Seb se soumet sans restriction à Adrian. Il est prêt à être investi par les reins de son amant, qui dans une poigne ferme attrape ses reins pour se fondre en lui. L'union est douloureuse, mais à la fois exquise. Il sert les dents, sent un gémissement extirper de ses lèvres. Il le laisse prendre le contrôle de la joute, savoure les mouvements de son bassin en lui. Son excitation s'affermi sous les mouvements francs et envoutants de son bassin dans le sien. Il se laisse porter par l'excitation, grogne de plaisir en oubliant la présence innocente de sa gamine. Il se sent cruellement bien, reçoit son bassin, mais le manque est trop fort pour que son amant le contienne. Il le sent jouir en lui. Cette sensation est si intense qu'elle lui permet d'atteindre le paroxysme. Il jouit dans un râle plus fort, la respiration plus vive que jamais. Il inspire profondément, glisse sa main dans la nuque de son homme pour le contraindre dans un baiser. "J'ai hâte d'être à ce soir. Je veux que tu me fasse jouir, encore et encore, comme j'ai envie de te faire jouir jusqu'à que tu n'en puisse plus. " Sa voix est chaude. Il est d'humeur taquin et pervers. Il a juste envie de profiter de leur complicité.

Adrian s'étale contre lui après avoir atteint la jouissance. Il entend les paroles de son homme et elles le font sourire de plaisir. "Programme délicieux. On ne peut pas sauter le repas ?" Il finit par embrasser son épaule et se relève, avant de claquer ses fesses dans un sourire et d'enfiler son pantalon de nouveau. Il vient caresser son cou et embrasser sa tempe. "Ça devient dur de pas baiser pendant plusieurs jours." Il sourit sans remarquer que c'est une grande révélation qu'il lui fait là. "Tu veux de l'aide ?"

Le programme énoncé par Sebastian semble faire plaisir à son homme. Il n'en a aucun doute tant il le sait gourmand de cela. Sa remarque le fait rire. "Non malheureusement, petit coquin !" Il déclare en savourant ce baiser contre son épaule avant qu'adrian ne s'éloigne. Il se relève du plan de travail pour remettre son boxer et son pantalon. Il se tourne vers son homme, l'observe avec amour. Sa révélation lui arrache un sourire, trouble son coeur avec violence. Sa main vient de glisser dans sa nuque pour lui voler un. Baiser lent et savourer ses lèvres contre les siennes. : Tu peux mettre la table ? Comme ça on mangera plus vite. " Il murmure dans une voix douce en riant tendrement, heureux. Il a hâte que leur gamine dort pour pouvoir le retrouver de manière plus profonde, sans tabou, même s'ils devront être plus discrets qu'en accoutumé.

Adrian lui balance une vérité mais il ne réagit pas. Il le savait très certainement. Il a dû le sentir même s'ils ne l'ont jamais évoqué. Finalement il met la table pour aider son compagnon, puis Tawera arrive en furie pour grogner et préciser qu'il ne reste plus aucune pièce de legos. Alors le blond lui promet qu'ils iront en acheter le lendemain après l'avoir cherchée à l'école, à la condition qu'elle mange son chou-fleur. Elle accepte son chantage et croque dedans avec son air de dégoût. Ils débarrassent finalement, couchent leur fille avant de se retrouver dans le lit. Le moment charnel dure de nombreuses minutes peut-être même une heure. Essoufflé, Adrian s'allonge sur son dos et est vite rejoint par son homme qui se presse contre lui.

Comme prévu Tawera débarque dans la cuisine pour informer Adrian qu'il lui manque des legos pour réaliser sa mission. Adrian lui promet d'aller en acheter le lendemain si elle mange son chou fleur. Ce qu'elle promet même si elle use de sa mimique caractéristique lorsqu'elle se retrouve devant le plat. La soirée se passe merveilleusement bien. Après avoir endormie la gamine, les deux hommes savourent des retrouvailles intenses dans les draps de leur lit. Sebastian s'enivre de ces touchers, de ces sensations qui lui ont cruellement manqué. Il est au paradis. Tout aussi essoufflé que son amant, il finit par le rejoindre pour se presser contre lui. Sa main glisse sur son torse, retrouve sa nuque alors qu'il dépose quelques bisous sur sa peau ardente et humide par l'exercice. "C'était délicieux." Il admet contre son oreille en caressant sa nuque. "Cela m'a cruellement manqué." Il murmure avec douceur en venant se presser contre son amant. Sa hanche se presse contre la sienne. Il finit par retrouver la lueur de son regard, y plonge le sien avant d'aborder un sujet délicat. "Tu as dis tout à l'heure que c'était difficile de ne pas baiser durant plusieurs jours. Cela veut dire que tu n'as vu personne ?" Il questionne pour être certain d'avoir bien compris. Il use de douceur, car cette réalité serait surprenante, mais délicieuse. Son coeur bat promptement dans sa poitrine. C'est fou comme cette idée peut le troubler au plus profond de ses tripes.

