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 need you tonight (sebastian).

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Adrian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: need you tonight (sebastian). need you tonight (sebastian). - Page 3 EmptyMer 23 Mar - 22:29

need you tonight
ADRIAN & SEBASTIAN

Quand Sebastian apparaît dans la cuisine, le blond ne parvient pas à lui adresser un regard autrement que nerveux. On peut lire toute l'affection éprouvée à son égard à l'intérieur, mais l'angoisse reste le sentiment dominant dévoilé par ses traits. Il ne peut pas dissimuler ce malaise, il est palpable ; il saisit même que son ami le ressent. Il a pourtant le droit à son sourire ému et sa gratitude, ce qui a le don de cicatriser légèrement sa plaie encore béante. Adrian hoche simplement la tête en guise de réponse, pour souligner le fait qu'il n'est pas nécessaire de le remercier, le toisant toujours de son regard anxieux et doux. Il n'a pas exécuté ses gestes pour obtenir sa reconnaissance, il s'en cogne qu'il lui soit redevable. Il voudrait seulement savoir qu'il est épanoui, déceler un bonheur pur et dur sur son visage. Il lui donne la confirmation que son état psychologique s'améliore, qu'il se sent beaucoup mieux. Le blond n'émet aucun commentaire, ne manifeste aucun sentiment ou réaction, il reste impassible parce que ce ne sont que des mots. Il ne croit plus son ami, sa confiance s'est envolée la veille. Il a cru un bon nombre de fois qu'il remontait doucement la pente ces derniers temps, il s'est laissé piéger par ses sourires qu'il sait désormais factices. Il l'a dupé durant des mois sans qu'Adrian n'ait véritablement remarqué le malheur dans lequel il était engouffré. Il n'a jamais quitté son précipice, il est resté au fond du gouffre ; l'achat de son nouvel appartement, le sexe avec des inconnus, ses sourires enjoués appartenaient à cette mascarade. La rancune s'étend jusqu'au plus profond de son âme et il se retient vivement de ne pas lui jeter des remarques cinglantes en pleine figure. Au fond de lui, il sait que la culpabilité lui revient, qu'il doit taire sa perplexité alors il lui accorde un très léger sourire en coin. Rien de plus ni moins.

Son côté taquin refait surface, il a à nouveau la possibilité de plonger son regard dans celui pétillant et malicieux de son ami. Il semble enchanté de ses initiatives, d'être recouvert d'autant d'attentions de sa part, ce qui n'est clairement pas habituel. Il prend généralement soin de lui, mais en restant plus ou moins distant. Il lui offre de l'affection, du temps et son attention, mais jamais il se révèle réellement attendrissant. Un nouveau départ ? Pas vraiment, seulement la panique qui s'exprime à sa place. « Oui il faut croire que c'est ton jour de chance. C'est bon, j'ai accompli ma bonne action de l'année, tu pourras reprendre ta place aux fourneaux dorénavant, il rétorque en souriant, la taquinerie bien présente dans sa voix. » C'est souvent lui qui cuisine, quand c'est au tour d'Adrian, il se satisfait d'une commande par téléphone et d'une livraison rapide. Ce n'est absolument pas dans ses habitudes de préparer un plat pour Sebastian, même pour lui par ailleurs : Camélia s'en charge parfaitement à sa place. Il est incapable de rester indifférent face à ce qui s'apparente à du bonheur ; il ne peut s'abstenir plus longtemps de s'engloutir avec lui dans cette bulle agréable, plaisante, réparatrice. Il est nécessaire de se déconnecter d'une réalité déchirante, de songer à un élément plus attrayant que les événements dramatiques déroulés hier. Sebastian a toujours eu cette faculté à le baigner dans un sentiment de bien-être, au point de ne plus prendre en compte les paramètres nocifs. Il lui en veut mais il néglige ce fait, le laisse s'envoler tout doucement en embarquant dans son humour, sa bonne humeur légendaire. Lui non plus n'a pas la possibilité de freiner cet élan de gaieté, lui non plus n'a que le choix de suivre son sourire sans un mot. Adrian a toujours eu la certitude que son ami pourrait combler n'importe qui, même l'homme le plus exigeant au monde. Il s'adapte à chacun des caractères, visualise les phrases qui ne doivent pas franchir ses lèvres et celles qui, au contraire, auront un effet cicatrisant, embaumeur. Sebastian l'a cerné, il sait pertinemment qu'il doit lui apporter certaines certifications essentielles pour qu'il retrouve sa sérénité.

Tout ce qu'il voudrait à cet instant, c'est entreprendre quelques pas pour briser ce malaise, réduire la distance entre leurs deux corps. Mais sa fierté en jeu, il ne parvient pas à se décoller du meuble pour trouver l'affection de son ami, qui est pourtant vitale. Principalement lui qui fait le premier pas, qui anéantit parfois ses réticences. Toujours lui qui s'engage vers de la douceur sans que le blond n'ait besoin d'en réclamer. Alors quand son Sebastian réalise son souhait sans en prendre conscience et entoure sa taille de ses bras, il pousse un faible soupir de soulagement puis le serre (trop) fortement contre lui. Il suffit qu'il glisse ses doigts contre sa nuque pour que le moindre sentiment négatif s'évapore ; c'est l'antidote, la solution. Sa tendresse l'envahit, se répand en lui pour exterminer totalement ses angoisses et peines ; c'est sans aucun doute la meilleure sensation au monde qu'il pouvait connaître. Retrouver pleinement son ami, c'est tout ce dont il avait besoin. « Ne t'excuse pas. » Il ignore pourquoi il verse une larme, il suppose qu'il s'agit d'un contre-coup et d'épuisement. Il se contente de se coller à lui davantage pour se montrer présent. Il préfère les mots doux de son ami qui remplissent son cœur de joie, d'un amour profond. Il n'aurait pas les phrases pour exprimer combien il est soulagé de l'entendre exprimer ces certitudes. Il va bien, grâce à lui, il paraîtrait. Adrian sourit tendrement, il ne peut pas s'en empêcher. Cette révélation le touche profondément mais il est trop fier pour le reconnaître, encore plus pour se l'admettre. « Je n'ai peut-être pas besoin de m'inquiéter mais je le fais quand même, il lance simplement pour lui faire comprendre qu'il lui demande l'impossible. » Il croira ce qu'il avance seulement quand il aura une véritable preuve ; quand il remontera véritablement la pente, notamment. Il est encore trop déstabilisé par sa tentative de suicide, pour être persuadé que tous les doutes qui assaillaient sans cesse son esprit ont finalement disparu. « Il serait temps que tu le comprennes parce que ce que j'ai fait hier n'est clairement pas anodin, il poursuit de son ton ordinaire, mélangé avec une légère pointe de fermeté. » Leur union se brise, Sebastian s'envole et pourtant Adrian s'y accroche tant bien que mal. Les deux mains posées aux extrémités de son visage, il l'observe intensément avant de poser un baiser furtif contre son front. Ce genre de baiser tendre, protecteur, angoissé. « Continue d'aller bien, il s'exclame seulement d'une voix presque suppliante. » C'est tout ce qu'il peut lui souhaiter : un bonheur durable cette fois, qui ne s'évanouira pas le lendemain.

