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 Dans tes yeux y'a la flamme, y'a le feu qui ne s'éteint pas. (sebastian)

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Adrian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Dans tes yeux y'a la flamme, y'a le feu qui ne s'éteint pas. (sebastian) Dans tes yeux y'a la flamme, y'a le feu qui ne s'éteint pas. (sebastian) EmptyMer 23 Mar - 22:35


J'aurais aimé t'aimer comme on aime le soleil, te dire que le monde est beau et que c'est beau d'aimer. J'aurais aimé t'écrire le plus beau des poèmes et construire un empire juste pour ton sourire. Devenir le soleil pour sécher tes sanglots et faire battre le ciel pour un futur plus beau. Mais c'est plus fort que moi, tu vois je n'y peux rien. Ce monde n'est pas pour moi, ce monde n'est pas le mien + j'veux qu'on baise sur ma tombe, damien saez.

Tous deux installés sur le canapé pour dévorer leurs nouilles japonaises, leurs attentions sont attirées par le film Hulk diffusé à la télévision. Ils se concentrent sur cette fiction en profitant de cet instant très agréable en la compagnie de l'autre. Un univers dépourvu de réalisme se forme naturellement autour d'eux, si bien qu'ils se retrouvent coincés dans une bulle où la sérénité s'est établie, plane entre eux. La joie s'imprègne de leurs visages, leurs traits s'apaisent, les nerfs se relâchent. Des sourires affichés sur leurs lèvres, ils se laissent submerger par cet état de bien-être habituel.

Leur soirée défile de manière ordinaire, jusqu'à ce que son meilleur ami penche la tête de son côté pour déclarer quelques plaisanteries au sujet du personnage vert. Son rire éclatant résonne à travers la pièce, tandis que son regard étincelant plonge dans celui impassible d'Adrian. Toujours aussi surpris d'avoir le droit à cette lueur d'émerveillement qui brille au fond de ses prunelles, le blond reste fermé vis-à-vis de cette tentative d'humour. Il lui est impossible d'être enjoué alors que certains éléments sont volontairement étouffés. Il ne supporte pas ses yeux rieurs et lumineux qui en disent long sur la vérité dissimulée. Tout son corps bouillonne face à ce manque de sincérité, qui sonne comme un semblant de trahison. Il sait tout de lui, normalement. Alors que Sebastian persiste à exercer son ironie avec ses yeux pétillants, Adrian prend le soin de rendre son regard plus dur qu'il ne l'était déjà. Il ignore la blague racontée, lui coupe la parole même si son ami n'avait pas encore terminé sa phrase. « Depuis quand tu me caches des trucs, Sebastian ? il lance d'un ton sévère et vexé, le scrutant fermement. » Un regard qui en ferait baisser les yeux plus d'un, qui le détaille avec beaucoup d'attention pour déceler la moindre émotion. Il veut constater de ses propres yeux qu'il n'a pas commis une erreur de jugement. Ça l'irrite tellement qu'il puisse exister des secrets entre eux, de remarquer sans cesse ces signes caractéristiques sans que cette évidence soit abordée...
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Sebastian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: Dans tes yeux y'a la flamme, y'a le feu qui ne s'éteint pas. (sebastian) Dans tes yeux y'a la flamme, y'a le feu qui ne s'éteint pas. (sebastian) EmptyMer 23 Mar - 22:35

Dans tes yeux y'a la flamme, y'a le feu qui ne s'éteint pas.
ADRIAN & SEBASTIAN

Le cœur a ses raisons que la raison ignore. Sebastian était frappé par ce dicton et avait de plus en plus de mal à cerner ce qu’il ressentait tout au fond de lui, pour cet homme qui se trouvait à ses côtés. Une situation qui le rendait mal à l’aise, même s’il s’efforçait de cacher son trouble manifeste lorsqu’il lui faisait face. Lorsqu’il était là, tous ses doutes s’effaçaient. Il profitait de l’instant présent à ses côtés, se nourrissant du bonheur provoqué par ses sourires, ses regards, ses taquineries. Il aimait tellement être à ses côtés, avait toujours eu une addiction particulière pour leur moment à deux comme une douce drogue qui rendait l’âme si légère. Indirectement, il s’en voulait d’expérimenter ce curieux sentiment qui avait causé sa perte. Il avait passé la semaine à se questionner là-dessus, le sens à donner à ce qu’il s’était passé. Il avait voulu s’en détacher, mettre cela sur le compte d’une bienveillance naturelle de son meilleur ami à son égard. Au fond, il savait que la situation se résumait à cela pour son meilleur ami, mais il ne pouvait pas avoir le même détachement. Le recul lui avait permis de prendre conscience de certains éléments, faits qui avaient chamboulés son esprit, son cœur, son âme. Des évidences s’étaient révélées et la frustration, la jalousie ressentie bien que dissimulée ne pouvaient que l’alerter sur la présence de sentiments bien plus forts pour son ami, qui allaient au-delà de ce qu’il avait toujours ressenti pour lui. Pourtant, mieux que personne, il savait que les assumer, les affirmer à Adrian pouvait tout changer dans leur relation. Deux cas de figures se présentaient à ses yeux et aucun n’avait une issue favorable à ce nouveau sentiment qui s’enlisait comme un doux poison dans ses veines.

De ce fait, il demeurait secret sur ces sentiments qui pouvaient détruire la perfection de leur relation. Pour l’instant, il semblait pouvoir les gérer et les contenir, les faire taire également lorsqu’Adrian rendait son âme plus attendri et troublée par ses sourires, ses gamineries, sa présence si bénéfique. Il aimait bien trop leur relation pour vouloir tout perdre. Cette crainte était le cheval de combat qui permettait de garder l’esprit au clair. Du moins, c’était ce qu’il pensait. Il faisait erreur et Adrian tira en plein dans le mil lorsque lors d’une tentative d’humour sur leur super-héros verts, provoqua le naturel intransigeant de son ami. Il lui reprochait de cacher des trucs. Le ton sévère et vexé de sa voix, tout comme son regard perçant le fit blêmir malgré lui. Son expression rieuse et douce s’évapora pour laisser place à une facette désemparée de sa personnalité. Il le fixa, interloqué. « Mais non… » Dit-il simplement en venant s’éloigner de lui pour reprendre une position plus conventionnelle et distante envers son ami. « Tu te fais des idées. » Tenta-t-il de noyer le poisson alors qu’il venait attraper son plat de nouilles pour reprendre ses esprits. Il savait que cette réponse ne satisferait pas son ami. Il le connaissait par cœur, nier des choses ne faisaient qu’enrager la bête en lui. « Je suis juste un peu perdu en ce moment. » Reconnut-il simplement en venant jouer avec ses nouilles, le ventre noué. « Notamment dans ce que je ressens pour toi. » Son regard se fit légèrement plus hésitant alors qu’il venait jeter un coup d’œil vers lui. « Ce qu’il s’est passé réveille pas mal de choses en moi, Adri’… » Il inspira profondément et fini par abandonner ses nouilles pour attraper sa bière. Tout ceci démontrait parfaitement sa fébrilité, alors qu’il venait boire une gorgée. « Et peut-être des sentiments pour toi plus forts qu’ils ne le devraient. » Sa voix n’était plus que murmure alors qu’il venait lui offrir un faible sourire avant de replonger son regard sur l’écran de télévision. Il se pinça la lèvre, son cœur plus fou et tremblant dans sa poitrine. Il ne se faisait pas d’illusion sur la réaction de son ami, c’est pour cela qu’il craignait sa réaction. Il avait peur, mais le camouflait autant qu’il pouvait. « Je voulais juste en être certains avant de t’en parler, mais c’est presque une certitude que ça soit ça… »
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Adrian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: Dans tes yeux y'a la flamme, y'a le feu qui ne s'éteint pas. (sebastian) Dans tes yeux y'a la flamme, y'a le feu qui ne s'éteint pas. (sebastian) EmptyMer 23 Mar - 22:36


