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 Certaines vérités sont douloureuses. ( Maxden

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Maximilian H. Johnson
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MessageSujet: Certaines vérités sont douloureuses. ( Maxden Certaines vérités sont douloureuses. ( Maxden EmptyDim 15 Jan - 14:51

Même si elles aident à avancer.
FEAT. | Aiden

Tu passes la soirée avec Sebastian et Adrian. Tu devais discuter de ton nouveau projet professionnel. Depuis que tu as donné ta démission à la COM tu t’es lancé corps et âme dans une idée que tu veux partager avec Adrian. Je trouve cela vraiment chouette et je te pousse dans cette voix. Car je sais de quoi tu es capable et que le boulot ne fait pas peur. Je te soutiens au maximum. Je t’épaule dans les moments de doute et de fatigue. J’ai juste un peu peur que tu t’engages avec Adrian, même si lui aussi est un bosseur. Mais je ne te parle pas de cette crainte même si parfois elle me serre la gorge. Je me retrouve seul à la maison, vu que Bleuenn est à l’étranger et que Lawrence passe sa soirée avec Thiago. Heureusement que Northman est là pour me tenir compagnie. Après l’avoir baladé, je prends une douche rapide et j’enfile une tenue plus adéquate pour rester à la maison. J’aurais pu aller boire un verre ou aller voir un film mais je préfère profiter de ma tranquillité. Je me prépare un plateau repas et je m’installe sur le sofa. J’allume la télé et zappe un peu avant de trouver un film qui me convienne. Je m’étends sur le canapé, Northman vient me rejoindre se couchant  à mes pieds. La soirée passe tranquillement. Je regarde parfois l’heure espérant ton retour pour que l’on passe un peu de temps ensemble. Mais tu as l’air de trainé. Surement trop pris dans la discussion avec ton couple d’ami. J’essaie de ne pas penser à autre chose. Notamment au fait qu’après avoir mangé avec eux tu sois allé te perdre dans les reins d’un mec avant de rentrer. Je me lève pour me servir un verre afin de chasser cette idée noire qui me rend morose. Puis je reprends place sur le canapé. Zappant à nouveau. Je devrais aller me coucher mais l’envie de t’attendre est bien plus forte. Du coup je lutte contre le sommeil mais il m’emporte légèrement. Et je me laisse gagner. Je n’entends pas la porte s’ouvrir.  C’est le fait que Northman se lève de dessus mes jambes qui me réveille. Je suis un peu dans le jazz. Je regarde l’heure. Il est assez tard. Cela me serre le cœur un instant. Mais j’essaie de ne pas penser à ce qui a pu te retarder. Je m’assois et me tourne vers toi. « Bonsoir. Alors ta soirée ? Fructueuse ? » Ma voix est encore endormi. Et mes yeux s’habituent à nouveau à la lumière. Mon regard se pose sur toi et je ne peux m’empêcher de remarquer ta tenue plutôt débraillée. Je détourne les yeux. « Je vais me faire un café tu as veux un. » J’essaie de ne rien faire passer dans ma voix. Mais je me sens blessé. Les doutes m’assaillent. Je m’approche de toi et pose un baiser sur tes lèvres. Mes doutent se font plus intenses. Tu sens la luxure. Mon cœur manque un battement. J’ai du mal à te regarder en face. Je ne veux pas que tu vois le trouble de s’emparer de mon être. « Je croyais que tu passais la soirée avec Sebastian et Adrian ? Il y a eu un changement dans ton programme ? » Pas d’animosité dans ma voix, ni de colère. Juste une blessure profonde que j’ai du mal à gérer quand ta liberté sexuelle m’explose en plein visage. Dur de rester insensible à tout ce que je ressens. A tout ce que cela engendre au fond de mes tripes et avec lesquelles j’ai du mal à vivre. Même si je ne dis rien pour ne pas te perdre. Je me demande comment je vais réussir à continuer à endurer tout ça. A vivre avec cette frustration que tu rends chaque jour plus imposante en me refusant ton corps. A vivre avec cette douleur intense que le fait que tu baises ailleurs engendre. Je me dirige vers la cuisine pour préparer un café, même si l’envie de boire un autre verre est plus forte. Mais je veux garder les idées claires pour être sur de ne pas comprendre de travers ce que tu pourrais me dire. Enfin si tu en parles. Tu restes assez discret et secret sur tout cela. Ce qui parfois me rend fou. Tout savoir me rendrait surement encore plus dingue. Je suis perdu car je ne sais pas exactement ou me situer dans tout cela.  Pourtant quand on fait l’amour c’est si fort. Si puissant. Si intense. Difficile de douter de ce que tu ressens pour moi. Ce qui rend encore plus dur à admettre tout le reste. Ton besoin d’aller voir ailleurs. Ton besoin de trouver ailleurs l’ivresse que mon corps te donne sans retenu à chaque fois que tu le désires. Je ne comprends pas. Enfin j’ai du mal. Et cela me rend fébrile et malheureux. Je me sers un café. Et mon regard se pose à nouveau sur toi. Interrogatif malgré moi.
   