Il le libère, le laisse s'assoir avec enjouement, sourit même à sa remarque amusante. Il a faim... c'est bon signe. Certainement qu'il se fait du soucis pour rien. « Moi aussi, on mérite bien de se remplir la panse. » Les événements n'ont pas été insignifiants et de tout repos, ils ont le droit de profiter d'un moment agréable en la compagnie de l'autre. S'approchant de son tour de la table, Adrian décide pourtant de se poser derrière lui, de s'abaisser pour avancer ses lèvres jusqu'à son oreille. « Si tu me refais un coup pareil, je te tue de mes propres mains, il annonce d'un ton dur et très sérieux, même si son sourire invisible pour Sebastian le trahit. » Chacun de ses mots exprime clairement une phrase pourtant simple : tu m'as foutu la trouille. Il voudrait lui déclarer mais les mots restent bloqués au fond de sa gorge. Il refuse de gâcher ce qui sonne comme des retrouvailles avec ses tourments à la con alors il tait sa souffrance, respire son odeur rassurante puis prend place à côté de lui. Putain ce qu'il a eu peur. « Journée super-héros aujourd'hui ? il propose avec un énorme sourire, les yeux plissés, après quelques morceaux de son assiette avalés. Ne fais pas trop souffrir Batman, sinon je le venge, il annonce en souriant, faisant référence aux œufs batman – leur symbole, leur particularité pour remonter le moral à l'autre ou pour n'importe quelle occasion par ailleurs. » Une fois le repas dévoré, Adrian scrute attentivement son ami – même s'il n'a pas cessé depuis qu'ils se sont installés à table - pour déceler la moindre émotion. Il ne remarque que de la joie dans ses pupilles, pourtant il doit s'assurer que sa santé physique est aussi satisfaisante que son psychisme équilibré. Que les ingrédients passent bien, qu'il n'y a pas de risques de vertiges. « Tu te sens comment ? il l'interroge à nouveau, ne faisant pas attention au fait qu'il a posé une question identique il y a quelques minutes. » Perturbé et inquiet, il tente pourtant de se tranquilliser. Il voudrait seulement le savoir heureux, épanoui, comblé. Il le mérite tant.
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Sebastian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: need you tonight (sebastian). need you tonight (sebastian). - Page 3 EmptyMer 23 Mar - 22:30

need you tonight
ADRIAN & SEBASTIAN

Sebastian cherchait les bons mots, les meilleures tournures de phrases pour tenter d’offrir à son tour le réconfort dont avait besoin Adrian. Il savait que c’était une nécessité pour son ami d’être rassuré, d’obtenir les bonnes clés de lecture pour pouvoir se détendre, entrevoir qu’il allait mieux et que rien n’avait changé entre eux, qu’il ne persistait aucun malaise dans leur relation. Ce dernier point était difficile à aborder tant il se sentait à la fois serein et perdu dans la signification à donner à cet acte. Un simple mot pouvait définir ce qu’il éprouvait pour son ami : une reconnaissance sincère et profonde, même s’il était évident qu’Adrian n’en avait rien à faire. Il n’avait pas fait cela pour obtenir de la reconnaissance de sa part, mais parce qu’il avait jugé qu’il avait besoin de tout cela. Adrian baissait souvent les armes pour lui. Sebastian le savait, ce qui rendait son acte d’autant plus complexe à analyser pour lui. Il ne pouvait certifier si cette nuit avait été plaisante pour lui. Ses souvenirs étaient encore trop flous dans son esprit pour qu’il puisse en avoir la certitude. De ce fait, il tâchait de retrouver un certain équilibre dans le ton de sa voix, dans le fait de reprendre ses esprits après cette nuit où il avait encore frôlé la catastrophe. Il allait mieux, bien mieux que la veille où il était incapable de se souvenir de ce qu’il avait fait. C’était ça le plus frustrant : ces absences. Ces moments où sans explication son âme se déconnectait de son esprit pour le plonger dans un état de léthargie totale. Pourtant le destin avait voulu qu’il ait assez d’esprit pour appeler au secours au moment opportun. Il s’en voulait de s’être montré de nouvelle foi dans cette position, d’avoir manqué à tous ses efforts qu’Adrian avait fait pour le faire avancer vers un avenir différent où il aurait pu se retrouver.

Il savait bien qu’il faudrait qu’il prouve ses propos à l’avenir. Il connaissait Adrian, voyait clairement dans son regard qu’il n’était pas convaincu par ce qu’il venait de lui dire. Il le toisait avec intensité, ses prunelles sombres, emplies de ce sentiment de colère, de frustration qu’il n’exprimait pas pour ne pas le bousculer plus qu’il ne l’était, de cracher ce venin dont il était capable si naturellement. Sebastian en avait conscience, le percevait dans le rythme de sa respiration. Cela le touchait profondément, le rendait heureux alors qu’il lui offre un sourire plus éclatant et sincère que précédemment. Un sourire auquel son ami vint lui donner une très faible réponse, par un sourire en coin. De ce fait, il tâcha de détourner l’attention, de plaisanter, donner une touche d’humour à cette situation qui était loin de l’être. Il en avait également besoin, parce qu’il n’était pas encore prêt à aborder ce qu’il s’était passé, ne voulait pas aborder une conversation qu’il ne pourrait pas gérer de façon calme et détendu. Il voulait simplement le dérider, lui faire perdre ses traits si tendus et anxieux. Il sembla y parvenir, vit un sourire apparaitre sur les lèvres de son ami qui reconnut que c’était son jour de chance. Désormais qu’il avait accompli sa bonne action de l’année, il pourra reprendre sa place aux fourneaux. Cette remarque le fit rire de façon naturelle, mais tendre alors qu’il venait essuyer une larme d’émotion du bout de ses doigts. Il s’excusa, se trouvant sans doute bien trop émotif, mais il restait quelques résidus de la fébrilité prononcée de la veille. Il se sentait vraiment chanceux de l’avoir et ne put résister plus longtemps au besoin de le prendre dans ses bras qui devait tout aussi intense pour son ami.

Un moyen de retrouver la chair de l’autre, de s’assurer que rien n’avait changé, mais également de s’apaiser, s’offrir les bons gestes pour embaumer et cicatriser les blessures et inquiétude de l’autre. Cette étreinte était douce, bienveillante, à l’image de leur relation même si Adrian préférait toujours rester en retrait dans ce genre de marques d’affection. Cela n’avait jamais dérangé l’Hispanique. Il lui offrit la preuve de sa reconnaissance par le contact de son échine, de sa menotte au creux de sa nuque, de ses cheveux. Il savait ce geste source d’apaisement pour son meilleur ami et s’exécuter pour le bénir, satisfait de pouvoir amoindrir la tension qui avait habité son corps depuis son réveil. Adrian lui fit part de ne pas s’excuser dans une voix révélatrice de l’émotion qu’il contenait indirectement. La force de ses bras autour des siens, la manière dont il l’élançait, lui faisait comprendre qu’il s’était vraiment inquiéter pour lui. Il s’en doutait, avait fait face au comportement paniqué de son meilleur ami, mais cela était touchant, terriblement attachant. Il avait tellement de chance de l’avoir. Il le rassura, usant de ses capacités pour lui donner ce qu’il faut pour l’apaiser totalement, tout en se montrant sincère avec lui. Il va bien, oui. Il le sentait, le savait comme son esprit se sentait mil fois plus léger que durant ses dernières années. Et c’était grâce à lui, car il lui avait dit ces mots, l’avait couvert de ses gestes, de ses attentions pour le lui prouver, lui donner la certitude. Il lui avait fait un incroyable cadeau et cela suffisait pour lui faire comprendre qu’il ne le perdrait jamais, qu’importe l’avenir, car il y avait ce lien indestructible qui ne connaitrait jamais de faim sans détruire une partie de leur âme. Adrian semblait touché par ses mots. Il sentait sa respiration plus calme, cru déceler l’exquise d’un sourire sur ses lèvres qui avaient frôlé tant de fois sa chair la veille. Ses mots le firent sourire doucement. C’était évident qu’il lui demandait l’impossible après ce qu’il venait de se passer la veille, mais si ses mots pouvaient au moins amoindrir cette angoisse, il serait rassurer également.

