Cette révélation a une saveur toute singulière pour Sebastian. Il n’avait jamais envisagé que ce cas de figure pourrait se présenter. Il s’était acclimaté avec l’idée que son amant possède les reins d’autres hommes. Il en a beaucoup souffert au début avant de se rendre compte qu’en laissant la jalousie envahir ses sens, il passait à côté du bonheur que lui procurait Adrian au quotidien. Le fait de s’ouvrir au monde d’Adrian lui a permis de voir les choses sous un angle différent. Petit à petit, cela a fait partie de leur quotidien, a été parfois source d’une légère douleur au sein de sa poitrine, mais Sebastian a jamais douté de l’amour de son homme. Il lui en donne la preuve chaque jour en s’ouvrant à une vie de couple, à une vie de famille. Il le voit rayonner de bonheur et cela n’a pas de prix. Aujourd’hui, il lui avoue désirer que la luxure passionnée avec lui et c’est un cadeau inestimable. Du moins, en grande partie, car il ressent le besoin de se vider quand le quotidien et la poursuite de leurs projets respectifs. Il ne peut pas lui en vouloir. « Ça va alors. » Il commente dans un rire amusé en venant l’observer avec intensité. « Je peux tolérer ça. » Il déclare comme s’il pourrait lui en vouloir alors que ce n’est pas le cas. Sa bouche retrouve la sienne alors qu’il vient doucement se relever pour rendre le baiser plus sensuel. Il transpire de bonheur et Adrian doit le voir dans sa manière d’agir, de chercher de nouveau son contact. Il l’aime à un point, encore plus fort, jour après jour. « Fais-moi l’amour, Adri. Il faut vider ces couilles. » Il lâche dans un ton complice en venant doucement empoigner la virilité de son homme. Le paradis s’ouvre sous ses yeux et il adore ce qu’il ressent à cet instant.