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 moment de réconfort. (sebastian)

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Adrian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: moment de réconfort. (sebastian) moment de réconfort. (sebastian) EmptyVen 18 Mar - 12:22


« Pars d'ici, Adrian. Tu ne vas quand même pas dormir sur ce foutu fauteuil. » La voix de son grand-père est douce tout en étant autoritaire, alors il fuit l'hôpital après avoir échangé un regard coupable avec lui. Il reviendra le lendemain, lorsque les examens seront réalisés et que les médecins auront déniché la raison de ses migraines perpétuelles. Grand'pa n'avait pas besoin de lui, ni même de soutien ; mais égoïstement, le blond aurait voulu rester auprès de lui. Il veut s'assurer que la mort ne gagne pas son corps, voudrait être apaisé le plus rapidement possible avec des résultats s'avérant positifs. Adrian ne sait pas gérer ses angoisses, si bien qu'il n'a pas le choix de les laisser le posséder pleinement. Il n'a pas non plus l'habitude de les affronter, il n'est pas un homme nerveux qui est facilement effrayé par les vicissitudes de la vie. Il échappe en règle générale aux tourments de la vie quotidienne, ne sent pas son cœur s'agiter ou son ventre se contracter sous le coup de la panique. Mais quand ça lui arrive, c'est brutal, incontrôlable, et peu d'alternatives s'offrent à lui pour y remédier. Il se tourne en principe vers son meilleur ami ou les boissons alcoolisées ; parfois les deux, afin d'extirper les ondes négatives qui ne veulent pas disparaître.

Une fois rendu devant la deuxième propriété de son ami, Adrian ne songe pas un instant à cogner contre la porte ou à prévenir Sebastian qu'il se tient devant le bâtiment. Prenant ses aises comme à son habitude, il s'introduit à l'intérieur sans la moindre gêne et se déplace lui-même parmi les pièces. Il est un habitué de cet endroit, plus besoin de visite guidée ou d'être accueilli comme un étranger. Ce n'est pas seulement un refuge pour animaux, c'est notamment le sien. Le leur. Dans lequel ils se rendent chaque fois que Sebastian n'a pas la force nécessaire pour croiser le regard de Zachary, ou lorsqu'Adrian a simplement envie de retrouver la douceur légendaire de son ami. Ses pas l'entraînent naturellement jusqu'à une pièce plus personnelle, celle qui leur appartient ; leur petit cocon. Son attention ne se laisse même pas attirer par les petites bêtes esseulées, confortablement posées autour de lui. Il ne les toise même pas, aujourd'hui il ne leur porte pas le moindre intérêt. Tout ce qu'il veut, c'est son Sebastian, et c'est ce qu'il fait. Il le retrouve assis sur ce canapé-lit, dans lequel ils s'endorment régulièrement, et sans même le regarder, il vient s'allonger dessus et poser sa tête contre ses cuisses, le regard en direction du plafond. Après un long soupir de soulagement, ses paupières se ferment doucement. Il ne s'exprime pas, aucun mot ne se glisse entre ses lèvres, il respire seulement cette odeur réconfortante et croise les bras contre sa poitrine.
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Sebastian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: moment de réconfort. (sebastian) moment de réconfort. (sebastian) EmptyVen 18 Mar - 12:28


« Sebastian, j’ai fini ce que je devais faire. J’y vais ! Tu veux que je ferme derrière toi ? » Demanda un bénévole en venant ouvrir la porte de son bureau qu’il avait envahi à la suite du départ du véritable propriétaire de ce lieu. Il lui avait donné le flambeau et Sebastian s’efforçait de maintenir le refuge dans des comptes acceptables. Fort heureusement, il était parvenu à trouver quelques bénévoles, qui l’aidaient énormément pour faire du refuge, un lieu agréable pour les petites bêtes qui y échouaient. « Non, c’est bon, j’attends un ami. Il ne devrait pas tarder. Encore merci pour ton aide. » Lança-t-il avec douceur en venant lui sourire tendrement. « C’est un plaisir, t’inquiète. Bonne soirée, alors ! » Le bénévole en question vint le saluer et il le laissa s’envoler à ses occupations personnelles, se retrouvant seul dans la boutique. Il avait le regard un peu absent. Il était légèrement inquiet pour Adrian. Il connaissait son ami. Il avait du mal à gérer le stress. Après tout, ce n’était pas dans sa nature de l’être, sauf pour les personnes auxquelles il tenait : son grand-père en haut de la liste. Cet homme qu’ils surnommaient Grand’pa avait accueilli son petit-fils lorsque ses parents l’avaient foutu à la porte pour avoir ramené cet homme qu’il fréquentait à l’époque. Un rejet que son ami avait plutôt mal vécu, le rendant plus amer que jamais. Il n’y avait rien d’étrange à ses yeux, c’était une réaction naturelle. Le plus important à ses yeux, c’était qu’il trouve un refuge pour se reposer, reprendre ses esprits en toute plénitude. Ce lieu semblait tout disposé à le devenir, l’était devenu depuis quelques semaines.