Emi Burton
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MessageSujet: Re: Certaines vérités sont douloureuses. ( Maxden Certaines vérités sont douloureuses. ( Maxden EmptyDim 15 Jan - 23:20

La soirée qu’il vient de vivre est bien singulière. Il se sent détendu, bien dans ses basques, car l’expérience qu’il a vécu avec ces deux hommes à une saveur tout particulière. Il ne pourrait clairement le définir, mais il se rend compte que c’est ce type d’expérience qu’il aimerait vivre avec Maximilian. La confiance et l’amour qu’Adrian et Sebastian se portent l’ont troublé avec force. Il les a trouvés terriblement beaux, magiques dans cette étreinte lascive qu’ils ont partagée avec lui. Il n’y avait pas de prises de tête, juste la recherche du plaisir de Sebastian dans une complicité profonde entre lui et Adrian. Cela n’avait rien à voir avec les autres plans à trois savourés avec son ami. Cela a été magique, une forme de révélation pour l’ancien chef de publicité. Pourtant, malgré cet interlude bienveillant, il se doit de faire face à la réalité : celle de son « non couple » qui tente de s’extirper d’une impasse. L’affection qu’il ressent pour Maximilian est réelle et profonde. Sa colère et blessure s’atténue avec le temps qui passe, mais il ne sait toujours pas ce qu’il désire pour eux. Il a peur de s’engager de nouveau, de perdre cette liberté à laquelle il goute de nouveau, car cela fait partie de lui. Et même par amour, il a la sensation qu’il aura besoin de moment comme cela où il se laisse aller sans se poser de questions, juste pour passer du bon temps. Il a juste la trouille de prendre la mauvaise décision, mais il ne peut aller à l’encontre de ce qu’il ressent lorsque sa chair retrouve celle de Maximilian. Ce qu’il éprouve n’est en rien comparable à ce que les autres peuvent lui procurer, bien qu’ils se raréfient au fil des semaines, par manque de temps, mais aussi d’envie. En conséquence, il retourne chez lui, prêt à passer par la douche avant de rejoindre Maximilian. C’est un rituel qui juge normal, afin de respecter celui qui partage son lit. Il a conscience que cette situation tourmente Maximilian autant que lui. Il sait qu’il se fait violence pour lui laisser l’espace dont il a nécessaire à cause de tout ce qu’il s’est passé et par amour, il s’efforce d’amoindrir la douleur, en rendant ces moments de débauche inaperçu afin de retirer toutes traces de son échine. Malheureusement, il le retrouve sur le canapé du salon, légèrement endormi. Sa présence le réveille, car Northman l’a entendu rentrer. Aiden le caresse comme à ses caresses. « Bonsoir. Elle s’est très bien passée. On a bien avancé sur le projet. Et toi ? » Il déclare simplement en retirant la veste de son costume. « Non merci, je ne vais pas dormir sinon. » L’heure est assez tardive. Maximilian s’approche de lui, dépose un baiser furtif sur ses lèvres et Aiden perçoit son malaise, sa douleur, ce qui provoque la sienne. Il ne dit mot, vient juste ranger sa veste pour tenter de ne pas agir comme coupable. « Non, j’étais bien avec eux. On a passé une grande partie de la soirée à discuter du projet avec Adrian. Il a de bonnes idées, des connaissances et des contacts qui nous serons très utiles. » Il le met dans la confidence de son projet, car il le soutient dans la démarche qu’il a entreprit. « Sebastian nous a préparé un bon repas, qu’on a dégusté en sa compagnie. » Il explique son retard avec franchise et naturel. Il n’adopte pas de posture coupable. Pourtant le regard de Maximilian demeure songeur, il cherche à obtenir une réponse plus satisfaisante. En conséquence, cela trouble Aiden qui se déplace dans la cuisine pour se servir un verre d’eau. Il se colle comme le plan de travail pour se placer face à Maximilian. Il boit une gorgée en silence avant de glisser sa main derrière la nuque. « On s’est installé dans le salon pour discuter un peu, vu qu’on avait laissé Seb tout seul une bonne partie de la soirée et on a parlé de tout et de rien. Plutôt de choses qui me concernaient. Et la conversation a dérapé... » Il admet en plongeant son regard dans le sien. « Notamment sur l’histoire de soirées libertines entre autres. Sebastian suit Adrian dans ces soirées-là et je trouve cela beau de sa part. Quad on le voit, on l’imagine mal être aussi ouvert, mais pourtant, avec Adrian, ils semblent avoir trouver un compromis qui leur va et je trouve cela magnifique. » Il admet avec fébrilité dans la voix. Il lui est difficile d’admettre que c’est ce qu’il a désiré pour eux. « Ils ont aveuglement confiance l’un à l’autre et ça rend leur couple si solide. Ils étaient tellement beaux à regarder. » Il les envie avec force, car il se rend compte que sa relation avec Maximilian ne lui offre pas cette même liberté. « Aucun tabou entre eux, juste une confiance mutuelle qui ne connait pas de doutes. Ce que j’aurai aimé pour nous deux. » Il admet en plongeant son regard dans le sien. C’était son désir, sa manière de voir leur couple, mais elle ne semble pas être en accord avec l’idéologie de Maximilian, qui n’a de cesse de douter et de s’angoisser au point de se détruire au lieu de juste profiter de la vie.
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Maximilian H. Johnson
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MessageSujet: Re: Certaines vérités sont douloureuses. ( Maxden Certaines vérités sont douloureuses. ( Maxden EmptyLun 16 Jan - 17:06

