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 need you tonight (sebastian).

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Adrian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: need you tonight (sebastian). need you tonight (sebastian). - Page 2 EmptyMer 23 Mar - 22:20

need you tonight
ADRIAN & SEBASTIAN

Le cœur du blond est partagé, tiraillé par des émotions intenses et contradictoires. Il aimerait lui cracher des vérités acerbes et répandre sa rage sur lui par quelques coups, pour le punir de lui avoir procuré la désagréable sensation d'un cœur déchiré. D'un autre côté, et cette part de son être semble plus considérable, souhaite lui apporter la douceur nécessaire pour qu'il puisse combattre ses démons, lutter contre l'état de somnolence qui l'amènerait tout droit vers les ténèbres. A quoi bon le réprimander ? Il n'est pas primordial de lui rappeler combien son geste est aberrant, à quel point il a pu être déraisonnable et imbécile. Il n'a pas l'intention de dévoiler sa déception, ni d'envahir son crâne de sévères remontrances ou de remarques désobligeantes. Sebastian n'est pas ignorant même s'il est dans un état désastreux, Adrian ne tolère pas les tentatives de suicide peu importe les raisons qui ont pu engendrer cet acte répréhensible. Il s'adonnera à un sermon quand l'occasion se présentera, probablement le lendemain matin, pour lui répéter des éléments qu'il néglige ou qu'il n'a pas encore assimilés.

Pour le moment il se contente d'être présent pour éliminer les ondes négatives logées au creux de son cœur, qui l'ont rongé si vivement qu'il détient une opinion erronée ancrée dans son esprit. Il doit briser ses idées reçues pour qu'il laisse place à une sérénité qu'il ne connaît plus. Adrian veut contribuer à son bien-être, voudrait que d'autres sourires apparaissent sur ses lèvres, que l'apaisement égaye son visage. Il répond alors à ses espérances, réalise les désirs qui semblent incrustés au fond de son ventre. Il se laisse guider par son instinct et les sentiments perceptibles dans le regard de son ami, s'y perdant pour détecter la moindre émotion qui lui signalerait qu'il emprunte la mauvaise direction, qu'il n'adopte pas le comportement espéré. Il apprivoise son corps avec sensualité, dévouement et tendresse, une manière bénéfique qu'il développe uniquement pour lui. Il panse ses blessures en heurtant les parcelles de sa peau de sa bouche, en recouvrant son corps de baisers affectueux, invraisemblables et appliqués. Il exécute ses gestes avec délice, se délecte de cette peau douce en se surprenant lui-même. Le bien-être de Sebastian le pousse à entreprendre cette démarche qui ne lui ressemble pas, qui présente un Adrian dont il ignorait l'existence, pourtant il ne s'en sent pas contraint. Il découvre ses courbes, les effleure avec volupté, diffusant autant d'amour qu'il est nécessaire pour apercevoir un semblant de bonheur sur sa figure.

Ils s'enfoncent sur un sentier périlleux, franchissent les barrières imposées dans leur esprit, dépassent les limites qu'ils avaient déterminé par leur simple promesse d'une amitié éternelle, par ces tatouages qui parlaient pour eux. Adrian rompt ses résistances, abat le sentiment d'indécence de son crâne et anéantit la distance qu'il a toujours visualisée entre eux, pour manifester toute l'affection qu'il éprouve à son égard. Tout cet amour qu'il s'est entêté à conserver sans réellement l'évacuer pour que Sebastian n'ait plus aucun doute sur ses propres sentiments. Sa carapace s'écroule, toute la tendresse qu'il est capable d'offrir se déclare enfin pour couvrir son meilleur ami d'un amour qu'il ne s'est jamais cru capable d'accorder. Il ne se préoccupe pas de la tournure incestueuse que prennent les événements, il n'y songe pas. Il y pensera demain. Ils s'engagent sur un chemin qu'ils n'ont jamais osé prendre, ni même souhaité, préférant le fuir pour se contenter d'une amitié singulière. Le blond les place dans une situation qui pourrait devenir déstabilisante à l'avenir, où leur intimité est d'autant plus approfondie. Ils ont toujours été complices, des amis proches inséparables au lien indéfectible. Leurs corps se sont assemblés à diverses occasions pour une douce étreinte souvent provoquée par Sebastian, mais rien ne pourrait être comparable à la sensualité qui les emporte ce soir. Captivés dans leur bulle de douceurs, aucun des deux ne semble remarquer les dangers associés à cette intimité encore inexplorée jusque-là, mais qu'ils commencent à aventurer. Sebastian ne s'y oppose pas, débute lui aussi des caresses exaltantes qui réchauffent le corps d'Adrian, ainsi que son cœur refroidi et meurtri. Il se laisse submerger par cet élan de tendresse, ne pense pas à s'écarter quand ses doigts se réfugient au niveau de sa hanche, de son dos, ce qui lui soutire quelques soupirs de plaisir, de soulagement aussi. C'est tellement bon de le retrouver, d'avoir la conviction qu'il est indemne...

Les mains de son ami parcourent toujours son corps, tandis que sa bouche s'accroche à son cou, sa barbe, son visage. Adrian ferme doucement les paupières pour profiter pleinement de cet instant riche en émotions. Il s'efforce à rester impassible, indifférent à cette bouche sulfureuse et enchanteresse, mais il doit admettre que c'est loin d'éveiller son dégoût comme il l'avait imaginé. Il ne pourrait décrire les émotions qui s'abattent sur lui, elles sont trop complexes pour les définir ou mettre un mot dessus. Il sait seulement que ses mains l'apaisent, domptent le lion vorace et féroce établi en lui pour lui donner des airs de biche apprivoisée peu reconnaissables. Il se détend, laisse la douceur envahir ses veines sans pour autant en être effrayé. Il sait qu'il ne craint rien entre les doigts de son ami, qu'il est en sécurité tout contre lui. Ils ne se blesseront jamais, en tout cas pas de manière volontaire. Leur amour particulier est palpable, perceptible dans leur moindre geste, baiser ou regard. Un amour peu ordinaire qu'ils approfondissent au contact de l'autre, en rendant leur complicité insondable, remarquable, profonde.

Quant à Adrian, il reprend ses caresses, ôte complètement la chemise de son ami pour l'abandonner au sol et frôler ses épaules, le haut de son dos de ses doigts devenus gourmands. Sans jamais se détacher de sa peau, le blond glisse sur le canapé pour se retrouver allongé auprès de lui, installé sur le flanc droit faute d'un manque de place. Le torse dénudé de Sebastian sous les yeux, il glisse le bout de ses doigts contre sa peau et l'examine attentivement, se passant la langue contre ses lèvres devenues sèches pour évaluer sa beauté. Il s'arrête un instant pour le scruter dans les yeux, cherchant le moindre signe qui l'incite à poursuivre ou à cesser tout mouvement. Sebastian semblant réceptif, Adrian continue sur sa lancée sans penser à s'interrompre. Sa bouche se colle à sa nuque, prolonge ses baisers au niveau de son torse, s'appliquant dans chaque effleurement. Ils sont tendres, délicats, furtifs, sûrement enivrants. Adrian se plaît à découvrir ce corps qu'il a toujours refusé de toucher, à apprécier ses courbes exquises, à lui offrir l'affection qu'il réclame avec son regard triste et paumé. Ses gestes sont agréablement lents, recouvrent chaque parcelle de peau avec précaution et tendresse. C'est étrange d'épouser ses formes, mais absolument pas repoussant. C'est même délicieux sans qu'Adrian se l'avoue concrètement, il ne songe à rien d'autre que lui administrer la dose d'amour nécessaire à son bien-être. Il s'attarde sur le bas de son ventre, mordillant légèrement sa peau d'un air taquin, puis se redresse légèrement pour s'attaquer à sa ceinture. C'est en tout cas ce qu'il s'apprête à exécuter, mais soucieux de se révéler trop entreprenant ou audacieux, Adrian cherche son ami des yeux pour déceler un acquiescement, ne serait-ce qu'un signal qui marque son autorisation ou son véritable consentement. Alors tandis que ses mains décrochent l'attache en cuir, le blond se perd longuement dans ses yeux en attendant une réponse. Rien qu'un regard qui lui fera comprendre ses intentions, ses désirs ou besoins qui peuvent ne pas être identiques aux siens.

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Sebastian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: need you tonight (sebastian). need you tonight (sebastian). - Page 2 EmptyMer 23 Mar - 22:22

need you tonight
ADRIAN & SEBASTIAN

Il ne songeait plus à rien, son esprit bien trop embrouillé par les effets ressentis par la consommation de substances psychoactives. Sebastian était dans un autre monde tout en ayant conscience d’être dans la réalité. Une réalité qui échappait à son contrôle, à sa raison. A cet instant, il n’écoutait que son cœur, la voie dictait par ses sens, son besoin d’affection, mais également de montrer son amour. Son amour pour un homme, celui qui était son pilier depuis sa plus tendre enfance. Un amour pur, sincère, profond. En temps normal, il n’y aurait eu aucune ambigüité dans ses baisers, dans ses caresses, car il les aurait contenus afin de ne pas étouffer son ami dans une tendresse qui le caractérisait totalement. De nature tactile, Sebastian aimait toucher les gens, établir le contact dans des gestes simples, tendres, vaporeux. Il n’avait jamais eu trop l’occasion de le faire avec Adrian, du moins de façon si intime, si tendre, presque amoureuse. Il y avait une forme d’amour dans cet échange. Peut-être pas celui qu’on s’attendait à avoir entre deux amants ou deux meilleurs amis. C’était plus complexe que cela. Il ne pouvait pas le définir, encore moins l’expliquer, ni même le comprendre. Tout était embrumé à cet instant dans son cœur, son esprit. Il avait juste envie de le bénir de cette tendresse, de ces baisers, de ces caresses tout comme il avait envie d’être choyé par son ami. C’était étrange, sans doute qu’il le percevrait à son réveil le lendemain lorsque son esprit aura retrouvé ses sens, mais à cet instant, il avait juste envie de s’enliser dans ce bien-être délicieux, presque innocent, bien qu’empreint de sensualité.