Son sourire se fit doux lorsqu’il vit le dernier SMS de son ami. Même la tête ailleurs, aigrie par des pensées sombres, il parvenait à plaisanter encore. C’était un moyen de se changer les idées autant l’un que pour l’autre, même si leurs propos pourraient paraitre ambigus. Ils savaient où se trouvait leur relation. Il avait fait chauffer du lait sur la petite kitchenette et avait préparé les cookies avant de venir se poser un peu, le regard ailleurs. Il lui envoya un dernier SMS afin de lui dire qu’il l’attendait. Il se leva pour éteindre le feu avant de retourner sur le canapé. Il entendit la porte du refuge s’ouvrir. Il ne s’alarma pas, reconnu rapidement les pas de son ami qui étaient singuliers. Ils se connaissaient tellement, après tout. Il le laissa venir jusqu’au bureau, entrer dans la pièce sans un mot. Il savait déjà ce qu’il allait faire et le laissa s’allonger sur le canapé pour poser sa tête contre ses cuisses, fixant le plafond. Comme toujours, il poussa un profond soupir de soulagement en venant fermer ses paupières. Cela le fit sourire malgré lui en venant doucement glisser ses doigts dans ses cheveux. Un magnétisme qu’il avait dans ce genre de situation, qu’il avait depuis leur tendre enfance. Ce n’était pas la première fois, sans doute pas la dernière. Il ne vint dire mot, souriait doucement en laissant ses doigts doucement frôler son oreille, son visage dans ses actions douces, circulaires. Il laissa sa respiration se rythmer à la sienne, sans un mot. Il attendrait qu’il rompe le silence lorsqu’il le jugera nécessaire. Cela avait toujours marché, ainsi. Il n’y avait pas de raisons que cela ne change. Il attendrait jusqu’à qu’il ait envie de s’exprimer, d’un chocolat ou d’un cookie. Être là, juste là, à proximité sans attendre d’explication. C’était comme ça qu’ils fonctionnaient tous les deux.
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Adrian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: moment de réconfort. (sebastian) moment de réconfort. (sebastian) EmptyVen 18 Mar - 13:55


Adrian n'a pas l'habitude de se reposer sur quelqu'un, mais il y prend de plus en plus goût avec son meilleur ami. Après 21 ans de relation, il a conscience qu'il peut relâcher ses nerfs avec lui, s'exprimer sans que ses propos se retournent finalement sur lui. Il peut se confier sans être effrayé à l'idée qu'il puisse user de cette faiblesse à l'avenir, parce qu'il est question de Sebastian et qu'il lui fait entièrement confiance. C'est pourquoi il n'a pas hésité une seule seconde à se diriger jusqu'au refuge pour le rejoindre, pour retrouver sa chaleur et douceur desquelles il a véritablement besoin.

Adrian prend la décision de rester muet lorsqu'il fait son apparition au refuge, et ce n'est certainement pas Sebastian qui manifestera son mécontentement à ce sujet. Son meilleur ami comprend mieux son fonctionnement au fil des jours, c'est pour cette raison qu'il se tourne chaque fois vers lui lorsqu'il doit affronter un problème qu'il ne parvient pas à gérer seul. Il est rare qu'il doive s'adresser à son ami, pas parce qu'il n'a pas besoin de lui, mais simplement car il a été habitué à être indépendant, à disposer de cette force qui explose la plupart de ses soucis. Seulement certaines peines sont plus conséquentes que d'autres, comme sa nervosité liée à Grand'pa. Il ne peut se retenir d'envisager son décès, de garder en tête le fait qu'il soit en danger. Et il ne parvient pas à contrôler son angoisse, ni à l'exprimer, alors il s'allonge sur le canapé pour poser simplement sa tête contre les cuisses de Sebastian. Leur complicité est telle que chacun d'eux savait à quoi s'attendre avec une position pareille. Adrian réclame peu d'affection de la part de Sebastian, c'est toujours le contraire et ça l'arrange puisqu'il n'a donc pas besoin de le faire. Pourtant quand il exécute cette démarche, ce n'est jamais par le biais des mots. Tellement connectés que Sebastian sait pertinemment quand il doit lui en offrir ou s'abstenir ; il suffit parfois d'un regard, mais dans ce cas précis, c'est le fait que son crâne s'est posé précisément entre ses mains. Sans prononcer quoi que ce soit, il exige des caresses qu'il reçoit bien évidemment. Les paupières closes, il se laisse envahir au moins cinq minutes par la tendresse légendaire de son ami et respire tout de suite mieux. Cet espace et sa douceur l'apaisent, il regagne presque le calme qu'il espérait.

