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 (halloween) Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur | SEBRIAN

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Adrian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: (halloween) Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur | SEBRIAN (halloween) Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur | SEBRIAN  - Page 2 EmptyMer 23 Mar - 22:47

Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur.
ADRIAN & SEBASTIAN

Ils prennent sur eux pour rendre cette situation agréable, moins déroutante même s'ils ont conscience du degré conséquent qu'ont pris les sentiments de Sebastian. Son amour est plus profond, mais ils font mine de ne pas en avoir connaissance. Adrian chasse cette pensée de son esprit pour donner une teinte de gaieté dans leur conversation, afin d'égayer leur soirée par quelques rires. Sebastian y participait jusqu'à ce qu'il rende sa douleur plus intense encore. Une simple nouvelle qui aura réussi à anéantir sa bonne humeur, ce sourire qu'il était parvenu à coller sur son visage. Alors qu'Adrian avait pris la décision de ne pas éponger cette souffrance, il se sent contraint d'intervenir pour lui insuffler un peu de joie au creux de son cœur. Il tourne sa consolation vers l'humour, fait passer un message d'une manière détournée qui leur est propre. Chacun y verrait un message tordant, seul Sebastian pourrait réaliser le sens de cette information dissimulée par la comédie. Adrian sent dans sa réplique qu'il a compris là où il voulait en venir, alors il sourit avant de reprendre la parole à son tour. « Il essaye de te faire sourire en l'affirmant, mais il ne croit pas une seule seconde que ce soit possible, il lance d'un air amusé pour conclure. » Sebastian a toujours été à la hauteur, personne ne pourrait prétendre à une place identique, aussi considérable, dans son cœur. Personne ne pourrait devenir son égal. C'est sa certitude, la seule qu'il pourrait véritablement avoir dans sa vie.

Malgré l'instant plus froid qui s'est imposé à eux, Sebastian retrouve doucement le sourire et participe plus activement aux plaisanteries. Il ne lui adresse plus de brefs sourires à peine forcés, semble se satisfaire de sa présence. « Tu as plutôt tendance à m'accaparer, il faut avouer, il lance en souriant pour accompagner ses propos. » Cette affirmation n'est pas mensongère, mais ça n'a jamais dérangé Adrian. Au contraire. Ils s'asseyent finalement devant un écran géant pour profiter d'une scène glauque, dans laquelle le sang gicle sans modération. Oui, plus intéressant et libérateur que ta connerie. Captivé par le film, Adrian ne pense pas à rétorquer mais sourit. Sa répartie est revenue, rien ne pourrait le rendre plus enthousiaste. C'est très réjouissant de l'entendre se moquer de lui... c'est plutôt bon signe, en règle générale. « Un film dénué de réalisme et ridiculement bâclé tu veux dire. Même moi je serais capable de pousser un cri plus perçant que ça, il rétorque à son tour d'un air faussement sérieux, d'intello pas du tout crédible, le dos bien droit. Pas besoin d'être un critique pour savoir que le sang est réel, qu'il a été prélevé à des victimes séquestrées juste pour le tournage, il lance un sourire amusé sur les lèvres. » Si Adrian usait plus de son imagination, lui aussi pourrait probablement créer des scénarios de films d'horreur...

Lorsque Sebastian admet qu'il préférerait regarder The Flash ou Batman, Adrian se fait la réflexion que la réciprocité est exacte. Même s'ils plaisantent, il sent que son ami dissimule seulement une part de vérité. Ils n'ont pas le coeur à la fête, il semblerait qu'Adrian aimerait retrouver une certaine intimité autour d'eux pour profiter convenablement de son ami. Soigner quelque peu la plaie formée en lui accordant toute son attention... Il remarque d'autant plus les regards en coin lancés par les personnes autour de ce duo bruyant. Ce n'est pas ce qui le préoccupe dans le fond, mais pouvoir rire en toute tranquillité est bénéfique à cet instant. « Non, mais moi je peux le faire apparaître devant tes yeux. Je suis un magicien après tout, il s'exclame en souriant, d'un sourire fier, sa manigance déjà en tête. Si tu te laisses bander les yeux quelques secondes et que tu me laisses te guider, je pourrais essayer de te surprendre, il explique en penchant la tête vers lui, sachant parfaitement que son ami se laissera attirer par le mystère. » Retirant sa cravate nouée autour de son cou, Adrian la laisse pendre dans le vide pour la tendre à Sebastian, afin qu'il l'utilise pour se recouvrir les yeux. « A toi de décider babe, il termine en le scrutant d'un regard enjoué, espérant pouvoir mettre son plan à exécution. »
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Sebastian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: (halloween) Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur | SEBRIAN (halloween) Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur | SEBRIAN  - Page 2 EmptyMer 23 Mar - 22:48

Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur.
ADRIAN & SEBASTIAN

Se concentrer sur le présent, faire abstraction de ses sentiments, était la seule carte forte qu’il disposait en main pour ne pas gâcher cette soirée. Il s’accrochait à cette dernière, ne la laissait pas glisser de ses doigts pour ne pas perdre cette bonne humeur à laquelle il tenait tant. Il se devait d’apprécier sa présence, de ne pas perdre de son esprit la recherche du bonheur de son meilleur ami. Cela avait toujours été son cheval de combat, sa mission en tant que preux chevalier et il semblait parfaitement doué dans cette quête. En tant que tel, il se devait avant tout de penser à son ami s’il désirait être à la hauteur et il fallait être honnête, c’était une place qu’il se refuser de quitter, même si son ami sous-entendait qu’il pourrait l’envisager s’il n’était pas digne de sa mission de protection. Ils se taquinaient en usant de métaphore, mais la réalité était simple : ils étaient aussi indispensable l’un que l’autre dans leur vie. Ils étaient l’évidence de l’autre, formait un tout, un duo parfait, sans fausses notes la plupart du temps. Ils avaient beau se taquiner, la vérité était là, limpide comme du cristal. « J’espère bien, sinon j’allais être obligé de sévir. » Dit-il avec une moue boudeuse sur le visage. Il était satisfait qu’il reconnaisse sa valeur en fin de compte.

Au fil de leur échange, un sujet plus sérieux vint s’immiscer dans leurs paroles. Une vérité affirmée, assumée, évidente. Il lui manquerait. Il n’avait aucun doute sur la question. Ce manque était la raison majeure de sa mélancolie refoulée. C’était sans doute idiot, mais sa dépendance se faisait de plus en plus exacerbée, même s’il essayait de la contenir la plupart du temps. Même si les propos de son ami se voulaient rassurants, ils ne l’étaient pas vraiment. A ses yeux, il aura sans doute autre chose à faire que perdre son temps à lui envoyer des SMS. Surtout quand on savait que l’Adrian économe avait dépensé une fortune pour un voyage avec sa femme. Tout cela l’intriguait, mais il était évident qu’Adrian faisait cela pour une bonne raison. Peut-être pour la retenir, comme ils en avaient parlé, il y a quelques mois. Qu’importe au fond la vérité ne changeait rien. Il partait loin pour une semaine et il allait devoir gérer cette absence. Il s’occuperait, peut-être chercherait-il à chasser cette frustration qui lui comprimait tant la poitrine. Qu’importe ses sentiments à ce propos, il les chassa pour se concentrer sur le plus important : son ami. Ses sourires étaient plus francs, bien que moins brillants qu’en accoutumé. « Le contraire est tout aussi valable. » Dit-il en haussant les sourcils en l’air, une expression faussement désabusée face à son propos.

Il ne perdait rien de sa répartie. Au contraire, il la retrouvait avec aisance. Un sourire collé aux lèvres, il faisait mine de s’exaspérer alors qu’ils avaient retrouvé le cœur de la fête. Ils arrivèrent à point nommé pour critiquer ouvertement l’œuvre affichée sous leurs yeux, histoire de plaisanter, de détendre d’autant plus l’atmosphère autour d’eux. Il ne se gênait pas pour se moquer de nouveau de lui, cherchait à obtenir sa répartie sur les propos qu’il exprimait sans aucune contenance réelle. Il était juste sarcastique et son ami ne se gênait pas pour participer à cette séance de critique improvisée qui semblait à première vue leur attirer l’attention des participants de l’évènement. Cela n’avait aucune importance pour l’Hispanique qui cherchait plutôt à s’octroyer les sourires amusés et francs de son ami. Ces expressions qui savaient embaumer son cœur d’une douce couverture bienveillante et plaisante. Il ne l’aimait pas, mais il demeurait toujours celui qui lui permettait d’être lui, celui qui méritait d’être connu et apprécié, bien qu’il aime être le seul à le voir ainsi. C’était son trésor, ce dont il était le plus fier et il n’était pas encore prêt à le partager avec quiconque. Cette pensée le fit sourire en coin, conscient qu’il était possessif envers son meilleur ami. Il aimait passer du temps avec lui et c’est pour cela qu’il luttait contre ses démons à ce moment précis. Pourtant, il ne lui cacha pas qu’il aurait préféré regarder autre chose que cela. Il tentait d’obtenir le sourire ou le rire de son ami en l’affirmant de façon enfantine, tel un enfant déçu.