Sa peau était délicieuse, délicate, bienveillante sous la texture de ses lèvres, de ses doigts qui glissaient avec élégance sur sa peau. Il sentait son organe vital se nourrir de ce curieux échange, de savourer le contact humide de ces lèvres contre la peau de sa nuque tout comme le toucher grisant de ces phalanges sur sa chair qui s’offrait à lui. Ses narines s’enivraient de l’odeur de son parfum toujours agréable et source de bien-être pour lui. Cette affection était profonde, presque déroutante et si addictive. Il était chamboulé par cet échange, mais n’avait aucune envie de l’arrêter. C’était si apaisant pour son âme, pour son cœur, que pouvait-il faire contre cela ? Il en avait cruellement besoin à cet instant, qu’importe ce qui adviendrait le lendemain. Il s’enlisait délicatement dans cette échange, laissait ses doigts filer sur la peau offerte de son ami qu’il venait dévêtir petit à petit, par la douceur de ses gestes. Adrian semblait apprécier sa douceur, ne venait nullement l’arrêter dans ces mouvements, semblait même se détendre. Au contraire, il y répondait avec la même délicatesse dont il faisait toujours preuve à ses moments rares, mais si décisifs. La pulpe des menottes de son ami venait le dégager de sa chemise, entièrement pour la laisser glisser au sol, le laisser torse nu face à son regard, à ses caresses. C’était agréable comme sensation bien que déroutante. Il sentit ses doigts danser sur ses épaules, son dos, tandis que le corps de son ami venait se glisser à sa hauteur, s’allongeant à ses côtés dans une intimité encore plus troublante, mais nullement désagréable.

Son cœur s’accélérait dans sa poitrine d’une douce chaleur nullement déplaisante, bien que bouleversante pour son esprit qui était totalement malade. Il laissait la pulpe de ces doigts se mouvoir dans sa chevelure blonde avec douceur, émotion. C’était si désarmant et exfoliant ces touchers, son regard qui venait retrouver ses prunelles. Sa peau tremblait doucement sous ses passages, se parsemaient de légers frisons de bien-être. Tout ceci grisait délicieusement sa peau alors qu’il continuait ses propres cajoleries sur la peau de son dos. Sa respiration était difficile, chaude, troublée par ce délicieux feu qui prenait vie au sein de ses reins, de son ventre, de son cœur. Il déliait son être d’une façon toute particulière. Il se sentait bien, terriblement sous ses doigts protecteurs qui ne cherchaient qu’à lui offrir leur douceur. Il laissait de légers soupirs s’extirper de ses lèvres à mesure que ses baisers se faisaient plus déroutants sur la peau de son torse. Sa peau devenait de plus en plus brûlante alors que des frisons de plaisir la gagnaient avec douceur, mais force. Il se pinça la lèvre en inspirant profondément, plongeant son regard fébrile, mais doux dans le sien. Adrian venait chercher ses prunelles pour y déceler un message, un acquiescement, un signal pour savoir s’il se dirigeait sur la bonne voie. C’était terriblement touchant, désarmant alors qu’il venait glisser sa main contre sa mâchoire, sa joue avec cette douceur qui le caractérisait tellement.

Par une pression de ses doigts, il lui demanda de revenir vers son visage, se laissa glisser en dessous de lui pour le prendre tendrement dans ses bras. Sa main vint retrouver sa nuque, ses cheveux tandis qu’il venait embrasser sa joue tendrement, sa mâchoire, son cou. Le bout de ses phalanges vinrent glisser de nouveau sur ses côtes, rejointes par son autre menotte alors qu’il venait lui retirer tout en délicatesse son pull. Il voulait sentir son torse contre sa peau nue. Il avait besoin de sa présence charnelle à même sa peau. C’était une sensation plus que déroutante, sans doute, mais il en avait juste envie et était incapable de contenir ce besoin qui se faisait presque vital. Une fois son pull retiré, il laissa son visage retrouver son cou, son oreille, s’enivrait de nouveau de son odeur apaisante et envoutante qui rendait son cœur si bien et fou dans sa poitrine. Son torse vint doucement retrouver le sien, se frôlant comme tant de fois par le passé, mais ce soir était différent. Cette petite flamme qui s’était éveillé au sein de son être changeait la donne. Il soupira de plaisir sans s’en rendre compte, laissa l’une de ses mains retrouver tendrement sa chevelure tandis que l’autre venait rejoindre sa hanche, la peau de son dos, la chute de ses reins avec sensualité, légèreté. Ses lèvres déposaient d’humides baisers sur sa barbe, sa gorge, remontant sur son menton avec une dévotion toujours aussi palpable qu’auparavant. C’était si complexe ce qu’il ressentait. Il était partagé entre besoin d’être aimé et cajolé et avoir envie de contacts plus passionnés, moins timides, plus intime. Tout était si brouillé dans son esprit.

Pourtant, ses lèvres vinrent retrouver celles de son ami pour un timide contact alors que sa menotte venait retrouver sa joue pour l’effleurer avec douceur. Il savoura de nouveau le toucher de ses lèvres avant de plonger son regard dans le sien. Il ne savait pas quoi dire, n’avait pas de mots pour décrire ce qui le traversait, mais il n’avait juste pas envie de s’éloigner de lui, ni que ses doigts ne quittent sa chair tant le toucher lui semblait précieux, bienveillant, unique. Les prunelles d’Adrian le troublaient à cet instant, aussi perdu qu’il l’était lui-même. Du moins lui semblait-il à cet instant. Son souffle brûlant, court, se mêlait au sien alors qu’il continuait de l’observer avec douceur, amour. Il était tellement heureux de l’avoir dans sa vie. Il avait tant besoin de lui, aujourd’hui plus que jamais. Au fond, peut-être même qu’il l’aimait plus qu’il ne voulait le reconnaitre, l’accepter. Il lui offrit un doux sourire en venant frôler ses lèvres du bout des doigts avant de l’embrasser. Il en avait juste envie, un frôlement, une douce étreinte qui pouvait demeurer ainsi ou devenir plus intime, intense s’il le voulait également. Lui-même ne savait pas ce qui était le mieux pour eux. Il avait juste envie d’être avec lui, à lui à cet instant, sans chercher à comprendre, ni même le justifier. C’était là, prenant peu à peu possession de son cœur, de son corps sans explication. Il verrait ça demain.

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Adrian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: need you tonight (sebastian). need you tonight (sebastian). - Page 2 EmptyMer 23 Mar - 22:22

need you tonight
ADRIAN & SEBASTIAN

Adrian espère entreprendre une démarche qui débouchera sur des résultats satisfaisants, mais elle semble porter ses fruits au fur et à mesure que les minutes s'écoulent. Il s'efforce à offrir l'attention essentielle pour que Sebastian puisse exterminer son sentiment de solitude, à lui accorder l'affection qu'il réclame par son regard abattu. Il ne peut pas résister face à son appel à l'aide, il ne peut pas rester insensible alors que son ami s'est enfermé dans une impasse. Cela requiert son appui pour s'en dépêtrer et Adrian a l'intention de lui tendre la main pour qu'il se dégage de ce précipice. Il recouvre son corps de caresses voluptueuses, se livre à une douceur qu'il n'avait pas encore acquis jusque-là. Il parsème sa peau de baisers sensuels, furtifs, délicats, il l'apprivoise avec une tendresse qui pourrait paraître déconcertante. Il explore des courbes qu'il n'avait jamais pris le temps d'étudier, découvre toutes les nuances de sa beauté, ses muscles contre lesquels il s'est pourtant fréquemment blotti. Leur échange lascif et exquis le pousse à le contempler, à se délecter de cette inspection rafraîchissante.

Retrouver sa proximité et cette peau contre ses lèvres lui procurent des frissons de délice au niveau de sa colonne vertébrale, ce contact l'apaise. Ce rapprochement pouvant s'avérer dangereux est nécessaire autant pour l'un que pour l'autre. Sebastian a la mine plus détendue, le corps de plus en plus réceptif à ses doigts gourmands ; Adrian remarque l'apparition de frissons, entend les légers soupirs de soulagement qui s'échappent de ses lèvres. A chacun de ses baisers contre son torse, sa respiration devient plus irrégulière, brûlante. Adrian s'adoucit à l'aide de ses réactions réjouissantes, de l'abandon qu'il semble connaître, de son toucher presque miraculeux. Il fait taire la bête qui grogne au fond de ses tripes, se laisse envahir par sa douceur pour savoir la rendre en retour à son ami. Adrian n'a jamais su se moquer de sa faiblesse, de ce malheur dans lequel il est plongé. Il est incapable de rester impassible ou les bras croisés, alors que Sebastian s'apprêtait à lui glisser entre les doigts, à l'abandonner à son propre sort bien que sa présence soit devenue vitale. Il doit lui offrir ce qui lui manquait il y a quelques heures, il n'a pas le droit d'échouer. C'est une épreuve qu'il doit affronter au nom de leur amitié, une tâche qu'il doit exécuter pour la rendre d'autant plus profonde, sincère et incassable. Il doit l'aimer ne serait-ce qu'un instant.

Il s'applique dans chacun de ses gestes, rend ses caresses et ses baisers les plus doux possibles. Il prend soin de lui, ne se presse pas, il s'occupe même précautionneusement de son corps qui réclame de la tendresse. Il désire seulement corriger ses idées erronées, lui confirmer qu'il n'est pas seul et qu'un individu de ce bas monde l'aime profondément. Si l'esprit de Sebastian est embrumé par les effets dévastateurs des substances psychoactives, celui d'Adrian s'est assombri par sa détermination à lui rendre le sourire. Dès lors où il a songé au décès de son ami, il n'avait plus que cette idée en tête : lui offrir tout ce qu'il souhaite pour amoindrir, même anéantir, son sentiment d'être mal aimé. Adrian a la sensation que sa manœuvre est efficace puisque son regard se fait moins sombre, devient plus doux même si on peut lire facilement toute sa peine à l'intérieur. Sa main se glisse contre sa mâchoire, caresse sa joue avec une tendresse infinie, si réconfortante que les paupières d'Adrian se ferment instinctivement. Il se laisse attendrir et attirer par son ami, cède à la pression de ses doigts sans penser à s'en écarter. Il atterrit au-dessus de lui, au creux de ses bras pour une étreinte charnelle. Il reçoit les baisers de son ami avec un plaisir immense, se laisse apprivoiser avec une facilité déconcertante. C'est si exaltant, si agréable qu'il ne retient plus les soupirs de plaisir qui se frayent un chemin entre ses lèvres. Il le scrute avec son regard tout doux qu'il offre dans des moments où l'affection prime, où les mots n'ont plus leur importance ni leur place. Il s'exprime à l'aide de ses yeux, dans lesquels on devine aisément une sérénité retrouvée. Ses nerfs se relâchent, les morceaux de son cœur sont rassemblés pour reprendre un rythme régulier, puis ses yeux sont à demi-ouverts par tant d'émotions enivrantes qui apaisent ses maux. Il ressent quelques picotements au creux de son ventre lorsque sa bouche et ses mains explorent ses courbes, se familiarisent avec sa peau. Adrian n'est plus capable de réfléchir, tout ce qu'il comprend présentement, c'est qu'il éprouve un sentiment de bien-être quand il est entre ses doigts, quand ces derniers se logent au niveau de ses cheveux.