Dans une pointe de fermeté, le ton ordinaire, Adrian lui fit part qu’il serait temps qu’il comprenne, car ce qu’il avait fait la veille n’était clairement pas anodin. Des paroles qui ne purent que le toucher d’autant plus, recouvrir son cœur d’une nouvelle couche de douceur alors qu’il sentait les menottes de son ami se poser sur son visage pour plonger son regard dans le sien de façon intense. Un regard qui lui fit prendre conscience de certains éléments, mais notamment de l’état profond de la bienveillance de son ami, notamment lorsqu’il vint déposer un baiser sur son front avec tendresse et protection pour lui murmurer de continuer d’être bien dans sa peau. « Je ferai de mon mieux, promis. » Il ne lui promettait pas d’y arriver tout de suite en un claquement de doigts, mais il avait confiance en l’avenir et pensait pouvoir y arriver. De ce fait, ainsi, il ne lui mentait pas. Il se pinça la lèvre en laissant les menottes de son ami abandonner son visage pour redonner à chacun sa liberté. Il lui proposa de manger. Il avait faim. Il ne se souvenait même pas de la dernière fois où il avait pris quelque chose. Il avait juste envie de dévorer le délicieux petit déjeuner qu’il lui avait préparé. « Oui et faire honneur à ta bonne action de l’année. » Dit-il dans un clin d’œil en venant prendre place sur sa chaise. La bonne humeur reprenait peu à peu sa place dans leur conversation, ce qui était un bon point. Adrian vint à son tour le rejoindre. Il le sentit passer dans son dos, sentit son souffle frôler son oreille, ce qui le surprit, mais moins que le ton et le contenu de son message. S’il refaisait cela, il le tuera de ses propres mains. C’était une menace qui n’en avait que l’impression. C’était plus son moyen à lui de lui faire comprendre qu’il avait eu la peur de sa vie. « Tu auras le droit. » souffla-t-il en lui offrant un doux sourire. Oui, il aurait eu tous les droits de lui éclater en pleine figue et sans doute qu’il aurait accusé le coup, car il l’aurait compris, même si cela n’aurait fait qu’approfondir le poids qu’il avait sur son cœur d’être un fardeau pour son ami.

Une idée saugrenue, idiote, car il était évident qu’il ne l’était pas. Il l’avait pleinement compris dans les paroles qu’il lui avait offertes la veille. Il n’était pas un fardeau et il avait besoin de lui autant qu’il ne semblait avoir besoin de lui. Pourtant, il le lui épargnait tout cela, vint même relancer la touche humoristique de leur conversation. Il lui proposa de passer leur journée à lire des bandes dessinées ou regarder des séries, comme toujours. Son sourire était si beau que le sien se fit tout aussi brillant et jovial. « Oui ! Avec plaisir ! » Son ton était doux alors qu’il se sentait si heureux de le voir sourire de la sorte. Il aimait celui-ci, qui se faisait parfois si rare ou du moins pas avec une telle intensité. Il était heureux de parvenir à le faire sortir de cette expression naturellement fermée. Sa dernière remarque le fit rire de plus beau. « Vraiment ? Par une séance de torture de chatouilles ? » Dit-il en venant piquer son œuf de sa fourchette et l’engloutir comme un glouton avant de rire. Il le cherchait, mais était disposé à recevoir ce type de vengeance douce et empli d’innocence. Il dévora les plats, savourant le travail effectué par son ami tandis qu’il faisait de même de ce côté. « Dommage que c’est qu’une fois dans l’année, je me serai bien habitué à avoir ce genre de petit déjeuner tous les jours. » Dit-il avec espièglerie en venant engloutir son verre de jus de fruit. Son regard se posa sur son tatouage. Le souvenir de la veille lui tira un sourire doux et attendri alors que son meilleur ami lui redemandait comment il se sentait. La question semblait identique, mais il sembla percevoir une différence dans cette dernière. Il cherchait vraiment à s’assurer qu’il allait bien.

« Je vais bien. » Dit-il avec sincérité. « Enfin, beaucoup mieux qu’hier et les jours précédents. » Son ton demeurait doux, bien que sérieux. « J’ai voulu faire ma tête de mule, ne voulait pas que tu penses que je replongeais trois ans après pour les mêmes raisons. Je sais que ça te touche, que ça te frustre. Mais pour te dire. Je crois que c’est comprendre que c’était vraiment fini, de tourner la page réellement, et d’être définitivement seul qui m’a fait perdre la tête. » Il se pinça la lèvre. Il n’avait pas quitté du regard Adrian en disant ses mots. « J’avais tort. Je n’ai jamais été seul. Tu as toujours été là et je sais désormais que tu le resteras toujours. Je t’ai toi et c’est déjà quelque chose. » Il se massa la nuque en sentant l’émoi prendre possession de ses entrailles. Il vint déglutir avant de rire tendrement en venant ajouter. « Je voulais juste le dire. Promis, je ne te fais pas un discours sentimentaliste. C’est juste la réalité dont je viens de prendre conscience. Et cela me rend heureux. Vraiment. » Son ton était plus franc, déterminé alors qu’il venait lui offrir un de ses beaux sourires. Dans un mouvement lent, il vint se relever en venant débarrasser son assiette. « Je vais prendre une douche et je suis tout à toi, pour ta vengeance. Je sais que tu en meurs d’envie. Promet-moi d’être clément, d’accord ? » Il fit une moue de chien battu pour tenter de gagner la clémence amicale de son ami, prêt à aller prendre sa douche, désirant poursuivre la journée sur une note plus positive. Pour l’instant, il avait besoin de remettre ses idées en place, tout comme l’émotion vive qui rendait son cœur si affolé dans sa poitrine. C’était très complexe à analyser pour lui, en vue des circonstances.  

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Adrian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: need you tonight (sebastian). need you tonight (sebastian). - Page 3 EmptyMer 23 Mar - 22:30

need you tonight
ADRIAN & SEBASTIAN

Une étreinte est suffisante pour satisfaire les attentes d'Adrian, notamment ses besoins devenus primaires. Il est nécessaire pour lui de recevoir toute l'affection de son ami, de s'assurer que l'épisode de la veille s'est véritablement dissipé. Il se laisse submerger par sa douceur, n'émet aucun commentaire, ne feint pas d'être agacé par cet élan de tendresse en poussant un grognement. Il se délecte seulement de sa chaleur, de ce sentiment bénéfique qui se répand en lui ; il prend le temps de le retrouver, de se rassurer en gardant son corps contre le sien. Sebastian ne pourrait sans doute pas imaginer le degré de l'affliction endurée hier, ni même combien c'est apaisant de l'avoir entre ses bras. Il ferme les paupières un instant pour respirer convenablement, rend son souffle plus régulier, trahissant de moins en moins son état de panique qui s'évapore. Sebastian finit par lui glisser entre les doigts, lui redonner sa liberté contre son gré. Le blond détient trop de fierté pour lui réclamer quelques secondes supplémentaires, alors il se contente d'approfondir cette proximité sans lui donner l'occasion de lui échapper. Il s'accroche à son visage, dépose un baiser contre son front et exige de lui qu'il persiste à aller bien. Son ami lui promet de faire de son mieux et le blond n'est pas étonné de cette remarque. « Je le sais, il murmure d'une voix assurée avant de le lâcher. » Il est conscient que Sebastian possède une force grandissante au fond de lui, qui n'attendait qu'à s'activer. Il est courageux mais fragile, alors ses efforts souvent exécutés se voyaient facilement fracassés. L'amour apporté la veille devrait sans aucun doute lui permettre de disposer de suffisamment d'énergie pour combattre ses peines et angoisses perpétuelles. Adrian a confiance, a envie de croire qu'un avenir plus prometteur attend son meilleur ami. « Oui, c'est tellement rare qu'il vaut mieux en profiter convenablement ! Ça se reproduira que l'année prochaine alors tente de te régaler ! il lance pour plaisanter, préférant user de l'humour que se remémorer les événements antérieurs. »

