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 Moi, je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. (sebrian ♥)

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Adrian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: Moi, je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. (sebrian ♥) Moi, je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. (sebrian ♥) - Page 2 EmptyMer 23 Mar - 23:00


Des jours qui ne ressemblent qu'à l'ombre des nuits, des silences qui résonnent à l'âme comme un cri. Quand les paupières n'ont même plus la force des orages, quand porté par les flots je ne vois plus rivage. Comment te dire que tout est noir. Comment j'ai peur, comment j'ai froid. Comment te dire, quand t'es pas là, que moi sans toi, ça ne veut rien dire. Comment te dire que toi sans moi, c'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir... Mes sciences qui ressemblent qu'à l'ombre du doute, le bien qui fait du mal quand le mal vous envoûte. Alors je peux partir comme un loup solitaire qui blessé s'en ira mourir près d'un hêtre. Moi j'aurais tant voulu que cet être soit toi, tant voulu avec toi être un autre que moi. Au profond de ton ventre faire plus belle la terre, oublier qui je suis et fermer les paupières + que tout est noir, damien saez.

Même si cette avancée s'avère troublante, improbable et particulière pour eux, Adrian comprend que c'est la suite logique des événements endurés. Cette progression déconcertante, qui réclamera d'eux un léger temps d'adaptation et quelques variations dans leur quotidien, est primordiale pour acquérir la notion de bonheur. Autant pour l'un que pour l'autre. Le blond s'est laissé convaincre par les promesses de son ami, associées à l'obtention d'un enthousiasme extrême. Grand'Pa l'a également incité à renoncer à l'opinion qu'il a tissée au bord d'une plage paradisiaque. Il ne réalise pas encore tout à fait ce que ça implique, notamment l'influence plus conséquente qu'il aura sur les émotions de son ami, ou le fait qu'il possède désormais le cœur de Sebastian entre ses mains, qu'il devra protéger du mieux qu'il le pourra. Il se comporte en homme assuré, attentif et catégorique, pourtant son âme ne relativise pas autant que son esprit. Rien ne pourrait le perturber autant qu'approfondir le lien profond qui le rattache à son meilleur ami, d'explorer une intimité avec lui. Leur fusion n'en semble pourtant que plus intense et considérable, le devient davantage lorsque ce désir commun les anime. Chaque fois que leurs peaux se sont frôlées, que leurs corps se sont assemblés dans un parfait accord pour se laisser guider par la passion dévorante, leurs pulsions, et atteindre le paroxysme de la jouissance, Adrian a senti cette symbiose totale du plus profond de ses tripes.

Ils embarquent dans cette conversation en éprouvant cette appréhension évidente, toutefois plus perceptible dans les gestes de son ami. Il se gratte la nuque, détient encore une certaine retenue pour exposer pleinement ses désirs. Adrian l'invite ainsi à briser ses réticences, pour établir un échange qui se veut agréable et sécurisant, prenant en compte les besoins de chacun. Il lui donne la liberté de se livrer, d'évoquer ce qui lui tient à cœur dans une relation plus passionnelle. Il tente de contribuer à l'effusion de ses sentiments, d'entraîner des confidences qu'il se retient de prononcer. Elles sont essentielles pour instituer un climat de confiance, révéler leurs besoins sans craintes, mais surtout éloigner le sentiment de déception probable à l'avenir. « J'aime quand tu prends ce ton assuré peu habituel. Il te va bien, il souffle doucement en souriant, d'un air amusé. » Adrian l'aide à poser des mots sur ses souhaits, il a simplement confirmé ses intentions. Alors qu'il optait en premier abord pour une pointe d'incertitude, sa volonté semble se préciser, devenir plus claire pour se transformer en une véritable conviction.