Sa remarque le fit rire naturellement, un sourire amusé sur les lèvres. « J’avais oublié ce petit détail. » Dit-il dans un sourire plus franc. Son ami lui proposa de se bander les yeux quelques secondes pour se laisser guider. Il pourrait essayer de le surprendre.  « Le tour de passe-passe du magicien en prend un coup. » Dit-il dans un ton taquin en venant prendre la cravate de son ami entre ses doigts. « Mais soit, j’ai bien envie de découvrir ce que tu me réserves. Ce film est nul. Je ne crains rien, à première vue. » Il fit une pause, un petit sourire mutin sur les lèvres. « A moins, que tu n’en profite pour te venger et me perdre au milieu du parc. Fais ça et ma vengeance sera terrible. » Il eut un regard faussement mauvais avant de sourire et venir attacher le bandeau autour de ses yeux. « Je te fais confiance. » Son ton avait été doux, bienveillant, criant d’une vérité implacable. Il n’était pas stressé, ni même inquiet. Il avait aveuglement confiance en son meilleur ami, rien au monde ne pourrait changer la donne et Adrian le savait, sans doute mieux que personne.
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Adrian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: (halloween) Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur | SEBRIAN (halloween) Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur | SEBRIAN  - Page 2 EmptyMer 23 Mar - 22:48

Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur.
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« Je suis certain que ta vengeance serait terrible vu comment tu tiens à ce rôle de preux chevalier, il s'exclame d'une voix amusée, accompagné d'un sourire enjoué. » Adrian prend conscience que son meilleur ami est enchanté à l'idée qu'il lui attribue cette fonction à lui seul. Elle lui est propre, est une option qui lui est encore destinée. Il ne saurait pas se comporter en véritable prince à chouchouter avec un autre que lui de toute façon, il est le seul à avoir le droit à ses moues enfantines qui l'attendrissent tant.

Assis confortablement face à un écran géant, les deux débattent, plaisantent sur le film diffusé. L'humour revient à la charge dans leur conversation lourde de sens ; ils emploient leurs talents sarcastiques pour apprécier leur soirée Halloween comme il se doit. Le poids qui ne cessait de comprimer sa poitrine se dissipe à chacun des rires de son ami, le bonheur explose et écoule dans ses veines instinctivement. Ce sourire éclatant a toujours réchauffé son cœur froid, meurtri ou affolé. « Ne critique pas avant d'avoir vu ma magie toi ! Je reste un débutant, sois indulgent idiot ! il rétorque d'un ton faussement boudeur, ferme et vexé. » Il ne l'est absolument pas, il réalise parfaitement que ce qu'il s'apprête à entreprendre se détourne largement de l'illusion. « Je ne tiens pas à ce que tu te pisses dessus, il éclate de rire à l'alternative proposée, se faisant la réflexion que Sebastian lui en voudrait durant des mois. » Son ami se laisse tenter par sa proposition alléchante mais mystérieuse, se laisse attirer par sa curiosité éveillée. Il attrape la cravate tendue pour la nouer autour de sa tête, se privant volontairement d'un sens particulier, la vue. Il lui affirme qu'il lui fait confiance, Adrian sourit sans qu'il ne puisse le constater. Tu fais bien, je ne me jouerai jamais de toi, aimerait-il déclarer, mais il se tait par fierté. Il se redresse en tirant le bras de son ami pour l'inviter à en faire de même.