Sebastian prend place, tandis qu'Adrian décide de le provoquer davantage en lui faisant comprendre qu'il le tuerait s'il recommençait. Ce à quoi il rétorque qu'il lui en donnerait le droit. « Je ne te donne pas le choix de toute façon, il annonce d'un ton sérieux avant de s'asseoir à ses côtés. » La teinte de sa voix sonne comme un ordre, ce qui s'y rapproche en vérité. Une manière de lui exprimer à quel point il refuse que cet acte se reproduise, qu'il n'a certainement pas intérêt à s'engager une nouvelle fois dans cette voie. Il lui interdit formellement et il n'en a pas honte. Il est censé penser à lui en pratiquant un tel geste, il n'a pas le droit d'être aussi égoïste en s'envolant loin d'ici, loin de lui. Alors qu'il se retrouverait seul comme un con, alors qu'il a tant besoin de lui. Il ne serait plus capable de vivre normalement, le cours de son existence serait modifié pour une destinée affligeante et ennuyeuse. « Tu ne crois quand même pas que je vais te dévoiler le supplice que je te réserve ? Ma cruauté en perdrait tout son charme, il rétorque en lui accordant un sourire, bien déterminé à abandonner ses idées noires pour se concentrer sur le rire et côté enfantin de son ami. » Son sourire ne tarde pas à être dominant sur sa figure, son rire se mêle au sien et ses traits sont moins tirés par l’anxiété. Sebastian parvient toujours à le détendre, d'une manière ou d'une autre, à relâcher ses nerfs, à le faire sourire alors que c'est logiquement son rôle. Il devrait être celui qui le fait sourire avec sa tentative de suicide, mais il faut croire qu'Adrian l'a suffisamment comblé pour que sa gaieté revienne. Ce dernier le provoque, pique son œuf de sa fourchette et l'avale d'une seule bouchée. Les lèvres entrouvertes et les yeux exorbités, Adrian feint la stupéfaction, le choc, accompagné toutefois d'un sourire traître et amusé sur ses lèvres. « On peut peut-être négocier... Si tu es sage... Ah non, c'est carrément improbable ! Il va falloir te contenter d'un jour par an, dommage pour toi. Il fallait être un bon garçon et ne pas dévorer Batman, aussi délicieux soit-il ! »

Lorsque le blond l'interroge à nouveau sur son bien-être, Sebastian lui offre une réponse franche, précise et détaillée. Il savait pertinemment qu'il était essentiel pour Adrian, d'obtenir des explications claires sur les doutes qui ont assailli son esprit la veille. Il décrit ainsi avec clarté les idées sombres qui ont envahi son cerveau, l'état de déprime dans lequel il était plongé suite à son déménagement. Il se sentait seul même s'il se rend compte désormais qu'il commettait une erreur en étant persuadé par des certitudes erronées. Qu'il a Adrian et que c'est déjà beaucoup, qu'il sait désormais qu'il restera toujours auprès de lui. Ces informations auraient pu faire sourire n'importe qui, mais Adrian reste impassible même si un sentiment de joie semble réchauffer son cœur. « Je comprends mais ça n'explique pas ce que tu as fait hier. Comment tu as pu oublier que j'étais là ?! Je t'aurais jamais pardonné si tu ne m'avais pas appelé à l'aide, sache-le. » Il estime que la faiblesse n'est pas une raison pour s'engouffrer vers une solution aussi désastreuse, qui n'en est pas vraiment une par ailleurs puisqu'elle entraînera davantage de dégâts. La mort n'est pas la solution, surtout quand on possède un meilleur ami toujours présent pour le moindre souci. Il estime aussi qu'il n'avait pas le droit de l'abandonner à son propre sort, alors s'il avait décédé entre ses doigts, jamais il n'aurait pu l'excuser. Jamais. « Merci de m'épargner ça, il déclare en souriant, se faisant la réflexion que son ami le connaît parfaitement – les discours sentimentalismes ont le don de le rendre mal à l'aise, même s'il en a réalisé un hier. Il ne serait pas nécessaire de toute manière, je sais suffisamment que je suis important. Je ne doute pas de toi alors continue d'en faire de même. Si j'avais dû t'abandonner, je l'aurais fait bien avant. Je pense qu'avec toutes ces années, je mérite ta confiance absolue. Surtout que toi, tu as la mienne. » Ça ne lui viendrait même pas à l'idée de se méfier de lui, il est convaincu qu'il est le seul qui ne pourra jamais le blesser volontairement. Il pourrait lui offrir sa vie sans aucun problème, lui confier le moindre secret sans qu'il ne le retourne un jour contre lui. Il sait ses sentiments à son égard sincères, profonds, indéfectibles. Sebastian est sa certitude, son évidence. Personne ne pourra anéantir ce lien magnifique, rien ne pourra se mettre contre eux. « Ça me rend heureux aussi, il lâche finalement en prenant sur lui, pour donner à cette conversation une note plus joyeuse. » Il déteste se décharger de sa frustration sur Sebastian même quand il est nécessaire d'être honnête, il exècre cette manière qu'il a de ne pas savoir taire sa déception pour être franc vis-à-vis de lui. Il ne pouvait pas le duper avec un bonheur factice alors que tout son corps le poussait à grogner, à exprimer son incompréhension, peine et colère. Maintenant qu'il a lâché la vérité et fait preuve de sincérité, il a la possibilité de se relaxer, de sourire sans cesse avec son ami.

Son ami se redresse, plaisante sur la possible vengeance qui l'attend après sa douche et s'applique dans une moue adorable pour gagner sa clémence. Adrian ne peut s'abstenir plus longtemps d'esquisser un sourire attendri, avant de répondre de manière aussi amusée que lui. « Seulement pour ma vengeance ? il s'exclame en souriant, de cet air provocateur, en référence à son et je suis tout à toi, pour ta vengeance. Clément ? Tu rêves ! Tu ferais même mieux de te précipiter dans la douche avant que je ne t'attrape... tu vas le payer très cher d'avoir mis fin à Batman d'une façon aussi cruelle. » Un immense sourire aux lèvres, les yeux plein de malice, Adrian prend un ton à la fois enjoué et menaçant, faisant mine de se lever pour le capturer. Il le laisse pourtant filer, débarrasse la vaisselle joyeusement pour la placer dans le lave-vaisselle. Il nettoie la poêle et les ustensiles, puis gagne la chambre réconfortante de son meilleur ami. Il découvre les lieux rangés, tire les tiroirs pour choisir un super-héros à regarder et choisit naturellement la série The Flash pour faire plaisir à son ami. Il lance le DVD, met en pause pour patienter sur le lit. Quelques minutes plus tard, Sebastian débarque et son sourire revient, le goût de la vengeance lui procurant un certain enthousiasme. Il se fait la réflexion que cette pièce est véritablement l'endroit rêvé, un semblant de paradis. Ce grand lit confortable et moelleux, la télévision qu'ils avaient évoqué par message installée face à eux. « J'espère que tu as eu le temps d'apprécier tes dernières minutes, il commence en douceur, un sourire aux lèvres avant de se redresser légèrement pour attraper la main de son ami et l'attirer contre le lit. » Il se positionne au-dessus de lui, puis le bloque rapidement en entremêlant ses jambes aux siennes pour qu'il ne reprenne pas le dessus. Il avance sa bouche contre le prolongement de son cou, au niveau de son épaule, puis le mord fortement afin de laisser la trace de ses dents contre sa peau. Bien décidé à venger son super-héros favori correctement, il poursuit en le pinçant au niveau de ses deux flancs avant de les titiller pour des chatouilles. « Je ne te ferai plus jamais d’œufs Batman. Tu l'as cherché. » Il rit aux éclats, le cœur totalement réchauffé. Il ne pouvait pas rêver mieux que cette vengeance pour retrouver son ami et son rire. Il se sent tout de suite mieux.
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Sebastian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: need you tonight (sebastian). need you tonight (sebastian). - Page 3 EmptyMer 23 Mar - 22:31