Son torse dénudé contre le sien, Adrian ressent l’ambiguïté de cette situation mais l'idée de s'éloigner de cette voie ne lui traverse pas l'esprit. Il conçoit que leurs caresses ne sont plus anodines, qu'elles n'ont pas la même intensité que les autres fois où leurs corps ont fusionné. Leur échange est certes déroutant, mais il n'en est pas moins envoûtant et troublant. Il l'est d'autant plus lorsque les lèvres de son ami effleurent timidement les siennes, tandis que sa main ne cesse de parcourir sa peau, son visage, son corps. Ils s'observent en s'offrant des regards peu ordinaires, emplis d'un amour profond, particulier, précieux - à leur image. Comprenant que ses intentions n'étaient pas inconvenantes ou excessives, il s'apprête à réaliser ce qu'il avait en tête. Il se laisse tout d'abord surprendre par ce sourire habituel, ses doigts frôlant ses lèvres avant de leur accorder un baiser plus poussé. Légèrement perturbé, le blond lui en retourne un en étirant ses lèvres maladroitement. Les yeux lumineux, il le toise dans les yeux un instant, tout en caressant l'extrémité de son visage, avant de reprendre possession de ses lèvres desquelles il commence à être dépendant. De légers frissons se font ressentir à la surface de ses bras, qui le poussent à approfondir leur baiser. Un bras se glisse en-dessous de lui, entourant sa taille pour le coller fortement contre lui. Sa bouche n'abandonne plus la sienne, l'emprisonne pour un échange fougueux et prolongé tandis que ses doigts apprivoisent à nouveau sa peau en embrasant le creux de ses reins. Il en avait terriblement envie faute de baisers trop furtifs et hésitants et c'est si agréable qu'il ne pourra jamais le regretter.

Il relâche toutefois son emprise, se redressant pour lui ôter son jean qui représente désormais une barrière au désir qui les anime tous deux. Il tire dessus avec délicatesse, sans paraître pressé ou sauvage, puis l'envoie valser au sol pour s'allonger à nouveau sur le flanc auprès de Sebastian. Sa tête trouve refuge au niveau de son épaule, il respire son odeur exquise puis dépose des baisers au creux de son cou, pendant que ses doigts enflamment chaque partie de ce corps finement musclé. Ses lèvres le titillent par quelques morsures taquines avant d'atteindre le lobe de son oreille, sa mâchoire puis cette bouche enchanteresse. Il s'attache à la sienne pour un baiser passionné, au moment où ses doigts se déposent contre son boxer pour caresser sa virilité au-dessus du tissu. Il s'applique avec la lenteur dont il a besoin pour appréhender l'approfondissement de leur intimité, qu'il aurait considéré comme malsain autrefois. Sa bouche ne se décolle pas de la sienne, puis sa main finit par franchir la limite imposée en entourant ce bout de chair légèrement tendu, pour lui offrir quelques coups répétés, troublants et adroits. Plus aucune indécision ou de raison qui fonctionne, il n'y a que son cœur et ce désir nouveau qui parlent pour lui, qui l'entraînent dans ces gestes déroutants, entreprenants mais grisants.

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Sebastian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: need you tonight (sebastian). need you tonight (sebastian). - Page 2 EmptyMer 23 Mar - 22:24

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ADRIAN & SEBASTIAN

La chaleur de son corps contre le sien était apaisante, rassurante, délicieuse. Il se sentait divinement bien contre sa peau dénudée, quand bien même ce bien-être se trouvait différent à celui qu'il connaissait normalement à ses côtés. C’était une sensation étrange, déroutante, désarmante, mais elle emplissait son cœur d’un curieux nectar contre lequel il ne parvenait pas à lutter. Il lui prodiguait avec dévotion des caresses dont il se serait abstenu en temps normal. Il avait besoin de le toucher, de le remercier de cette manière, même si ses gestes se trouvaient ambiguës, animés par une douce flamme qui avait pris vie au sein de son être. Il ne pouvait l’expliquer, ne pouvait le faire tant à cet instant tout ceci lui semblait naturel, nécessaire, indispensable. Son regard brillait de cette douce lueur qu’il avait toujours lorsque son regard se posait sur son meilleur ami. Son souffle était chaud, troublé par l’effet surprenant que cette étreinte procurait à son cœur, à son âme, à son corps. Un sourire sincère s’afficha sur ses lèvres par magnétisme parce qu’il se sentait bien, aussi intime soit la proximité entre leurs deux êtres. Il avait succombé à la douce tentation de ses lèvres en venant déposer un doux baiser sur ses lèvres. Un toucher délicat, furtif, qui pouvait le demeurer, mais qui était désiré. Ces commissures étaient douces, chaudes, accueillantes. Il n’y avait plus vraiment d’hésitation dans ce geste, il le faisait, venait prendre ce qu’à cet instant il avait envie, envouté par les prunelles douces et chamboulées de son ami. Un baiser qu’Adrian vint lui rendre dans un sourire maladroit, rendant la caresse plus poussée, plus intime, plus déroutante également.

Ce toucher était exquis et le frôlement de ses doigts sur sa mâchoire réchauffait son cœur. A cet instant, tout n’était que douceur et il était évident qu’il le faisait pour lui. C’était comme si Adrian laissait la bête endormie pour lui prodiguer toute la douceur dont il était capable. C’était touchant, une véritable preuve d’amour qu’il n’identifiait pas clairement à cet instant, mais qui le touchait profondément tant ses prunelles étaient enivrantes. Leurs souffles brûlants venaient se mêler avec sensualité alors qu’Adrian venait prendre possession de nouveau de ses lèvres avec plus d’ambition. Un baiser grisant, qui fit naitre d’exquis frisons le long de ses bras tandis qu’il continuait de frôler sa chair du bout de ses doigts, savourant la texture de sa peau, de sa chevelure avec douceur, mais un brin d’envie. Une étreinte délicieuse qui gagnait en langueur alors que leurs lèvres se livraient une danse envoutante. Il soupira de plaisir de façon incontrôlée lorsque Adrian le colla plus fermement contre lui, titillant de ses doigts la peau sensible du creux de ses reins. C’était déroutant et à la fois si addictif. Ses propres phalanges bien que douces se firent plus appuyées, guidées par ce délicieux alcool de la luxure s’infiltrait dans ses veines. Ces lèvres étaient délicieuses, chaudes, humides, gourmandes. Il n’y avait jamais gouté de cette manière, mais il était facile d’en devenir addictif. Il répondait magnétiquement à ce baiser, glissait insidieusement dans ce bien être pénétrant que ce simple baiser provoquait dans son être.

Le souffle court, le cœur fébrile après un tel baiser, il le laissa s’éloigner légèrement de lui, se laissa manier par ses doigts pour se retrouver pratiquement nu sous son regard, dévoilant une intimité qu’ils avaient toujours eu, mais dont la signification était bien différente. Son regard était brillant de cette fébrilité qu’il ne pouvait camoufler. Sa respiration était forte alors qu’il le sentait s’allonger de nouveau à ses côté, venant blottir sa tête contre sa nuque pour distillait sur sa peau de délicats et délicieux baisers, mordillements qui grisaient ses sens. Il avait son rythme cardiaque vif, titillait par ses cajoleries de plus en plus enflammées, envoutantes, délicieuses. Le glissement de ses lèvres sur son cou, sa mâchoire, son oreille, la texture de sa barbe contre sa peau sensible. C’était déroutant et exquis. Il soupirait de plaisir, fermait ses paupières pour profiter de ces douces sucreries, sa menotte continuant ses caresses dans ses cheveux, sa nuque tandis que son autre menotte frôlait ses abdominaux, sa taille, la chute de ses reins avec élégance dans des touchers furtifs, mais intéressés. Un gémissement vint s’extirper doucement de ses lèvres au contact de ses phalanges contre son boxer, avant d’être victime de ces comparses si délicieuses. Un baiser électrisant, plus passionné que les précédents qui le chamboulait avec force. Cette proximité devenait bien trop intime pour leur relation, mais elle l’envoutait tellement à cet instant. Malgré la passion qui s’immisçait dans ce baiser, il percevait une douceur incomparable, insufflée par leur amitié, ce besoin de s’offrir des gestes tendres et bienveillants, bien différent à ceux d’habitude. Une sensation étrange, déroutante, mais terriblement charmante alors qu’il sentait ses lèvres rechercher leurs comparses avec le même appétit, la même passion, sensualité.