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J’ai du plus en plus de mal à lutter contre le sommeil. De plus le programme télé à cette heure est complètement nase du coup cela ne facilite pas la concentration. Et puis j’ai une couverture vivante sur les jambes. Et la chaleur que Northman me procure rend la glissade dans les bras de Morphée encore plus facile. Même si je ne veux pas sombrer car je veux pouvoir profiter de toi à ton retour. J’ai un frisson c’est ce qui me fait émerger du pays des rêves. Tu es enfin rentré. Je trouve qu’il est tard mais je ne dis rien. Je trouve juste bizarre que la discussion avec Adrian ait trainé ainsi. Mais cela ne peut être que positif. Enfin c’est ce que je pense et je te demande plus d’explication. « Tant mieux c’est super si vous avez avancé. J’en suis heureux. » Puis mon regard glisse sur ta silhouette. Et là une boule vient me serrer les tripes. Tu n’as rien d’un mec qui sort d’un repas sympa entre copain. Tu ressembles plus à un mec qui vient de vivre un instant de luxure. Je me lève essayant de cacher ce que je ressens. Proposant même un café pour noyer mon malaise. Proposition que tu déclines. « Ah tu comptais dormir .. dommage car moi non. Enfin ce n'est pas grave. » Le baiser ne fait qu’accentuer mes doutes. Logique que tu veuilles dormir, avant de rentrer tu es allé te perdre dans d'autres reins. Et c’est moi qui me retrouve frustré d’une joute charnelle. Cela me fait encore plus mal. Bordel quelle idée j’ai eu de t’attendre en espérant que l’on ferait l’amour. J’aurais du aller me coucher, au moins j’aurais juste entendu la douche. J’évite ton regard et m’occupe de mon café. Je cherche en à savoir plus. Vu que pour moi tu passais la soirée avec Sebastian et Adrian. Ce que tu confirmes. « Tant mieux alors. » Ma voix est lasse, mais tu pourras mettre ça sur le compte de la fatigue. Tu me parles même du bon repas préparé par Sebastian. « Aussi bon cuisinier que moi ? Ou meilleur ? » Je tiens la conversation mais je ne sais pas si c’est une si bonne idée. Enfin pour l’instant tu l’alimentes et puis ce projet je sais qu’il te tient à cœur je trouve normal de m’y intéresser. Même à une heure tardive. Même si tu as envie d’aller dormir. Même si quelque chose me trouble. Quelque chose qui crève les yeux. Quelque chose qui fait mal. Qui me troue le cœur comme de l’acide. Car savoir que tu baises ailleurs est une chose. Le prendre en pleine gueule en est une autre. Tu viens me rejoindre dans la cuisine. Tu te sers un verre d’eau. Tu es autant mal à l’aise que moi. Cela se voit dans ton geste. Ta main derrière ta nuque n’indique rien de bon. Je devrais me barrer dans la chambre et ne pas en écouter plus. Mais je reste là. Tu me donnes plus de détail sur ta soirée. Je t’écoute. Ton regard plonge dans le mien alors que tu me dis que la soirée à déraper. Je baisse les yeux. N’osant te demander ce qui a vraiment déraper. Me persuadant que c’est juste la discussion. Avec Adrian rien d’étonnant. Par contre je suis surpris par la suite de tes paroles. Sebastian qui suit Adrian dans des soirées coquines. Je ne le voyais pas ainsi. Je ne dis mot. Sentant juste mon cœur se serrer d’avantage comprenant parfaitement comme tu les envies. « Magnifique tant mieux pour eux. » Tant pis pour moi. Ta voix change. Quel message cherches-tu à faire passer exactement ? Je réagis sur. « Tellement beau à regarder !!!  » J’avale difficilement ma salive. J’ai chaud. J’ai froid. « Tu les as regardé … » Je n’arrive même pas à terminer ma phrase. Pas de colère dans ma voix. Ni de dégout. Juste de la tristesse par la douleur que tu engendres.  Je laisse tomber le fait de boire un café. A vrai dire j’ai envie de plus rien. Sauf de couler. Je serre mes bras contre mon torse. Comme pour calmer la souffrance que je ressens au fond de mes tripes. Les idées qui m’assaillent sont plus encore plus pénibles. Je sais qu’Adrian est un dominant et il est surement pas né le mec qui le dominera. J’ai du mal à l’imaginer te donnant le droit de prendre Sebastian. Du coup tout cela est assez trouble. « Je sais que tu penses que je n’ai pas confiance en toi ou en nous pour vivre ces expériences. Mais c’est plus profond que ça Aiden. J’ai juste du mal avec l’idée de voir le mec que j’aime prendre son pied avec un autre sous mes yeux. » Je soupire. J’évite de dire que si certains aiment partager ce n’est pas mon genre. Je baisse les yeux et dans un murmure je laisse sortir les mots. « Tu as .. tu as couché .. avec eux .. » Ils me brulent le cœur et l’âme. J’ai la sensation de trembler. Je pensais pouvoir me faire à tout ça. Mais je ne suis pas certain au final d’y arriver. Et je m’en veux d’avantage parce que je t’aime. Cela rend mon mal être plus vorace. Je me rends compte qu’après la rupture j’aurais du partir de Wellington. Souffrir en silence en m’arrachant le cœur une bonne fois pour toute. Histoire de ne plus avoir mal comme j’ai mal à cet instant.
   