Une main accrochée à sa taille, il le maintient pour le protéger d'une chute probable. Il le guide à travers le parc pour rejoindre la sortie, puis au sein même de la ville, parmi les rues. « Fais gaffe, il y a une marche, il souffle doucement pour le prévenir, en ralentissant pour qu'il prenne le temps de tapoter le pied contre le macadam. On est à la voiture, il reprend quand elle apparaît devant ses yeux. » Ils reviendront chercher la sienne plus tard, ça n'a pas d'importance actuellement. Il lui ouvre la portière, le laisse s'installer puis démarre. « Ne triche pas ou je vais me fâcher ! il rit pour plaisanter et détendre davantage l’atmosphère espiègle dans laquelle ils sont englobés. » Une fois parvenus à destination, à l'intérieur du quartier Mount Victoria, Adrian contourne la voiture pour apporter l'aide nécessaire à Sebastian de s'y retirer. « Une autre marche, il prévient doucement pour rejoindre un trottoir qui les mène jusqu'au Comics culture. » Leur boutique favorite, celle où ils peuvent combler leurs esprits enfantins en lisant des bandes dessinées ; ou pour Adrian, s'acheter la dernière figurine de tel héros. « Tu peux retirer la cravate, il annonce une fois à l'intérieur, un sourire aux lèvres. Tadam !!! Alors, épaté par ma magie hein ? il lance en tendant les bras devant lui d'un geste théâtral. » Face à ses deux bras se dessine une merveilleuse et grande statue de Batman. Adrian est fier de sa plaisanterie mise en œuvre. Au moins, son vœu a été réalisé, il est apparu. « Ça faisait quelques temps qu'on n'était pas venus là. On sera mieux ici, il souffle doucement, avec beaucoup de sincérité, en le fixant dans les yeux. Je te laisse même choisir la BD. » Il n'a jamais su résister à la tentation de lui rendre le sourire, d'apaiser son âme dépitée, surtout quand il est tenu pour responsable... Sa faiblesse réside en cet homme, il est chaque fois contraint d'éponger ses maux d'une manière ou d'une autre. Il ne peut pas faire autrement.
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Sebastian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: (halloween) Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur | SEBRIAN (halloween) Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur | SEBRIAN  - Page 2 EmptyMer 23 Mar - 22:49

Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur.
ADRIAN & SEBASTIAN

La complicité qui liait les deux jeunes hommes était inestimable. Aussi précieuse que pouvait l’être un trésor, Sebastian chérissait ses moments passés auprès de son meilleur ami. Il était si doux de voir l’expression d’Adrian devenir plus douce, plus sincère et joyeuse à ses côtés. Il se sentait honorer d’être celui auprès de qui, son ami se sentait libre d’être l’homme qu’il voulait être, de s’extirper de sa carapace de petit con pour lui montrer l’être incroyable qui somnolait en dessous. L’affection qu’il lui portait était sincère et profonde, d’autant plus renforcé par l’évolution de ses sentiments à son attention. C’est sans doute la raison principale pour laquelle il lui était possible de continuer de rire et sourire en compagnie de son meilleur ami, tout en faisant abstraction de cette mélancolie provoquée par la nouvelle évoquée. Il l’avait happé loin de son esprit, s’était concentré que sur le contenu enfantin, taquin de leur échange verbal, nourrissant son cœur de ces sourires et rire, sources de bien-être pour son âme. Il vint rire aux propos de son ami lorsqu’il se moqua du tour de passe-passe du supposé magicien qu’il était. Il était tellement adorable avec cet air faussement boudeur, ferme et vexé. Il ne se laissait pas duper. Il savait que ce n’était qu’une comédie pour le blond. Malgré cela, il était disposé de découvrir ce qu’il lui réservait puisqu’il ne craignait rien à première vue, a moins qu’il n’en profite pour l’abandonner et le perdre au milieu de ce parc. C’était bien le genre de son meilleur ami. Du moins avec les autres, il avait rarement subi un sort aussi sadique de sa part, quoi que la morsure au creux de sa nuque, sa peau s’en souvenait encore.

Adrian s’appliqua à le rassurer. Il ne tenait pas à ce qu’il se pisse dessus. Cette idée semblait provoquer son hilarité. « Petit con, va ! » Dit-il en lui donnant un léger coup de poing contre son épaule, le regard exaspéré par ses propos. « J’ai plus six ans. » Il lui tira la langue dans un sourire sincère et doux alors qu’il venait revêtir le bandeau autour de ses yeux. Il lui faisait confiance. Il avait tout intérêt à s’en montrait digne, sinon sa vengeance serait terrible. Au fond, il n’avait aucune inquiétude à ce sujet. Il pouvait mettre sa vie entre ses mains et l’avait fait plus d’une fois. De ce fait, il se releva à la demande muette d’Adrian qui était dictée par sa main autour de son bras. Il sentit le passage de la main de son ami autour de sa taille. Un contact qui le troubla malgré l’habitude. C’était une sensation déroutante, mais il tâcha de s’en détacher, d’oublier la saveur de ces menottes contre sa peau qui hantait malgré lui ses nuits. Il marchait doucement, un peu agar puisqu’il était privé de sa vision. En ami et homme bienveillant, Adrian le guida, vint le prévenir des différents obstacles, lui indiqua quand ils arrivèrent à la voiture. Il vint lui interdire de tricher et cette remarque le fit sourire doucement, imaginant sans difficulté l’expression de son ami rien qu’en entendant son rire. C’était difficile pour lui de ne pas laisser son cœur se nourrir de toute cette douceur, de cette complicité. Il allait devoir faire énormément d’efforts pour effacer tout cela pour l’avenir. Il n’y avait aucun espoir. Adrian avait été très clair. Il était et demeurerait toujours son ami. C’était la seule vision qu’il se devait d’avoir à son tour.