J'aurais aimé t'aimer comme on aime le soleil, te dire que le monde est beau et que c'est beau d'aimer. J'aurais aimé t'écrire le plus beau des poèmes et construire un empire juste pour ton sourire. Devenir le soleil pour sécher tes sanglots et faire battre le ciel pour un futur plus beau. Mais c'est plus fort que moi, tu vois je n'y peux rien. Ce monde n'est pas pour moi, ce monde n'est pas le mien + j'veux qu'on baise sur ma tombe, damien saez.

Adrian a volontairement éloigné les épisodes récents de son esprit. Ce n'était pas douloureux ou désagréable d'y songer, c'est seulement qu'il n'avait pas à le faire. Le blond ne porte pas d'intérêt au passé, ne réfléchit pas aux actes entrepris et se contente de vivre dans un présent satisfaisant. Ça ne signifie pas pour autant que son geste bienveillant n'a aucune importance, au contraire, il gardera cette nuit particulière dans un coin de sa tête. Il a vainement essayé de ne pas se remémorer les événements antérieurs mais la tâche s'avérait complexe lorsqu'il apercevait cette lueur inhabituelle dans les yeux de son meilleur ami. Elle lui était destinée, il en était persuadé. Il le fixait avec plus d'admiration ou d'émerveillement, le contemplait avec plus d'attention. Il a désiré échapper à cette réalité mais les signes évidents et facilement perceptibles suffisaient à le replonger dedans. Ce n'est absolument pas détestable, mais ça en devenait embarrassant et troublant avec ce regard singulier que lui offrait sans cesse son ami. Et encore une fois, il a le droit à ses yeux pétillants qui trahissent complètement ses sentiments.

Adrian aurait préféré que la révélation se soit naturellement glissée de la bouche de son ami, mais exiger de lui sa sincérité semble être trop en demander. Il persiste à nier une évidence, à contester ses affirmations en les prétendant erronées. Adrian s'irrite, ça le démange de le secouer ou de lui foutre une baffe, il la mériterait tellement pour se foutre de sa tronche à ce point. « Continue de me prendre pour un con surtout, tu es dans la bonne voie, il s'exclame ironiquement, un sourire sarcastique étirant ses lèvres. » Sa nervosité est manifeste, palpable, profonde. Son trouble se traduit par son regard fuyant, son obsession à tenir un objet entre ses doigts pour se concentrer sur autre chose que son angoisse. Adrian n'est pas stupide, alors d'une main, il donne une pression ferme contre l'épaule de Sebastian pour le faire pivoter et le scruter dans les yeux. « Pose ça bordel, arrête d'avoir peur. Assume, il lâche sévèrement, assez tendu à l'idée qu'il ne l'affronte pas concrètement. » Regarde-moi dans les yeux comme un homme. Pas de ça entre eux même si c'est compliqué d'admettre des sentiments ! Il refuse catégoriquement qu'un malaise s'installe entre eux, pourtant il est probablement celui qui le forme davantage avec son ton sec.

« Je sais, il répond simplement aux faits énoncés, à cette déclaration. » Il ne peut pas feindre la stupéfaction, il était déjà persuadé de ce qui s'était produit au creux de son cœur. « J'aurais dû me douter qu'en bon sentimental, tu te laisserais perturber par ce qu'il s'est passé. Je devrais certainement m'excuser, mais je ne le ferai pas. Je ne regrette pas. Même si tu devrais savoir depuis le temps que je suis la dernière personne pour qui il faut avoir des sentiments, il reprend sans un sourire, d'un ton légèrement froid, pour le prévenir des risques éventuels. » Il aimerait tellement que cette mise en garde lui fasse prendre conscience qu'il a plutôt intérêt à changer la donne. Vite avant qu'il ne soit trop tard, avant qu'Adrian ne brise son cœur comme à tous les autres. Il est persuadé à cet instant que ses sentiments peu ordinaires entraîneront sa perte, alors il dévoile son caractère plutôt mauvais pour le faire réagir. Comprendre. « Ça me semble même très évident. Tu as jamais su cacher tes émotions, Sebastian. Et d'ailleurs, personne ne t'a demandé de le faire, il annonce d'un air fâché, pour lui reprocher ce manque de communication de sa part. » Il ne lui donne aucune raison, il aurait dû avoir les couilles de lui avouer. « Qu'est-ce qui t'angoisse autant ? Que je te rejette ? Tu dois savoir que je ne laisserai pas des putain de sentiments tout gâcher. Jamais, il lance à la fois avec douceur pour continuer avec intransigeance. » Pas question de perdre son meilleur ami au nom de l'Amour. « Du coup, qu'attends-tu de moi exactement ? il finit par le questionner sur ce qui lui semble le plus important, d'un ton plus affectueux pour l'encourager à partager ses désirs. »
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Sebastian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: Dans tes yeux y'a la flamme, y'a le feu qui ne s'éteint pas. (sebastian) Dans tes yeux y'a la flamme, y'a le feu qui ne s'éteint pas. (sebastian) EmptyMer 23 Mar - 22:37

Dans tes yeux y'a la flamme, y'a le feu qui ne s'éteint pas.
ADRIAN & SEBASTIAN

Ce n’était pas simple d’accepter que ses sentiments changent d’une manière dont on ne pouvait pas contrôler. Sebastian aurait souhaité ne pas s’aventurer dans ce chemin sinueux avec Adrian. Les risques étaient importants, dangereux, inquiétants. Il aurait souhaité se dire qu’il ne s’agissait que d’une fébrilité liée à cet acte charnel qui n’avait pas de raison d’être dans leur relation. Pourtant, ce n’était pas le cas. Il était de plus en plus forcé de le reconnaitre. Il comptait lui en parler. Il ne lui aurait jamais caché une telle réalité qui pouvait impacter leur relation, mais il avait juste eu besoin d’en avoir la certitude. Il ne voulait pas se fourvoyer, laisser son esprit malade obstruait la logique de son attachement pour Adrian. Son mouvement de recul avait réveillé le côté froid et irrité de son ami, mais il n’avait pas pu s’en empêcher. Il avait été attaqué de front et Sebastian s’était replié comme toujours pour éviter toute confrontation. Nier l’évidence n’était pas non plus la bonne solution, il le savait. En disant qu’il se faisait des idées, il essayait de lui faire comprendre qu’il ne comptait pas lui cacher ce qu’il ressentait, mais que parler de cela de façon précipitée, n’était peut-être pas la meilleure solution. D’autant plus, qu’il était toujours incapable de savoir ce qu’il voulait réellement. Avait-il une attirance pour Adrian ? La réponse était positive. Voulait-il le rendre heureux ? La réponse était évidente. Voulait-il être avec lui de façon sérieuse, se l’approprier dans une relation banalisée ? Cela devenait plus compliqué. Il était le mieux placé pour connaitre la psychologie complexe d’Adrian. Il l’avait toujours accepté tel qu’il était et il voulait s’assurer que ses désirs, parfois un peu trop sérieux ne puisse pas fragiliser leur lien, qui était ce qu’il avait de plus cher pour lui. Il ne voulait pas le prendre pour un con. L’entendre le dire lui fit mal. Il ne cherchait pas cela par son geste. Adrian devait bien le savoir. « Ce n’est pas ça, Adri… » Souffla-t-il dans une voix nerveuse. Il était juste perdu en ce moment. Sa réaction physique, sa poigne ferme sur son épaule pour l’obliger à le regarder, d’assumer ce qu’il devait dire. C’était plus facile à dire qu’à faire. Pourtant, il le fit, énonçant ses troubles. Adrian le savait. Au fond, cela n’aurait pas dû le surprendre. Son discours ne se fit pas attendre à l’image parfaite de ce qu’il avait envisagé en songeant à tout cela.  