Sebastian est bien résolu à tout dévoiler, puisqu'il attaque finalement le sujet déclencheur de sa nervosité. Il fait preuve de délicatesse et précision pour exposer des besoins qui ne surprennent pas le blond. Durant son escapade, Adrian a pris le temps d'évaluer ses attentes probables, leur compatibilité et l'apport bénéfique de cette possibilité envisagée. En accordant plus d'attention et réflexion à sa demande, il a conclu que le bonheur pouvait les consumer tous les deux. « Tu n'as jamais été dans l'ombre, c'est plutôt le contraire. Aux yeux de la société peut-être, mais pas des miens. Je comprends toutefois ce que tu veux dire et ça n'arrivera pas, il le corrige pour souligner un élément qu'il semble avoir négligé. » En apparence, certains signe évocateurs indiquent que Camélia est la personne la plus importante de son existence. La bague autour de son doigt le confirme, mais si le peuple cessait d'étudier ce qu'il considère comme de la surface, il verrait que son cœur est plutôt envahi par cette amitié sincère, cet homme précieux et authentique. Même s'il a tenté ces derniers jours de porter plus d'intérêt à sa femme qu'à son meilleur ami, leur distance et l'apaisement éprouvé chaque fois qu'il recevait un message de sa part, lui ont rapidement éclairci l'esprit. Il est son essentiel, celui qui lui insuffle cette force au quotidien, le courage de combattre les entraves qui s'imposent sur son chemin. Au lieu d'être une ombre, il a le rôle du soleil qui égaye ses journées.

Il ne donnera plus l'occasion à son épouse de s'octroyer la place appropriée par son ami. Il lui attribuera celle qu'il mérite, l'installera au devant de la scène sans chercher à le mettre en retrait. Dans son cœur en tout cas, Sebastian a toujours remporté le titre du gagnant. « Je ne suis pas quelqu'un qui se cache, tu n'as pas de soucis à te faire. J'apprécierai ces moments partagés devant les yeux des autres, comme je désirerai m'en éloigner pour ne pas étouffer. Quand j'aurais envie d'une complicité en public, tu le sentiras, il explique d'un ton moins ferme, plus affectueux qu'auparavant. » Il sait qu'intérioriser des sentiments forts, dissimuler un bonheur qu'on aimerait afficher aux yeux des autres à notre tour, peut être frustrant. Il pouvait parfois remarquer cette lueur de déception dans les yeux de son ami quand il formait encore un couple avec Zachary. Il comprend ce désir de ne plus se cacher, de s'assumer pleinement sans éprouver de crainte, d'angoisse par rapport aux gens qui nous entourent. Adrian n'a jamais eu de difficultés à accepter l'homme qu'il était, l'abandon de ses parents n'aura que renforcer cette affirmation de soi. Lorsque le désir d'embrasser un mâle en pleine rue se fait sentir, il y succombe sans jamais réfléchir. Il se laisse porter au gré du temps, sans se retourner sur les actes exécutés. Sans regrets, il avance. « Je te demanderai toutefois de ne pas trop l'étaler pour le moment, de ne pas attribuer un intitulé exact à cette relation devant les autres. Je préfère attendre quelques semaines avant de prendre une décision concernant Camélia. Tu comprendras que je ne peux pas sacrifier un mariage au profit d'une relation qui ne fonctionnerait peut-être pas comme nous le voudrions, il annonce avec douceur pour rendre ses propos moins détestables. » Il suppose que Sebastian avait réfléchi à la question, qu'il le connaît suffisamment pour savoir qu'il ne se pencherait pas vers de l'inconscience en détruisant son union. Il tenait à garder son épouse auprès de lui, à sauver cette relation déjà explosée, alors il saura qu'un divorce possède une signification très précieuse. Il ne l'envisagerait pour personne d'autre, donne la preuve ultime de son futur engagement avec lui et affirme sa sincérité.

Sebastian donne une seconde condition primordiale pour lui, relative à l'importance à lui concéder. Il devra être son point d'ancrage comme il est le sien, être son refuge. Il voudrait le rendre heureux, lui apporter ce qu'il lui manque pour pouvoir l'être. Il juge que c'est purement égoïste mais il s'en croit capable, puisque le bonheur d'Adrian dépend du sien. A ses mots, Adrian ne peut s'abstenir d'esquisser un fin sourire amusé, face à autant d'ignorance de sa part. Ne sait-il pas encore qu'il est son pilier, son remède ? « C'est un égoïsme bienveillant, je ne peux qu'accepter. En vérité c'est assez simple de t'accorder cette condition, puisqu'elle est déjà validée en partie, il déclare pour lui affirmer que ces fonctions sont d'actualité. Pour ce qui manque à mon bonheur, j'y réfléchirai. Je l'ignore, même si le tien aurait effectivement un impact bénéfique pour moi, il confirme les propos tenus par son ami, par ailleurs étonné d'autant d'assurance dans sa voix. » Lorsqu'il s'interroge sur son exigence certainement trop développée, de cette mine angoissée, Adrian le trouve attendrissant et sourit. Ce comportement est à son image, toujours cette peur d'aller trop loin, il ne l'étonne pas. Il rit un instant avant de répondre de manière douce. « Non. J'avais déjà évalué tes désirs probables dans mon coin, j'avais seulement besoin que tu les exposes pour vérifier. J'avais raison, comme toujours. » Ces conditions semblaient logiques en prenant en compte le degré de ses sentiments.