Lorsque ses idées sont remises en place et la sérénité finalement revenue, il se penche pour attraper sa tasse de chocolat chaud et en boire une gorgée. Il reprend sa position initiale, dépose la tasse contre sa poitrine tout en la tenant d'une main, et de l'autre, il attrappe celle de son ami pour la glisser volontairement dans ses cheveux. Il n'est plus question d'user de sa bonté pour se sentir soulagé, plus par plaisir. Mais ça, il ne l'avouera pas. Il relève la tête pour regarder son ami dans les yeux. « On se regarde un avengers, dis ? » Tel un gamin, il souhaite se plonger dans des histoires de super-héros pour écarter la vie réelle de son esprit. « Tu en veux ? il propose en tendant sa tasse vers lui. » Il n'évoque pas Grand'pa pour l'unique raison qu'il ne sait pas poser des mots sur ce qu'il ressent. Il cherche seulement à oublier, comme d'habitude.
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MessageSujet: Re: moment de réconfort. (sebastian) moment de réconfort. (sebastian) EmptyVen 18 Mar - 13:56


Sebastian gardait le silence. Il n’avait pas besoin d’exprimer son soutien par des mots. Seul le toucher délicat de ses doigts dans la chevelure courte de son ami prouvait sa présence à son ami. Une scène assez atypique dans leur relation, mais nullement nouvelle. Cela était arrivé quelques fois, toujours à des périodes très singulières, stressantes pour son meilleur ami. La plus marquante avait été cette nuit où ses parents l’avaient mis à la porte. Il se rappelait du désarroi, de la rage qui illuminait son regard, mais surtout de sa frustration, de l’impuissance qui avait marqué son visage lorsqu’il avait demandé l’hospitalité pour quelques nuits. Des nuits que ses parents avaient acceptés avec plaisir, car il considérait son ami comme leur propre fils. Cette nuit-là, il avait réalisé les mêmes actions qu’à cet instant. L’état de Grand’Pa le préoccupait. C’était une évidence. Il n’avait pas besoin qu’il ne le reconnaisse. Il le savait. De ce fait ses phalanges glissaient avec douceur dans ses cheveux, sa respiration se mêlant à celle de son ami pour créer une harmonie parfaite, qui saura apaiser les idées de son ami. Il n’avait aucune notion de temps, ne s’en préoccupait absolument. Il était ravi de pouvoir lui être utile, d’être en mesure d’être là quand il avait besoin d’un endroit où se ressourcer. C’était rare, mais précieux et c’était sans doute la seule chose qu’il ne voudrait concéder à personne, pas même l’épouse de son meilleur ami. C’était sans doute égoïste, possessif de sa part, mais qu’importe.

Adrian semblait retrouver son calme. Sa respiration se fit moins vive, prit un rythme naturel. Les prunelles sombres de son ami vinrent se rouvrir tandis qu’il venait boire une gorgée de son chocolat chaud en s’asseyant légèrement. Il le laissa faire, ne dit mot, stoppa son action lorsque la chevelure de son ami vint s’échapper de son emprise. C’était rassurant de le savoir moins tendu, même si son problème n’avait pas bougé. Adrian toujours silencieux finit par s’installer de nouveau sur ses cuisses, tenant sa tasse contre sa poitrine tout en venant solliciter de façon plus franche son attention en venant prendre doucement sa main pour la conduire de nouveau à ses cheveux. Une action qui le fit sourire, attendri et amusé. C’était tellement rare qu’il agisse de la sorte, mais tellement précieux également. Il s’exécuta avec bonheur, glissant sa main avec douceur dans ses cheveux alors que son ami venait lui demander s’ils pouvaient regarder un avengers comme un gosse. Il vint lui sourire. « On peut, je suis même allé chercher le dernier à l’appartement. » Dit-il dans un fin sourire et une douce voix. Adrian lui proposa de boire un peu de sa tasse. « Non, c’est bon, merci. Profites-en. Je l’ai fait avec tout mon amour. » Sa voix était tendre, bien qu’un peu espiègle. « Si tu veux, le DVD est sur la télévision. » Dit-il en indiquant ledit écran qu’il avait ramené de chez lui, dernièrement. C’était un petit écran, mais ils pourraient profiter du film. Il l’invitait à mettre en route le film puisqu’il se tenait sur ses jambes. Il ne voulait nullement l’éloigner, indirectement il lui faisait comprendre qu’il pouvait même retourner sur ses cuisses s’il en avait besoin. C’était à Adrian de voir s’il voulait profiter de sa douceur ou s’il voulait reprendre son masque d’homme dur. De toute façon, il ne tournerait jamais ces instants-là à son avantage contrairement à son ami, mais il s’en fichait. Il assumait d’avoir besoin de lui, de ses bras pour retrouver ses esprits. Il ne l’avait jamais caché.