Il était le seul à se questionner sur ce qu’il s’était passé. Sans doute devait-il cela à son côté un peu trop sensible ? Il fallait le croire selon les propos de son ami. Il ne regrettait pas ce qu’il s’était passé, ne comptait pas s’excuser. « Je n’ai jamais voulu que tu t’excuse ou le regrette, Adri... » Il annonça cela dans une voix assez claire pour être audible. Son regard était plongé dans le sien, ferme bien que fébrile. « Je ne regrette pas ce qu’il s’est passé, non plus. J’avais besoin d’être rassuré, d’être considéré comme un être à part. Tu m’as donné ce que mon âme avait besoin. C’est grâce à toi si je me sens mieux. » C’était à son tour d’énoncer une vérité dont Adrian devait se saisir. Par ses paroles, ses caresses, ses baisers. Il l’avait soigné d’une cicatrice profonde. « Ce sentiment était peut-être là avant cette nuit. Il était seulement enfermé dans un écrin qui est depuis ouvert. Ce n’est pas ta faute, ni la mienne. Il s’impose juste et il faut faire avec. » Il inspira profondément en se pinça la lèvre en venant boire une gorgée de sa bière. Il écoute les paroles de son ami, le fixant toujours avec une légère anxiété. « Je voulais juste faire le point sur ce que je voulais Adri… Je ne comptais pas te le cacher éternellement. J’allais t’en parler. Crois-moi. » Son ton était doux, bienveillant alors que son regard marque sa sincérité. « Je sais, mais je sais que c’est un sujet assez important qui va obligatoirement modifier un peu notre relation. » Son ton demeurait doux. « Je sais que tu ne me rejettera pas. J’ai compris que c’était quelque chose d’improbable et ce n’est pas pour ça que je suis si anxieux. » C’était plutôt pour lui qu’il s’inquiéter. A sa dernière question, Sebastian se trouva un peu déstabilisé. Il ne savait pas, ce qu’il attendait de lui exactement et il vint naturellement glisser sa main derrière sa nuque pour tenter de calmer son trouble. « Je me suis posé cette question toute la semaine, Adri… Qu’est-ce que j’escomptais de ce nouveau sentiment, de cet amour pour toi. » Il ne le quitte pas du regard. La surprise est passée, il peut de nouveau s’exprimer en toute franchise vu que son ami l’invite à le faire. « Ce que je veux vraiment, c’est te rendre heureux. C’est la certitude que je suis. » Il fait une pause, le temps de reprendre ses esprits. Il lui offre un doux sourire. « Je sais que je le fais déjà. Tu te sens bien quand tu es avec moi, quand on est dans notre bulle et j’aime te voir, comme tu l’es habituellement. » Son regard ne quittait pas le sien. « Est-ce que j’ai envie de toi ? Oui. Ais-je l’envie de devenir ton amant ? Oui. Seulement, cela n’aura pas de sens si tu ne le désires pas. Et si notre relation devait changer, je ne veux pas que tu le fasse uniquement pour moi, comme tu l’as fait cette nuit-là, mais parce que tu le désires également. Je veux juste trouver le parfait équilibre pour nous deux, Adri. C’est pour cela que je restais secret sur tout cela. Je ne voulais rien précipiter. » Son expression demeurait la même. Il ne perdait rien en douceur et sérénité. Il voulait vraiment qu’ils en parlent tous les deux.
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Adrian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: Dans tes yeux y'a la flamme, y'a le feu qui ne s'éteint pas. (sebastian) Dans tes yeux y'a la flamme, y'a le feu qui ne s'éteint pas. (sebastian) EmptyMer 23 Mar - 22:38


J'aurais aimé t'aimer comme on aime le soleil, te dire que le monde est beau et que c'est beau d'aimer. J'aurais aimé t'écrire le plus beau des poèmes et construire un empire juste pour ton sourire. Devenir le soleil pour sécher tes sanglots et faire battre le ciel pour un futur plus beau. Mais c'est plus fort que moi, tu vois je n'y peux rien. Ce monde n'est pas pour moi, ce monde n'est pas le mien + j'veux qu'on baise sur ma tombe, damien saez.

Même si Adrian n'était pas ignorant concernant cette vérité déconcertante, il aurait largement préféré commettre une erreur. Il apprécie pourtant avoir raison, mais ce nouveau sentiment pourrait bouleverser le cours des choses, briser leur relation à jamais. Le blond refuse cette idée, ne peut pas prendre autant de risques pour si peu. Ça l'irrite de remarquer que l'amour est à nouveau l'origine de se soucis actuels, un trouble dans son quotidien. Il est tellement agacé qu'il s'emporte sans prendre le temps de se fier à sa raison. Il se laisse guider par ses pulsions, cette angoisse qui reste ancrée en lui depuis plusieurs jours. Il ne sait pas s'exprimer alors dévoile sa colère pour un sujet sans véritable importance. Il reproche à son ami un manque de communication et sincérité, juge son comportement sans indulgence, alors qu'il sait au fond de lui que Sebastian aurait fini par avouer. Ce n'était qu'une question de temps, il lui en fallait pour réfléchir, mettre à plat, comprendre l'agitation endurée par son cœur. Il fallait admettre ses propres sentiments avant de les déclarer, Adrian le sait mais ne peut s'abstenir de grogner pour ce sujet futile. Il lui est nécessaire de râler, d'être ferme pour exterminer cette nervosité coincée au creux de son bide. La peur de le perdre s'abat sur lui, si bien qu'il est contraint de la libérer par un moyen détourné.