C'est au tour d'Adrian d'exposer les siennes, de définir les limites qu'il ne pourrait franchir dans une relation. Celle à propos de la luxure est spontanément acceptée, il prétend même qu'il sera très demandant de son côté, ce qui réjouit le blond. On peut facilement lire une profonde satisfaction au fond de ses prunelles, qui témoigne de son enjouement. Sebastian poursuit avec l'affection que le blond est capable d'offrir avec modération, ce qui ne le contrarie absolument pas. Il se révèlera seulement plus gourmand en privé mais il souhaite être prévenu s'il l'estime trop tactile. Adrian hoche doucement la tête en guise d'approbation, pour conclure cette conversation. Seulement il ne la chasse pas entièrement puisque son ami tient à aborder son infidélité pour mieux l'appréhender, la comprendre. Il tente de l'étudier sans aucune brusquerie, avec cette douceur dans la voix qui permet au blond de se détendre. « C'est un désir comme un autre, mais surtout un besoin. Je ne sais pas quoi te dire, tu me prends au dépourvu, il souffle le regard perdu, décontenancé par ce soudain élan de curiosité. » Si ses interrogations et son air intrigué l'agaçaient profondément durant un instant, il parvient hâtivement à se décontracter par la présence réconfortante de son ami. Il a pris le temps de réduire leur distance, tout en respectant sa zone de confort nécessaire pour une telle discussion. Il lui doit bien cet effort, de se livrer sur cette tendance qu'il n'étale jamais.

S'ouvrant autant qu'il le peut, il tente alors de lui apporter une compréhension apparemment indispensable pour s'engager. « Je crois que tu peux me satisfaire dans le domaine de la luxure, mais pas sur le plan de la baise pure et dure. Tu ne pourrais pas me satisfaire au sujet de la bestialité qui est devenue vitale pour moi. Je n'aurais de toute manière aucun plaisir à l'appliquer sur toi, et je sais pertinemment que je ne t'en donnerais pas non plus. Donc oui, tu ne peux pas m'apporter ce que je recherche auprès d'eux, le fait de redevenir une bête aveuglée par le sexe. Ce n'est pas ce que j'ai envie d'être quand je suis avec toi, Sebastian, je crois que c'est préférable d'accorder cette part de mon être aux insignifiants, il s'exprime en étant le plus clair possible, mais les raisons sont complexes à entamer. On n'a jamais pris le temps d'évoquer ce sujet, il est plutôt délicat... Comment t'expliquer... Je dirais que la baise m'est nécessaire pour combler le vide un instant, mais surtout ce besoin de dominance, de férocité. Je m'abandonne dans la brutalité, voilà tout. Certains s'apaisent ou exterminent leurs frustrations par la tendresse, moi par ce qui s'apparente à de la violence. Chacun sa manière de procéder, j'espère seulement que tu comprendras que nos moments partagés et précieux, je ne les ai et ne les aurais avec personne d'autre, il termine en plongeant son regard dans le sien, qui assure toute sa sincérité. » Par fierté, il n'admettra pas que ses parents détiennent une part de responsabilité concernant cette fascination pour la luxure brutale. Ils ont formé une telle déchirure au creux de son âme qu'il cherche constamment à la soigner, souvent inconsciemment. Elle n'a jamais su se cicatriser, se refermer d'elle-même. Quelque chose s'est détruit à l'intérieur, un bout de lui-même qui demeure irrécupérable.