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MessageSujet: Re: Certaines vérités sont douloureuses. ( Maxden Certaines vérités sont douloureuses. ( Maxden EmptyLun 16 Jan - 18:06

En temps normal, s’il avait pu prendre une douche, sans doute qu’il aurait cherché à profiter d’un moment en compagnie de Maximilian dans leur lit, mais dans le cas présent et en vue de sa réaction face au gout salé de ses lèvres, il n’émet aucune autre possibilité que celle de dormir. Chercher le contact, provoquer une étreinte lascive serait inapproprié à ses yeux alors il ne dit mot dans un premier temps, mais la frustration de son amant lui éclate en plein visage. « Sauf si tu as mieux à me proposer. » Il déclare comme pour lui faire comprendre qu’il ne le rejette pas, mais c’est lui qui doit en prendre l’initiative, car à cet instant, Aiden se sent incapable d’agir comme un con et prendre ce qu’il veut sans prendre en considération ses envies. Il s’efforce de converser de façon naturelle avec Maximilian, lui explique le programme de sa soirée, qui s’est trouvée plutôt conventionnelle sauf vers la fin. « Aussi bon, je dirai. Il apprécie cuisiner autant que toi. » Il déclare pour répondre à la question de Maximilian en buvant une gorgée de son verre. Pourtant, ces indications ne semblent pas suffire au plus vieux qui le sonde de son regard inquisiteur. Alors, il s’efforce d’aborder un sujet délicat. Il se dit que Maximilian est peut-être prêt à en parler, mais n’en ait pas certain. Il aimerait briser ce tabou, car au fond de lui, même s’il ne l’admet pas, il désire ardemment avancer avec lui. Il prend son courage à deux, exprime simplement ce qu’il s’est passé, ce qu’il a ressenti et ce qu’il en pense, mais il sent Maximilian se renfermer sur lui-même. Sa douleur lui éclate en pleine figure par sa réaction. Aiden se pince la lèvre, le cœur comprimé au fond de sa poitrine. Un simple « oui » à peine murmuré s’échappe de ses lèvres alors qu’il se sent perdu dans toutes ses sensations déroutantes qui l’assaillent. Il n’arrive pas à réfléchir, évite de se faire transcender par le mal-être de Maximilian, en vain. Il n’y ait pas insensible et si ces prunelles étaient assaillies de légères angoisses, elles sont désormais troublées par une peine latente qui lui lacère la poitrine. C’est à son tour d’écouter Maximilian. « On a qu’à définir des règles. » Il murmure faiblement pour tenter de trouver une solution. « Entre nous deux, ce que l’autre peut faire ou ne pas faire. Je suis sûr qu’on pourrait trouver un équilibre. Enfin j’y ait cru. » Il soupire à son tour en enserrant son torse de ses bras. « J’ai juste participer à leur étreinte. Juste quelques caresses, rien de plus. Pas de prise de tête, juste la recherche du plaisir des autres. C’était du partage, de la sensualité, pour se détendre. » il rajoute simplement en inspirant profondément. « Et ce bien être n’a rien à voir avec ce que je ressens quand je te fais l’amour. Personne ne me fait vivre ce que tu me fais vivre et je pourrais jamais autant prendre mon pied que sous tes doigts ou tes lèvres. Il n’en demeure pas moins que j’apprécie observer et participer à ce genre d’étreinte. Désolé. » Il inspire profondément, le ton de sa voix a une intonation assez triste, car il a la sensation qu’ils sont dans une impasse et qu’ils ne pourront jamais satisfaire l’autre, le rendre vraiment et cette réalité lui lacère la poitrine, rend sa fébrilité plus conséquente. « Je ferai mieux d’aller prendre une douche… » Il déclare dans un ton faible comme pour mettre fin à cette torture qu’ils s’infligent mutuellement, mais ses membres refusent de l’obéir. Ses doigts tremblent contre le plan de travail et une envie profonde de pleurer et crier se fait sentir. Il s’était senti si léger après ce moment en compagnie de son couple d’ami. Tout lui semble appartenir à un lointain souvenir, désormais.
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MessageSujet: Re: Certaines vérités sont douloureuses. ( Maxden Certaines vérités sont douloureuses. ( Maxden EmptyLun 16 Jan - 19:38