Il aimerait employer un ton plus doux, attentif et apaisant, seulement il n'en a pas la capacité. Les mots tendres et bienveillants de son meilleur ami tiraillent son esprit, ils le brusquent autant qu'ils le bouleversent, le troublent. Il sent le malaise s'installer à l'intérieur de ses veines, mais aussi une douce sensation qui se manifeste dans sa poitrine. Il ne sait pas quoi penser, ni quel comportement adopter ; ce qu'il doit rétorquer ou entreprendre. Il opte pour un silence vis-à-vis de ses phrases touchantes mais embarrassantes. Il le laisse ainsi reconnaître qu'il n'a jamais voulu de regrets, qu'Adrian a offert à son âme ce dont elle avait besoin, que ce sentiment était certainement déjà présent, qu'il s'est seulement activé cette nuit-là. Le blond n'a pas la possibilité de rester indifférent face à ses propos qu'il sait sincères, pourtant il reste de marbre. Il hoche seulement la tête d'un air entendu parce que participer activement à cette déclaration n'est pas dans ses cordes. « Et on en fait quoi de ce sentiment si ce n'est qu'il faut faire avec ? On attend gentiment qu'il disparaisse ? il lâche d'un ton plus angoissé que ferme, gardant ses yeux plongés dans les siens. » Il ne saisit pas la valeur liée à son rôle, est terrifié à l'idée que ce changement puisse briser leur promesse.

Sebastian affirme qu'il avait l'intention d'évoquer ce sujet délicat avec lui un jour, qu'il avait seulement besoin de faire le point sur ses désirs. Adrian se détend légèrement, il lui fait confiance. « D'accord, je te crois. Merci, il répond simplement d'une voix plus apaisée, plutôt douce. » Il le remercie de le corriger, de tenir sa fonction d'ami à merveille et de ne pas laisser ce sentiment anéantir l'essence même de leur amitié. Ils sont sincère l'un envers l'autre, ils ne dissimulent que très rarement un élément, alors obstiné comme il est, Adrian ne désirait pas que cette caractéristique soit négligée. Il le laisse poursuivre, l'entend dire que ses doutes antérieurs sont devenus des certitudes. Qu'il prend conscience qu'il ne rejettera pas, qu'il sera toujours présent quoiqu'il advienne. Il ne réagit pas, continue de le regarder en tapotant sa propre cuisse de ses doigts, pas tout à fait prêt à entendre la suite.

L'accumulation de ses mots sensés, de ses désirs troublants, lui donnent l'effet d'une bombe. Il lui balance en pleine figure, sans interruption, sans s'attarder sur l'insignifiance de certains détails. Adrian désire qu'il soit direct, il l'a simplement été. Son coeur se décroche de sa poitrine, il ne sait pas si c'est l'effet touchant ou dévastateur qu'ont ses révélations sur lui. Il est partagé, paumé. Il parvient à réellement le surprendre. Il a su détecter ses sentiments, mais n'avait pas compris que ça engendrait de tels souhaits de sa part. « J'aurais mieux fait de ne pas te demander de me regarder dans les yeux. Je vois à quel point tu es sincère et ça m'inquiète, il admet en se grattant la tête, l'air tendu et perdu. Je ne t'ai pas fait l'amour seulement pour toi. En partie oui, mais je t'ai désiré, je pense que ça s'est ressenti, il commence tout d'abord pour lui retirer des idées à moitié erronées. » Il ne tergiverse plus en utilisant un autre intitulé, il présente simplement les choses comme elles le sont. « Ce qui n'a pas de sens dans cette histoire, ce sont tes désirs saugrenus. Tu es mon meilleur ami Sebastian, tu réalises les conneries que tu viens de balancer ? » Il n'y peut rien s'il ressent quelque chose de plus fort, pourtant Adrian ne peut pas supporter que ce quelque chose puisse tout détruire. Réduire à néant leur relation sereine, merveilleuse, éternelle. « Tu oublies certains éléments avec tes illusions. J'ai une femme, je suis accro au sexe et je ne suis clairement pas l'homme qu'il te faut. Autant tu acceptes ce que je suis par amitié, mais tu n'aurais pas cette même faculté en tant qu'amant. Je ne suis pas un sentimental comme toi, on ne trouverait pas notre compte, on ne serait pas heureux. Je sais que l'amour est parfois illogique et que ça coupe tout contact avec la raison, mais il faut regarder la vérité en face : même si on se complète en tant qu'amis, on n'est absolument pas compatibles pour ce que tu espères, il lance d'une voix ordinaire, quoiqu'un peu plus emportée. Tu t'es juste laissé piéger par tes sentiments, mais j'aimerais que tu fasses travailler ta tête plutôt que ton cœur. Tu verras par toi-même que c'est non seulement voué à l'échec, mais surtout au malheur. Je n'ai pas envie de te briser le cœur, alors tente de te dépêtrer de tout ça. C'est tout ce que je peux te conseiller, il termine d'un ton ferme, presque autoritaire, pour que son ami s'engage dans la bonne voie et oublie. » Nerveux, il attrape sa bière pour vider son contenu d'une traite, délaissant son plat de nouilles. Cette conversation lui coupe l'appétit, mais le trouble plus qu'il ne devrait l'être.
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Sebastian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: Dans tes yeux y'a la flamme, y'a le feu qui ne s'éteint pas. (sebastian) Dans tes yeux y'a la flamme, y'a le feu qui ne s'éteint pas. (sebastian) EmptyMer 23 Mar - 22:38

Dans tes yeux y'a la flamme, y'a le feu qui ne s'éteint pas.
ADRIAN & SEBASTIAN

La réaction d’Adrian n’était pas surprenante. Sebastian le connaissait suffisamment pour entrevoir qu’au travers de sa froideur, de sa brutalité, ce n’était que l’expression de sa nervosité. Il n’aimait pas les secrets, la dissimulation d’éléments qui pouvaient entacher la perfection de leur relation. Il avait cerné le changement qui s’était opéré en lui, mais ce type d’aveu qu’il lui faisait avait de quoi retourner l’esprit, réveiller des angoisses. Lui se trouvait assez serein par rapport à cela. Ce qui était assez paradoxal dans une certaine mesure. Il n’avait plus envie de fuir ce qu’il ressentait, mais prenait bien conscience que ces désirs, n’étaient pas ceux de son ami, que ses aveux ne pouvaient pas avoir une issue favorable pour les nouveaux sentiments qui l’habitaient. Alors pourquoi les avouer ? Pour ne pas les cacher, les dissimuler, créer un tabou qui pourrait détruire leur relation qui était la plus précieuse, inestimable à ses yeux. Que devaient-ils faire de ce sentiment si ce n’était de vivre avec ? Devaient-ils attendre gentiment qu’il disparaisse ? C’était peut-être la solution la plus sensée. Il en avait conscience. Il ne savait quoi répondre, se contentait d’effacer le doute qu’il avait mis sur sa sincérité en tant qu’ami. Il attendait juste le bon moment, il devait le croire. Il sentit Adrian se détendre légèrement, il le croyait et l’en remerciait. Sa voix était plus douce, plus apaisée. Cela rassurait l’Hispanique qui s’efforçait de poursuivre sur sa lancée, en toute sincérité.