Son ami lui réclame simplement de la sincérité, ce qui a toujours été la base de leur relation selon Adrian. Son évolution est censée avoir cette notion pour base, ce serait l'anéantir par avance s'ils ne s'assuraient pas de sa solidité. « Je n'ai pas l'intention de te mentir. Et je pense que tu serais effectivement le seul, il répond fermement pour lui intégrer plus facilement en tête. » Il est le seul qui lui apporte tant de bonheur au quotidien, celui qui est capable de l'apaiser par une caresse, son odeur ou sa voix tendre. Le seul contre qui il peut se reposer, le seul avec qui il a véritablement envie d'être heureux. « Il semblerait que nous soyons compatibles alors, il conclut par un simple sourire, d'une voix espiègle. » C'est comme si un contrat venait d'être signé maintenant que les conditions ont toutes été acceptées et précisées. Ils savent à quoi s'en tenir, peuvent s'engager en toute tranquillité. « C'est même facilement perceptible. Tu ne sais pas cacher tes sentiments. Ni même tes désirs, il déclare d'une voix douce mais légèrement provocatrice par son assurance, le contemplant dans les yeux. »

Il sent qu'il l'apprivoise doucement, qu'il se rapproche de son corps avec lenteur. Il sent cette main qui fait des ravages dès qu'elle effleure sa peau. Elle impose le calme dans le désordre de son cœur, remet son esprit en place en lui fournissant des idées claires. Les paupières closes, Adrian se laisse dévorer par cette sérénité qui s'abat sur lui avec naturel. Tout cet apaisement entraîné par un simple frôlement, toujours aussi réconfortant pour sa poitrine comprimée. « J'en connais d'ailleurs un qui a besoin d'un câlin, il déclare en rouvrant soudainement les yeux. » Il se débarrasse de sa main coincée dans sa nuque, jugeant que cette caresse doit s'éteindre, avant de donner une pression dessus pour attirer son ami contre lui. Posé sur ses cuisses, Adrian enserre fermement sa taille dénudée pour lui accorder l'étreinte espérée. Sebastian déguisait finement sa requête par une douce caresse, mais le blond sait reconnaître les signes manifestant son besoin d'affection. Il ne se préoccupe pas de la position inadaptée, encore peu appropriée pour ce début de relation. Il se tait, avance sa tête pour la poser contre son épaule. Il l'enlace seulement, se détachant de la réalité pour un instant. Il néglige le reste et les détails futiles, il savoure ce semblant de bonheur qui s'imprègne doucement de son âme.
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Sebastian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: Moi, je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. (sebrian ♥) Moi, je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. (sebrian ♥) - Page 2 EmptyMer 23 Mar - 23:01

Je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme.
ADRIAN & SEBASTIAN

Il était difficile de mettre des mots sur des sentiments déroutants. L’Hispanique avait une certaine idée de ce qu’il désirait avec Adrian, mais celle-ci demeurait floue tant il se devait de prendre en compte certains éléments. Ces éléments auxquels il lui avait été impossible de songer puisqu’Adrian s’était montré plutôt catégorique lorsqu’il avait tenté de le convaincre qu’ils pouvaient être heureux ensemble. Désormais, il devait faire l’exercice contraire, y songer sérieusement pour découvrir ce qu’il désirait ardemment pour eux. Le résumé que lui fit Adrian semblait en accord avec ce qu’il cherchait, désirait pour eux. Il voulait juste accroitre l’intimité de leur relation, ne pas perdre l’essence de celle-ci qui était juste indispensable à son équilibre. Son assurance semblait plaire à son meilleur ami qui lui fit part qu’il appréciait qu’il prenne un tel ton. Seulement, cette confiance s’effrita. Il ne savait pas comment aborder la suite. C’était une situation étrange et sans doute se serait-il contenté de répondre à ses exigences dans un premier temps si Adrian ne l’avait pas incité à se poser pour prendre conscience de ce qu’il voulait vraiment, au plus profond de lui. Il avait totalement raison et il ne pouvait que l’admettre alors qu’il tâchait de mettre le doigt sur ces pensées tantôt claires, tantôt troublées. Il y avait deux évidences qui s’imposaient à lui. Ce dont il lui fit part avec douceur et fébrilité.