Même si elles aident à avancer.
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« Tu crois que je suis resté à t’attendre pourquoi ? » Pas de colère dans ma voix. Je suis juste blasé et frustré par l’évidence. J’ai des besoins et des envies comme toi. Besoins et envies que je pensais combler à ton retour. Vu que moi je n’arrive pas à assumer avec un autre le manque charnel. Mais je ne suis plus sur de rien même si tu laisses la porte ouverte à cette idée. Me laissant prendre l’initiative de la suite. Enfin s’il y a une suite. Difficile de ne pas penser que tu as trouvé un moyen de te satisfaire avec un autre que moi. Ta tenue et le gout de tes lèvres me le prouvent et me refroidisse légèrement sur le coup. J’essaie d’oublier tout cela dans la discussion que nous engageons suite à ta soirée. Elle est plutôt banale au départ, mais je ne peux m’empêcher de vouloir en savoir plus. Troublé par la vision que tu m’as offerte en arrivant. Troublé par les questions qui m’assaillent rendant l’instant plus pesant. Le malaise se glisse entre nous au fur à mesure que la discussion avance. L’échange reste calme même s’il nous rend fébrile et complètement paumé. Il faut dire que le sujet est délicat. En parler est loin d’être facile pour toi. Mais écouter est une épreuve douloureuse pour moi. Et nos corps dans leur attitude, nos regards dans leur trouble transpirent cet horrible mal être. Tu as regardé Sebastian et Adrian faire l’amour. Tu y as même participé. Cela me blesse profondément. Plus que je ne le voudrais. Plus que jamais. Mais je sais que tu n’en sorts pas indemne non plus. La douleur est partagée, même si elle est différente. Pour toi tout est une question de confiance. Pour moi c’est plus profond. Pas facile de te faire part de ce qui me comprime le cœur à cet instant. Surtout que je prends conscience que tu as apprécié ce moment de partage. Cela me fait que renforcer la souffrance que j’éprouve. J’ai peur de ne jamais être à la hauteur de tes attentes. Peur de te décevoir et de te voir fuir encore ailleurs. « Définir des règles ? » Je m’appuie contre le frigo ayant la sensation que mes jambes se dérobent sous moi. Et pour ne pas flancher aussi. Trop atteint pour ne pas être anéanti d’une certaine manière. « Tu n’y crois plus ? » Tu croises les bras sur ton torse. Avant de me dire ce que tu as réellement fait avec Sebastian et Adrian. Pour toi c’est juste une façon de se détendre en partageant le plaisir. Tes mots me frustrent d’avantage. La pilule est difficile à avaler, tu vas prendre ton pied ailleurs alors que tu refuses que je mette le feu à tes reins. Mais la suite de ton discours me laisse sur le cul. Je ne m’attendais pas à ces mots là. L'aveu de ce que tu ressens réellement lorsque l'on fait l'amour. Même si je le savais, l'entendre à nouveau me bouscule profondément. Je suis troublé par le son de ta voix. « C’est assez contradictoire ce que tu dis tu ne trouves pas. Personne ne te fait vivre ce que te fais vivre mais au final cela ne te suffit pas. Tu as été comblé au moins. Parce que pour moi je pense qu’il doit y avoir une grosse part de frustration dans ce genre d’échange. » Je ne sais que penser. J’ai du mal à voir ce que cela peut apporter. Peut être que je suis borné, vieux jeux. Mais personnellement j’aime nos échanges à deux. Ils sont enflammés, sensuels, érotiques, torrides. Ils me comblent à chaque fois. Et cette discussion rend encore une fois la blessure plus profonde. Parce que j’ai peur de ne pas trouver la solution adéquate pour ne pas te perdre. Pour ne pas devenir un amant parmi les autres même si tes mots prouvent que tu tiens à moi et que ce que nous partageons est unique. Mais je ne suis pas à l’abri que tu trouves un mec, un jour; qui te retourne les tripes, comme je te les retourne et qui en plus partage ce genre de plaisir. Et je ne deviendrais qu’un cul. Enfin si tu éprouves encore l’envie de me baiser. Toutes ces idées me torturent.  Tu me dis alors que tu vas prendre une douche. « Attends. » Mais tu restes sur place le corps tremblant. Je me rapproche de toi et glisse ma main sur ta joue. Je vois tes yeux briller mais pas de joie, la tristesse les transpercent. Mon regard est gère mieux lorsqu'il plonge dans le tien. Ma main se glisse contre ta nuque. L’autre enserre ta taille pour te coller contre moi. J’ai juste besoin de sentir ta chaleur. Ton odeur même si elle est troublée par une autre. « Je ne supporterais pas te voir dominer un autre mec. Ni te faire dominer par un autre que moi ou me faire dominer par un autre que toi. Après je ne sais pas ce que toi tu serais prêt à accepter. Du coup cela limite pas mal mais je ne pourrais vraiment pas être mis face à ce genre de situation. » Je suis conscient que je ferme la porte à pas mal de chose en te disant cela, mais je t’aime et il y a des choses que je ne supporterais pas. Cela me tuerait. Déjà que cela ne va pas être évident de passer le pas. Mes lèvres se posent sur les tiennes avec douceur. Puis elles glissent contre ta mâchoire, dans ton cou. « Je ne veux pas te perdre. » Je tremble contre ton corps pris dans le flot des sensations que j’éprouve et qui se déchainent au creux de mes tripes.  
   