Il savait que tout ceci aurait l’effet d’une bombe sur Adrian. Il lui avait demandé de la franchise et c’est ce qu’il essayait de lui donner. Il voyait bien la surprise dans son regard, tout comme le fait d’être décontenancé par ses propos. Il n’y avait rien dans sa réaction qui pouvait l’agacer ou le blesser terriblement. Au contraire, il s’était préparé à cette réaction, avait réfléchi à tout ce qu’il lui disait. S’il s’était exprimé aussi franchement et de façon sereine, c’est bien parce qu’il était parvenu à se poser par rapport à tout cela. Il ne vint dire mot à l’expression de son inquiétude par rapport à ce qu’il ressentait à son égard. Il désirait vraiment trouver avec lui, le parfait équilibre pour eux deux. Il voulait qu’ils en discutent, voit ensemble ce qu’ils pouvaient faire pour améliorer la situation, voir s’il était possible qu’ils aient ce type de relation. Sebastian avait conscience qu’Adrian lui avait fait l’amour ce soir-là, car il avait eu besoin d’être aimé. La révélation de ce sentiment s’était fait en dépit de lui, de la signification réelle de son acte. Sebastian ne l’oubliait pas, avait tenté de raisonné en songeant à cela, mais ses sentiments s’étaient tellement imposé en quelques jours qu’il ne pouvait pas en faire autrement. Il semblait se tromper. Adrian l’avait fait en partie pour lui, mais il l’avait également désire et il pensait que c’était ressenti. Une révélation qui ne put que légèrement le troubler, tout comme la suite de ses propos. Si, il avait conscience que ces désirs étaient saugrenus. Il le savait, mais ils étaient là et il s’efforçait de les gérer du mieux qu’il le pouvait.

Tous les éléments qu’il abordait, il en avait conscience, c’est d’ailleurs pour cela qu’il avait tâché de les faire taire, mais c’était tellement difficile, car même en dépit de tout cela, il était vraiment heureux à ses côtés. Il voyait bien que tout ceci rendait Adrian nerveux. Sebastian se contenta de garder le silence sans le quitter du regard alors qu’il continuait de glisser sa main dans sa nuque pour tenter d’amoindrir sa propre nervosité. « J’y ai également pensé Adri’… A tout cela. » Reconnut-il en venant prendre son inspiration pour se donner du courage pour poursuivre. « Tu penses ne pas être l’homme qu’il me faut. Si on se réfère à ma relation avec Zachary, c’est une évidence, mais ce n’est pas ce que je veux. » Le ton de sa voix était doux, son regard franc, bien que troublé par ses propos. « Ce n’est plus ce que je recherche. » Avoua-t-il simplement dans un ton doux, bienveillant. « Mais, je tu me rends heureux. Chaque moment avec toi est une véritable bouffée d’oxygène. Tu m’as dit dernièrement que j’étais celui qu’on devait jalouser, car ce que tu m’offrais, me donnais, ce qu’on vivait jour après jour était à part. » Dit-il simplement en venant lui offrir un doux sourire. « Je le pense également. J’aime ce qu’on vit quand on est ensemble, j’aime être la personne avec qui tu te sens libre d’être toi-même sans jugement. Je t’aime comme tu es, avec tes qualités, tes défauts. Cela a toujours été le cas et ça le demeurera. C’est juste que ses sentiments aient pris une route plus sinueuse. Je comprends que ça t’angoisse, je le suis tout autant, Adri… »

Sa voix demeurait claire, sereine, bienveillante bien qu’il se sentait fébrile à les dire. « Je pense qu’on pourrait vraiment trouver un équilibre, en discutant à cœur ouvert, mais je comprends également que ça ne soit pas ton désir. » Oui, même si l’idée était légèrement douloureuse, il comprenait parfaitement qu’Adrian ne voulait pas s’engager dans cette voie avec quiconque, lui en particulier. « Ce que je veux dire, c’est quoi qu’il arrive, on ne perdra rien de notre relation, Adri... Si de ton côté, rien n’a changé, si cela ne te convient pas, alors pas de soucis… laisse-moi un peu de temps, mais je passerai au-dessus de tout cela, pour rester ton meilleur ami et être là, comme je l’ai toujours été pour toi. T’es la seule certitude qui ne quittera jamais ma vie, qu’importe le statut de notre relation. Je ne te perdrai pas. » Son regard se fit intense. Il voulait qu’il comprenne que quoi qu’il advienne, il ne le perdrait pas. C’était Adrian qui avait les clés en main. Qu’importe sa décision, ses paroles, il accepterait sa façon de voir les choses et s’efforcerait de ne plus être un poids pour lui.
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Adrian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: Dans tes yeux y'a la flamme, y'a le feu qui ne s'éteint pas. (sebastian) Dans tes yeux y'a la flamme, y'a le feu qui ne s'éteint pas. (sebastian) EmptyMer 23 Mar - 22:38


J'aurais aimé t'aimer comme on aime le soleil, te dire que le monde est beau et que c'est beau d'aimer. J'aurais aimé t'écrire le plus beau des poèmes et construire un empire juste pour ton sourire. Devenir le soleil pour sécher tes sanglots et faire battre le ciel pour un futur plus beau. Mais c'est plus fort que moi, tu vois je n'y peux rien. Ce monde n'est pas pour moi, ce monde n'est pas le mien + j'veux qu'on baise sur ma tombe, damien saez.

Adrian donne l'impression de rester insensible face à cette déclaration touchante, mais son cœur est incapable de rester de marbre. Une délicieuse chaleur se répand à l'intérieur de son être, mais ne parvient pas à faire taire cette angoisse grandissante. On peut repérer cet éclat dans ses yeux, une lueur d'agitation et de nervosité, qui ne demande qu'à être rassurée. Ses mots le touchent profondément mais il ne se sent pas capable de l'admettre. La douceur qui émane de cet être, cette manière qu'il a de garder sa bienveillance même quand son propre ami lui brise le cœur, sont des éléments qui pourraient le pousser à fléchir. Il voudrait le prendre dans ses bras un instant, lui demander pardon pour la déchirure qu'il formera, mais ça lui est impossible. Il faut être dur, brusque, intraitable pour lui permettre d'exterminer ses sentiments le plus rapidement possible. Il aurait tellement préféré avoir le pouvoir de l'aimer à son tour, le couvrir d'un bonheur nouveau, brut, profond, pour qu'il puisse retrouver un équilibre. Il aimerait tellement le voir sourire constamment, mais il croit ne pas posséder cette compétence. Il croit ne pas être un homme pour lui, que sa fascination pour les courbes d'inconnus ne sera jamais acceptée par son ami. Il doit le préserver, le protéger en fissurant quelque peu son cœur. C'est toujours mieux que le réduire à néant à l'avenir...