Son désir devenait plus ambitieux sous les frôlements déterminés de ces menottes. Il ne ressentait aucune gêne, était bien incapable de sentir sa raison le rappelait à l’ordre. Au contraire, il avait de plus en plus chaud, gourmand de ces caresses de plus en plus intimes. Il souffla son plaisir entre deux baisers lorsque sa main finit par entourer son soldat légèrement éveillé. C’était une sensation grisante, qui le fit frémir de plaisir alors qu’il sentait son ambition s’enflammer au sein de ses entrailles. Il inspira profondément, vint délicatement glisser à son tour ses phalanges contre sa hanche, sa ceinture avec fébrilité et une légère maladresse. Il faut dire que son cœur battait vigoureusement dans sa poitrine et tout son être semblait habité par ce désir qu’il ne pouvait plus camoufler. Il vint délicatement la défaire, défit le bouton de son jean tout en faisant glisser la braguette de son meilleur ami. Ses gestes étaient épurés, tendres, mais conquérants. Ses lèvres ne venaient pas quitter ses lèvres, glissèrent parfois sur sa mâchoire pour embrasser la peau de sa nuque, son oreille, la taquinant de ses dents. Son souffle était brûlant, difficile alors que les gestes d’Adrian enchantaient ses reins d’une douce chaleur. Il s’enivra de son odeur, susurra son prénom dans une voix éteinte. A son tour, sa menotte vint se glisser dans les remparts de son jean, frôla cette partie charnue et éveillée de son intimité. C’était troublant d’être l’homme qui avivait le désir de son meilleur ami.

C’était si nouveau, si désarmant, si déroutant et pourtant si délicieux. Il taquina cette partie du bout des doigts contre le tissu, savourant sa fermeté avec une timidité et un désir non dissimulé. Il avait la respiration vive, son regard se fit plus troublant que jamais alors qu’il venait doucement retrouver la texture de son intimité, la frôlant du bout de ses doigts, la découvrant avec une délicatesse troublante. Dans un murmure, il souffla de nouveau son prénom alors que ses lèvres retrouver les siennes. Il le caressa enfin dans une étreinte sensuelle et douce alors que son autre menotte  continuait ses cajoleries dans le creux de sa nuque. Ces sensations étaient si grisantes. Il succombait peu à peu à cet exquis nectar qui s’infiltrait en lui, désirant d’en découvrir d’autant plus.

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Adrian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: need you tonight (sebastian). need you tonight (sebastian). - Page 2 EmptyMer 23 Mar - 22:24

need you tonight
ADRIAN & SEBASTIAN

Ils s'abandonnent à leurs désirs, approfondissent une intimité en s'apprivoisant chacun leur tour. Aucun malaise ne semble intervenir, il n'y a que cette passion qui les dévore, embrase leurs peaux, accentue l'excitation insoupçonnée. Leurs langues s'unissent dans un parfait accord, leurs bouches se caressent mutuellement, leurs corps s'assemblent pour une douce étreinte. Ses lèvres lui insufflent un sentiment de bonheur, l'affection nécessaire pour briser la froideur de son cœur. Sa bestialité légendaire s'envole pour ne laisser place qu'à de la tendresse, Adrian tolère même qu'elle s'insinue en lui sans aucune crainte. La belle et la bête, tout simplement. Il n'a pas besoin d'entreprendre des efforts surhumains pour lui dévoiler la part tendre de son être, c'est toujours venu naturellement avec lui. Uniquement parce qu'il s'agit de Sebastian ; c'est la raison la plus simple, et la moins claire possible, pour expliquer ce privilège accordé dès que le besoin se présente. Elle s'active davantage à cause de la détresse de son ami, mais il n'est jamais parvenu à être violent dans ses gestes à son égard – peut-être dans ses mots. Il refuse de blesser l'être qui a une importance capitale dans son existence, qu'il est censé chérir et protéger. Il est dans l'impossibilité de le repousser, de fuir le désir pour lequel tout son corps lui ordonne de succomber.

Sa détermination à aspirer ses maux pour lui rendre le sourire est telle qu'il assure son rôle de meilleur ami et l'expérimente jusqu'où Sebastian est prêt à explorer. Il le consulte par des regards complices pour discerner les limites imposées par son esprit, bien qu'il en possède plus que lui. Il était son exception, un principe auquel il était attaché et ne voulait pas briser, et pourtant... Il se laisse surprendre par une situation étonnante, déroutante, improbable. Pour attiser son désir et anéantir toutes ses idées sombres, il accomplit son devoir et lui apporte une affection singulière et nécessaire. Il soutient son regard, scrute ses prunelles pour déceler la moindre émotion lorsqu'il se lance dans une direction périlleuse et préoccupante, mais si enivrante. Il s'évertue à le consumer d'un désir immodéré, à déclencher des émotions exaltantes pour abattre son impression de solitude et combler son cœur en l'envahissant d'un amour profond. Ses intentions ne sont pas détectables, seul un désir et une affection sincère sont perceptibles à travers son regard. Hypnotisé, il ne pense plus à rien, laisse ses doigts glisser naturellement contre ses muscles, prolongeant jusqu'à son nombril, avant de se déposer contre son boxer. Il caresse son membre au-dessus du tissu quelques minutes, mais ne s'attarde pas plus longtemps et vient titiller ce bout de chair tendu, tandis que sa bouche prend le soin de posséder la sienne. Le plaisir ne tarde pas à être dévoilé, un soupir s'échappant des lèvres de son ami, ce qui comble Adrian et le pousse à découvrir davantage cette partie, à la rendre d'autant plus ferme.

Pendant que ses doigts le caressent, ceux de son meilleur ami s'accrochent à sa hanche, à sa ceinture et son jean pour laisser un passage suffisant. Ses doigts frôlent son intimité, d'abord timidement, puis de manière plus entreprenante. L'audace de son ami le surprend mais elle est loin d'être désagréable, plutôt terriblement excitante. Sa barbe frotte les commissures de ses lèvres, ce contact plaisant dépeint le contraste avec la douceur qui les envahit. Une caresse plus rugueuse qu'il apprécie particulièrement, qu'il cherche systématiquement. La chaleur de son corps s'amplifie, la passion qui l'engloutit devient considérable, attractive, trop profonde pour résister. Ses gémissements de plaisir accompagnent ceux de Sebastian, sa respiration hachée et brûlante se mêle à sienne, trahissant le désir intense qui se répande en eux. Il se délecte de son plaisir évident, de son prénom à peine audible, murmuré entre deux soupirs. Il tente de contrôler ses émotions en cherchant un contact plus tendre, penchant la tête vers son cou pour l'embrasser fougueusement. Pour se décharger d'un désir trop conséquent, il laisse quelques morsures contre sa peau, titille le lobe de son oreille avec ses dents. Il s'efforce à exercer son principal talent pour le rendre fou de désir, à le perturber autant qu'il peut le déstabiliser par ses gestes captivants. Lorsque sa virilité atteint la taille idéale, il décide de rendre leur intimité d'autant plus troublante, intense et approfondie. A cet instant, il le veut. Entièrement.

Cette intimité fraîchement explorée active sa perplexité, le déconcerte inévitablement bien que les sensations procurées soient agréables et saisissantes. Quand ses doigts examinent des endroits qu'il effleuraient seulement autrefois, sans jamais appuyer fermement comme ils l'entreprennent aujourd'hui, Adrian ne songe plus à la notion du bien et du mal. Encore faut-il qu'il ait déjà réfléchi à ce concept philosophique... Il croit seulement que si l'immoralité s'avère délicieuse, il n'existe aucune raison de ne pas emprunter cette voie alléchante. Leur lien devient plus intime qu'il ne l'a jamais été au fil des minutes, cet échange charnel dénature le fondement de leur relation, brise le principe ancré dans son crâne depuis vingt-et-un ans. Il se laisse guider par ses pulsions, préférant se faire la réflexion qu'elles sont naturelles plutôt qu'incongrues, incestueuses. Il est entraîné par ce désir que Sebastian déclenche en lui par le biais de ses baisers passionnés et caresses envoûtantes. Son excitation devient intense, incontrôlable, profonde, si bien qu'il est contraint d'exécuter des gestes précipités et avides pour se sentir moins compressé, plus confortable. Il se débarrasse hâtivement de son jean et boxer, s'applique précautionneusement pour ne pas se détacher de ses doigts gourmands. Loin d'être intimidé par sa nudité, il avance son bassin contre lui pour que sa main poursuive sur sa lancée. La luxure le rend vorace, le pousse à s'agiter avec vigueur et fait revenir la bête déchaînée, lui ôtant le dernier bout de tissu qui lui reste sans étudier sa réaction, prêt à baiser. Il suffit pourtant qu'il atterrisse à nouveau au-dessus de lui et se perde un instant dans son regard confus, pour que cet élan de brutalité s'évanouisse aussi promptement qu'il est apparu. Les avant-bras posés à plat sur le canapé et ses bras tendus aux deux extrémités de son visage, il contemple ses traits, caresse sa joue d'une main avant d'attacher sa bouche à la sienne. Son appui se relâche légèrement, permettant à son corps de se coller à celui de Sebastian. Leurs peaux se caressent, leurs virilités se heurtent de manière volontaire puisque le blond ondule son bassin contre le sien. Sa respiration devient rapide, saccadée, troublée par les battements de son cœur qui sont inhabituels, irréguliers. Il est capable de ressentir l'intensité suscitée par la douceur particulière qui s'imprègne d'eux, et dans laquelle ils sont baignés pour chacun de leurs gestes. Ainsi il la laisse envahir tous ses membres, persistant ses mouvements sensuels du bassin et ses baisers enflammés.

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Sebastian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: need you tonight (sebastian). need you tonight (sebastian). - Page 2 EmptyMer 23 Mar - 22:26

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ADRIAN & SEBASTIAN

Son esprit était vidé de toute raison, de toutes pensées. Il s’enlisait délicatement dans cette luxure sans se poser de questions, sans prendre conscience que leurs gestes les dirigeaient vers une périlleuse pente dont la chute serait vertigineuse et longue. Il avait juste envie de cela, ne pouvait pas même l’expliquer s’il devait s’en justifier. Cela semblait être une évidence à cet instant contre laquelle il n’avait nulle envie de résister. Cet exquis nectar du plaisir s’immisçait insidieusement dans ses veines, avivant ses sens au point de le rendre avide, gourmand de ces baisers, de ces touchers, de cette peau brûlante contre la sienne. Il voulait l’envouter à son tour, être l’initiateur de véritables frisons de plaisir sur sa chair offerte, embrasait par les effluves de ce désir charnel qui s’immisçait inexorablement par leurs baisers, leurs caresses, leurs soupirs de plaisir. Adrian n’était pas insensible à cette étreinte charnelle que leurs êtres se livraient avec sensualité, érotisme, langueur. Il s’enchainait à cette délicieuse fournaise qui rendait son cœur si endiablé et si serein dans sa poitrine. C’était une curieuse sensation qui prenait peu à peu possession de son être, le déroutait comme l’enchantait terriblement. Son excitation venait croitre au sein de ses reins alors que ses doigts avaient rejoint le chemin intime et inexploré de cette virilité si tentatrice. Ses gestes s’étaient voulu vaporeux, légers, furtifs, mais la texture chaude et légèrement tendue de cette fierté était délicieuse. Il avait laissé le bout de ses doigts frôler, titiller cette peau réceptive. C’était déroutant et excitant d’avoir un tel effet sur elle. Jamais, il n’avait songé à cela, à avoir une telle intimité avec cet homme qui lui était indispensable, inestimable, mais elle lui semblait si naturelle, si réjouissante à cet instant.

