adri, frôle sa hanche de sa main tandis que ses lèvres déposent un doux baiser contre son omoplate. Il sent que cette action est plaisante pour son amant qui se détend tout simplement. La remarque d’Adrian lui soutire un rire attendri. « C’est faux… » Il déclare dans une petite moue boudeuse. « Je faisais de mon mieux. C’est toi qui n’as pas su reconnaitre mes talents d’imagination. » Il le taquine, le regard brillant de malice alors qu’il lui vole à son tour, un léger baiser. « Mais je veux bien suivre le mouvement cette fois-ci. » Il lance en venant prendre place près de la table pour participer activement à la construction de ce château, qui ravit la petite Tawera. Il sourit tendrement au baiser déposé contre son oreille, qui éveille son envie d’être dans ses bras, mais il demeure sage et suit les instructions que lui donne son amant. Il a vraiment l’impression qu’une belle dynamique est enclenchée. Cela lui donne du baume au cœur et son expression le montre au travers de ses prunelles tendres qu’il a dès qu’il pose son regard sur l’un d’entre eux. Il est heureux.

Adrian se laisse tenter par le moment privilégié que Tawera entraîne. Elle l'incite à construire un bâtiment avec elle et il accepte, tenté par l'occasion de créer de ses propres mains. Il entreprend même des beaux discours philosophiques sur l'intérêt de la vie pour qu'elle s'ouvre davantage et voit plus loin dans ses capacités. C'est l'idée qu'il a  apprise par son éducation forgée par lui-même, mais certainement renforcée par les conseils de son grand-père. Il est désormais à un haut niveau de l'échelle sociale avec un salaire très élevé, une villa de rêve, une voiture dernier cri et un amant merveilleux au-dessus de tous les idéaux qu'il pouvait imaginer. Alors lorsque ce dernier s'approche et use de sa douceur, quelques frissons parcourir sa peau et un sourire se forge sur sa bouche. "Tu avais de l'imagination mais tu ne savais pas t'en servir. Dans le sens où tu n'avais pas les bases en construction pour faire ton projet." Il commente avant de lui embrasser l'oreille. "Occupez-vous de la tour, continuez comme j'ai posé. Je vais m'occuper du reste." Il place les morceaux de legos un peu partout pour donner les bases de la construction du château. Son autre main s'enroule autour de la taille de son amant, et il lui sourit même. Il aime ce moment familial dont il n’a jamais eu le droit.

Il rejoint son amant, rompt la distance qui s’est installée entre eux pour s’immiscer au sein de cet instant attendrissant qu’il a avec Tawera. Sebastian a le cœur enthousiasmé par cette vision qui lui donne du baume au cœur et cela avive sa douceur naturelle. Il s’impose à son amant, se laisse taquiner par ses paroles espiègles, bien que très sérieuses. Cela lui arrache un sourire amusé tandis qu’il ajoute dans un ton faussement boudeur. « Je serai capable de faire quelque chose de très beau désormais, j’ai eu un bon professeur. » Il se défend, fait bien entendu référence à son amant. Seulement, en bon élève, il s’applique à réaliser la mission qu’il leur a confiée. « Prouvons-lui qu’on est plus doué qu’il ne le pense. » Il déclare avec douceur à sa fille dans un clin d’œil. Elle a un sourire béat sur les lèvres alors qu’il lui donne simplement les briques de légos que son amant lui transmet. Il ne quitte pas son étreinte, savoure le toucher de ce bras autour de sa taille. Il lui lance parfois des regards en coin. Il est heureux à cet instant, car il sent son amant à sa place, car son côté enfantin ressort tout naturellement et cela l’emplit d’un bonheur inestimable.