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MessageSujet: Re: Certaines vérités sont douloureuses. ( Maxden Certaines vérités sont douloureuses. ( Maxden EmptyLun 16 Jan - 23:06

« Je ne sais pas. Je ne pensais pas que tu m’attendais. » Il hausse les sourcils de manière surprise. Il ne sait pas trop comment réagir face à cette remarque, empreinte d’une certaine frustration et lassitude. Il ne lui a jamais demandé de l’attendre, ni même escompté qu’il le fasse. Cette réalité le déroute énormément et accroit sa fébrilité face à la situation à laquelle il est confronté. Il essaye de demeurer calme, de ne point avoir une posture où la culpabilité pourrait le ronger. Il sait qu’il n’a pas de compte à lui rendre, mais il n’a pas envie de jouer au con non plus. Il essaye vraiment de dépasser sa blessure pour aller vers Max, essayer de recoller les morceaux et créer de nouveau cette complicité avec lui, mais ce n’est pas toujours évident, surtout lorsqu’il se trouve confronté à la morosité de Maximilian. Elle lui éclate en plein visage lorsque Maximilian l’embrasse et constate l’odeur d’un autre homme sur ses formes. Aiden n’est pas aveugle, mais ne veut pas entrer en conflit. Il veut juste discuter et expliquer ce qu’il s’est passé, sans se donner d’excuse, ni même éprouver une honte à ce sujet. Il tâche de le mettre dans la confidence de sa soirée. Indirectement, il désire aborder un sujet épineux avec cet homme, avec qui il voudrait sincèrement reconstruire quelque chose. En parler de cette manière est une manière pour lui, de lui tendre une perche, de lui signifier qu’il se sent plus ou moins prêt à retenter l’aventure, s’il se sent en mesure de lui offrir des moments de luxures différents, en compagnie d’un autre homme ou au milieu de corps qui se donnent. Sa rancune semble s’être égrainé au fil des deux mois qui ont défilés et Aiden se sent prêt à lui donner cette chance là, dans l’espoir peut être utopique de retrouver une once de bonheur, de pouvoir être lui-même et construire une relation solide. Seulement, cela lui est compliqué de formuler ça avec des mots, parce qu’Aiden est pas habitué à ce genre d’exercice et n’y arrivera jamais. Quand ça rentre dans la sphère de son intime, les mots prennent une si puissante valeur, qu’il n’ose pas les affronter. Mais, il fait cet effort et la réaction de Maximilian, sa douleur et frustration le frappe de plein fouet et le chamboule plus qu’il n’ose l’afficher. Ce n’est pas facile à gérer pour lui, mais il ne peut pas aller à l’encontre de ce qu’il ressent, ce qu’il a apprécié. C’est ainsi. « Oui, des limites à ne pas franchir… » Il déclare en réponse à la question de Maximilian. Il tâche d’être plus précis dans sa définition. « Je ne sais plus quoi penser de tout cela. J’aimerai croire qu’un équilibre est possible. Vraiment, j’aimerai que ce soit possible. » Aiden se replie sur lui pour contenir sa fébrilité, pour tenter d’éclaircir ce qu’il s’est passé, ce qu’il ressent. « Je sais. Je vois parfaitement que tu ne comprends pas ce que ça m’apporte Max. Cela fait des mois que j’essaye de te l’expliquer, mais tu ne le comprends pas. C’est juste comme ça, c’est ma nature. » Il n’y a pas d’animosité dans sa voix juste une lassitude à chercher de lui faire comprendre quelque chose à laquelle il demeure fermé malgré ses dires. « Je suis peut-être trop libertin pour toi. Pas assez conventionnel… » Cette réalité le tue, mais il finit par le penser de plus en plus. Cela ne le laisse pas indifférent. Cela le chamboule au plus profond de son cœur. Cette possible incompatibilité lui bousille littéralement la poitrine. Seulement, par pudeur, il ne peut accepter d’afficher sa douleur, alors il amorce l’idée de prendre une douche, de fuir cette douleur latente, mais son corps est trop chamboulé pour lui obéir comme il le voudrait. Face à l’émotion qui le submerge, ses mains tremblent tout comme son regard se teint d’une profonde tristesse. Cette réalité ne passe pas inaperçu aux yeux de Maximilian, qui se rapproche de lui. Il crée le contact, frôle sa joue de sa paume et l’enserre de son autre bras. Aiden se laisse faire, sans broncher, profite simplement de la chaleur bienveillante que ça provoque au creux de son cœur. Les propos de Maximilian le ramènent à la réalité. Il hausse les sourcils de manière déboussolée. « Je ne voyais pas ça autrement. Comme je te l’ai dit, je veux que ce soit un moment à nous. Je ne comptais pas laisser un autre homme te prendre, ni même laisser un autre me posséder. Tu es et restera toujours le seul à avoir ce droit-là. » Il se pince la lèvre avant de baisser le regard. « Par contre, je ne suis pas si fermé à l’idée que tu prennes les reins d’un autre tant que je peux te posséder en même temps. Cela peut te procurer de bonnes sensations. Ou même qu’on t’offre une sucrerie pendant que je te touche ou te possède. Je vois ça de manière très sensuelle, nullement bestial. Juste un moment à nous, autrement, avec d’autres sensations possibles. Cela peut être dans un plan à trois ou dans des soirées libertines. Si tu veux pour commencer, on peut essayer de se rendre ensemble à l’une d’entre elles. Histoire que tu découvres cet univers et voir si déjà que tous les deux, ça peut fonctionner pour ce genre d’expérience. » Il s’exprime avec fébrilité, légèrement tremblant, mort de trouille d’être de nouveau rejeté de manière indirecte. En réalité, cela le détruirait, mais il s’efforce de masquer cette réalité, de manière bien difficile. « Moi non plus. » Il murmure en écho à la déclaration de Maximilian. C’est pour cela qu’il s’accroche désespérément à l’idée qu’ils peuvent trouver une solution. Aiden l’aime, mais il ne peut pas être différent de ce qu’il est au fond de lui. Il aimerait juste qu’ils puissent être heureux en respectant les désirs et besoins de l’autre, sans trop devoir se modeler. Du moins, il ne pense pas cela impossible.
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Maximilian H. Johnson
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MessageSujet: Re: Certaines vérités sont douloureuses. ( Maxden Certaines vérités sont douloureuses. ( Maxden EmptyMar 17 Jan - 10:30