Sa respiration était vive tandis que l’effusion de ses sens le rendait plus gourmand, plus conquérant, plus câlin encore. Il ne stoppait pas ses caresses au creux de sa nuque, de sa chevelure, seul mouvement empli de dévotion qu’il ne pouvait interrompre. C’était un moyen comme un autre de maintenir la bête somnolant en son ami dont les actions se faisaient encore plus déroutantes et intenses sur sa peau, sur sa virilité. Leurs gémissements s’accordaient dans une harmonie envoutante. Ses doigts se faisaient plus pressants sur ce soldat qui devenait si fier, si ferme entre ses doigts. Rien ne perdait en sensualité, pas même l’engouement qui rendait leurs peaux si brûlantes, si réceptives à ses frisons et à ce feu qui faisait rage au creux de leurs reins. La sensualité faisait place à de la passion, un brin de fougue dans leurs baisers, leurs caresses, dans la manière d’aborder la suite. Tout ceci semblait ravivait leurs besoins primaires et Adrian semblait perdre le contrôle comme il venait entièrement se dévêtir avec hâte en silence pour réclamer de façon plus torride ses cajoleries, ses sucreries sur sa virilité brûlante de désir. Une réalité délicieuse, envoutante, déroutante. Il le trouvait cruellement désirable, s’exécuta avec cette ambition qui grondait dans son basin sous ses caresses de plus en plus vives, sauvages. Il se rendit compte que la bête était lâchée lorsqu’Adrian lui retira sans ménagement son boxer pour l’avoir nu sous son regard, à sa merci, prêt à recevoir ses reins. Cette réalité rendit sa respiration plus sifflante alors qu’il le voyait prendre le dessus. Il chercha son regard du sien, chercha à trouver un point d’ancrage pour ne pas sentir cette douce chaleur et douceur s’évanouir comme neige au soleil. Il avait besoin d’être aimé, frôlé avec douceur, pas d’une étreinte, froide, sans saveur, aussi humiliante que celle ressentie avec Felix.

Son regard se troubla de cette angoisse qui venait envahir ses sens durant ces brèves secondes. Une inquiétude qu’Adrian devait percevoir, comprendre par ce contact visuel et qui avait de nouveau endormi la bête. Il se pinça la lèvre et souffla au frôlement de cette main contre sa joue. Cela le touchait terriblement, emplissait son cœur d’une chaleur si déroutante. Il laissa ses lèvres retrouver les siennes, sa main vint retrouver sa place de prédilection au creux de sa chevelure pour le remercier, lui prodiguer ce besoin de lui rendre sa tendresse, son amour. Il lui offrait une étreinte délicieuse, un cadeau inestimable même si à cet instant, il était incapable de percevoir tout cela. La chaleur de son corps enveloppant le sien était exquis, délicieux, envoutant. Il laissa un gémissement de plaisir s’extirper de ses lèvres alors que tout son être se perdait dans ce contact intime et désarmant. Torse contre torse, bassin contre bassin, épée contre épée, tout était terriblement grisant et rendait le feu de ses reins plus flamboyant que sous les caresses avides de ses doigts. Leur corps à corps était lascif, sensuel, érotique, intime. Ils menaient une danse sans fin, laissant leurs chairs plus sensibles et avides de l’autre. Son souffle était irrégulier, totalement bouleversé par cette fournaise qui le rendait si avide de ce contact. Il gémissait son prénom, laissait ses reins ondulaient en harmonie avec les siens tandis que sa menotte libre glissait sur sa taille, sa hanche, le creux de ses reins, accentuant le contact de son bassin contre le sien. Ses lèvres vinrent se perdre de nouveau dans sa barbe, sa gorge, son épaule avec une tendresse et une passion insoutenable. Il avait envie de lui, désirait inconsciemment rendre ce contact plus brûlant. Il déposait d’humides pression sur sa peau, gémissait son prénom de façon incontrôlée.

C’était si déroutant ce feu, si grisant, si addictif. Il aimait cette sensualité, la douceur de ses lèvres qui se perdaient dans son oreille alors que ses doigts glissaient avec passion dans sa chevelure. Il s’enivrait de son odeur, mordilla la peau de sa nuque avec douceur, amour en sentant un gémissement plus fort se faire connaitre. Il perdait pied. C’était si délicieux, si excitant, comment y résister ? Il empoigna tendrement et sensuellement sa chevelure en remontant ses baisers sur son menton, savourant les poils rugueux de sa barbe avant de reprendre possession de ses lèvres avec une gourmandise plus passionnée. Il avait envie de lui et son corps lui prouvait alors que sa menotte libre venait rejoindre sa hanche, son aine, sa cuisse dans des caresses plus précises. Tout son être était emporté par ce tourbillon de bien-être qui faisait rage au creux de ses reins. Il vint gémir son prénom en sentant son bassin rejoindre le sien par reflexe. Il le voulait. A cet instant, de façon incontrôlable, par besoin de se mêler à lui dans cette exquise luxure lente et langoureuse. Il avait envie de lui appartenir tout simplement dans cette intimité la plus profonde qu’il soit.


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MessageSujet: Re: need you tonight (sebastian). need you tonight (sebastian). - Page 2 EmptyMer 23 Mar - 22:26

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ADRIAN & SEBASTIAN

Déconcertant, surprenant, relevant presque de l'indécence sont des qualificatifs qu'Adrian pourrait employer pour décrire la scène dans laquelle il est placé. Il ne s'apprête pas à exécuter des gestes sensuels avec un inconnu comme à son habitude, il n'est pas question de s'exposer dans une intimité avec une personne insignifiante. C'est son meilleur ami qu'il tient entre ses doigts, son indispensable qu'il ne peut pas se permettre de perdre. Cette situation pourrait avoir un dénouement capital pour la suite de leur relation, mais ils sont trop captivés, entraînés dans cette bulle de tendresse pour ne serait-ce qu'y songer. Ils ne peuvent pas lutter indéfiniment contre ce lien indéfectible qui les rattache à l'autre ce soir, tiraillé entre un mélange d'amour et de désir. Adrian pourrait mettre fin à leur échange voluptueux, puisqu'il est l'entrepreneur, celui qui le contrôle. Il ne peut pas compter sur l'inconscience de son ami pour se diriger dans la bonne direction, il est encore moins en état de réfléchir sur ce qui est préférable d'accomplir. Il prend les initiatives sans réfléchir à l'inconvenance d'une telle proximité, s'efforce plutôt à se concentrer sur la chaleur délicieuse qui s'empare de son être, qui enflamme ses reins. Plus que la lubricité qui l'anime, c'est avant tout la volonté de lui accorder ce qu'il souhaite qui prime et le rend aussi audacieux, gourmand de ce corps exquis. Il ne peut pas avoir un mouvement de recul, ni même le rejeter, il ne pourrait pas tolérer lui avoir infligé une affliction supplémentaire. Il souhaite lui faire comprendre à quel point il peut être désirable, qu'il n'est pas médiocre comme il se l'imagine régulièrement. Il aimerait soulager ses maux, lui injecter une dose d'extase, de bonheur, pour que son cerveau se remplisse d'idées véridiques, que son visage s'illumine à nouveau. Il aimerait être l'homme qui éveille ses sens, celui qui le comble en envahissant son cœur d'ondes positives. Il veut être l'homme qui le déconnecte d'une réalité tranchante pour s'enfoncer vers une destinée plus attrayante et ensorcelante, gorgée de douceurs. Il veut assouvir ses besoins et son désir pour réchauffer son cœur, tout simplement.

Leurs doigts se font plus gourmands au fil des minutes, s’immiscent à l'intérieur des boxers en se laissant emporter par leurs pulsions. Ils franchissent les barrières de leur intimité, brisent les réticences imposées par leurs esprits et dépassent les limites déterminées. Adrian n'aurait jamais cru dépasser ce stade avec son meilleur ami un jour ou l'autre, il concevait cet acte comme inconvenant et répugnant puisqu'il l'a toujours considéré comme son frère, le pilier principal de son existence. Il se surprend lui-même en caressant sa virilité avec autant de fermeté et de désir, en prenant autant de plaisir à la stimuler. Son cerveau devrait être envahi par les doutes ou la confusion, son regard ne se perdrait pas autant dans le sien et ses lèvres n'effleuraient pas sa bouche s'il se référait à sa logique, sa raison. Son excitation est pourtant palpable, facilement perceptible dans chacun de ses regards ou baisers échangés. Il suffit d'admirer ce bout de chair désormais bien éveillé pour remarquer le désir éprouvé envers son Sebastian. Il n'y a aucune trace de dégoût sur sa figure, ses traits ne sont tirés que par une profonde satisfaction. Tandis que leurs bassins entament une danse envoûtante, Adrian glisse une main sous sa nuque, afin que ses doigts puissent s'accrocher, s'entremêler avec les cheveux à sa base. Il se délecte de la chaleur de son corps dénudé, de la douceur de sa peau frissonnante qu'il frôle du bout des doigts. Il s'attarde sur le haut de son torse ou de ses épaules, sa nuque ; il lui accorde à la fois des baisers légers et effleurements enivrants. Sebastian semble réceptif, accompagne ses mouvements du bassin des siens, dépose ses mains à des endroits stratégiques pour enflammer la peau du blond, ses reins, sa poitrine. La douceur de ces caresses s'infiltre en lui, il la laisse le consumer pour poser un contraste avec le froid glacial qui envahit son cœur ordinairement. Son souffle se mêle au sien, parfois atteint son cou quand il l'embrasse, puis revient chaque fois à l'endroit le plus captivant : sa bouche.