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Adrian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: moment de réconfort. (sebastian) moment de réconfort. (sebastian) EmptyVen 18 Mar - 13:57


Adrian n'a pas l'intention de verser des larmes, encore moins de se laisser envahir par l'anxiété toute la nuit. Il n'est pas un homme nerveux de base, il ne comprend même pas pour quelle raison il l'est autant ce soir. L'idée de ne pas saisir une réalité qui l'échappe l'agite. Il subit plus d'angoisses qu'il n'est capable d'en supporter, alors il décide de s'appuyer sur un ami qui lui est cher pour s'alléger de ses maux et de sa douleur lancinante. Il prend conscience que son grand-père garde une place considérable dans son cœur, peut-être la plus importante puisqu'il l'aime et l'admire à la fois, et qu'il est logique d'être touché à l'idée qu'il puisse céder et se laisser emporter par la mort. Il est si effrayé, si peiné, qu'il ne pourrait contrôler ses émotions avant d'entendre des avis positifs concernant les résultats. Enfin, pas tout seul. Ses espoirs se tournent naturellement vers son meilleur ami, attendant qu'il fasse de son mieux pour le libérer de son état de panique et l'entraîner sur un terrain plus joyeux, plus rayonnant grâce à son sourire et ses plaisanteries infinies. Il en a le droit dès qu'il le rejoint, ce dernier glisse ses doigts dans ses cheveux pour caresser le haut de son crâne. Sebastian le connaît, un peu de tendresse dans ces moments-là s'avère toujours bénéfique. Adrian doit reconnaître qu'il s'apaise lorsque sa douceur s'infiltre en lui, qu'il se laisse submerger par ce bien-être reposant.
 
Ce n'est pourtant pas suffisant pour lui permettre de se confier. Pas parce que Sebastian n'adopte pas le meilleur procédé, au contraire, plus car il est dans l'incapacité d'admettre clairement sa peur. Il le laisse le détendre grâce à cette méthode douce et efficace, puis décide finalement de lui adresser la parole sans pour autant s'exprimer sur le cas de son grand-père. Il lui propose une activité attrayante qui pourra le déconnecter d'une réalité pesante pour une durée indéterminée, autrement dit visionner un avengers. Sebastian accepte bien évidemment, lui confiant qu'il est allé chercher le dernier à l'appartement. « Tu as tout prévu, il répond en tournant la tête dans sa direction pour lui jeter un regard amusé et un sourire attendri. » Il lui tend sa tasse de chocolat chaud pour lui permettre d'en boire, mais il refuse et lui laisse, prétendant l'avoir fait avec tout son amour. Il hausse les épaules puis se redresse légèrement pour en reprendre une gorgée, souriant au contact brûlant qui s'écoule dans sa gorge. Il ne pourrait pas rêver de mieux pour se décontracter. Il se lève comme lui fait comprendre Sebastian, pour allumer la télévision et démarrer le film. Il se fait la réflexion que Sebastian et lui sont réellement connectés, qu'il savait pertinemment qu'il finirait par lui réclamer. Il reprend place sur le canapé, cette fois il s'assoit simplement à côté de lui mais pose sa tête contre son épaule. « Tu crois que Grand'pa peut déjà mourir ? il lance finalement. » Il ne connaît rien des résultats et pourtant il envisage cette alternative qu'il est incapable d'endurer. Adrian a tendance à dramatiser quand il panique, mais il se repose sur son ami pour s'épargner des idées noires. Son grand-père a 85 ans, c'est un bon âge pour décéder, seulement il ignore si les examens réalisés présagent un dénouement aussi désastreux.
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Sebastian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: moment de réconfort. (sebastian) moment de réconfort. (sebastian) EmptyVen 18 Mar - 13:58


Ces occasions étaient rares. À vrai dire, il était possible de les compter sur les cinq doigts d’une main, mais ils n’en demeuraient pas moins précieux. Des instants où la carapace d’Adrian se fissurait légèrement pour laisser entrevoir un homme plus sensible qu’il ne voudrait l’accepter. Adrian n’aimait pas la faiblesse des gens, la sienne plus que tout. Pourtant, il acceptait cette part lorsque cela le concernait. À aucun moment, il n’avait lâché l’affaire, n’avait perdu son sang-froid, même si ses paroles s’étaient révélées parfois dures, difficiles à encaisser. Au fond, Adrian était la plupart du temps juste dans ses paroles.  De ce fait, il ne pouvait que se montrer présent, quand Adrian avait besoin de sa présence, même si cela se résumait qu’à glisser sa main dans ses cheveux, lui offrir un semblant de douceur pour amoindrir ces angoisses, qui le tiraillaient à l’idée de ce qui pouvait arriver à son grand-père, et à regarder un film avec leurs héros préférés, il était prêt à le faire pour lui. Il avait même anticipé tout cela, avait mis en place un contexte favorable à apaiser sans un mot le moindre de ces inquiétudes qu’il savait profondes, même si Adrian ne l’avouait sans doute pas. Cela n’avait pas d’importance pour Sebastian, tant qu’il finissait par redevenir le petit con qu’il aimait tellement.