Il reconnut qu’il voudrait à l’avenir devenir sa seule relation sérieuse si cela marchait entre eux sur ce plan-là. Il savait qu’il aurait besoin, envie d’être son amant officiel et qu’il n’y ait plus Camélia dans sa vie. Il ne pourrait supporter l’idée de vivre dans l’ombre d’une autre, notamment elle, bien qu’il se garde bien de l’évoquer ouvertement. Adrian par ses mots, tâcha de lui faire comprendre qu’il n’avait jamais été dans l’ombre à ses yeux. Il l’était peut-être aux yeux de la société, mais pas des siens. Des propos qui ne pouvaient qui le touchaient alors qu’il sentait son cœur se nourrir de ceux-ci. Il comprenait ce qu’il voulait dire et cela n’arrivera pas. Il croyait en ses paroles, en était profondément soulagés bien qu’il attendait la suite de ses paroles. Adrian lui fit part qu’il ne se cachait et n’avait pas de soucis à se faire. Il appréciera les moments avec lui quand ils seront devant le regard des autres, comme il pourrait s’en éloigner pour ne pas étouffer. Quoi qu’il en soit, quand il aura envie d’une complicité en public, il saura. Bien que ferme en premier lieu, la voix de son nouvel amant se fit plus affectueuse qu’auparavant. C’était un soulagement pour le moment de l’entendre réagir de la sorte, dans cette communication sincère, qui lui semblait cruellement indispensable. Il ne voulait plus que le manque de communication ne détruise une relation à laquelle il tenait comme la prunelle de ses yeux.

De ce fait, il écoutait attentivement les propos d’Adrian lorsqu’il vint lui soumettre une requête. Il voulait qu’ils restent discrets pour le moment, de ne pas mettre un intitulé exact sur cette relation devant les autres. Il voulait attendre quelques semaines pour prendre une décision concernant sa femme. Après tout, il ne pouvait pas sacrifier un mariage au profit d’une relation qui pourrait ne pas marcher comme ils l’auraient souhaité. « Je comprends. » Murmura-t-il avec douceur. « Je resterai discret pour le moment. » Ajouta-t-il dans le même ton pour lui faire comprendre qu’il avait bien entendu ses réponses et qu’elles semblaient convenir avec ses attentes, ce qui lui permettait de poursuivre sur sa lancée. Ce qu’il fit en abordant une deuxième condition qui lui semblait primordiale. C’était une condition assez égoïste de sa part, il en prenait conscience, mais il était tellement persuadé d’en être capable. Il se savait particulier pour son meilleur ami, le seul à l’avoir si vrai, si franc, si décontracté qu’il voulait s’accaparer cette spécificité qui avait toujours su le rendre heureux. Il avait conscience que ce désir pouvait être outrageant, mais il fut soulagé de voir un sourire amusé se perdre sur le visage d’Adrian. Selon lui, c’était un égoïsme bienveillant qu’il ne pouvait qu’accepte, car elle était déjà en partie validée de son point de vue. En ce qui concernait son bonheur, il allait y réfléchir, car il l’ignorait en dépit du fait que son bonheur à lui aurait effectivement des effets bienfaisants sur le sien.

Des propos qui ne purent qu’amoindrir la légère tension qui ressentait au creux de la poitrine, qui lui faisait prendre conscience d’une certaine réciprocité dans cette condition. Le bonheur de l’un était nécessaire à l’autre et vice versa. Il ne put s’empêcher de l’interroger sur l’ensemble de ses conditions, s’il les jugeait outrageante, ce qui n’était pas le cas. Il les avait déjà évalué, mais avait eu besoin qu’il les expose pour les vérifier. Ces mots suffirent à le soulager avant qu’il ne l’invite à son tour à s’exprimer. Des conditions auxquelles il vint répondre avant de s’attarder sur la plus délicate. Il avait besoin d’en savoir plus, de comprendre la psychologie de son meilleur ami dans ce désir-là. Il était évident que cette question ne pouvait que le dérouter. Ce qu’il se défendit immédiatement en adoptant une expression plus contrariée qui se fit moins violente lorsqu’il vint se poser non loin de lui, avec douceur pour préciser sa demande, lui poser des réponses simples, supposées claires. Il savait qu’il lui demandait quelque chose de difficile, d’intime sur sa propre psychologie. Il lui était reconnaissant de faire cet effort et c’est tout naturellement qu’il écouta avec attention ces propos. Des révélations troublantes et à la fois bienveillantes à son écart. Son côté bestial était une partie de son être qu’il ne voulait pas expérimenter avec lui, car il ne pourrait rien leur apporter. De ce fait, il ne pouvait pas satisfaire son côté sauvage, bestial, qu’il identifia comme une forme de colère envers des démons, le vide qui avait pris place au sein de son cœur.