Adrian reprend sa position initiale auprès de son ami, installé sur le flanc droit. Déposant un baiser au niveau de sa tempe et une pression en bas de son dos, il l'invite à opter pour une posture identique et se retrouver sur le côté droit lui aussi. Le torse d'Adrian se colle à son dos, tandis que son bras droit glisse en-dessous de sa nuque pour enserrer le haut de son torse. Toute distance de leurs corps est réduite, anéantie, il ne reste que cette proximité qui est semblable à une étreinte passionnée et tendre, mais cruellement excitante. Leurs corps dénudés s'unissent, son bassin épouse ses reins et son membre tendu heurte son fessier. Sa bouche se laisse attirée par la texture douce du creux de son cou, s'applique dans ses baisers endiablés en laissant son souffle brûlant effleurer sa peau. Ses lèvres ne cessent de s'imprégner de ce contact avec délice, pendant que sa main gauche se perd au niveau de son ventre, son bassin, ses fesses, son aine, détaillant ses courbes avec avidité. Ses doigts les prolongent pour atterrir à nouveau contre sa virilité, reprenant ses coups répétés par des poignes fermes et entreprenantes. Adrian devient gourmand, ne parvient plus à contenir ce désir devenu trop fort, incontrôlable, profond. Il a envie de lui, mais plus que cette excitation, il aimerait le combler.

Il ne se contente pas de s'enfoncer en lui comme il a pris l’habitude de le faire avec les inconnus, avec cette bestialité qui l'anime. Sebastian mérite mieux que d'être baisé, d'être pris sans ménagement ou tendresse. Il faut en prendre soin, il est précieux. Alors Adrian s'efforce à le préparer par des gestes relaxants, jouissifs, délicats. Sa bouche persiste ses baisers dans son cou, alors que ses doigts caressent ses fesses. Ils s'engagent dans le creux de son intimité pour une exploration déroutante mais agréable. Ce n'est pas ordinaire pour Adrian, mais il tente d'être le plus adroit possible pour le détendre au mieux. Il ferait n'importe quoi pour lui transmettre un peu d'amour, pour enflammer son corps tout entier et combler le vide ressenti. Ils persistent leurs mouvements alternatifs, apportent suffisamment de plaisir à Sebastian pour que le blond sente que c'est le bon moment. Il cesse ses gestes exaltants, agrippe sa hanche d'une main pour envahir le creux de ses reins avec lenteur. Sa confiance envers son meilleur ami est telle qu'Adrian ne songe pas à se protéger. Ils ne seraient pas assez fous pour se mettre en danger, et le blond pratique des tests autant qu'il le peut pour savoir qu'il n'y a aucun risque de ce son côté. Faute de lubrifiant à sa disposition, Adrian peut seulement espérer faire ressortir le plus de délicatesse possible dans ses mouvements. Il s'évertue à se concentrer sur les réactions de son ami, à lui procurer de la tendresse par des coups légers, soignés et délicieux, à le serrer fortement contre lui pour ne jamais négliger son devoir en tant qu'ami. Il a l'intention d'adopter un comportement doux jusqu'au bout, de dévoiler toute la tendresse qu'il est capable de lui offrir, de lui faire l'amour. Ce soir, il veut apprendre à l'aimer.
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MessageSujet: Re: need you tonight (sebastian). need you tonight (sebastian). - Page 2 EmptyMer 23 Mar - 22:26

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ADRIAN & SEBASTIAN

Il n’y avait pas de mot pour définir ce qui était en train de se passer entre eux. Aucun des deux ne semblaient être en mesure de le faire, ni chercher à pouvoir poser un mot sur cette ivresse luxuriante qui prenait vie au creux de leur rein. Sebastian en était incapable, son esprit était tellement endormi sous les effets pervers des substances psychoactives qui le rendait si réceptifs à ces actions si douces, si sensuelles, presque érotiques. Sa chair s’embrasait sous la texture de ses lèvres, de son corps brûlant et avide de son ami. Sa respiration était courte, forte, face à l’étourdissement de ses sens qui semblaient lui faire perdre toute contenance. La douceur d’Adrian le touchait en plein cœur et inondait son être d’un curieux nectar qu’il ne pouvait pas identifier, mais c’était quelque chose de déroutant, de désarmant et d’envoutant à la fois. Ce désir imperceptible, mais pourtant si fort, lui faisait tourner la tête. Il se perdait dans leurs caresses et leurs baisers, répondait avec une tendresse et une dévotion palpable à tous ses bienfaits. C’était si intense, si déroutant, si excitant. Il s’enlisait dans ses sensations fabuleuses, bien que nouvelles avec son ami, cet homme. Un contact intime, qui aurait dû leur être interdit dans d’autres circonstances, mais qui devenait une nécessité à cet instant. C’était pathétique d’avoir tellement besoin d’être aimé, mais pas même cette pensée ne pouvait traverser son esprit à cet instant présent, sous les baisers sensuels et langoureux de son ami, auquel il répondait de façon déraisonné, emporté par ce flot de bien-être qui envahissaient leurs êtres avec d’autant plus de force.

Malgré cela, son corps avait envie de plus, de façon encore plus charnelle. Il trahissait ses envies par les frisons et les mouvements qu’ils lui intimaient de suivre, de réaliser sur ce corps qu’il désirait pour la première fois. Bien sûr, il avait toujours trouvé Adrian magnifique, possédant une beauté sauvage, mais angélique. Son regard s’était déjà posé sur ses traits, mais plus par tendresse ou intérêt artistique. Il n’avait jamais eu envie de passer sous son corps, de partager avec lui cette intimité érotique, charnelle, intense. Tout le paradoxe de leur relation. Toute cette innocence avait disparue sans crier garder, en quelques caresses, quelques baisers qui avaient réveillés des ambitions incontrôlables, peut-être même des désirs inavoués. Il aurait tout le lendemain pour songer à ce qui se passait, lorsque la réalité de la chose viendra frapper son esprit. Pour l’instant, seuls les frôlements de ses doigts, de ses lèvres sur sa peau ardente de désir, parvenaient à redonnait vie à son corps. Tous ses sens étaient captivés par Adrian alors qu’il sentait ses lèvres se poser sur sa tempe alors qu’il venait se glisser à ses côtés, le privant de cette agréable couverture charnelle. Son regard était brillant d’émoi, complètement désemparé par ce qu’il ressentait au sein de ses reins, de son cœur. Tout était si complexe qu’il perdait pied. Il ne put que suivre les gestes de son ami qui le guidait muettement à adopter une nouvelle posture. Sa respiration était vive, son esprit semblait percevoir ce qui allait se passer lorsqu’il sentit le corps de son meilleur ami se coller à ses fesses, à son dos, lui offrant une étreinte encore plus intime, brûlante, déroutante.

Son cœur tremblait dans sa poitrine alors qu’il glissait sa menotte gauche sur la peau accessible de son ami, sa taille, son dos, sa hanche, ses reins, ses cuisses. Ses gestes ne perdaient pas en volupté alors qu’Adrian avait tout contrôle sur son corps dans cette position presque amoureuse. Il sentait l’excitation de son ami contre ses fesses nues, chaudes et troublées par ce contact. Ce qui aurait pu l’angoisser légèrement avec un parfait inconnu, semblait naturel avec lui. C’était étrange, d’autant plus qu’une telle proximité n’était pas habituelle entre eux, vêtus ou non. Adrian électrisait sa chair avec une aisance qui était déconcertante, mais délicieuse. Son ambition ne faisait que croitre sous la douceur de son souffle, de ses lèvres, de ses doigts sur son torse, sur son ventre, son bassin, ses fesses, une de ses aines. Son corps était entièrement prisonnier de ce contact savoureux et il devait reconnaitre qu’il avait d’autant plus chaud, avait envie de s’enliser dans ces terres déroutantes à ses côtés. Sa bouche n’exprimait plus que des soupirs de plaisir que les caresses intimes d’Adrian sur son épée rendaient plus forts. C’était délicieux et la suite fut toute aussi douce et sensuelle. Adrian s’appliquait à envouter sa chair, à lui prodiguer une caresse qu’il savait nullement naturelle chez son ami. Il prenait son temps, lui offrait cette douceur qu’il ne donnait à personne d’autre. C’était désarmant et envoutant à la fois. Il y était sensible, cela le touchait profondément et rendait son corps plus réceptifs à toutes ses cajoleries. Sa chair se détendait tandis que ce plaisir s’immisçait de plus en plus insidieusement dans ses veines. Il avait envie de lui, de le sentir entièrement prendre le contrôle de ses reins. Un désir imperceptible, encore plus troublant lorsqu’il sentit les reins d’Adrian prendre possession des siens. Il le sentit s’enliser au creux de ses reins, une sensation déroutante, presque déchirante en vue des circonstances, mais terriblement douce, intime.

Adrian semblait dompter son propre corps pour lui offrir quelque chose de nouveau, sans doute unique de son point de vue. Sa respiration se coupa à ce toucher intime, cette communion déroutante entre leurs deux chairs alors qu’Adrian se collait d’autant plus à son corps pour lui prodiguer toujours ses caresses savoureuses et baisers au creux de sa nuque, de son oreille. Son esprit était bien trop embrumé pour prendre conscience que son ami prenait ses reins comme l’aurait fait un amant fidèle et sérieux. Cette inquiétude n’avait même pas effleurée son esprit. Il avait confiance en Adrian. Jamais, il ne prendrait le risque de le mener sur une pente dangereuse de la sorte. De ce fait, pour une raison qu’il ignore lui-même, il se donne à lui, à cette étreinte, par besoin maladif de sentir quelqu’un l’aimer, lui offrir une douceur à laquelle il finit par perdre tout espoir, parce qu’elle le hante jour après jour. Il a besoin de se sentir exister sous les doigts, l’étreinte d’un autre et aussi étrange que cela est : c’est Adrian qui lui donne cette chance et son cœur, son esprit malade ne peuvent que se laisser happer par cette délicieuse saveur qui embaume son être d’une couverture apaisante, nécessaire. Il s’abandonnait à cette étreinte alors que les mouvements de bassins d’Adrian domptaient ses reins avec douceur, sensualité, érotisme. Il n’y avait aucune fougue dans cette union. Il lui offre ce dont il a besoin et ça l’émeut terriblement. Il sentit même une larme d’émotion perler sur sa joue alors que sa peau était entièrement à la merci de cet homme. Ce feu déroutant se fit plus fort à chaque seconde qui s’écoulait, sous chaque baiser, chaque caresse, chaque mouvement de rein.