Adrian s'amuse comme un gosse avec la gamine et Sebastian. Il titille son amant pendant qu'il guide la petite dans sa construction. C'est un bonheur nouveau qu'il affronte, tout neuf, dont il n'a pas l'habitude. Il prend goût à cette vie de famille, à ce jeu qu'ils mettent en place pour divertir Tawera. Son sourire devient moins détestable au fil du temps. "Tu le reconnais tout de même. Mais tu ne peux pas battre le professionnel." Il le taquine avec gentillesse pour garder les mérites de ses compétences. "Ne l'écoute pas Tawera. Tu sais très bien que je resterai plus doué que vous." Il lui adresse un clin d’œil en riant, fier de sa bêtise prétentieuse. Il ne peut pas s'empêcher de mettre ses capacités en évidence. Il ne lâche pas son amant et construit les bases de son côté pendant qu'ils s'occupent de créer une première tour.

Les taquineries ont bon entrain entre les deux adultes devant le regard innocent de Tawera, qui est bien trop jeune pour tout saisir. En gentille fille, elle applique les directives narrées par Adrian en se concentrant sur son édifice. Sebastian tente de l’aider, bien que son attention soit détournée par les propos espiègles de son amant. « L’élève pourrait surpasser le maître ! » Il provoque dans un regard provocateur en faisant une moue, qui saura amuser le plus vieux. Sebastian se laisse emporter par l’ambiance bon enfant qui se met doucement en place. Il apprécie la poigne de ce bras autour de sa hanche, son engouement pour la construction de ce château qu’ils initient tous ensemble. Il rit joyeusement à cette douce chaleur qui inonde sa poitrine et s’applique à son tour pour monter cette tour. Les secondes, les minutes s’égrainent et la tour prend forme. « Alors ? Qu’en pense le professionnel ? » Il questionne en venant doucement souffler contre l’oreille de son amant, qui est très concentré sur son ouvrage. Il dépose même un baiser contre son épaule, afin de le couvrir d’affection, chose qu’il affectionne tout particulièrement.

Adrian savoure cet instant bénéfique pour son moral et ses nerfs. L'agacement quotidien disparaît lorsqu'il se perd dans ces moments de plénitude parmi ce qu'il considère comme sa famille - Sebastian notamment, même s'il apprend à apprécier la jeune fille. Ils construisent ensemble un château pour s'apprivoiser, créer une complicité. "Je ne crois pas. Tu as d'autres capacités mais pas celle-là." Il sourit fièrement avant d'embrasser sa tempe pour atténuer sa taquinerie et sa plainte future. Le sérieux les anime toutefois lorsqu'il faut construire le château. Tawera et Sebastian s'occupe de la première tour et finalement il demande son avis. Adrian vient rectifier avec ses mains. "On peut laisser un petit trou ici, il faut les laisser respirer." Il dit avec sérieux en détachant un bout pour clipser de nouveau. "Et mettre un peu de décoration" Il ajoute des petites croix rouges autour.

Il savoure ce moment familial qui se met en place entre eux et Tawera. Cela est source de bonheur pour l'hispanique, qui ne peut que se plonger avec joie dans cette complicité, qui se lie petit à petit. Il s'efforce d'être présent, mais également en retrait afin de permettre à ces deux êtres de tisser un lien. Il aide Tawera dans sa construction, ne quitte pas l'emprise de son amant, car ce contact est bienfaiteur. Ils s'appliquent tous à leur tâche et la tour qu'ils édifient prend peu à peu forme. Tawera semble en être fière. Son sourire est éclatant, ses prunelles brillent de cette sensation d'amusement qui inonde son être. Une fois la tour confectionné, ils demandent l'avis du maître d'édifice, qui ne manque de rectifier leur réalisation pour la sublimer. Tawera l'écoute avec attention, attrape quelques croix qu'elle dispose en accord avec les conseils d'Adrian dans les emplacements envisagés. « Eh bien, notre beau château commence à prendre forme. Qu'est-ce que nous pouvons faire pour avancer l'édifice, monsieur le maître d’œuvre ? » Il questionne en venant doucement embraser son oreille alors qu'il pose la dernière croix sur la tour. Il ne rompt pas le contact, cherche à couvrir son amant d'attention dès que l'opportunité se présente. Il ne s'en lasse pas, ressent un besoin de le faire, cela fait partie de lui.