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ADRIAN & SEBASTIAN

Les mots de la veille avaient profondément marqué l’esprit, l’échine de l’Hispanique. Au travers de la déclaration sincère et paniquée d’Adrian, de son affection inconditionnelle et inaliénable pour sa personne, Sebastian ne pouvait plus avoir de doutes sur leur amitié, ce lien puissant et profond qui le liait à cet homme. Il continuait de transpirer par les regards et sourires appuyés de son ami, par ses gestes simples, mais emplis de significations. Cela le touchait profondément, l’émouvait avec tant de force qu’il n’avait juste qu’une envie : l’en remercier. Il avait perdu pied en pensant être seul, en ayant peur que ses doutes perpétuels n’éloignent la seule personne sans qui, il ne pouvait pas survivre : lui. Il s’était trompé. Au contraire ces doutes l’avait blessé, lui avait fait vivre une angoisse des plus insupportables. Il s’en blâmait, se trouvait affligé de n’avoir pas pris conscience de cette évidence plus tôt, mais il ferait de son mieux pour se faire pardonner à l’avenir. Le regard d’Adrian était pénétrant, emprunt de cette lueur à la fois sérieuse, bien bienveillance. Le toucher de ses menottes sur sa mâchoire, le baiser qu’il déposa sur son front était des gestes qu’il n’avait jamais et qui exprimaient parfaitement le trouble profond que lui avait laissé cette nuit, similaires à ceux qu’il avait eu lorsqu’il était sorti du coma dans le passé. Comment avait-il pu passer à côté de cela ? Il lui avais promis de faire de son mieux, conscient que son état de faiblesse psychologique n’allait pas s’effacer en un claquement de doigts, mais il se sentait plus serein que jamais. C’était d’ailleurs très paradoxal pour quelqu’un qui avait manqué de se foutre en l’air la veille. Adrian le savait, lui fit part de la confiance qu’il plaçait dans les paroles qu’il venait d’exprimer comme une promesse de se tourner vers un meilleur avenir. Il voulait honorer cette promesse et ferait de son mieux pour se diriger vers ce bonheur différent qui n’attendait qu’il ne vienne à lui.

Pour commencer, il avait envie de profiter de ce petit moment de bienêtre simple et naturel en compagnie de son meilleur ami, de cet homme qui avait su apaiser ses maux en lui offrant des mots, des gestes emplis d’une tendresse et d’une dévotion très touchante. Egale à lui-même, il répondit avec humour aux remarques de son meilleur ami, s’enlisant dans ce moment doux et innocent qu’il aimait tant partager avec celui-ci. Une parenthèse dans leur existence pour s’éloigner un peu de ces pensées déroutantes et angoissantes qui les assaillaient si facilement si on grattait sous la surface. Ils avaient le temps devant eux pour revenir sur les évènements de la veille, de tenter de définir, d’entrevoir ce qu’il s’était passé pour leur donner un sens qui en ait pour tous les deux. Seraient-ils prêts à le faire ? Sebastian n’en était pas si sûr. Il se trouvait encore bien trop chamboulé pour avoir les idées claires, malgré sa sérénité évidente et sa bonne humeur retrouvée. Au fond, quelle importance ? Ce n’était pas Adrian qui lancerait cette conversation et il le savait. C’est pour cela qu’il s’était plongé sans crainte dans ce moment de douceur autour d’un petit déjeuner appétissant. Il mourrait tellement de faim après une ou deux journées de jeun. Il avait pris place à table avec empressement pour pouvoir consommer ces mets qui savaient frétiller ses papilles et son odorat. Un moment de plénitude de courte durée. Adrian lui fit comprendre par ses mots qu’il n’avait pas intérêt à lui refaire vivre cet enfer. Des paroles pour exprimer franchement la frustration et la colère qui somnolait en lui. Il ne lui laissait pas le choix de toute façon, il avait tout intérêt à suivre cet ordre, qui n’en avait que la sonorité, bien qu’il savait son meilleur ami sérieux sur ce point. Il se contenta simplement de lui offrir un doux sourire en venant hocher la tête. Il ne comptait pas lui reprocher cela. Au contraire, il ne pouvait qu’adhérer à cet ordre-là. Si seulement son cœur pouvait être plus fort, moins sensible à toutes ces émotions qui le traversaient toujours avec force.

Une ambiance plus sérieuse qui s’envola par la proposition de son ami, qui vint obtenir toute son approbation et lui permettrait de reprendre ses esprits dans une ambiance des plus chaleureuses. Le sourire d’Adrian était une véritable bénédiction et il se sentait si enchanté de le voir sourire de la sorte, d’avoir pu chasser ses traits tourmentés sous le poids de la peur, de l’impuissance, provoqués par son geste désespéré. Sa menace concernant le massacre qu’il pourrait faire à sa belle œuvre le fit rire dans un ton doux et naturel, éveillant par la même occasion son côté espiègle qui ne se gêna pas pour provoquer son meilleur ami en venant déformer et piquer son œuf de sa fourchette et l’engloutir d’une traite comme un véritable glouton. Son regard était brillant de malice, son sourire franc et doux, son rire aussi plaisant que le chant d’un oiseau. Difficile de croire à cet instant qu’il avait manqué de se foutre en l’air pour la deuxième fois de sa vie. Sa bonne humour se fit plus forte comme il voyait son ami le suivre dans cette douce parenthèse de gaieté bien méritée après ce qu’ils venaient de vivre. Il ne put s’empêcher de protester sur la rareté de ces marques d’affection, ce qui semblait être négociable selon le cuisinier exceptionnel. Bien qu’il se rattrapa bien rapidement en lui faisant comprendre que c’était carrément improbable. Il allait devoir se contenter d’un jour par an. Ce qu’il reconnaissait que c’était bien dommage pour lui. Il aurait dû être un bon garçon et ne pas dévorer Batman de cette façon. Sebastian fronça le bout de son nez dans une expression mignonne avant de rire de plus beau. « Genre !? Je n’y crois pas un mot que j’aurai pu négocier, tss... » Dit-il le regard perçant, brillant, plus amusé que jamais. Il connaissait son ami, c’était déjà un exploit qu’il ait pris la peine de lui préparer ce petit déjeuner, même s’il en connaissait la raison principale et il ne comptait pas reproduire la même chose pour profiter de ce genre de marque d’affection de sa part. Cela avait été déjà assez éprouvant pour son ami même s’il le dissimulait parfaitement. Sebastian le savait et faisait de son mieux pour amoindrir. Pour cela, il lui fit part des raisons qui l’avaient conduit à une telle extrémité. Il tâcha de se montrer franc et clair, mais aborda également ce qui faisait qu’il se sentait mieux.