La réaction d'Adrian se fait vive et ferme, il se sent contraint de se comporter comme un véritable homme cruel avec lui. Il ne tient pas à le faire souffrir avec son ton intransigeant, seulement de lui ouvrir les yeux pour lui faire tourner la page plus rapidement. Il prend conscience que la souffrance est une étape vitale pour la disparition de cet amour, qu'elle fait partie du lot, mais il n'a pas le choix. Il n'esquisse donc aucun sourire en prenant conscience de l'amour profond qui le rattache à son ami. Il a pourtant encore réussi à briser la glace formée au creux de son cœur, le rendant tout mou. C'est fou la capacité qu'il a de lui faire perdre la tête par ce brin de tendresse, sans même le remarquer. « Être recouvert d'amour, ce n'est plus ce que tu recherches ? Étonnant. Qu'est-ce que tu espères d'une relation alors ? Qu'est-ce que tu attendrais de moi concrètement, si tes désirs se réalisaient ? il l'interroge pour connaître ses attentes, qui semblent éloignées de son esprit. » Il l'a toujours vu comme un sentimental qui ne demandait que de l'amour dans sa vie, pour que son moral remonte. Pourtant il lui certifie que non, que si on se réfère à sa relation avec Zachary, ce serait l'évidence même, mais que ce n'est plus ce qu'il espère dorénavant. Il grince les dents à l'entente de ce nom, ressent une pointe de colère l'envahir. Il se détend toutefois avec les propos suivants, emplis d'une tendresse infinie et sincérité qui rend Adrian nerveux. « Et je le pense toujours, il lâche d'un ton plus doux qu'il emploie depuis le début de leur conversation. »

Il lui affirme que la réciprocité est exacte, poursuit sa déclaration pour la rendre d'autant plus touchante. Elle lui procure une douce sensation qu'il ne peut pas contrôler, qu'il doit se résoudre à savourer. Son cœur est affolé par ces émotions qu'il lui inflige, il se sent esseulé parmi cette vague de contradictions sifflant dans son crâne. Il glisse ses mains aux extrémités de son visage, une mèche de cheveux passant entre chacun de ses doigts. Le dos recourbé, ses coudes se posent contre ses cuisses. Il pousse un long soupir, révélant le fait qu'il soit paumé. Sebastian le perd, il ne sait pas quoi faire. Adrian lui imposerait tellement de contraintes dans cette relation qu'il ne croit pas que ce soit la meilleure alternative à prendre. « Des défauts qui t'imposeront un mode de vie qui ne te correspond pas. Sois lucide plutôt qu'inconscient et niais, il répond finalement avant de se redresser et relever la tête vers lui. Tes sentiments ne nous mènent pas vers une route sinueuse, plutôt un véritable fossé, il poursuit sans jamais avouer qu'il est ému par toutes ces révélations. » Il s'efforce à ne pas avoir de larmes aux coins des yeux, garde ses airs durs d'insensible. « On l'a déjà notre équilibre, il poursuit sans penser à prendre un ton plus doux, il reste grave. » Il existe tellement de risques au bout de compte et pour une fois, il ne se sent pas assez courageux pour les prendre. Il aime jouer avec la vie, relever des défis, vivre sans se préoccuper des conséquences. Mais pas pour ça, c'est encore une exception. « Je te donne le temps qu'il te faut, il termine d'un ton ordinaire, pour conclure leur conversation pénible. » Un moyen de lui dire qu'il refuse sa proposition et souhaite se contenter de ce qu'ils ont, qu'il saura être patient le temps qu'il reprenne ses esprits. « Content que tu sois finalement convaincu de ces réalités. » Tu es ma seule certitude aussi. Désolé de te faire mal au cœur, c'est pour ton bien babe. Il n'ose même plus l'affronter du regard, il est tellement faible face à lui, envahi par la honte qui coule vicieusement dans ses veines. Alors sans un regard, sans un mot, il quitte le salon pour rejoindre la cuisine, se versant ensuite un verre de whisky qu'il boit d'une seule traite. Il en prend un deuxième avant de se positionner à nouveau contre le canapé. « Je vais remettre le film là où on en était, il lâche simplement, trop retourné pour envisager une autre activité que cette fiction. » Il appuie sur la télécommande, cherche les moments loupés, avant de se replonger dans cette histoire. Conversation close, existences reprenant leur cours normal... ou presque.
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Sebastian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: Dans tes yeux y'a la flamme, y'a le feu qui ne s'éteint pas. (sebastian) Dans tes yeux y'a la flamme, y'a le feu qui ne s'éteint pas. (sebastian) EmptyMer 23 Mar - 22:39

Dans tes yeux y'a la flamme, y'a le feu qui ne s'éteint pas.
ADRIAN & SEBASTIAN

Il avait conscience des risques qu’il prenait en avouant ses sentiments, mais il était prêt à les prendre. De toute façon, il ne pouvait pas les taire, car Adrian ne supportait pas le silence, les non-dits entre eux et il ne désirait pas non plus s’immiscer dans ce genre de relation avec lui. Cela ne pourrait qu’affaiblir leur relation, le bonheur qu’ils vivaient naturellement à chaque fois qu’ils étaient ensemble. Poser des mots sur des sentiments, des pensées qui avaient tiraillé son âme durant cette dernière semaine, n’était pas simple. Cela avait soulevé toutes les questions qui frappaient actuellement l’esprit d’Adrian. Qu’escomptait-il de leur relation si elle prenait un chemin différent de laquelle ils vivaient ? La réponse était claire. Il voulait le rendre heureux, découvrir une nouvelle façon de l’être à ses côtés, différente de celle qu’il avait vécu avec Zachary. Sebastian avait perdu ses illusions en une histoire d’amour parfaite ou tout serait simple. Il avait compris où il avait pêché, où leur couple avait flanché. Le manque de communication, la jalousie, le silence. Au fond, il n’avait pas offert le cadre de vie parfait à Zachary pour qu’il puisse ouvrir son cœur entièrement à lui, se sentir accepter avec ses peurs, ses doutes. C’était ce qui l’avait rendu si hésitant, si angoissé de ne pas répondre à ses attentes, de lui offrir ce qu’il désirait vraiment et qui avait causé la chute de leur relation. Une situation qu’il ne voulait pas revivre, infligé à l’homme qui pourrait hypothétiquement partager sa vie. Ses propos semblaient surprendre son meilleur ami, qui lui demanda plus de détails sur ses attentes, ce qu’il attendrait de lui concrètement si ses désirs se réalisaient. Une question résolument complexe. Lui-même ne savait pas vraiment ce qu’il recherchait. « Une relation simple, sans mensonge où chacun pourrait s’exprimer à cœur ouvert, accepter les inquiétudes, les défauts de l’autre, où trouver un équilibre qui convienne à chacun. » Il fit une pause. « Je ne sais pas ce que j’attends vraiment, Adri. La seule chose que je voudrai, c’est trouver un équilibre qui me rende heureux. » Et Adrian le rendait heureux. Chaque moment avec lui était une véritable bouffée d’oxygène. Il pensait vraiment qu’ils pourraient construire quelque chose s’ils acceptaient de tendre leur relation dans cette voie. D’autant plus qu’Adrian pensait toujours qu’il était celui que les autres devaient jalouser.