« Oui, tu serais capable de me faire disparaitre. » Taquina-t-il en faisant référence à ses pouvoirs d’illusionniste, un peu faible et qui pouvaient s’avérer très dangereux. « Je ne vais pas prendre ce risque. Pas que je ne te fasse pas confiance dans ce domaine, bien sûr. » Il fit une pause, un sourire narquois figé sur les lèvres. « Quoi que c’est le cas. » Il vint rire avec douceur en se pinçant la lèvre avec amusement. Il sentait ses autres sens s’habituer faiblement à l’obscurité imposée. Le temps s’égraina doucement dans un silence simple, agréable comme toujours entre eux. La voiture sembla s’arrêter tandis qu’Adrian coupait le moteur. Où se trouvaient-ils maintenant ? Il était curieux de découvrir la destination optée par son ami, mais se garda bien de le harceler de questions. Il le sentit descendre pour venir lui ouvrir la portière. « Preux chevalier jusqu’au bout. » Taquina-t-il dans un fin rire alors qu’il se laissait guider. C’était amusant de le voir agir avec tant de bienveillance, bien que ce fût terriblement attendrissant. Il pouvait en sourire, car il ne s’agissait que d’un jeu, mais ce handicap devait véritablement être difficile à vivre. Il se laissa entrainer vers un nouvel endroit, sentit son corps passer une porte dont le lieu lui était parfaitement inconnu à cet instant. Il marcha à l’intérieur de cet endroit, plus chaud et accueillant que le parc ou même la voiture. Adrian l’invita à retirer la cravate, ce qu’il fit en venant découvrir l’endroit. Ses prunelles se froncèrent face à l’intensité de la lumière de la librairie par réflexe avant qu’il ne s’y habitue de nouveau pour retrouver les rayons de ce lieu tant estimé. C’était la caverne d’Ali baba pour deux passionnés des Comics comme eux. Adrian avait un sourire sur les lèvres, résolument fier de sa combine et de son tour de passe-passe. Son expression était vraiment rafraichissante et c’est tout naturellement qu’il lui offrit son plus beau sourire. « J’avoue que tu m’épate. Quel tour magnifique tu viens de faire ! » Dit-il en riant tendrement, terriblement attendri par cette douceur qui venait embaumer mon cœur.

Adrian reconnaissait que ça faisait un moment qu’ils n’étaient pas venus dans cet endroit et qu’ils seraient beaucoup mieux ici. Sebastian vint hocher la tête, le regard brillant de douceur alors que son ami lui proposait de choisir la BD qu’ils allaient acheter. « Je crois que tu t’en doutes me connaissant. » Il eut un petit air espiègle alors qu’il venait naturellement se diriger vers la longue collection de The Flash. Fort heureusement, ils avaient le dernier numéro. Il lui présenta comme un trophée avant de venir le payer, le regard brillant d’impatience de pouvoir tourner les pages de son comic préféré. Ils vinrent naturellement s’installer dans un coin réservé pour la lecture où on pouvait retrouver normalement des passionnés, mais il était vide en cette soirée. C’est tout naturellement qu’ils vinrent s’installer dans un des fauteuils pour lire leur bande dessinée avec intérêt, se chamaillant comme deux gosses, car Sebastian avait toujours la fameuse manie de dévorer d’une traite avant de relire pour bien tout s’imprégner, ce qui n’était pas le cas du blond. Qu’importe au fond, une fois de plus, ils s’enfermaient dans une bulle et les petits noms d’oiseaux qu’ils s’offraient, étaient empreints de cette affection qu’ils se portaient mutuellement. Encore une fois, un bonheur simple et pourtant puissant transpirait dans leurs prunelles amusées et taquines. Tout semblait parfait à cet instant, un souvenir mielleux comme toujours.  

-- FIN --
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