Il lui avait fait part qu’il était allé chercher le dernier chez lui pour lui permettre de se changer les idées. Il n’avait pas été aveugle. Il avait senti qu’il n’allait pas bien au travers de ses SMS et là, il cherchait à chasser ses idées noires dans une certaine mesure. Une nouvelle qui amusait sans doute son meilleur ami dont le regard brillant vint trouver le sien. Il répondit à son sourire, fier de lui pour le coup, mais c’était rassurant de voir un sourire attendri se fendre sur les lèvres d’Adrian. « J’ai anticipé que ça pourrait te faire plaisir, oui. » dit-il avec douceur en refusant son chocolat chaud. Il le taquina même avec amusement pour tenter de le dérider de nouveau, mais obtint peu de résultats, si ce n’est un haussement d’épaules alors qu’il venait se dégager de l’étreinte de ses doigts dans ses cheveux pour boire sa boisson. Il l’invita même à mettre en marche le film s’il désirait. Ce qu’Adrian s’appliqua à faire en silence avant de revenir vers lui. Il le laissa faire, le regarda agir par habitude, sans penser à rien de particulier. Il n’aimait pas le voir comme cela. C’était frustrant et indirectement, il se rendit compte qu’Adrian devait souvent l’être face à sa dépression. L’impuissance était vraiment un sentiment horripilant. Il le laissa s’asseoir à ses côtés, tout contre lui, sa tête contre son épaule. Le film se lançait, mais Sebastian était plus concentré sur le rythme cardiaque de son ami et aux mots qu’il pourrait exprimer. Ce qu’il fit sans attendre en lui posant une question de but en blanc.

Bien que le dénommé Grand’pa ait un âge avancé, il était encore relativement jeune et en pleine forme. Il n’y avait pas de raison à première vue de s’inquiéter pour lui, mais Sebastian ne pouvait que comprendre l’angoisse de son ami. Grand’pa était le seul membre de sa famille qui l’est accepté tel qu’il l’était et l’aimait comme il le méritait. Il était évident qu’Adrian tenait profondément à lui, même s’il était un homme très discret sur ses sentiments, bien loin du sentimental qu’il était. Il inspira profondément et vint murmurer. « Je ne pense pas. » Dit-il avec franchise dans une voix calme, mais douce. « Il se porte bien pour un homme de son âge, ne montre aucun signe de faiblesse particulière. Peut-être qu’ils l’ont gardé pour faire des tests pour s’assurer que tout va bien. Après tout, il est âgé et il fait partie des personnes à risque pour certaines maladies telles que le cholestérol ou le diabète. C’est sans doute qu’un contrôle de routine. Pas besoin de t’alarmer pour le moment. C’est une mauvaise herbe comme toi. » Dit-il dans un ton plus joyeux et taquin. « On ne s’en débarrasse pas si facilement. Il va te foutre des raclées pour encore un paquet d’années avant de te lâcher la grappe. Un peu comme moi. » Il essayait de se montrer positif, d’avoir des paroles justes, mais pas utopiques pour autant. À ses yeux, il n’y avait aucune raison de s’alarmer. Grand’Pa avait toujours eu une santé de fer.


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Adrian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: moment de réconfort. (sebastian) moment de réconfort. (sebastian) EmptyVen 18 Mar - 13:58


Adrian ne possède pas la capacité propre à l'humain, celle liée au pouvoir de communiquer et d'exposer clairement les réflexions qui se forment dans son crâne. Il ne parvient pas à exprimer ses doutes, ses interrogations ou ses tourments, si bien qu'il préfère taire ses sentiments, les dissimuler au plus profond de lui et de garder son air bourru. Il adopte le comportement du mâle dominant tout simplement car c'est plus simple que de jouer l'homme paumé, nerveux et en quête d'affection. Mais il est aussi privé d'une compétence très développée par les êtres humains : le mensonge. Il n'en a jamais été capable avec Sebastian, l'idée ne lui vient même plus en tête tout simplement car il s'en apercevrait dans tous les cas. Il le connaît trop bien. Alors il reste silencieux en profitant de ses caresses dans ses cheveux, sans dissimuler sa souffrance qui doit être perceptible au fond de son regard.

« Cessez de lire dans mes pensées, Professeur Xavier, il commente d'un ton sérieux, avec un léger sourire tout de même, en référence à un personnage de X-Men atteint d'une télépathie remarquable. » Une manière détournée d'admettre qu'il est effectivement très satisfait de pouvoir visionner le film, que ça lui fait plaisir et qu'il a bien anticipé. Il tente notamment de se divertir lui-même, de se décharger de ses angoisses en utilisant comme méthode un humour plutôt ordinaire pour cette fois. Il se lève finalement, introduit le DVD des Avengers dans l'appareil électronique et appuie sur la télécommande pour le démarrer. Il reprend place aux côtés de son ami, cherche volontairement et immanquablement sa proximité et sa douceur en posant sa tête contre son épaule. Il se repose sur lui, littéralement.