En quelques mots, par ses gestes, son affection inconditionnelle, il avait su cicatriser une blessure ancienne, responsable de ses périodes de doutes, de ses angoisses. L’abandon de sa mère biologique dont la nouvelle s’était abattu sur lui comme une clé de lecture qui lui permettait d’avancer, mais qui ne l’avait pas empêché de sombrer dans ses plus grandes pensées sombres. Le regard d’Adrian perçait son échine par son expression impassible. Il comprenait où il voulait en venir, mais cela n’expliquait pas ce qu’il avait fait hier, la manière dont il avait pu omettre sa présence. « Que tu crois que je n’ai pas avancé… te faire de la peine. » Souffla-t-il faiblement en se pinça la lèvre en réponse à son propos. « Je sais. » Sa voix n’était plus que murmure alors qu’il venait baisser son regard face à la dernière remarque sa son ami. « Si seulement, je pouvais moi-même comprendre ce qu’il s’était passé... » Se défendit-il simplement avant de lui faire comprendre qu’il avait enfin compris qu’il l’avait lui et que c’était déjà quelque chose d’important. Adrian le remercia dans un sourire de lui épargner le discours sentimentaliste. Selon lui, ce n’était pas nécessaire, car il savait suffisamment qu’il était important. Pour sa part, il ne doutait pas de lui alors il devait continuer d’en faire autant. S’il avait dû l’abandonner, il l’aurait fait bien avant. Il méritait sa confiance absolue comme lui avait la sienne. Sebastian ne disait mot, écoutait chacun de ses mots, laissait leur douceur malgré le contenu sévère du ton de son meilleur ami, recouvrir d’autant plus son cœur d’une chaude chaleur. Apprendre que cela le rendait heureux aussi, ne put que le troubler d’autant plus alors qu’il lui offrait l’un de ses plus beaux sourires.

Dans un mouvement lent, il vint se lever pour lui indiquer qu’il allait prendre une douche et qu’après il serait tout à lui pour sa vengeance comme il semblait en mourir d’envie. Il tâcha d’obtenir un peu de clémence en usant d’une petite moue adorable qui sembla attendrir son meilleur ami dont le sourire se fit plus doux. « Pour quoi d’autre, sinon ? » Dit-il naturellement dans un rire fin, sans penser à rien, avant d’ajouter. « J’aurai au moins essayé. Et pour ma défense, je mourrais de faim. Tu as moins de pitié pour mes batmans » Dit-il en fuyant dans sa chambre en lui faisant un clin d’œil plus amusé qu’autre chose. Il attrapa des changes et un boxer avant de redescendre et pénétrer dans la douche où il vient quitter ses affaires, se retrouver nu pour profiter du frôlement de l’eau chaude sur sa peau. Un contact délicieux qui lui fit un bien fou alors qu’il venait effacer son corps des traces de cet acte incongru dans leur relation. Cela avait-il une signification plus sérieuse et profonde qu’il ne l’envisageait ? Il secoua sa tête, tâcha de fuir ce sujet bien trop sérieux pour se concentrer et envisager la vengeance d’Adrian. Cette simple idée le fit sourire alors qu’il venait rincer son corps avant de s’essuyer. Il s’habilla d’un simple jean et d’un débardeur qu’il accompagna d’un gilet comme il savait son corps encore bien chamboulé et faible par les effets combinés de l’alcool et de son traitement. Les cheveux encore légèrement humide, il vint retrouver son ami dans sa chambre, sagement installé sur son lit. Son sourire refit son apparition très naturellement face à son expression enthousiaste. « Oui, je me suis demandé quel genre de vengeance tu me réservais. La plus cohérente semble les chatouilles, mais je suis sûr que tu as dû trouver plus torturant que ça. » Sa voix se voulait désabusée alors qu’il énonçait son hypothèse comme une logique des plus évidentes. Seulement, il fut arrêté dans son action, Adrian l’attira sur le lit pour l’y faire tomber de tout son long. Pris par surprise, Adrian prit immédiatement le dessus, le sourire espiègle et fier sur le visage. Il trouva la combine parfaite pour l’empêcher de se défendre.

« Traitre ! » Dit-il dans un faux ton boudeur alors qu’il essayait de trouver un point de fragilité dans sa prise. Qu’est-ce qu’il comptait faire ? Il sentit son souffle se perdre dans sa nuque, un contact qui le troubla inconsciemment, subtilement avant que la douleur de la morsure infligée ne vienne titiller sa peau. Une morsure bien plus forte que les mordillements réalisés la veille, qui vint lui faire exprimer un cri de surprise. « Tu t’es pris pour Dracula ou quoi !? » Dit-il dans un rire fort alors qu’il était victime de ses mains autour de ses flancs. Un véritable gamin, mais dieu qu’il aimait ses moments-là en sa compagnie. Il vint rire de plus beau, à gorge déployée à ses dernières paroles alors qu’il venait plonger son regard brillant dans le sien. « Je m’en moque, mes œufs Batman sont plus bons que les tiens. » Il lui tira la langue alors qu’il sentait une légère faiblesse de sa prise au niveau de sa hanche. Il usa de nouveau de ses compétences et le fit basculer à son tour sur le matelas tout en venant se défaire de son emprise. Il laissa ses doigts glisser sur ses flancs nus de son torse. « A mon tour de me venger. » Dit-il sans se démonter en venant à son tour maintenir le corps de son ami. Contrairement à lui, il se contenta simplement de mordiller  la peau de sa nuque en lui soufflant. « Petit con ! T’as de la chance que je dois me faire pardonner. Sinon je t’aurai fait la même morsure. » Sa voix était essoufflée par les rires qu’il avait exprimé auparavant. Son regard était brillant de malice alors qu’il venait observer le visage boudeur de son ami. Cela rendit son sourire d’autant plus attendri et amusé alors qu’il venait déposer un bisou sur sa joue, sur sa mâchoire. « Mais ma vengeance peut être plus terrible. Pleins de bisous. » Il ria de nouveau avant de poursuivre ses baisers sur l'autre côté de sa mâchoire, de sa joue. « Si tu veux que j’arrête, il faudra m’en refaire. » Comment ça, il profitait de la situation ? Il lui rendait la pareille. Rien de plus, rien de moins. Son regard transpirait le bonheur, bien qu’il s’attende à tout instant à une réplique assassine de son meilleur ami. Il l’adorait tellement, ce petit con.

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MessageSujet: Re: need you tonight (sebastian). need you tonight (sebastian). - Page 3 EmptyMer 23 Mar - 22:32

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Encore désemparé par les événements de la veille, Adrian s'applique dans une démarche attendrissante pour se changer les idées. Il s'occupe comme il peut pour délaisser la sensation pénible d'avoir foiré vis-à-vis de son meilleur ami. Il a beau lui avoir offert un privilège la veille, il reste avant tout le responsable de cette tentative de suicide. S'il s'ouvrait plus, s'il lui disait plus souvent combien il peut être exceptionnel, certainement que Sebastian n'aurait pas songé à cette alternative. Il ne parvient pas à apaiser cette rage qui grogne en lui, qui aimerait exploser et retentir dans cette pièce. Il ne sait pas comment faire pour s'en dépêtrer, pour moins en vouloir à son ami, mais surtout pour amoindrir sa propre culpabilité, sa peine déchirante. Alors il se détend quelques minutes à l'aide d'une douche et d'un repas soigneusement préparé dans le but que son ami reprenne des forces. Il se concentre sur les ingrédients, fait preuve de délicatesse et discrétion pour ne pas le crisper dès le matin avec des bruits stridents et désagréables. La solution à son irritation s'offre à lui, il n'a pas besoin de la chercher ; elle est présentée par cet ami qui ne cesse d'accomplir son rôle avec perfection. Il ne tarde pas à se laisser envahir par sa douceur, son rire tellement cicatrisant. L'écouter rire ça réchauffe le cœur, si bien que ça pourrait en devenir une thérapie pour les individus déchirés, au cœur endolori. Il ne se rend pas compte à quel point ça peut être bénéfique et Adrian ne pourrait l'admettre aussi facilement, il se contente seulement de donner à ses traits une teinte plus joyeuse pour le démontrer. Il se laisse emporter dans ce torrent d'émotions favorables à son bien-être, puis attirer dans ses bras sans émettre de grognement. Il le retrouve avec un plaisir immense, délaissant sa colère destructrice et son état de tristesse. Tous deux envolés, Adrian sourit enfin.