Même si elles aident à avancer.
FEAT. | Aiden

« Oui je vois ça. » J’avais juste envie de savoir comment cette discussion c’était passé. Parce que je prends à cœur ton nouveau projet. Je ne pensais pas que cela trainerait aussi tard. Je ne pensais pas  que ton allure respirerait la luxure. Je ne pensais pas me sentir frustrer alors que tout ce que je voulais c’était te retrouver. Et le malaise s’installe. Nous laissant toi et moi dans un état de fébrilité horrible. État qui ne cesse d’augmenter au fur et à mesure que la discussion avance. Je sais que tu te perds dans d’autre rein ce qui est déjà douloureux en soit. Mais ce que tu me dis ne fait que rendre la blessure plus profonde. Je me sens perdu. Ayant la sensation de ne plus avoir ma place ou de passer au second plan. Même si je l’ai cherché. J’ai juste envie de réparer mais rien n’y fait. Et là t’entendre dire que tu as participé à un échange à trois avec Sebastian et Adrian ne fait l’effet d’une douche froide. D’un coup de poignard dans le dos. J’ai l’impression que tout s’écroule. Que j’aimais je n’arriverais à vraiment te retrouver. Tu m’échappes pour te livrer à tes désirs. Et je ne sais plu où j’en suis. Je suis détruis. Et tu es gère mieux ravager toi aussi par cette douleur qui nous enlace avec sa puissance. Cela me rend fou de te faire souffrir. Cela ne fait qu’augmenter ma douleur. J’essaie de digérer tes mots. J’essaie de chasser les images de toi prenant ton pied avec d’autre. J’y pense souvent. Cela me réveille la nuit. Cela me tue le jour. Mais là le voir. Le sentir et t’entendre le dire. C’est une torture. Surtout que tu as aimé. Et je ne peux en douter. Bordel je me sens glisser dans un abime ou personne ne pourra me sortir. Mais je m’éprouve aucune colère contre toi. Juste une immense peine. Et une douleur qui n’a pas de fin. Et je t’écoute quand tu me parles de limites à ne pas franchir. Tu ne sais plus quoi penser de tout ça. Tu voudrais juste trouver un équilibre. Croire que c’est possible. Je te regarde les yeux perdus dans les tiens. Chacun encaisse. Chacun souffre en silence et cela rend tout cela plus pénible. « Désolé d’être différent. Désolé de ne pas comprendre ou saisir le but de tout ça. Je voudrais que cela soit plus facile pour moi d’accepter cette façon de faire l’amour. De donner du plaisir. J’y pense plus que tu n’y crois. Cela me tue à petit feu. Cela me bouffe. La nuit. Le jour. Tu n’as pas idée de ce que je vis à cause de tout ça. C’est difficile Aiden et cela me fait souffrir bien plus que tu ne peux l’imaginer. Je m'en parle pas mais c'est tout le temps dans mon esprit. » Mon regard se voile. Les nuits blanches. Les journées noires. Ma remise en question à chaque seconde depuis notre rupture. Tout cela ajouté. Plus toi qui baise ailleurs. J’encaisse en silence. Mais cela laisse des blessures profondes et je ne suis pas certain qu’elles vont se refermer ou même arrêter de saigner. Je suis conscient que cela t’atteint aussi. Que cela te fait souffrir aussi. Je sais que tu n’es pas insensible à tout ce que j’éprouve. Parce que tu m’aimes autant que je t’aime. Puis je reviens vers toi. Voulant détruire la distance. Ayant besoin de sentir ton corps contre le mien. Parce que le manque est horrible et encore plus dans ces instants. Et je te dis ce que je ne pourrais accepter dans un tel échange. Tes premiers mots me rassurent. Mais tu baisses le regard en prononçant les suivants. Je me crispe légèrement cela ne te dérangerait pas de me voir prendre un autre mec pendant que tu me ferais l’amour. « Je ne pourrais pas prendre d’autre reins que les tiens. Jamais. Et encore moins devant toi. Je n’ai pas besoin d’autres reins .. j’ai juste besoin des tiens. » Même si en ce moment tu me les refuses. J’avale ma salive. Je marque un silence avant de répondre à ta proposition. « Un moment à nous partagé avec des inconnus.  Qui vous vont nous regarder. Au pire participer. J’ai tellement peur de ne pas y arriver. Je n’ai même pas réussi à bander et à baiser avec d’autre en étant seul. Est-ce que tu peux comprendre dans quel état de fébrilité cette idée me met. J’ai peur de ne pas y arriver même si tu es là. » Je te sens autant perdu que moi. Je le comprends vu ma dernière réaction tu as surement la trouille que tout parte encore en vrille. Mais je reste calme. Tremblant mais calme. L’idée de te perdre à nouveau passant au dessus de tout. Même si la trouille de l’aventure se sent dans ma voix et dans les réactions de mon corps collé contre le tien. Mais tu ne veux pas me perdre non plus. Je laisse un instant mon visage au creux de ton cou. Respirant ton odeur. M’enivrant de ta chaleur. Puis mon regard retrouve le tien. « Je veux que l’on y aille doucement. Peut être juste regarder au début. Parce que je ne sais pas comment je vais me sentir face à tout ça. Je ne sais pas si je vais être à mon aise ou pas. Je ne sais même pas si cela me donnera envie. Si je banderais. Tu comprends. Étaler ma sexualité à le vue des autres pas sur que j’en sois capable Aiden. C’est tellement intime pour moi ce genre d’acte. Je veux juste y aller doucement. » Ma voix tremble. Mes yeux se voilent d’avantage. Je sais que cela va être une épreuve pour moi de découvrir cet univers. Même si tu seras là à mes côtés pour m’épauler. M'accompagner. Me rassurer. Mais cela touche à l’intime et c’est là que le bas blesse. « Je t’aime .. je veux juste te rendre heureux. » Et mes lèvres retrouvent les tiennes dans un baiser plus fiévreux. Je suis troublé. Dérouté. Mais à cet instant j’ai juste besoin de te retrouver. De nous retrouver. Juste besoin d’un moment de partage à deux.   
   