Alors qu'il avait l'intention de se changer les idées en se concentrant sur le film diffusé à l'écran, Adrian finit par dévoiler l'inquiétude qui le taraude autant. Il ne lâche pas tout ce qu'il a sur le cœur, il résume seulement par une simple interrogation. Il n'est pas nécessaire d'en apprendre davantage sur ses craintes à Sebastian, il comprend tout sans explications supplémentaires. Il lui répond avec un calme absolu et une douceur extrême, qui ont le don d'apaiser le cœur agité du plus âgé. Adrian est dans un univers réconfortant qui brise toute la nervosité ancrée en lui ; la chaleur de son ami, son odeur, sa voix douce, le refuge en lui-même. Il a tout pour retrouver un semblant de sourire, pour être rassuré. Sebastian sait y faire, il est même très doué pour retirer des idées noires de son esprit, pour lui intégrer de la joie. Après les paroles de son ami, le blond se met à respirer convenablement, à reprendre goût à la sérénité perdue et espérée, mais bien présente au creux de son bide désormais. « Oui tu as raison. Les mauvaises herbes, c'est tenace... il répond simplement pour conclure leur conversation et se rassurer lui-même. » Il l'a soulagé alors il n'en dit pas plus, ce n'est pas la peine. Il préfère éloigner ce sujet pour ce soir, il ira vérifier que Sebastian a véritablement raison demain. Détendu, plus confiant pour l'état de son grand-père, Adrian peut récupérer son côté enfantin et son humour infaillible. « Ah ouais, comme toi ? Me foutre une raclée ? Ce n'est pas plutôt le contraire ?! On va vérifier ça tout de suite petit insolent. » Un gros sourire malicieux sur les lèvres, il se redresse pour débuter une séance chatouilles intensive. Il rit aux éclats, s'avachit contre son meilleur ami pour le bloquer de son poids, s'en foutant complètement qu'il soit lourd, puis continue de lui titiller les flancs.
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Sebastian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: moment de réconfort. (sebastian) moment de réconfort. (sebastian) EmptyVen 18 Mar - 13:59


Sebastian connaissait Adrian, sans doute mieux que personne d’autre, du moins jusqu’à une certaine mesure. Il n’était pas sûr de le connaitre totalement, mais il savait que sa présence, sa tendresse parvenait à amoindrir les rares angoisses de son ami lorsqu’elles le prenaient comme cibles. Il savait sa douceur bénéfique pour son meilleur ami et s’appliquait à lui offrir ses quelques caresses lorsque c’était le cas. Des gestes emplis de son affection pour cet homme qu’il lui montrait rarement, mais qui étaient bien présents et savaient se révéler en temps voulu, en toute discrétion. Des brefs instants qui s’envolaient rapidement pour reprendre le court normal de leur relation. Sebastian savait anticiper ces instants et prévoyait toujours quelque chose qui lui changerait les idées, lui ferait du bien. Un numéro spécial de sa bande dessinée préférée, une adaptation cinématographique d’un de leurs séries de super-héros. La remarque d’Adrian vint le faire rire avec douceur. Son regard était attendri en le laissant se relever, mettre le film avant de venir s’asseoir de nouveau à ses côtes, sans pour autant rompre le contact, sa tête posée contre son épaule. Un moyen de lui faire comprendre qu’il avait besoin de ce toucher pour continuer de chasser ses idées sombres.

Contre toute attente, Adrian vint lâcher ce qu’il avait sur le cœur tel une bombe. Une seule question, synonyme de tout son angoisse et qui attendait une réponse, un besoin d’être rassuré. Il s’en rendait bien compte, mais ne voulait pas mentir. Il tâchait d’être juste dans ses propos pour lui apporter un peu de repos d’âme. Il énonçait ce qu’il pensait dans une voix calme, reposante, naturelle. Il tenta de dérider la situation, pris l’initiative d’une plaisanterie à laquelle Adrian vint répondre en disant que les mauvaises herbes étaient tenace. C’était rassurant. Ces mots semblaient avoir porté leurs fruits. Cela le fit sourire doucement tandis que sa voix se voulait plus joyeuse et taquine. Il poussa la plaisanterie plus loin, n’hésita pas à lui faire comprendre que son grand père allait continuer à lui foutre la raclée pour encore un paquet d’années avant de lui lâcher, un peu comme lui. Une façon dissimulée de lui faire comprendre qu’il ne quitterait pas sa vie, qu’il comptait bel et bien continuer à le taquiner au quotidien comme il le faisait déjà. Il semblait avoir rassuré son ami puisqu’il redevint naturel, enfantin comme à ses habitudes. Il le provoqua avec humour, un sourire malicieux et cela le fit sourire naturellement.