Sebastian en prenait conscience, en avait toujours eu l’impression, mais en identifier la cause principale. Il ne pourrait jamais oublier la mine sombre et chamboulée d’Adrian lorsqu’il avait été mis à la rue par ses parents pour avoir assumé une sexualité différente. Il avait beau faire croire le contraire, Sebastian savait que cela l’avait détruit et seule la bienveillance de son grand père, la sienne sans doute aussi, avait pu sauver l’âme sauvage d’Adrian. Son regard vint retrouver le sien. « Merci. » Murmura-t-il en simple réponse à ses propos. Il le remerciait d’avoir fait cet effort de nouveau, ne chercha pas à obtenir d’autres détails, car il cernait parfaitement où il voulait en venir. La baise était un moyen d’évacuer toute la colère accumulée durant ces années d’existence. « D’accord pour les infidélités. Je peux essayer de comprendre. » Dit-il dans une petite voix. Il se sentait dérouté par cette prise de conscience et inspira profondément pour amoindrir son trouble. « La seule chose que je voudrai te demander à ce sujet… » Il releva son regard vers le sien. « C’est si tu viens me voir après avoir baisé, est-ce que tu pourrais prendre une douche avant ? C'est ton odeur que je veux sentir, pas la leur. » C’était une demande assez raisonnable en vue des circonstances, mais il voulait qu’il l’accepte de lui-même. Sa voix demeurait douce. Il comprenait d’où lui venait ce vide qui le rendait si cruel, bestial, mais s’il devait faire partie de sa vie, être considéré à part, il voulait également qu’il ait un comportement décent à son égard à ce propos. Il s’agissait d’une formalité, Adrian ne pouvait s’agacer d’une telle demande alors qu’il acceptait d’être à lui, mais que cette réciprocité ne soit pas totale.

Son regard était brillant d’une fébrilité qu’il ne pouvait pas camoufler. Il ne voulait pas qu’il y ait de mensonge entre eux, mais voulait être le seul à pouvoir lui offrir ce qui avait un sens à ses yeux. Il pensait qu’il serait effectivement le seul à ses yeux. Sa voix était ferme, tout comme son regard, ce qui parvint à lui voler un sourire doux. Sa remarque suivant le fit rire malgré lui, les yeux troublés par la tournure qu’avaient prise cette nuit et leur conversation. « Je le crois également. » Souffla-t-il dans une voix toujours aussi bienveillante alors qu’il prenait conscience que ses sentiments étaient plus clairs à cet instant. Adrian le provoqua avec ce regard taquin qui savait tant obtenir son sourire. « J’ai plus de raison de le cacher, il me semble, non ? » Dit-il au tact au tact tandis que sa main s’était insidieusement infiltrée jusqu’à sa nuque pour frôler sa peau avec douceur. Une action à peine maitrisée, mais qui obtint immédiatement l’effet escompté. Adrian ferma ses paupières pour profiter de cette caresse, douce, lui offrant cette douceur qu’il avait tant envie de le couvrir, mais qu’il contenait difficilement. C’était son moyen de rompre la distance, de s’assurer qu’il ne faisait pas fausse route et c’est avec un bonheur brûlant qu’il se laissa attirer dans les bras de son ami et désormais amant. Il savoura cette étreinte, sentit son âme s’abreuvoir de cette exquise sensation qui prenait possession de sa peau. Il s’enivra de son odeur, laissa son visage retrouver son épaule quelques minutes pour reprendre des forces. Ils restèrent quelques minutes dans cette position, perdant la notion du temps comme d’habitude. « On ferait bien d’aller prendre une douche. Tu reprends le travail, non ? » Murmura-t-il dans une voix calme et douce alors qu’il venait se décoller de son corps pour lui rendre sa liberté. On pourrait même la prendre ensemble pour faire deux pierres, un coup. » Dit-il dans un rire fin alors qu’il venait prendre la direction de la salle de bain. Il y avait bien une invitation dissimulée dans ses propos et il pouvait percevoir dans le regard brillant d’Adrian qu’elle n’était pas passée inaperçu. Libre à lui de l’accepter ou non, dans tous les cas, il se sentait plus léger, heureux d’avoir pu poser les bases de cette curieuse relation qui allait le lier à son meilleur ami. Ils verraient bien ce que l’avenir leur réserverait.
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Adrian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: Moi, je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. (sebrian ♥) Moi, je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. (sebrian ♥) - Page 2 EmptyMer 23 Mar - 23:01