Sa respiration était terriblement difficile, transportée par ce plaisir qui brulait avec rage tout son être. Adrian y était tout aussi sensible. Il semblait devoir contenir la bête avec d’autant plus d’acharnement, puisque qu’il sentait sa peau frémir sous le toucher de sa main qui s’égarait sur ses formes accessibles. C’était si envoutant, excitant, son cœur battait plus fort que jamais dans sa poitrine alors que leur étreinte devenait plus profonde, sensuelle, érotique. Il sentait son être au bord des portes de ces contrées luxuriantes et Adrian faisait tout pour le combler, le mener à les franchir. Ce qu’il fit dans un dernier mouvement de bassin de la part de son meilleur ami. Il sentit son être s’épandre dans ses terres paradisiaques avec volupté. Un gémissement, un râle de plaisir franchi ses lèvres sans crier garde alors que son être rendait les armes en savourant cette exquise sensation qui était terriblement addictive. Son cœur tremblait dans sa poitrine alors qu’il sentait ce bien être s’étioler dans ses veines après une grosse vague déroutante. Sa respiration était endiablée, difficile alors qu’il se sentait vidé de toute essence, épuisé et comblé par ce que son ami venait de lui offrit. Il laissa ses doigts glisser sur la peau de ses cuisses, de ses fesses, de ses reins alors que son autre menotte venait retrouver le visage de son meilleur ami pour l’intimer à retrouver ses lèvres. Il l’embrassa avec douceur, le regard toujours aussi troublé qu’auparavant, si ce n’est habité de cette délicieuse luxure comblée. Il laissa ses lèvres recouvrir les siennes dans une faible étreinte pour le remercier muettement pour ce qu’il venait de faire. Aucun mot ne pouvait franchir ses lèvres. Il en était parfaitement incapable, mais tout son être le faisait à cet instant. Il se sentait bien. Peut-être même un peu trop.

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MessageSujet: Re: need you tonight (sebastian). need you tonight (sebastian). - Page 2 EmptyMer 23 Mar - 22:27

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ADRIAN & SEBASTIAN

Adrian prend certaines initiatives dans cette situation suffisamment déroutante, auxquelles il n'aurait jamais songé ordinairement. Il exécute des gestes qu'il n'aurait pas été capable d'entreprendre dans d'autres circonstances, ne leur donne plus aucune signification comme il leur en avait attribué en imaginant leur concrétisation. Il ne développe plus ses capacités en réflexion, ne fait pas appel à sa raison, il use seulement de cette volonté à combler son meilleur ami, de son affection à son égard qui le pousse à accomplir des actes insensés et improbables, mais pourtant si agréables... Il découvre une intimé nouvelle avec l'homme qui a le plus d'importance dans son existence misérable, abat les barrières déterminées qui obstruent son esprit tiraillé. Il dépasse la notion de limite, celle qui a toujours encerclé son ami, l'emprisonnant dans une sphère imperceptible, invisible. Semblable à un obstacle, à un frein, ce contour dessiné autour de lui repoussait toutes tentatives d'Adrian et le dissuadait de s'engager vers un terrain dangereux et exaltant. La sensualité ne faisait pas partie intégrante de leur amitié, ils se sont toujours contentés d'une douceur affectueuse. Le sexe a beaucoup de pouvoir, mais dans leurs cas, il aurait pu les amener vers la destruction de leur lien aux airs pourtant indéfectibles. Au fil des années, Adrian s'est persuadé que franchir cette limite relevait de l’indécence, de l'inceste, néanmoins il saisit désormais qu'il craignait uniquement la jouissance extrême. C'était préférable de façonner son esprit pour éprouver de la répugnance à cette idée et ne jamais se laisser tenter, plus simple que ressentir du désir pour son propre meilleur ami. La scène semble dénuée de réalisme, tant l'excitation d'Adrian est conséquente. Il apprécie les plaisirs de la vie, profite du moment présent sans songer à l'avenir, comme toujours... sauf que cette fois les dégâts pourraient être si irréversibles que les regrets se formeront d'eux-mêmes. Les propos tenus par le blond sont en inadéquation avec son comportement actuel, mais il est justement trop emporté par cette passion pour le remarquer ou analyser cette invraisemblance.

Leurs corps se mêlent avec un naturel déconcertant, se serrent l'un contre l'autre en se laissant submerger par la douceur qui émane de cette union. Les doigts d'Adrian s'appliquent à éveiller les sens de son ami, à enflammer sa peau en utilisant toute la tendresse qu'il est capable de lui transmettre. Il exerce quelques poignes maîtrisées au niveau de sa virilité, caresse ses courbes avec précaution mais fermeté. Il prépare son corps à le recevoir du mieux qu'il le peut, apprivoisant la moindre parcelle de peau pour qu'il se détende pleinement. Ses lèvres s'évertuent à le faire frisonner, s'activent elle aussi pour le décontracter en frôlant son cou, sa tempe, le dessus de ses épaules. Tout son corps s'applique à lui apporter l'amour nécessaire à son équilibre, son bien-être. Il se délecte de sa peau chaude contre la sienne, de ses doigts qui découvrent ses courbes, de leur harmonie parfaite. Quand le moment est venu, il ne tarde pas à prendre possession de ce corps exquis avec le respect qu'il lui doit. Ses coups de rein sont délicats, contrôlés, d'une lenteur satisfaisante ; il maîtrise chacun de ses mouvements avec attention pour ne pas adopter un comportement bestial. Il dompte l'animal féroce ancré en lui grâce aux doux gémissements de plaisir qui franchissent la bouche de Sebastian, à sa chair qu'il caresse sans retenue. Son bassin heurte ses fesses, Adrian envahit le creux de ses reins avec un délice particulier. Ses lèvres abandonnent sa nuque pour rejoindre les siennes, appuyant contre sa hanche pour que son corps pivote suffisamment. Les râles de plaisir retentissent à travers la pièce, tandis qu'il poursuit ses coups de rein, plus profonds, intenses et sensuels. Il s'abandonne en lui pour se décharger de toute la souffrance éprouvée il y a quelques minutes, trouvant ce refuge le plus agréable au monde. Ils sont en totale symbiose, comme toujours.

Adrian se surprend à éprouver autant de désir, à sentir sa virilité aussi réceptive à cet échange charnel. Il presse sa hanche pour contrôler cette excitation qui se répand en lui et enflamme toutes les parcelles de son corps, mais elle est beaucoup trop forte pour ne pas la laisser s'exprimer. Dans un dernier mouvement de bassin, il libère la preuve ultime de son désir, puis sa tête s'affale contre son épaule. Il n'a plus que la force d'entourer ses bras autour de lui, le temps de reprendre son souffle qui était devenu saccadé et perçant, mélangé à son taux d'avidité trop élevé. Quelques secondes plus tard, sa respiration devient régulière, mais les battements de son cœur sont encore déréglés. Trop d'émotions qui s'abattent sur lui ; tiraillé entre de la panique, de l'excitation qui s'envole lentement, et cette affection devenue certainement trop approfondie. Adrian est paumé, décontenancé, il ne sait plus comment agir maintenant que l'extase a été expérimentée. Il laisse son meilleur ami se retourner pour se loger entre ses bras et le caresser, puis accueille ses lèvres avec autant de plaisir que toute à l'heure. Tout va pour le mieux, ce baiser le réconforte dans cette idée ; aucun malaise, seulement une proximité qui les rendra plus forts à l'avenir. Il observe Sebastian trouver un sommeil profond, tandis que ses doigts caressent sa nuque et que son attention est totalement dirigée vers cet être troublant. Tendant un bras vers le sol, il attrape son pull et la chemise de Sebastian, pour les glisser au mieux contre le corps de son ami. Pas assez de force pour chercher une couette, il frotte ses mains chaudes contre sa peau. Son pilier semble plus épanoui, ses traits trahissent un état de bien-être alors soulagé et épuisé, Adrian peut se reposer lui aussi. Les paupières closes et les bras autour de son ami, le blond s'endort paisiblement.

Les rayons de soleil éclatants dirigés vers sa figure, Adrian entrouvre les yeux en les clignant difficilement. Une main posée devant son visage, il se protège de la lumière aveuglante et se retire doucement du canapé, usant de discrétion et de délicatesse pour ne pas réveiller son meilleur ami. Il se redresse, tire les rideaux pour que les éclats du soleil ne l'éblouissent pas à son tour. Nu comme un vers, il se rend dans la salle de bain pour se glisser sous l'eau brûlante. Il songe un instant à ce qu'ils ont fait hier, éprouve une certaine gêne en se faisant la réflexion que ce n'était pas un rêve, mais secoue la tête pour faire dériver ses pensées vers un sujet qui ne lui transmettra aucune nervosité. Il abandonne la douche, se sèche puis rejoint la chambre pour dégoter quelques affaires. Un boxer, une chemise blanche, une paire de chaussettes, il garde seulement son jean. Son pull étant resté sur le corps nu de son ami, il n'hésite pas à se servir pour le reste. Une fois préparé, il passe deux coups de fil pour l'organisation de ce nouveau jour. Son cerveau est déconnecté, il ne souhaite pas réfléchir, préfère attendre que son ami soit auprès de lui pour constater les dégâts ou angoisser. Il jugera par lui-même si leur lien s'est brisé, si un malaise s'est installé au point d'évincer leur complicité. Il rejoint la cuisine, fouille dans les placards et frigo, pour finalement choisir une poêle, du bacon, des œufs et le moule batman. Il les casse à l'intérieur, allume le gaz, entreprend quelques pas pour s'installer accroupi à côté du canapé. Toujours profondément endormi et recouvert de son pull, son ami semble paisible et reposé. Il ignore s'il est censé lui accorder quelques minutes de repos supplémentaires ou s'il a le droit de l'exposer à la réalité, mais il décide de caresser sa joue tendrement. « Hey babe. » Encore perturbé par rapport à sa tentative de suicide d'hier, il est fort probable qu'Adrian cherche de lui-même une certaine proximité avec son corps, de la tendresse pour s'assurer qu'il est indemne. Il est encore sous le choc malgré les épisodes déroulés la veille, alors il agite doucement son corps pour le faire sortir de sa léthargie. Les yeux de son ami désormais ouverts, Adrian s'applique dans un sourire attendrissant, très doux, espérant que ça anéantira les doutes qui vont l'assaillir. « Lève-toi, je t'ai préparé à manger. Il faut reprendre des forces ! il déclare sans quitter son sourire charmant, les yeux légèrement plissés. »