Il voyait bien que l’expression de ses sentiments chamboulait son ami même s’il s’efforçait d’adopter une posture assez ferme. Cela le bouleversait également, mais il avait besoin de lui crachait le morceau afin qu’il saisisse pleinement les éventualités qu’il proposait, pouvait envisager. La position qu’il abordait le déroutait profondément, bien que ses paroles s’expriment les unes après les autres, comme il déballait son sac de pensées trop longtemps contenues. Des défauts qui lui imposeraient un mode de vie qui ne lui correspondait pas selon son meilleur ami. Il lui demandait d’être lucide et non inconscient et niais. Ses sentiments ne font que leur mener vers un véritable fossé. Cela ne l’empêchait pas de penser qu’ils pouvaient vraiment trouver un équilibre, mais cette éventualité ne semblait pas envisageable pour son ami. Ils avaient déjà leur équilibre et il lui donnerait le temps qu’il lui fallait pour chasser ses sentiments. C’était sa réponse. Il l’accusa en silence, le cœur légèrement tremblant dans sa poitrine. C’était douloureux, il ne pouvait que le constater, mais se garda bien de l’afficher. Quoi qu’il arrive, il ne désirait pas le perdre, donc si rien n’avait rien changé de son côté, ce qui semblait être le cas, il passerait au-dessus de tout cela. Il était ravi qu’il soit finalement convaincu de ses réalités. Sa voix était ferme, bien qu’il évite son regard. Sebastian percevait parfaitement que ces mots l’avaient chambardé. Il le cachait parfaitement, mais le fait qu’il ne plonge pas son regard dans le sien, s’éloigne de lui pour quitter la pièce, lui faisait clairement comprendre qu’il avait besoin de se remettre de ses émotions. Sebastian le laissa faire en silence, son regard suivant sa silhouette avant d’inspirer profondément. Il glissa sa menotte derrière sa nuque, attrapa un coussin pour le serrer faiblement dans ses bras et lutter contre le flot d’émotions violentes qui traversaient son être. Il n’était pas insensible à la fébrilité d’Adrian, elle venait s’ajouter à la sienne. C’était un dangereux cocktail. Il n’aimait pas le savoir ainsi. Il avait envie qu’il ne se tourmente pas à cause de cela. Il lui avait donné sa réponse, son point de vue sur la situation, c’était à lui de digérer tout cela.

Il patienta jusqu’à son retour, l’écouta tout en venant fixer son expression alors qu’il fuyait toujours son expression. « OK… » Souffla-t-il avec douceur alors qu’il venait se positionner convenablement sur son fauteuil en replia ses jambes contre son buste. Adrian ne quittait pas l’écran du regard, mais Sebastian pouvait clairement sentir son trouble dans le rythme de sa respiration, la lueur de son regard. Il était agité, tendu et c’est tout naturellement, bien que légèrement hésita qu’il laissa sa menotte retrouver sa nuque avec douceur. Il le sentit légèrement sursauté à ce geste, mais il ne broncha pas tandis que ses phalanges venaient frôler la peau de sa nuque, la naissance de sa chevelure dans un toucher délicat, tendre. Il le fixait avec douceur, un sourire fin sur ses lèvres. Il se pinça la lèvre, ne dit mot tandis que sa peau venait cajoler la sienne. Il savait ce geste toujours bénéfique pour son ami, s’aventura un peu plus haut dans sa chevelure. Il aurait souhaité s’excuser, mais il savait qu’il n’attendait rien de cela. Ce n’était pas comme s’il était responsable de ce qu’il ressentait. C’était là, mais ça devrait partir, juste le temps arrangerait la situation. Il le sentait faiblement se détendre et Sebastian finit par affaiblir ses caresses pour laisser sa main quitter sa chair pour venir s’enrouler autour de son coussin. Il se plongea dans la série pour tenter d’amoindrir son trouble à son tour. Le silence qui s’était installé était nécessaire pour que chacun puisse se remettre de leur émotion. A la fin de l’épisode, il laissa son cousin venir taper doucement le bras de son ami. « J’adore toujours l’humour de Cisco, il te ressemble ! C’est bien ton style, vu qu’il n’en a pas ! » Il disait une connerie pour le dérider un peu, histoire de faire apparaitre un sourire sur son expression si fermée. Indirectement, il avait besoin de le voir sourire, car cela le chamboulait véritablement. Son sourire se fit plus espiègle et ses prunelles s’illuminèrent d’une douce lueur à son égard. Tout allait bien, il ne fallait pas s’inquiéter.
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Adrian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: Dans tes yeux y'a la flamme, y'a le feu qui ne s'éteint pas. (sebastian) Dans tes yeux y'a la flamme, y'a le feu qui ne s'éteint pas. (sebastian) EmptyMer 23 Mar - 22:39


J'aurais aimé t'aimer comme on aime le soleil, te dire que le monde est beau et que c'est beau d'aimer. J'aurais aimé t'écrire le plus beau des poèmes et construire un empire juste pour ton sourire. Devenir le soleil pour sécher tes sanglots et faire battre le ciel pour un futur plus beau. Mais c'est plus fort que moi, tu vois je n'y peux rien. Ce monde n'est pas pour moi, ce monde n'est pas le mien + j'veux qu'on baise sur ma tombe, damien saez.

Adrian est bouleversé par toutes ces vérités qui intègrent son esprit anormalement perturbé. Elles resteront gravées dans son crâne tant leur profondeur et sincérité ne peuvent que le toucher en plein cœur. Savoir que son propre meilleur ami éprouve des sentiments à son égard n'est pas une information insignifiante qu'il peut prendre à la légère. Il se doit d'appréhender les émotions de son ami, de visualiser ses attentes et ses désirs. Il prend le temps d'étudier cette relation qu'il envisage, les besoins qu'il sera censé combler. Même si Sebastian lui assure qu'il souhaite une relation simple, dans laquelle chacun trouvera son équilibre, Adrian est convaincu qu'il n'est pas l'homme qu'il lui faut à cause de sa luxure très développée. Il ne réalise pas qu'il serait en mesure de l'accepter dans le but de le rendre heureux, de partager des moments d'autant plus agréables avec lui. Adrian serait capable d'attribuer certains privilèges à son ami, d'entreprendre des efforts jugés surhumains pour s'accorder à sa vision des choses, mais jamais il ne pourra se transformer pour ses beaux yeux. Il pourrait tenter, mais serait incapable de lui promettre. « D'accord. Tu trouveras quelqu'un de plus adapté pour concrétiser tes désirs, ne t'en fais pas, il lâche d'un ton qui se veut réconfortant. » Il aurait aimé lui annoncer qu'il réfléchira toutefois à sa proposition, seulement il garde cette précision secrète. Il ne tient pas à le faire espérer, lui procurer quelques illusions qu'il pourrait briser dans les jours suivants. Il le sait pertinemment qu'il vient d'engendrer un sentiment de souffrance qui s'introduit vicieusement au creux de sa poitrine, il se sent suffisamment coupable. Il n'a pas l'intention de reproduire ce qu'il considère comme une imperfection dans son rôle d'ami.

Il conclut leur conversation par une réplique soulignant son refus. Il préfère que ce soit clair pour le moment, pour ne pas le faire patienter plus encore ou lui infliger une douleur supplémentaire en le faisant déchanter. Il a besoin de mettre à plat chaque détail évoqué par son ami, l'éventualité proposée, ses avantages et inconvénients. A cet instant, il est persuadé que le résultat sera peu concluant, que la meilleure solution à prendre sera toujours de se contenter de leur lien de meilleurs amis. Activant déjà son esprit tiraillé pour réfléchir calmement, dans son coin, il s'interroge sur ce que ça pourrait apporter à Sebastian. La réponse : rien que quelques rires de temps à autre, mais pas de quoi combler son vide oppressant. Il reste buté, campé sur ses positions, avant de sentir les doigts de son ami frôler sa nuque. Il sursaute, car il juge ne pas mériter son affection. Il tourne la tête vers lui pour deviner ce qu'il pense concrètement, mais il n'existe que ce sourire qui ne se détache jamais de sa bouche. Légèrement troublé, il dirige toute son attention vers la série, sans pourtant parvenir à se concentrer. Il se laisse détendre par ses doigts qui se glissent délicatement entre les mèches de ses cheveux, enveloppé de cette bulle de tendresse. Il garde ses airs fermés, impassibles, mais la lueur d'apaisement perceptible au fond de ses yeux le trahit. Tout semble plus serein quand sa main se loge à ce niveau, c'est la solution miracle pour avoir le cœur réchauffé, moins agité. Trop d'émotions à combattre pour lui mais faciles à endurer quand il lui accorde ce moment de douceurs.