Son ami prend le soin de noyer son esprit sombre et dissipé par un humour très réjouissant. Installés à table et dévorant leur petit-déjeuner appétissant, ils ne perdent pas une occasion de provoquer l'autre. Les taquineries fusent, leurs rires se mêlent, l'atmosphère devient plus agréable. Ils plongent dans leur univers pouvant se qualifier par le mot sérénité, redeviennent imperturbables. « Tu aurais pu, mais tu as eu la malchance d'être un des garçons les moins sages de la planète, il rétorque en esquissant son sourire fier et provocateur. » Adrian considère que cuisiner n'est pas une fonction propre aux mâles, il la transmet avec beaucoup de satisfaction à sa femme. Il n'apprécie pas particulièrement préparer un plat, mais pourtant il serait tout à fait capable d'en réaliser un. Adrian sait se perfectionner dans un domaine où il est ignorant, il pourrait s'adapter à chaque discipline sans trop de difficultés. Il n'a seulement pas envie. Il pourrait toutefois faire certaines concessions dans des circonstances pénibles. Si Sebastian doit gérer une maladie ou boude pour une raison inconnue, certainement qu'Adrian pourrait se révéler plus généreux. La négociation se ferait d'elle-même, il n'aurait pas besoin de réfléchir... il réclamerait seulement des comptes une fois que leur quotidien classique serait rétabli.

Leurs joies s'évanouissent pourtant, le temps de mettre au clair une situation autant délicate pour l'un que pour l'autre. Ils n'ont pas le pouvoir de plonger pleinement dans un certain bonheur alors que leurs esprits ne sont pas totalement déchargés de leurs doutes ou interrogations. Même s'il aimerait taire sa frustration, Adrian doit savoir. Il veut comprendre. Il veut prendre conscience de son erreur, d'où il a échoué pour tenter de se corriger à l'avenir. Il le doit s'il ne souhaite pas voir son ami filer entre ses doigts une troisième fois... jamais deux sans trois... « Tu as peut-être l'impression d'avancer à pas de fourmis, mais je t'assure que tu as fait beaucoup de chemin en trois ans. Je n'en doute pas personnellement, c'est toi qui te montes la tête pour rien. De toute façon, tu ne me dois rien. Ta tentative de suicide c'est toutefois marcher à reculons. Tu vois, tu as accompli les choses que tu craignais, il annonce d'un ton qui se veut encourageant. » Il a conscience du chemin qu'il a parcouru, de l'effort quotidien qu'il a dû entreprendre. Il a mis des années pour se sortir d'un gouffre, alors que certains auraient mis seulement quelques mois, certainement pour cette raison qu'il lui dissimulait autant la vérité. La honte coulait probablement dans ses veines en se sachant si faible, notamment parce qu'Adrian n'a jamais toléré qu'on se laisse autant crever de douleur. Il s'est relevé, à son rythme, peut-être plus lentement que les autres, mais il a avancé. Il a tenté, en tout cas. Ça n'a pas fonctionné comme il le désirait, mais il a fait l'effort d'essayer. C'est tout ce que voit Adrian, il ne demande pas plus que des efforts, plutôt que de s’apitoyer sur son sort. « Tu as une psychologie complexe et fragilisée, ce n'est pas nouveau mais ce n'est pas grave non plus. » Il préférerait qu'il soit plus stable et fort, mais seulement pour lui. Il serait plus heureux s'il parvenait à retrouver un équilibre, une énergie incassable. Mais pour Adrian, ça n'a aucun impact, si ce n'est qu'il doit veiller sur lui plus souvent que pour un autre ami. Ce n'est pas important pour lui, il existe des éléments plus pénibles dans la vie.

Une fois la conversation sérieuse balayée loin de leurs crânes, ils reprennent leurs plaisanteries. « Des choses que tu n'aurais même pas la décence d'imaginer, il s'amuse de la situation en riant, sans donner de véritable réponse. Mes Batmans sont les meilleurs, ils méritent le respect et une fin digne de ce nom. Les tiens sont de vulgaires copies, ils ne peuvent pas bénéficier du même sort, il explique avec un énorme sourire aux lèvres, vantant ses mérites sans aucun scrupule. » Leurs rires s'échappent de leurs lèvres, puis s'évanouissent, avant que Sebastian ne se précipite dans la salle de bain. Adrian monte jusqu'à la chambre pour attendre patiemment en choisissant un DVD. Il ne laisse pas ses pensées vagabonder vers des sujets détestables, garde seulement le crâne complètement vide en savourant la bien-être qui s'empare de son être. Qui devient grandissant lorsque Sebastian refait son apparition, un sourire aux lèvres. « Mes tortures peuvent être très imaginatives et douloureuses. Heureusement que tu es mon meilleur ami sinon tu aurais vraiment souffert, il réplique avant de mettre en application sa vengeance. » Allongé au dessus de lui, il le mord violemment au niveau de son épaule, avant de poursuivre par des pincements et chatouilles sur ses flancs. Ils rient aux éclats, comme des gamins, et une douce chaleur s'étend dans tout son corps. « Sauvage ! il rétorque en faisant référence à la brutalité utilisée pour dévorer son super-héros favori. Non pour Edward Cullen barbu. Tu aimes bien ces conneries romantiques non ? C'est classe de se faire mordre par lui du coup ? il le taquine sans cesser une seule seconde, la joie incrustée sur son visage. » Il s'attelle à rendre son supplice d'autant plus satisfaisant, persistant à offrir à ses flancs des pressions fermes. « Elles sont belles tes illusions. Tu ne peux pas rivaliser avec les miens, il faut l'accepter mon petit ! il corrige ses propos en riant. »

Il rit tellement qu'il en oublie les répercussions, de se protéger de l'attaque prévisible de son ami. Ce dernier prend à nouveau le dessus avec une prise dont lui seul a le secret, faisant basculer Adrian pour atterrir sur lui. Il lui fait subir quelques chatouilles, tout en mordillant le creux de son cou. Adrian juge que ce toucher est étonnamment agréable et plus osé que d'ordinaire. De légers frissons parcourent son échine ; des frissons qu'il prend le soin de garder pour lui, qui le plongent dans les souvenirs de la veille. Il pousse un soupir de plaisir exagéré, souhaite le frustrer en dévoilant le fait que sa vengeance est plaisante. « Fais gaffe idiot, je commence à l'apprécier ta torture. Pour la peine, je veux bien me laisser faire. » Pourtant Sebastian n'en a pas fini avec lui, ses lèvres en font des siennes en se laissant attirer par sa joue, sa mâchoire. Des baisers doux comme ceux d'hier... C'est troublant mais il s'abstient de tout commentaire, préfère rire plutôt que de songer à ces événements. Il secoue la tête de gauche à droite pour échapper à cette bouche trop gourmande à son goût. « Vire ta bouche de là ! Tu me fous ta bave partout ! C'est dégueulasse ! Tu piques en plus ! » Il exagère comme toujours, amusé par ses tentatives acharnées. Il ferme les yeux en prenant une moue dégoûtée, remuant constamment la tête pour fuir ses baisers. « Jamais ! » Il rouvre les paupières, se laissant trahir par cette joie incrustée au fond de ses pupilles. Ses yeux pétillent naturellement, sous le coup de l'amusement. Lorsque Sebastian avance son visage vers le sien une nouvelle fois pour embrasser sa joue, Adrian en profite pour laisser sa langue retrouver la joue de son ami. Une grosse léchouille qui déstabilise le plus jeune et qui donne la possibilité au blond de se sauver. Il repousse son corps avant de s'allonger à côté, restant sur ses gardes au cas où il reviendrait à la charge. « Je vais vraiment finir par t'attacher un jour ou l'autre, sale gosse, il s'exclame en riant, tout en penchant la tête sur le côté pour le regarder. Je veux regarder The Flash tranquillement alors sois sérieux pour une fois ! il reprend d'un ton sérieux peu crédible, alors qu'il n'est pas le mieux placé pour un tel commentaire. » La télécommande entre les mains, il appuie sur un bouton et plonge directement dans cette fiction, son meilleur ami à ses côtés. Rien de mieux pour redevenir serein...
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MessageSujet: Re: need you tonight (sebastian). need you tonight (sebastian). - Page 3 EmptyMer 23 Mar - 22:32