Emi Burton
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MessageSujet: Re: Certaines vérités sont douloureuses. ( Maxden Certaines vérités sont douloureuses. ( Maxden EmptySam 4 Fév - 23:14

« Je ne te demande pas d’être désolé. Je peux comprendre tes doutes et ta manière de voir les choses. » Il admet avec franchise et un brin de lassitude dans sa voix. « Je te dis que c’est ma nature, c’est ce que je suis. » Il martèle avec fébrilité en inspirant profondément. Ce n’est pas simple de l’admettre. Au fond de lui, il aimerait pouvoir se contenter de ce que leur relation lui procure. Pendant près d’un an, il a semblé s’en contenté, mais il doit bien admettre qu’il n’a fait que mettre un voile sur ses propres désirs. Il sait que ses instincts le pousse indirectement dans une voix plus complexe dans le domaine de la luxure. Ses normes sont plus extravagantes et libertines que celles de Maximilian. Cela n’est pas simple à encaisser et les réponses pour arranger les choses semblent lui manquer. « Et je sais que ça te travaille. Comme tout ça me travaille, mais il n’y a pas de solutions miracles. C’est comme ça. » Il l’accepte, même si c’est difficile. Il aimerait juste qu’ils parviennent à trouver un équilibre dans leur relation comme ils ont toujours su le faire. Du moins, jusqu’à certaines limites. Alors, il se montre franc à son tour, concernant ses limites. Il perçoit bien dans la lueur des prunelles de Maximilian, que sa vision de voir les choses percutent sa sensibilité, le font réagir de manière défavorable à ses propos. Il ne sait pas quoi répondre à ses déclarations. Il perçoit parfaitement son addiction à ses reins, mais ne comprend pas pourquoi il s’interdit de désirer les reins d’autres hommes. C’est quelque chose qui lui échappe, mais il le garde pour lui, car se lancer dans ce débat ne mènerait à rien. Alors, il inspire profondément, accuse les déclarations et s’efforce de le rassurer. « Arrête de te tourmenter avec ça. Je peux comprendre tes doutes, mais on n’aura qu’à essayer. Si ça marche, tant mieux. Sinon… » Sinon quoi ? Lui-même ne sait pas totalement, ce que cela aurait comme incidence pour leur relation. « Je te serai reconnaissant d’avoir essayé. » C’est une réalité, une certitude qu’il a. De ce fait, malgré la fébrilité qu’il perçoit dans les frisons qui parcourent l’échine de Maximilian, il s’enivre de cette étreinte. Ils désirent la même chose : continuer ensemble. Il veut croire que c’est possible, même si cela va demander du temps et Maximilian semble disposé à aller dans ce sens-là. Aiden l’écoute avec attention et se contente de murmurer : « Pas de soucis, on ira à ton rythme. » Il ne veut pas le brusquer. Il veut construire cet équilibre nécessaire, petit à petit. Il est prêt à lui donner du temps si cela peut améliorer les choses. Il est prêt à prendre le risque, à faire confiance en la puissance de leur relation, même si ce n’est pas toujours évident d’y croire depuis quelques mois. Et sa déclaration le chamboule. Il se laisse embrasser avec passion, y répond avec le même entrain, car ce contact a toujours un effet électrisant sur son cœur. Il ne dit mot, mais son corps répond naturellement au sien. Il se colle contre lui, sa main se niche dans sa nuque alors que sa comparse frôle sa hanche. Le besoin de frôler ses courbes s’impose à lui et il ne résiste pas. Il se sent las de parler de tout cela. Il a vidé son sac, mais égoïstement, il désire le retrouver de nouveau, s’approprier ses formes comme il aime tant le faire. C’est tout ce qu’il veut et c’est ce qu’il prend.
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