Toujours assis chacun de leurs côtés devant la télévision, le silence s'impose à eux. Adrian n'est plus mal à l'aise par son contact affectueux. Aucune ambiguïté dans son geste, il le savoure fréquemment, mais il n'en reste pas moins ses doutes imposants. Il aimerait être tranquille pour les effacer, c'est pour cette raison qu'il se tait. Quand la série touche à sa fin, ils doivent pourtant replonger dans une réalité qui lui semble étouffante en premier lieu. Sebastian parvient comme toujours à attribuer une note plus joyeuse, de gaieté à une situation déchirante, embarrassante. Il frappe son bras d'un coussin avant de lui balancer une plaisanterie qui satisfait Adrian. « Et tu crois que ta connerie est supérieure à mon humour, très remarquable en passant ? il rétorque d'un ton ordinaire, quelque peu provocateur. » Il ne peut rester fâché contre lui éternellement, cela relève de l'impossible. Sa froideur se brise à chaque fois, son corps se laissant réchauffer par la délicieuse sensation de bien-être. « Idiot, il poursuit avec un léger sourire en coin, avant d'attraper à son tour un coussin pour lui donner un coup avec en plein dans son visage. Et encore je suis gentil, je devrais te le faire bouffer, ce coussin. Ou t'étouffer avec pour ne plus t'entendre, il s'exprime d'un ton amusé, pour répondre à la taquinerie lancée. »
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MessageSujet: Re: Dans tes yeux y'a la flamme, y'a le feu qui ne s'éteint pas. (sebastian) Dans tes yeux y'a la flamme, y'a le feu qui ne s'éteint pas. (sebastian) EmptyMer 23 Mar - 22:40

Dans tes yeux y'a la flamme, y'a le feu qui ne s'éteint pas.
ADRIAN & SEBASTIAN

Face à la question de son ami, il n’avait pu que s’exprimer de façon franche. Il ne savait pas vraiment ce qu’il attendait d’une relation. Il avait perdu ses idéaux, ne cherchait plus le grand amour, mais plutôt une relation simple, sans mensonge où chacun pourrait s’exprimer ouvertement, sans peur d’être jugée, d’être acceptée avec ses défauts et ses qualités. Il cherchait juste une personne avec qui il pourrait trouver un équilibre, un bonheur simple. Il pensait sincèrement qu’Adrian pouvait lui apportait cela. Cela ne serait pas simple, mais en s’ouvrant l’un à l’autre, plus sincèrement qu’ils ne l’étaient en tant qu’ami, il pensait que ce n’était pas improbable. Cette précision ne sembla nullement trouver entente chez son meilleur ami. Il finirait par trouver quelqu’un de plus adapté pour concrétiser ses désirs. Il ne devait pas s’inquiéter. La réponse d’Adrian était assez claire et rien de ce qu’il put ajouter ne sembla atteindre son ami à première vue. Seulement, il savait que ce n’était pas le cas. Il le connaissait mieux que personne. Adrian était bouleversé par son aveu, malgré sa froideur apparente. Il le voyait clairement dans son regard, dans ses mouvements tendus, sa fuite dans la cuisine pour mettre un terme à cette conversation. Cette réaction n’était pas surprenante. Il ne s’en sentait pas agacé, ni blessé, juste désemparé d’en être le responsable. L’affection pour son meilleur ami était sincère. Il aurait souhaité gardé ces tourments pour lui, mais il savait qu’aucun secret n’était possible entre eux. De ce fait, il ne se formalisa pas lorsqu’Adrian lui proposa de replonger dans la série qu’ils regardaient.

Adrian avait repris ses distances, mais il le sentait terriblement tendu et il ne savait pas comment le détendre. Du moins, il connaissait la solution, mais hésita quelques secondes avant de céder à ce besoin naturel de lui apporter sa douceur, cette sérénité qu’il méritait de retrouver. Il n’y était pour rien si ces sentiments avaient outrepassés cette frontière dans leur relation. Il avait bien cerné sa réponse, la respectait, mais il était évident qu’il lui faudrait du temps pour revenir en arrière, le revoir que comme son meilleur ami, effacer cette attirance. C’est pour cela qu’il avait glissé sa menotte au creux de sa chevelure, de sa nuque, lui prodiguant cette caresse qu’il savait toujours bénéfique pour apaiser les angoisses de son meilleur ami. Un geste d’attention sincère, doux, bienveillant. Son regard  le priait de l’excusait tandis qu’il laissait son ami se plonger dans la série. Il se détendait sous ses caresses et c’est tout naturellement qu’il laissa celles-ci s’évanouir pour reprendre une posture plus conventionnelle dans leur relation. Il laissa ses pensées se perdre dans les images du film qui défilaient sous son regard. Il ne songea pas à cette conversation, son effet sur sa réalité. Il aurait tout le loisir d’y penser demain. Il voulait juste profiter de l’instant présent, dérider leur échange et ne tarda pas de faire un essai dès que l’épisode prit fin. C’était tellement plus agréable de plaisanter et de se laisser porter par la douceur de leur amitié.

La réponse d’Adrian ne se fit pas attendre. Elle le fit rire naturellement. « Pas plus que ta connerie dans ce cas. » Dit-il en haussant le sourcil avec espièglerie. Ils se provoquaient toujours amicalement et il fut satisfait de voir un sourire s’affichait sur le coin de ses lèvres. Cela rendit son sourire plus franc alors qu’il recevait un coussin en plein visage. Il grimaça avant d’attraper le coussin à son tour. « Tente, je ne compte pas mourir sans me battre. » Il lui lança de nouveau le coussinet avant d’attraper le sien pour commencer à le taper. Une bataille se déclara naturellement alors qu’ils venaient s’attaquer l’un et l’autre comme deux enfants insouciants. Ce qu’ils étaient dans une certaine mesure. Les traits d’Adrian semblèrent se détendre au travers de cet échange enfantin. Cela le rassurait et rendait son sourire d’autant plus sincère alors qu’il l’attaquait plus durement, nullement prêt à déclarer forfait. Ils se lancèrent des vannes de plus en plus taquines tandis qu’aucun d’entre eux n’avaient envie de rendre les armes, riant comme des gosses, se vengeant des répliques de l’autre. Comme toujours, ils semblaient retrouver une plénitude d’âme et c’était tout ce que désirait Sebasian. Il ne voulait pas de gêne entre eux. C’était tellement plus agréable de le voir rire. Il ne s’en lassait jamais.

-- FIN --
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» (Sebastian) j'veux m'en aller.
» cœurs comprimés. (sebastian)

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