Sebastian demeure en émerveillement devant la surprise concoctée par Adrian. Il faut dire que son amant a su particulièrement éveiller sa curiosité lors d'un jeu de recherche et de devinettes, il y a quelques jours. Il faut dire que le jeu en vaut la chandelle. Il ne pouvait espérer mieux. Adrian lui offre un week-end en pleine nature, loin de toute civilisation, rien que tous les deux. Le lieu où ils résident pour cette coupure est somptueux. Il est en admiration et cela l'inspire profondément. Une idée a germé dans son esprit et il s'applique à créer l'ambiance qu'il désire. La cheminée est joliment disposée dans la pièce. L'angle de vue, lui permet d'avoir également la baie vitrée où le paysage s'étend à perte de vue. Il dépose des draps aux multiples couleurs au sol sous le regard amusé de son amant qui le sonde de ses iris clairs. Il semble curieux de ce qu'il fait, mais Sebastian demeure secret. Un sourire enthousiaste orne ses commissures. Son âme d'artiste se révèle et c'est tout naturellement qu'une fois tout installé, il se dirige vers leur voiture à l'extérieur, extirpe ses outils de travail avant de revenir dans le salon. Adrian semble découvrir l'idée qui a germé dans son exprit. Son sourire malicieux le nargue. "Oui, tu as tout compris. Tu vas être mon modèle." Il déclare les mains sur ses hanches après avoir déposé son matériel près de sa mise en scène. "Et cette fois-ci, je ne me laisserai pas détourner malgré toutes tes stratégies pour me faire flancher." Il l'averti en faisant de son mieux pour être convaincant. Pourtant, autant son amant que lui, savent parfaitement qu'il lui est difficile de résister à cet homme.

Adrian s'est pris au jeu de la surprise et l'a concoctée jusqu'au bout, en le faisant chercher dans les plus petits trous de leur maison. Il s'est bien amusé à le voir fouiner partout, à soupirer de frustration lorsqu'il ne trouvait pas, à contempler en train de s'abaisser sous un meuble pour dénicher le moindre indice. Et lui, en profitait bien pour reluquer son petit cul en souriant fièrement. Sebastian a fini par trouver et décrocher un bout de la surprise, mais Adrian a pris le soin de ne pas lui dévoiler les images de leur logement. Un petit cocon paradisiaque, avec baie vitrée et lit spatiaux, tout ça sur une vue splendide d'animaux sauvages. L'endroit semble convenir à Sebastian, puisqu'il affiche un sourire heureux contre ses lèvres. Quelques minutes à peine après leur arrivée pourtant, son amant se déplace à travers la pièce, cherchant quelque chose méconnu par le blond, l'air inspiré. Adrian l'observe attentivement, un sourire amusé contre ses lèvres, devant ce spectacle amusant. Sebastian entreprend un aller-retour jusqu'à leur voiture, avant de revenir et de déposer des draps de couleur au sol, ainsi que ses crayons, peintures et tous les outils utiles pour son art. Il sourit, comprenant là où il souhaite en venir. Sebastian lui confirme qu'il sera bel et bien son modèle, il ne semble pas avoir le choix. Il vient se coller à lui pour embrasser doucement ses lèvres, l'air amusé ne quittant toutefois pas son visage. « Je te laisse quand même me déshabiller ? » Il l'interroge avec taquinerie. « C'est ton week-end bébé. Tu peux faire ce que tu veux de moi, je suivrai les ordres. » Promis, juré, craché. Il écoutera pour une fois. Sebastian est le roi ce soir.

Sebastian est satisfait de la mise en scène qu’il vient de réaliser. Si le résultat semble assez neutre, il est évident que l’idée qui s’est glissée dans son esprit sera plus inspirée et féerique. L’hispanique est inspiré dans ce cadre qu’il juge paradisiaque. Il ne regrette pas d’avoir suivi son amant dans cette bâtisse perdue dans le paysage. Il est persuadé que ce week-end sera riche en émotion. Son regard brillant et pénétrant rencontre celui de son amant qui le fixe avec un sourire amusé. Il lui fait part de ses intentions et Adrian ne cherche pas à se défiler. Son cœur bat la chamade tandis que son amant se rapproche de lui, colle leurs échines pour lui voler un baiser doux. Une étreinte que l’hispanique savoure pleinement. Il se pince la lèvre, le regard brillant de cette lueur pétillante et mutine. « Vraiment ? Je te prends aux mots, attention, mi amor ! » Il prévient dans un rire cristallin en venant lui voler un baiser. Leur proximité rend sa fébrilité face à son homme plus profonde, mais il ne se laisse pas manipuler, laisse juste ses fins doigts retrouver la texture de sa chemise, ses boutons. Il les défaits un à un, lentement. Le bout de ses phalanges frôle les formes ferme de ses muscles délicieux. Il est une véritable œuvre d’art à lui seul. Sebastian savoure la vision qui apparait sous ses yeux. Il a beau les voir, les dévorer de ses lèvres, de ses doigts tous les jours, il est indéniablement attiré par son corps. Il se pince la lèvre en souriant et fait tomber sa chemise blanche au sol avant de rejoindre sa ceinture et la défaire, s’appliquer à son pantalon. Son bassin proche du sien, ses actions le conduisent à frôler le sien alors qu’il retire le reste de ses affaires. Ses actions sont lentes, délicates et source de ravissement pour sa propre excitation. Ses doigts remontent ses cuisses, ses fesses tandis qu’il admire sa nudité. « Tu es magnifique. » Il murmure dans un sourire taquin et charmé. Pourtant, il se contente de donner une petite tape contre l’une de ses fesses en se dégageant de sa chaleur bienfaitrice. « Tu peux t’installer maintenant et on ne cherche pas à me faire craquer, OK ? Sal garnement ! » Il rit pour cacher son excitation éveillée naturellement par cet échange coutumier. Il le laisse prendre place, en fait de même et s’applique à dessiner, mais l’excitation s’intensifie tant il le trouve désirable, mais cela l’inspire cruellement. Il ne se lassera jamais de le dessiner.