Des jours qui ne ressemblent qu'à l'ombre des nuits, des silences qui résonnent à l'âme comme un cri. Quand les paupières n'ont même plus la force des orages, quand porté par les flots je ne vois plus rivage. Comment te dire que tout est noir. Comment j'ai peur, comment j'ai froid. Comment te dire, quand t'es pas là, que moi sans toi, ça ne veut rien dire. Comment te dire que toi sans moi, c'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir... Mes sciences qui ressemblent qu'à l'ombre du doute, le bien qui fait du mal quand le mal vous envoûte. Alors je peux partir comme un loup solitaire qui blessé s'en ira mourir près d'un hêtre. Moi j'aurais tant voulu que cet être soit toi, tant voulu avec toi être un autre que moi. Au profond de ton ventre faire plus belle la terre, oublier qui je suis et fermer les paupières + que tout est noir, damien saez.

La conversation a beau être délicate, l'intérêt qu'ils portent aux besoins et désirs de l'autre permet de la rendre plus agréable. Ils accordent une attention toute particulière à l'autre, entraînant cette capacité de s'étaler sur ce sujet devenu capital. Il n'est plus question d'un égoïsme pur duquel Adrian fait chaque fois preuve, cela tourne plutôt vers ce bonheur qu'ils aimeraient savourer. L'obtenir nécessite de l'implication, de la prudence et du temps, indispensables pour résoudre les détails relatifs à ce changement. Alors ils étendent un climat de confiance autour d'eux, se livrent chacun leur tour pour éclairer l'essentiel à savoir sur leur possible relation sentimentale. Ils exposent leurs limites, les conditions à ne pas dépasser s'ils souhaitent maintenir sa stabilité. Certains éléments sont primordiaux pour assurer l'enthousiasme de l'autre, l'efficacité de cette relation. Ils les mettent simplement en évidence pour que les esprits ne soient plus embrumés par des évidences erronées. Ils prennent part à cet échange serein, optimiste, prévenant, dont l'objectif est l'obtention d'un bonheur nouveau, éprouvé par les deux. Ils s'adressent toute l'attention dont ils sont capables, réfléchissent sur les critères qui contribueraient à leurs bien-êtres. Ils cherchent, tout en formant une entente qui s'accorde avec leurs attentes individuelles. Ils conviennent sur des exigences à respecter, transmettent à l'autre les mesures qu'ils peuvent endurer. Ils imposent à l'autre sans que ça s'apparente à des efforts surhumains, pour apprendre à construire une relation qui, au lieu de les étouffer, permettra d'accéder à une certaine satisfaction. En présumé.

Alors qu'à la base Adrian était certain que cet engagement serait facteur de destruction, dénudé de sens et voué à l'échec, il se laisse désormais convaincre. Plus leurs accords se fixent, plus le bonheur semble accessible. Il se laisse persuader par les bienfaits de cet arrangement, renonce aux certitudes qu'il avait formées à l'intérieur de son crâne sans entendre l'opinion de Sebastian. Il avait tissé des convictions qui ne sont plus d'actualité, ne s'imaginait pas être l'homme idéal car le désir de devenir un père ou un époux se déclencherait naturellement chez Sebastian. Des souhaits qu'il avait évoqués lorsqu'il était avec Zachary, qui sont à l'origine de leur séparation douloureuse. Adrian ne pourrait jamais lui accorder, tout simplement car ses aspirations n'ont pas de place dans ses projets futurs. Il n'a pas non plus le pouvoir de développer sa fourberie avec cet homme, en prétendant que ses vœux se concrétiseront un jour, comme il a pu le pratiquer avec sa femme. Leurs intentions doivent se préciser, alors ils s'expliquent dans des domaines diversifiés, qui se centrent sur la relation inédite qu'ils ont l'intention de vivre. Ils partagent leurs souhaits pour se donner la liberté de vivre ensuite, d'être heureux. Ils ne se confrontent pas dans une optique fermée et catégorique, ils cherchent plutôt le bonheur de l'autre.