« Tu veux parier ? Et je ne suis pas un petit insolant ! » Taquina-t-il à son tour, prêt à relever le défi, mais Adrian avait pris le dessus. Il s’était redressé pour commencer une séance de chatouilles intensive, riant aux éclats tel un gosse qu’il redevenait à ses côtés. C’était adorable, agréable à voir et il devait reconnaitre qu’il ne chercha pas à se défendre dans un premier temps. Il l’avait bloqué de son poids, s’avachit contre lui pour continuer sa torture qui le fit se tortiller dans des éclats de rire tout aussi francs. « Ce n’est pas du jeu, Adri’ ! » Dit-il dans une voix secouée par les rires. « Je n’ai pas dit mon dernier mot. » Il tâcha de trouver un point de fragilité dans l’attaque de son meilleur ami, qui était très doué pour l’empêcher d’atteindre le flan de ses hanches pour subir le même supplice. Il finit par trouver un point de fragilité, vint mettre en place une technique empruntée au Karaté pour inverser la situation, le faire basculer à son tour sur le canapé et reprendre le dessus. Il laissa ses doigts d’artiste atteindre les flancs de son meilleur ami, qu’il vint malmener à son tour avec expertise. « Alors ? C’est qui le plus fort ? » Il avait le regard brillant de malice, plus mignon et amusé que jamais alors qu’il tenait pour victime son meilleur ami. « Finalement mes années de Karaté sont fortes utiles ! » Dit-il avec espièglerie en tenant son meilleur ami, victime de ses attaques qui avaient que pour ambition : le faire rire et capituler. Il était tellement mignon avec cette expression enfantine et heureuse. Il serait tellement mieux qu’il le soit tous les jours…


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MessageSujet: Re: moment de réconfort. (sebastian) moment de réconfort. (sebastian) EmptyVen 18 Mar - 14:02


Adrian prend son temps avant d'exposer l'angoisse qui l'anime. Il se laisse engloutir par la douceur de son ami, ne freine aucun de ses mouvements pour qu'elle se répande progressivement à l'intérieur de son corps. Il retrouve la sérénité espérée sous les attentions de son ami, sous ses doigts qui caressent précautionneusement sa chevelure. Il ne pouvait pas rêver de mieux que la présence de Sebastian pour briser les inquiétudes qui tournent sans cesse dans son esprit, parce qu'il détient la méthode efficace pour soulager ses maux. Il réchauffe son cœur par ses gestes tendres, détend ses nerfs d'une facilité déconcertante. Prenant des bouffées d'air plus régulières, Adrian décide finalement de visionner un film pour plonger dans une fiction qu'il apprécie particulièrement – celle des avengers, des super-héros qui rendent sa passion pour les pouvoirs magiques d'autant plus considérable. Il se repose à nouveau contre son ami puis laisse planer son doute à travers la pièce, posant l'interrogation qui le taraude depuis plusieurs heures. Les efforts de son ami n'ont pas été vains, sa douceur a été bénéfique. Il ne se serait jamais ouvert s'il n'était pas en confiance, aurait tout gardé pour lui s'il s'était laissé envahir par la nervosité. Alors il lâche ce qui lui pèse le cœur pour obtenir satisfaction auprès de son ami, lui réclamant une aide nécessaire pour retrouver son calme. Une aide qu'il néglige la plupart du temps, de laquelle il a rarement besoin – ou que sa fierté rejette, une aide qui est essentielle ce soir.

Sebastian a le don de se montrer confiant lorsqu'Adrian ne l'est plus, les rôles s'échangent pour le grand bonheur du blond. Il s'exprime d'une voix douce, sereine, une voix qui apaise le plus âgé sans trop de difficultés. Ses mots sont justes, véridiques, alors Adrian ne peut pas rester indifférent. Ses angoisses sont brisées par la pertinence de son ami, son cœur se fait tout de suite moins agité. Soulagé par cette présentation d'un avenir plus beau qui s'offre à son grand-père, le blond pousse un soupir pour se décharger de toutes ces ondes négatives puis reprend la conversation avec humour. Son côté enfantin ressort automatiquement suite à une dose d'angoisse qu'il considère comme conséquente, ainsi il s'applique dans une séance de chatouilles intensive. Amusé, quelques rires s'échappent de ses lèvres tandis que ses mains effleurent ses flancs. Entendre le rire provoqué de son ami parvient à panser toutes ses blessures, à regagner le calme nécessaire pour être de bonne humeur. Sebastian est l'antidote, comme toujours, a cet impact impressionnant sur lui.