Il ignore quel geste accomplir, quel comportement adopter, s'il doit l'abandonner à son triste sort ou prendre le temps d'envahir son esprit d'ondes positives. Il ne sait pas ce qu'exécuterait un parfait meilleur ami, quel est son rôle dans une telle situation. Il reste ce qu'il est en temps habituel, si ce n'est qu'il ne serait pas autant aux petits soins. Son inquiétude à son égard est palpable, il est simple de savoir qu'il ne s'est pas totalement remis de l'épreuve traversée hier soir. Cette angoisse n'est pas liée au désir qui les a conduits vers une pente étonnante, seulement en lien avec son état psychique qu'il n'espère plus aussi désastreux. Il est paumé dans ces circonstances mais il fait de son mieux. Il revient dans la cuisine, vérifie les viandes, coupe des kiwis et bananes en morceaux, puis place les ingrédients dans une assiette. « J'ai pris un jour de congé, je reste là. Toi aussi d'ailleurs, j'ai demandé à un de tes bénévoles de prendre ta place aujourd'hui, il annonce d'une voix tonitruante pour que ses propos soient audibles. » Il verse du jus d'orange dans deux verres, puis pose le tout sur la table, avant d'attendre patiemment contre le meuble du lavabo, l'air grave et nerveux. Sebastian fait son apparition, il le toise tendrement mais se gratte les cheveux mouillés d'un mouvement nerveux. « Comment tu te sens ? il l'interroge d'une voix douce mais peu apaisée. »
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MessageSujet: Re: need you tonight (sebastian). need you tonight (sebastian). - Page 2 EmptyMer 23 Mar - 22:28

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ADRIAN & SEBASTIAN

L’ivresse de cet instant avait une teinte particulière qu’il n’identifiait pas clairement tant son cœur et son esprit était dérouté par toutes les sensations qu’il venait de vivre sous l’emprise de ses lèvres, de ses doigts, de ce corps chaud et bienveillant. Son organe vital était transporté par ces émotions si vives qui le traversaient avec tant de force. Il ne savait plus quoi penser, ni même comment réagir face à ce qui venait de se produire. Il se laissait juste entrainer par ce qu’il ressentait en venant couvrir le corps de son meilleur ami de ces douces caresses et de quelques baisers pour lui faire partager sa reconnaissance, ce bien-être qui l’étreignait avec tant de douceur. Il se sentait bien, divinement bien même si son cœur battait fortement dans sa poitrine après tant de sensations, vidé de toute son essence vitale. Le regard qu’il lui tendait était tremblant de cette euphorie que son cœur et son corps avaient ressentie dans cette étreinte sensuelle et érotique, emplie d’une douceur qu’il n’avait connu chez son ami. C’était un cadeau somptueux, fantastique, unique qu’il venait de lui faire et malgré sa fébrilité, sa faiblesse, il en prenait pleinement conscience. Ce soir, il avait eu besoin d’une main, d’un amour pur et sincère et Adrian lui avait donné avec toute la dévotion qu’il pouvait lui transmettre, pour lui, pour le sauver d’une dérive totale. Il l’adorait pour cela, l’aimait d’autant plus pour cette place unique qu’il lui avait donné. Collé contre son corps, il s’enivrait de sa chaleur, de son odeur, du rythme lent de sa respiration, de la chaleur de son souffle contre sa peau. Cela œuvrait comme une belle mélodie, berceuse qui vint le conduire dans de nouvelles contrées où la réalité n’avait plus sa place.

Son corps, son esprit lâcha prise tandis que son subconscient plongé dans des songes aux teintes douces et bienveillantes, bien différents de ceux qu’il avait pu faire ses derniers jours. Toute réalité s’était évanouie et il dormait paisiblement, profondément, de façon inconditionnelle. Sa respiration était lente, apaisée, son sommeil réparateur. Il n’avait aucune conscience du temps qui s’était écoulé, ni même qu’Adrian avait quitté ses bras depuis quelques temps, si ce n’est qu’il ressentait une chaleur moins importante. Cependant, son sommeil se fit moins lourd au passage de cette paume chaude et bienveillante contre sa joue, au ton perturbé de la voix d’Adrian, bien qu’il doive l’agiter doucement pour que ses paupières dédaignent s’ouvrir enfin, affronter cette réalité que le sommeil lui avait permis d’ignorer. Ses prunelles fébriles, encore perturbées par ses sensations si vives de la veille. Son regard vint retrouver celui de son meilleur ami. Il lui offrait un sourire attendrissant, très doux auquel il répondit naturellement avec douceur. Sa gentille attention le troubla, le fit rire faiblement malgré que l’émotion étranglée sa voix. Il se pinça la lèvre, le regard plus brillant que jamais de larmes bien différentes de la veille. Il avait besoin de se remettre de ses émotions tandis que les souvenirs de la veille venaient peu à peu envahir son esprit, le décontenançant de plus beau lorsqu’il prit conscience de ce qu’il s’était passé. Son cœur se troubla de nouveau alors qu’Adrian était retourné dans la cuisine américaine de l’appartement, le laissant seule pour reprendre contenance.

Il vint s’asseoir sur le canapé, laissa son regard suivre la silhouette de son meilleur ami. Son regard se troubla à cause d’une émotion qu’il avait du mal à identifier, peut-être par peur d’y mettre un mot dessus. Mais ce n’était pas vraiment cela. C’était plus une crainte liée au fait de le faire, de détruire quelque chose dont il ne pouvait pas se passer. Il sentit ses doigts légèrement tremblants à cette réalité, mais il savait cette crainte commune. Il attrapa simplement son boxer et son jean pour les remettre alors qu’il se demandait comment il devait se comporter. Il ferma ses paupières, tâcha de se remémorer tout ce qui s’était passé, mais malgré cette anxiété, son cœur quant à lui battait sereinement dans sa poitrine, encore habité par toute la douceur, l’amour que les mots, les caresses et les baisers de son ami avait laissé sur son âme. Il inspira profondément, plus serein, confiant alors qu’il venait le rejoindre dans la cuisine. Il devait à son tour le rassurer sur lui, sa santé psychologique, mais aussi sur eux, lui faire comprendre que rien n’avait changé, du moins peut-être, lui-même ne le savait pas, mais qu’il n’allait pas le perdre. Jamais. « Merci pour tout. » Murmura-t-il en laissant ses pas se rapprocher de la cuisine. Son pas était encore vacillant à cause des derniers restes du cocktail dangereux qu’il avait pris la veille. Il dut même prendre appui sur le plan de travail. Son regard était doux tandis qu’Adrian le toisait du regard, visiblement nerveux, bien que sa voix était douce. « Beaucoup mieux. » Dit-il en lui offrant un sourire ému tandis qu’il se rendait compte qu’il lui avait préparé un déjeuner de roi. Cela rendit son sourire encore plus éclatant et sincère alors qu’il se pinçait la lèvre.

« Eh bien, j’ai beaucoup de chance, aujourd’hui. » Dit-il en montrant du regard le petit déjeuner. Il jouait la carte de l’humour tandis que le ton de sa voix se voulait bienveillant et légèrement amusé, bien qu’il était terriblement attendri « J’ai même droit à des œufs batman, quel chanceux. » Il se trouvait heureux, sa fébrilité était due à toute cette douceur qu’il lui offrait Adrian par ses gestes, son regard, ses marques d’attention. C’était tellement rare et si précieux de le voir, ainsi. Il essuya une larme du coin de ses paupières en venant souffler. « Désolé. »  L’émotion était si vive, il se sentait si chanceux. Il se pinça la lèvre et vint naturellement rompre les quelques mètres qui l’éloignait de lui pour venir le prendre tendrement dans ses bras. Il laissa une de ses menottes glisser dans sa nuque, sa chevelure avec douceur alors qu’il venait murmurer dans une voix tremblante. « Merci pour tout, Adri. » Il s’enivra de son odeur alors qu’il venait lui offrit son plus beau sourire. « Je vais bien, tout va bien désormais. Tu n’as pas besoin de t’inquiéter. Je vais bien, grâce à toi. » Conscient qu’il se trouvait peut-être trop affectif pour son meilleur ami, il se desserra de son corps avant d’ajouter. « Ce que tu m’as dit hier, ce qu’il s’est passé, ça m’a rendu heureux, ça m’a fait du bien de l’entendre et je pense l’avoir enfin compris. Je me sens plus serein grâce à toi. » Il laissa le bout de ses phalanges caresser une dernière fois sa chevelure avant d’éloigner ses cheveux.

« On mange ? Je t’avoue que je meurs de faim. » Il n’avait pas dit tout ce qu’il avait à lui dire, mais il avait besoin de faire du tri dans ses pensées, entendre et voir la réaction de son meilleur ami à tous ses propos. Il y avait une ambiguïté certaine au travers de ces derniers, mais cela l’importait peu, car il était incapable de les nier, ni même de les admettre. Il se rendait compte qu’il l’aimait tel qu’il était, car il était la seule personne qui pouvait encore le sauver et qui l’avait fait, par amour, dévotion, même si cela s’arrêtait là. Cela n’avait pas d’importance pour Sebastian, tant qu’il pouvait le garder à ses côtés et de nouveau rendre ses traits plus détendu, serein, naturel, malicieux. Il l’aimait tellement ce petit con. Cette pensée le fit sourire alors qu’il venait prendre place à la table avant de plonger son regard dans le sien, plus confiant que quelques minutes auparavant.

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