Le blond exige de la discrétion pour le moment, en attendant que cette relation se confirme et qu'il prenne les décisions nécessaires pour se lancer réellement, tels que son divorce avec son épouse. Son ami n'en semble pas froissé de devoir être patient, il se révèle même attentif et respecte cette condition. Adrian a seulement besoin de quelques semaines pour réaliser qu'ils ne commettent pas d'erreurs, pour estimer le degré des bienfaits obtenus. Il poursuit en évoquant son infidélité incontrôlable mais vitale, un détail qu'il percevait comme un frein à leur plan. Étonnamment Sebastian accepte, s'avère ouvert d'esprit vis-à-vis de son mode de vie peu recommandé. Il réclame uniquement des explications sur son obsession pour la bestialité, sur ce besoin qu'il ne pourrait pas satisfaire lui-même. Il donne son accord uniquement s'il peut détenir ces informations capitales pour une compréhension plus aisée. Ils n'avaient encore jamais abordé le sujet dans sa profondeur, puisqu'il n'a jamais eu d'importance dans le lien entretenu auparavant. Chacun sa manière de vivre, d'apprécier des instants agréables, ils n'ont jamais porté de jugements sur l'existence de l'autre même s'ils n'approuvaient pas forcément certains comportements. Le romantisme de Sebastian ne sera jamais vraiment compris par le blond, tout comme il ne peut pas saisir pourquoi la brutalité utilisée lui fait atteindre la jouissance. Adrian s'exprime, il sent qu'il a toute son attention alors il se livre sans crainte, ayant tout de même pris quelques secondes avant de s'engager vers ces confidences. Son ami tentera de comprendre, donne son autorisation, avant de lancer une nouvelle exigence très raisonnable. Fixant son ami dans les yeux, Adrian prend note sans s'étonner. Rien de plus logique que sa demande, il l'attendait. « Entendu, il répond simplement d'un mouvement de tête positif. » Pas un mot supplémentaire, ce n'est pas utile. Le blond prend conscience qu'il est nécessaire de respecter sa requête, il en est de sa contrariété, de son bonheur, alors il la gardera sans cesse dans un coin de son crâne et l'appliquera.

Sebastian n'a pas ce pouvoir de dissimuler ses sentiments ou désirs, le blond lui fait remarquer, ce qui leur soutire des sourires amusés. « Non, aucune. Enfin quand on est tous les deux, il rappelle seulement la condition pour ne pas qu'ils deviennent flagrants aux yeux des autres. » La discrétion n'est pas à négliger, surtout dans son univers professionnel où son amour n'a pas encore sa place ; encore moins au milieu de son groupe d'amis, à qui il ne peut pas encore avouer la nouvelle. Adrian n'est pas effrayé du regard des autres, il en est même indifférent ; il ne doit pas prendre le risque que ça s'ébruite et se rende jusqu'aux oreilles de Camélia. Son meilleur ami vient toutefois le rassurer par une caresse en haut de sa nuque, lui transmettant la tendresse nécessaire pour rendre cette situation plus réconfortante, agréable. Adrian ne perd pas un instant pour l'attirer contre lui, sentant son besoin d'affection grandir. Il veut combler son ami en commençant sur de bonnes bases, alors il le serre contre lui sans hésitation. Il se sent serein, soulagé d'avoir retrouvé celui qui lui manquait tant. Il savoure cette étreinte autant que lui, se laissant consumer par un bien-être reposant. Il resterait bien dans cette position plusieurs minutes encore, mais l'intervention de son ami lui fait cruellement regagner la réalité. Il doit y renoncer pour reprendre le boulot. « Merci de me le rappeler. Tu mériterais la pendaison, vilain garnement. Ou pire, il souffle en souriant, les traits de son visage transformés par cet air taquin. » Il se détache de lui, le laisse s'envoler jusqu'à la douche, qui devient sa destination à lui aussi. Son invitation est une occasion à saisir, histoire de se mettre de bonne humeur dès le matin. Il retire son boxer, se glisse sous l'eau tiède lui aussi, avant de se coller contre le dos dénudé de son ami. Le visage contre son épaule, il porte sa bouche jusqu'à son oreille, la mordillant, avant de susurrer une proposition qui se veut alléchante, qui précise simplement le dénouement auquel ils s'attendaient tous les deux. « Et si on appréhendait un peu plus la notion d'amant ? il lance en souriant, de cet air empli de malice, avant de rendre ses intentions plus fermes par quelques caresses enivrantes. » Auxquelles son ami a répondu, les entraînant dans cette voie de la luxure, mais aussi de la découverte de l'autre, de cette intimité approfondie, captivante et surtout troublante. Autant pour leurs âmes que leurs corps, tous deux enflammés par cette modification surprenante.


FIN.
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Moi, je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. (sebrian ♥)

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