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Il était évident qu’il n’avait aucunes excuses pour justifier ce qu’il s’était passé. A vrai dire, il était bien incapable d’expliquer ce qu’il s’était passé dans son esprit, qu’est-ce qui l’avait fait basculer dans cette voie. Il avait voulu s’accrocher de toutes ses forces, avait souhaité croire qu’il pouvait y arriver seul. La peur de décevoir Adrian l’avait empêché de l’appeler à l’aide, de lui faire de la peine en lui faisant prendre conscience qu’il était toujours frappé par cette même douleur et que malgré ses efforts, il demeurait bien trop faible pour y être insensible et était assez bête pour être frappé du même maux. Ce n’était pas la pensée de son ami. Il était plus indulgent que lui à ce sujet. Selon lui, il avait peut-être l’impression d’avancer à pas de fourmis, mais il avait fait beaucoup de chemin depuis trois ans. Il ne doutait pas de lui, c’était lui qui se montait trop facilement la tête. De plus, il ne lui devait rien. Sebastian n’était pas d’accord sur ce point, mais se garda bien de l’avouer de vive voix. Il ne pouvait nier la suite de ses propos. Si seulement, il pouvait comprendre ce qu’il s’était passé par lui-même.  Selon Adrian, il avait une psychologie complexe et fragilisée, ce n’était pas nouveau, mais ce n’était pas grave non plus selon son ami. Des paroles justes comme toujours bien que directs et parfois déconcertants. Sebastian y était habitué et savait qu’il ne les prononçait que pour lui transmettre un message, lui permettant de comprendre qu’il ne le jugeait pas, comme toujours. C’était toujours très chaleureux pour son esprit, son âme, son cœur. Il avait compris qu’il ne le lâcherait jamais, qu’il serait toujours là à ses côtés pour le maintenir debout à chaque chute qu’il pourrait rencontrer sur sa route, car il était cette évidence, l’un pour l’autre. C’était un fait qu’il ne pouvait plus négligé, qui s’était immiscé dans son cœur pour venir cicatriser cette blessure indélébile qu’avait causé le départ de sa mère. Savoir que ce bonheur de conserver ce lien incassable était réciproque ne pouvait que le rendre heureux, le troubler d’autant plus.

Leur conversation se fit plus légère, plus douce alors qu’il s’apprêtait à se rendre sous la douche. Les propos d’Adrian l’intriguèrent, tout comme ses demi-réponses. Cela le fit sourire, rire d’autant plus, tellement habitué à l’esprit taquin de son ami. « J’ai pas envie d’en savoir plus ! » Dit-il en riant tendrement en admettant qu’il aurait au moins essayé d’obtenir sa clémence. Sa remarque était digne de lui, tant et si bien qu’il ne put que fondre devant son sourire éclatant, enfantin qui savait tant égayer ses journées. Il aimait tellement le voir, ainsi, cela lui donnait du baume au cœur. « Vilain ! » Il tira la langue à son ami avant de fuir son attaque en montant à l’étage avant de filer sous la douche. Un moment de répit où de nombreuses questions vinrent frapper son esprit, qu’il chassa pour se concentrer sur le moment présent, à la vengeance qui l’attendait. Le bien-être qu’il ressentait à cet instant était plaisant, délicieux. Il vint participer à l’ivresse de l’instant doux et taquin qu’ils partageaient. Le sourire aux lèvres, il lui fit part de ses suppositions qui pouvaient être plus imaginatives et douloureuses qu’il ne le pensait. Fort heureusement, étant donné qu’il était son meilleur ami, il n’allait pas vraiment souffrir. « Quel chanceux ! Je devrais m’estimer… » Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’il avait été agrippé par son ami qui mettait en application sa vengeant. Il l’accusa de le prendre en traitre, sans crier garde. Concentré sur la recherche de fragilité de son emprise, son être se laissa dérouter par le contact de son souffle contre sa nuque, qui le troubla alors qu’il sentait ses dents mordre fortement sa nuque. Se prenait-il pour Dracula ? Non, pour Edward Cullen. « Qui ? » demanda-t-il dans un rire fin sans connaitre la référence dont lui parlait son ami. Cela semblait être une référence romantique selon ses propos, mais Sebastian ne voyait pas de quoi il s’agissait. Au fond, cela n’avait pas d’importance, il riait à gorge déployée sous ses tortures, bien qu’il cherche toujours son point de fragilité. Il finirait par le trouver, il ne perdait pas patience. C’était tellement attendrissant et réjouissant de le voir rire, sourire de la sorte. Il adorait le voir avec cette expression enfantine qu’il n’avait qu’avec lui, mais cela ne l’empêcha pas de retourner la situation à son avantage dès qu’il eut l’opportunité.

Son regard se fit plus malicieux alors qu’il mettait en place sa propre vengeance. Voyant que cela ne faisait pas l’effet escompté, il passa à l’étape supérieure : les bisous. Son arme ultime, celle qui rendait son ami encore plus enfantin, comme un gosse qui refuse les bisous. Cela le rendait si attendrissant qu’il ne se gêna pas pour poursuivre, riant de plus beau à ses remarques qui tentaient de le faire arrêter son action, en vain. De véritables gosses, mais c’était ce qu’il aimait tellement quand il se trouvait en sa compagnie. Chasser les pensées trop sérieuses pour se concentrer sur le bonheur d’un instant innocent, espiègle. « Bougre ! » Lâcha-t-il à son « jamais » alors que son regard retrouvait le sien. Cette joie dans ses prunelles était un trésor en soi, un de ceux qui rendait sa vie plus légère, signifiante. Il aimait vraiment le voir aussi libre d’être lui-même, bien inconscient que ces sentiments pouvaient aller au-delà de ce qui était acceptable dans leur relation. « Dans ce cas, je ne m’arrêterai pas ! » Sa voix était mi boudeuse, mi amusée alors qu’il rapprochait son visage de nouveau du sien pour poursuivre sa torture, mais Adrian l’eut de nouveau par surprise en venant lécher de façon franche sa joue, le décontenançant par la même occasion. Il se déroba de son emprise, fier comme un paon, le regard taquin et joueur comme jamais. Il allait finir par l’attacher un jour ou l’autre. Il le traita de sale gosse. « On se demande lequel est le plus sale gosse-là. » Dit-il en s’essuyant la joue. « C’est pas moi qui a léché l’autre pour s’en sortir. » Il fait une moue boudeuse, avant de venir abdiquer à sa demande, venant s’allonger à ses côtés. « Je préfère même pas répondre à cette attaque. Maintenant tais-toi, je veux regarder aussi. » Il lui donna un coup d’épaule complice avant de rire de plus beau. Il se sentait bien, terriblement bien. C’était tellement déroutant et si évident à ses côtés. Il ne voulait jamais perdre ça.

-- FIN --
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