Après avoir fait l'amour, ils savourent une étreinte. Là tête de Sebastian se loge contre son cou, tandis que sa main se loge contre son torse. Leurs corps s'assemblent lorsqu'il glisse une jambe autour de la sienne. Il commente leur ébat, montre qu'il lui a manqué. Adrian savoure ses mots mais répond seulement par un baiser contre sa tempe et en le pressant davantage contre lui. Finalement il relève la tête et revient sur un sujet précédemment traité. "Oui" Il annonce sans commenter davantage. A lui de poser les questions s'il lui donne le droit d'évoquer ce sujet. Adrian l'évite souvent car il a peur de lui faire du mal.

Il savoure ce moment en sa compagnie. Sentir son corps contre le sien est un délice dont il ne se passe pas. Il ne peut pas s'empêcher de demander des détails sur son aveu précédemment divulgué. Il reçoit qu'un simple oui. Adrian se montre avare, mais cela rend son coeur fou dans sa poitrine. Cette nouvelle le trouble profondément. Son regard devient plus brillant. "Tu as couché avec personne ?" Il questionne simplement dans une voix faible. "Pourquoi ?" Il s'interroge, car cette révélation va aux antipodes de ces règles qu'ils ont établis. Il ne s'en plaint pas. Bien au contraire, mais son coeur à besoin d'en cerner les raisons. Il l'embrasse tendrement pour lui montrer à quel point cela le rend heureux.

Sebastian le travaille sur son semblant de fidélité. Il ne refuse pas de s'ouvrir mais attend de véritables questions pour savoir quoi répondre. Sebastian ne tarde pas à les prononcer. "Je ne sais pas. Le besoin n'est plus le même." Il commente sans avoir la moindre idée. "Ça fait quelques mois que j'en éprouve moins envie. Peut-être parce que ça me satisfait moins qu'avant." Avant, il ne connaissait pas la luxure passionnelle avec Sebastian. Avant, il n'était pas amoureux à ce point. Mais ça il me garde pour lui.

Les révélations qui lui sont faites sont désarmantes. Il n’envisageait pas une telle réalité, mais celle-ci l’emplie d’un bonheur sans fond. Il n’y a jamais songé, s’est formellement interdit de croire en cette possibilité. Il a accepté d’être l’homme de son amant, mais pas que son seul partenaire sur le plan de la luxure. C’est une décision qu’il a prise depuis bien des mois désormais. Alors, envisager que l’homme qu’il aime lui est devenu fidèle, du moins sur une approche conventionnelle, c’est quelque chose qui le touche profondément. Les raisons avancées sont troublantes, elles l’émeuvent, car cela souligne de nombreuses choses qu’il semble entrevoir, toucher du bout des doigts. Son regard brille de cette lueur de bonheur qui éclate au fond de sa poitrine. « Pourquoi ? Cela ne soulage plus ta hargne ? Cela te semble fade ? » Il questionne en venant doucement caresser sa nuque. Son regard est ancré au sien, plus pénétrant que jamais. Son cœur bat à tout rompre dans sa poitrine. Sans doute qu’Adrian en a conscience.

Adrian remarque bien le trouble ressenti par Sebastian. Il se contente de caresser son dos car il ne sait pas exactement quoi dire de plus. Son homme pose plusieurs questions pour l'aiguiller et satisfaire sa curiosité. Il trouve les raisons justes alors le blond hoche simplement la tête d'un air positif. "Oui c'est ça. Ça me comble pas en fait. Même quand tu étais à new York. J'ai essayé une fois et je sais pas, ça me semble insipide. Je savoure pas. Je m'ennuie presque. Je deviens exigeant." Il commente pour lui préciser. "Je me suis fait tailler des pipes. C'est tout. Je sais pas si ça compte"