Les deux amoureux savourent un moment en compagnie de l'autre, mais aussi de la gamine de 4 ans, qui semble trouver un certain divertissement dans cette construction. Adrian fait preuve d'un sérieux implacable et d'ingéniosité pour lui offrir le meilleur bâtiment qu'il soit possible de former. « Continuez ainsi, c'est du bon travail. » Il esquisse un sourire doux sur ses lèvres en observant son amant, pour les encourager dans cette voie. Le château prend effectivement une forme satisfaisante aux yeux d'Adrian, qui en parfait observateur et constructeur, détaille tous les contours pour mettre sa touche personnelle et régler les imperfections. Personne ne pourra lui reprocher un manque de réalisme, tant il accorde beaucoup d'attention aux détails et à la précision dans son œuvre. Alors ils poursuivent leurs démarches pour poser les bases de leur création qui prendra au moins plusieurs jours pour la terminer. Lorsqu'ils n'ont plus suffisamment de bouts de legos, ils décident de s'adonner à d'autres divertissements. Adrian achètera le matériel nécessaire, à se ruiner avec plusieurs boîtes, le lendemain, pour qu'ils puissent continuer.

Sebastian s'attarde finalement sur un instant privilégié avec sa fille, qu'il borde dans son lit respectif, et qu'il apaise en lisant une histoire de princesse. Pendant son temps, le blond s'occupe de dessiner sur une feuille blanche, en isolation dans son bureau fermé. Assis sur son siège de bureau, il se concentre et savoure cet instant en compagnie de sa solitude. Mais il doit admettre que son cœur est comblé lorsqu'il sent la main de son amant recouvrir sa nuque pour la caresser tendrement. Quand il prend place contre ses cuisses pour entourer son cou de ses deux bras, caresser ses cheveux et s'accaparer ses lèvres avec tendresse et amour, Adrian a seulement le réflexe d'enserrer sa taille d'un bras ferme. Il ressent l'affection qu'il lui porte dans ses mouvements, ses caresses et ses baisers, et chaque fois son cœur rate une pulsation. Il l'aime à un point inimaginable. A tel point qu'il se désintéresse totalement de son dessin pour se perdre dans ses yeux, dans ses bisous sucrés. Sebastian lui demande s'il va bien. « Ça va et toi ? » Il l'interroge en retour, même s'il se doute qu'il rayonne de bonheur vu le moment qu'il vient de lui accorder. Il espère en tout cas, car c'est pour lui qu'il entreprend autant d'efforts avec Tawera. Puis son amant se tourne sur le dessin en question et fait son curieux pour savoir s'il est question d'un bout de sa bande-dessinée. « Non, c'est un dessin pour Tawera. Quand elle a foutu le bordel dans mes papiers, elle avait craqué pour un dessin d'une de mes BD qu'elle avait feuilletée. Elle le voulait absolument pour le coller à un mur de sa chambre, mais juste le dessin. Alors je lui ai dit que c'était d'accord, à la seule condition d'arrêter de fouiller dans mes affaires ou de les mettre en bordel. Elle s'est assagie là-dessus donc j'ai l'intention de l'installer dans sa chambre demain. Je vais le peindre directement sur son mur lorsque j'aurais terminé le modèle à copier, si tu ne vois aucun inconvénient. Enfin je pense en faire d'autres également, elle a dit qu'elle voulait pas mal d'animaux. Et peindre d'autres trucs aussi, qu'elle ait une chambre un peu plus d'enfant. » Il explique avec douceur pour qu'il soit au courant de l'histoire et de sa décision, sachant qu'il prendra beaucoup de place sur le mur de sa chambre. Il embrasse ses lèvres du bout des siennes, pour lui administrer la douceur dont il l'inonde depuis plusieurs jours.

Dessin : ici
Autres dessins qu'il pourrait dessiner : 1 (au-dessus de son lit) ; 2 ; 3 (autour de la prise comme sur la photo) ; 4 (autour de la porte comme sur la photo) ; 5