Alors qu'il le pensait coincé entre ses jambes et emprisonné entre ses mains taquines, Sebastian renverse la situation par une technique de karaté. Adrian se retrouve en-dessous, sans avoir la capacité de bouger. « Tricheur ! il lance avant d'éclater de rire lorsque ses doigts provoquent sa peau. » Il tente de se retenir de rire, de repousser les attaques de son ami, tout en se pinçant les lèvres l'une contre l'autre. Mais la gêne est tellement irritante qu'il est contraint de s'esclaffer et de libérer toute cette joie. Leurs rires résonnent à travers la petite pièce, son corps s'agite pour tenter d'échapper à ce qui se rapproche de la torture. « C'est bon lâche-moi ! Je signe le traité de paix quand tu veux ! il annonce en levant les bras en l'air en signe de capitulation, les yeux tout aussi pétillants que ceux de Sebastian. » C'est bénéfique d'avoir un ami aussi malicieux que lui, aussi enfantin et qui peut s'amuser d'un rien. Aussi joueur. Il s'emmerderait dans son existence morne s'il n'en faisait pas partie...« Tu es chiant avec ton karaté à la con, il souffle doucement en croisant les bras, l'air boudeur, une fois que les chatouilles ont cessé. » Il déteste qu'on prenne le dessus sur lui habituellement, il se serait fâché en devenant violent si ce n'était pas Sebastian contre lui. Pourtant l'idée de se froisser ne lui vient même pas à l'esprit, tant qu'il ne prononce pas de plaisanteries à ce sujet... Le cœur d'Adrian étant désormais envahi de bonheur, il redevient tout à coup très sérieux, sans un sourire, recherchant l'affection de son ami avant tout. « Viens, il murmure doucement en le scrutant dans les yeux et en appuyant d'une main en bas de son dos. » Une manière de lui réclamer une étreinte sans oser prononcer le mot, une façon détournée d'obtenir ce qu'il désire. Il veut Sebastian contre lui, pour oublier tous ses tracas et qu'il lui accorde toute sa douceur, mais il souhaite immanquablement que ce soit lui qui fasse le premier pas.
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Sebastian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: moment de réconfort. (sebastian) moment de réconfort. (sebastian) EmptyVen 18 Mar - 14:04


Sebastian avait parfaitement conscience que sa seule présence pouvait amoindrir la carapace de son ami. Cela avait toujours été le cas. Depuis le jour où il avait persuadé Adrian à jouer aux petites voitures avec lui. Il était sa parenthèse dans un quotidien qui l’étouffait, tout comme son meilleur ami était la sienne. Lorsqu’ils étaient ensemble, ils étaient dans un monde à part, prenaient de la distance par rapport à leur vie pour se ressourcer auprès de l’autre. Faire les idiots, rire comme des enfants, ils adoraient cela et s’adonnaient à des activités bien enfantines pour dérider leurs visages, leurs cœurs, leurs âmes avec un naturel déconcertant. C’était présentement le cas. Adrian avait déclaré la bataille qui faisait rage entre eux, provoquant des éclats de rire plus forts les uns que les autres. Sebastian avait été maitrisé, avait subi de plein fouet l’attaque vile et taquine de son meilleure ami. Il avait déclaré la guerre et Sebastian ne comptait pas baisser les armes. Au contraire, il tâcha de trouver son point de fragilité pour reprendre le contrôle, se venger de cette prise en traitre de son meilleur ami. Ce qu’il fit en usant de ses capacités acquises par son entrainement. Ce qui semblait déplaire à son meilleur ami qui le traita de tricheur avant d’exploser de rire. « Tous les coups sont permis durant une bataille. » Se défendit-il dans un ton espiègle en venant accroitre ses tortures sur le flanc de ses côtes. Adrian tâchait de contenir ses éclats, dans une expression terriblement mignonne, amusante. Cela lui donnait encore plus envie de le torturer de la sorte et fut satisfait lorsqu’il ne put les contenir plus longtemps. C’était tellement plus agréable de le voir sourire de la sorte, tel un enfant qu’il ne demeurait qu’avec lui. Cela l’attendrissait toujours. C’était un bout de ce trésor qu’il ne montrait qu’à lui, qu’il chérissait silencieusement.

Très rapidement, il capitula comme il l’avait désirait. Il était prêt à signer le traiter de la paix quand il désirait. Il levait ses bras en signe de capitulation. Sebastian se méfia en lui lançant un regard taquin et suspicieux avant de baisser sa garde en souriant, ravi d’avoir gagné cette bataille et la guerre. « Très bien, traité de paix signé ! » Dit-il en lui faisant un clin d’œil avant de reprendre une position plus conventionnelle. En digne mauvais joueur qu’il était, Adrian vint râler contre ses compétences de Karaté comme un enfant, croisant les bras en signe de protestation. Cela rendit son sourire plus franc tout comme son regard se fit plus brillant de malice, de bonheur. Un bonheur simple, mais si précieux. Une expression qui se fit d’un seul coup plus sérieuse alors qu’il lui ordonnait de se rapprocher de lui. La simple pression au bas de son dos, l’invitait à le prendre dans ses bras. Ce qu’il fit, attendri, mais satisfait de cette demande dissimulée. Il avait envie de lui offrir cette étreinte, le fit naturellement en venant le prendre dans ses bras quelques secondes, minutes, peu importe. Il appréciait ce contact doux et bienveillant entre eux. Cela avait toujours un effet apaisant sur son âme, son cœur, son être, mais aussi ressourçant. Comme si une simple étreinte pouvait chasser tous ses traces. C’était du moins l’impression que lui donnait leurs étreintes, enfermés dans une bulle rien qu’à eux.

-- FIN --
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