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 (halloween) Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur | SEBRIAN

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Sebastian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: (halloween) Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur | SEBRIAN (halloween) Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur | SEBRIAN  EmptyMer 23 Mar - 22:41

Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur.
ADRIAN & SEBASTIAN

Depuis l’aveu de ses sentiments, tout était très complexe à gérer pour Sebastian. La non-réciprocité de ses sentiments n’était pas surprenante, mais la blessure que cela lui insufflait dès lors qu’il songeait ne pouvait qu’accroitre sa fébrilité. Il s’en voulait de ressentir cela, d’être incapable de passer au-dessus de ce sentiment qui s’était immiscé à son insu au fond de son cœur. Si seulement, il pouvait l’effacer, l’oublier, ne plus ressentir ce pincement au cœur dès lors qu’il laissait ses sentiments investir ses pensées. La plupart du temps, il parvenait à s’éloigner d’eux, de ne pas y songer. Les instants avec lui, la complicité de leurs échanges lui permettaient de se concentrer uniquement sur le bien-être de son ami, chasser ses inquiétudes vis-à-vis des sentiments contre natures qui avaient envahis son cœur. Adrian semblait s’en accommoder, même s’il percevait dans ces prunelles, cette légère lueur de gêne lorsque ses prunelles se faisaient plus intenses, plus douces qu’auparavant. Il voulait juste qu’il arrête de s’inquiéter pour lui. Il fallait juste laisser le temps amoindrir les choses, même s’il savait qu’il faudrait plus que cela. Il allait devoir se résoudre à abandonner ce sentiment pour aller de l’avant, de destiner à quelqu’un d’autre. Qui ? Il n’en avait aucune idée, n’en éprouvait pas même le désir. C’était complexe à définir, à comprendre et Sebastian voulait juste continuer d’avancer seul avec Adrian à ses côtés, qu’importent ses sentiments à son égard. Jamais, il ne pourrait se passer de lui. Il était son évidence.

Ils avaient prévus de se rendre à la séance cinématographique de la ville pour fêter dignement Halloween. Il avait joué le jeu, s’était déguisé, avait tronqué ses vêtements usuels pour un costume de vampire ou du moins qu’il s’en rapprochait. Un costume noir, assorti d’un châle et il s’était maquillé. Il avait mis du crayon, avait rendu son teint plus pale. Cela semblait être visible. De toute façon, il ne comptait pas en faire plus. Connaissant Adrian, il était sûr qu’il ne s’était pas fatigué et lorsqu’il le vit arrivé au détour de l’entrée du parc, il ne put qu’en avoir la certitude. Cela le fit sourire naturellement, amusé par son ami. Il le connaissait tellement. Il leva sa main en se rapprochant de lui d’un pas naturel. Son expression était amicale, bienveillante alors qu’il venait lui lancer. « Salut ! Laisse-moi deviner. T’es déguisé… en toi ! C’est vrai qu’il te suffit d’être au naturel pour faire peur ! » Une boutade gentille, espiègle alors qu’il venait rire doucement. Sa voix s’était faite joyeuse alors que son sourire se fit plus franc, doux. « Ah mince, non ce n’est pas ça. Le chapeau change tout. Je sais ! » Dit-il en marquant une pause. « Tu t’es déguisé en vilain sorcier Bramwell ! Pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt ! » Il n’avait aucun doute que sa réplique allait être directe, c’est pour cela qu’il lui offrit un clin d’œil complice en ajoutant. « Blague à part. Ta journée s’est bien passée ? J’ai pas eu une minute à moi, j’ai cru que j’allais arriver à la bourre.» C’était difficile à croire en vue de son costume, mais c’était pourtant la vérité !

TENUE : 01.
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Adrian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: (halloween) Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur | SEBRIAN (halloween) Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur | SEBRIAN  EmptyMer 23 Mar - 22:43

Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur.
ADRIAN & SEBASTIAN

Adrian a volontairement rejeté son meilleur ami, persuadé que ce serait bénéfique pour lui de tourner la page d'une histoire qui n'avait pas encore commencé. Il se devait d'être ferme pour briser les espoirs qui resteraient figés en lui malgré un refus très prononcé. Il ne lui donne aucune chance, se contente de reprendre le cours normal des choses sans ne plus se soucier de cette révélation. C'est en tout cas ce que l'on perçoit lorsqu'on les entend plaisanter, discuter et rire avec la même intensité qu'autrefois. Ses mots touchants, profonds et sincères reviennent envahir l'esprit du blond avec détermination, le contraignant à songer aux événements antérieurs. Il ne supporte plus s'en remémorer, avoir ses bribes de souvenirs qui se bloquent dans son crâne pour le faire sans cesse réfléchir, à cette éventualité, aux bienfaits apportés, à son bonheur. Il ne peut pas feindre l'ignorance, oublier éternellement, il garde cette révélation ancrée dans sa tête, mais il tente d'échapper à la réalité en se détachant de lui. Bien qu'Adrian doive poser une certaine distance entre eux, cette tâche s'avère plus complexe qu'on ne le pense. Il ne peut pas s'abstenir d'embarquer dans son humour, ses blagues stupides, de répliquer pour que son sourire ne disparaisse pas de son visage. Il aimerait sincèrement avoir le pouvoir d'être froid ou indifférent à son égard, se la jouer renfermé et ne pas déclencher son rire pour la moindre plaisanterie. Mais quand il est question de Sebastian, quand il plonge dans ses yeux pétillants de malice - et d'amour mais il tente d'ignorer ce sentiment perceptible, ou quand un sourire se dessine sur sa figure, Adrian est faible. Il est incapable de s'éloigner de son meilleur ami alors qu'ils sentiraient jusqu'au plus profond de leurs tripes un changement, qu'ils s'étaient promis de chasser.

Patientant sagement à l'entrée du parc, Adrian le tient au courant de son arrivée par message. Il ne tarde pas à faire son apparition, dans une tenue qui le rend d'autant plus sexy. Le blond se retient de partager ce commentaire, écarte cette pensée de son crâne même si elle est ordinaire. Il n'existe aucune ambiguïté dans cette remarque réjouissante, il a toujours estimé sa beauté à un haut niveau, sans pour autant fantasmer sur ses courbes viriles. Éviter les compliments, tenter du moins possible de le faire fondre. Ils se glissaient naturellement entre ses lèvres, alors il fait attention et prend ses précautions pour paraître plus brute. Il tient seulement à l'inciter à oublier, à le pousser à exterminer cet amour dont il ne veut pas, qui pourrait saccager son existence s'il s’accentuait par des mots qu'il pourrait prononcer. « C'est pour ça que je me demande pourquoi tu t'es déguisé. Tu n'en avais pas besoin, il rétorque pour retourner sa plaisanterie contre lui, un léger sourire aux coins des lèvres. Bien trouvé, Dracula. Tu comptes te venger de la dernière fois en me mordant à ton tour ? il l'interroge d'un air narquois, sachant pertinemment qu'il en serait capable, public ou non. » Il sourit autant que lui, participe activement à la conversation sans paraître se désintéresser de lui. Il reste son meilleur ami, comment faire autrement pour effacer ce sentiment de son cœur ? « Dans le fond, je suis imaginatif. J'ai trouvé un costume que personne d'autre n'aura, il s'exclame de manière enjouée, fier de son costume. C'est la journée de dons qui te prend autant de temps ? La mienne s'est bien passée oui, j'ai couru, dessiné, regardé un match de rugby à la télévision avec une bonne bière et un pote, puis dépensé quelques milliers de dollars, il explique sans préciser l'objet de cette dépense. » Avançant à ses côtés pour traverser un bout du parc, ils se rendent naturellement vers un bar mis à disposition pour obtenir quelques bonbons. Un vrai gosse. « Prêt à crier comme une mauviette ? il reprend les plaisanteries pour se donner l'illusion que tout va bien dans le meilleur des mondes. »

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MessageSujet: Re: (halloween) Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur | SEBRIAN (halloween) Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur | SEBRIAN  EmptyMer 23 Mar - 22:44

Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur.
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Ses pensées tourmentées s’étaient effacées naturellement lorsque son regard s’était posé sur la silhouette de son ami. Adrian avait cette aisance naturelle qui lui permettait de fuir une réalité qui pouvait le blesser. C’était le cas présentement. La non-réciprocité de ses sentiments était difficile à avaler, même s’il n’avait jamais envisagé une autre éventualité. Il était le mieux placé pour connaitre, comprendre Adrian. Il devait gérer avec et s’efforçait de rendre ses sentiments moins évidents lorsqu’il se trouvait en sa présence, mais soyons honnête, c’était fort difficile. Le bonheur qui l’habitait en sa présence était sincère et il ne pouvait pas lutter contre cela. C’était ainsi. Il trouvait Adrian très beau. Son air sombre, habituel, qui collait parfaitement à l’ambiance de la soirée qui les attendait. Comme il s’y était préparé, il n’avait pas pris la peine de se déguiser et ses remarques s’étaient faites taquines comme toujours. Les répliques de son ami à ses attaques espiègles ne se faisaient pas attendre. Cela rendait son sourire d’autant plus éclatant. « Il fallait bien que je te fasse concurrence. On sait très bien que t’es à un niveau supérieur. » Il ponctua ses paroles par un clin d’œil malicieux et pétillant alors que son sourire se faisait d’autant plus franc et jovial. C’était si agréable de plaisanter avec son ami, s’enliser dans cette bulle de bien-être sans se poser de question avec lui. C’était agréable de le voir sourire de cette façon. Il avait toujours une affection pour ce petit sourire en coin qui se collait si facilement aux lèvres de son ami et qui contrastait avec le reste de son expression impassible. « Exactement ! » S’exclama-t-il dans un ton sérieux bien que ses prunelles le trahissaient. « Faut bien que je reprenne ma revanche, les bisous sont une chose, mais la douleur physique n’est pas pardonner. » Il lui fait un clin d’œil avant de faire une remarque sur son chapeau, toujours plein d’humour comme toujours.

Il imagina un personnage pour son ami, l’identité qu’il prendrait si on lui demandait en quoi il s’était déguisé. Il avait dû y songer, il en était persuadé. Le sourire sincère d’Adrian était un véritable trésor. Il adorait le voir s’apparaitre sur son visage et il était toujours ravi de le voir s’afficher en sa compagnie. C’était si agréable pour son cœur, son esprit. Il aimait lorsque ses traits se détendaient et qu’il s’enlisait avec lui dans un bonheur simple et naturel, comme ils l’avaient toujours vécu quand ils étaient ensemble. Il était si attendrissant lorsqu’il prenait cet air fier et enjoué, comme un gosse qui était content d’avoir trouvé l’idée du siècle. Son regard se fit sans doute plus doux, plus pétillant malgré lui, emporté par les battements de son cœur, mais qu’il chassa rapidement de son esprit pour revenir à une conversation plus terre à terre. « Oui, j’ai encore pas mal de détails à régler, mais c’est en bonne voie. J’ai pratiquement tous les stands occupés par des bénévoles pour la journée. Je dois quand même encore négocié des détails avec certains partenaires. Comme toujours je me suis laissé emporter par la masse de travail. » Dit-il alors que son ami lui racontait sa journée. Elle avait été plus reposante que la sienne, c’était une évidence. « Tu as continué ta BD ? » demanda-t-il en référence à sa description, le regard plus intéressé que jamais. Il prenait toujours un grand soin de le pousser à poursuivre ses travaux. Il trouvait qu’Adrian avait un potentiel énorme pour cet art, mais qu’il ne l’exploitait pas. Il lui avait d’ailleurs proposé de l’aider. Pour l’instant, le projet était un peu au point mort à cause de leur préoccupation mutuelle. Ils s’étaient rapprochés d’un stand pour prendre de quoi boire et manger. « Tu as dépensé quelques milliers d’euros ? Pour quoi ? Une nouvelle voiture ? »

Il savait son ami particulièrement friand de voitures, mais souvent il se contentait de piquer les voitures de la concession. On ne pouvait pas dire qu’il était du genre dépensier et généralement, il faisait des achats assez responsables, mais il devait reconnaitre que cette information l’intriguait. Surtout qu’Adrian n’était pas du genre à tourner autour du pot pour ce genre de choses. Son regard se fit donc plus sombre, moins brillant. Etrangement, il avait comme un mauvais pressentiment, mais le garda pour lui. La remarque de son ami le détacha de ces pensées là pour l’attirait vers une conversation plus douce. « Toujours ! J’aime toujours autant t’entendre rire aux éclats lorsqu’on découpe la victime. » Il lui fit un clin d’œil, lui donna un coup d’épaule avec douceur alors qu’ils attendaient leur tour. Son cœur était toujours un peu agité. Il n’aimait pas ce qu’il ressentait à cet instant. C’était assez déroutant.
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MessageSujet: Re: (halloween) Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur | SEBRIAN (halloween) Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur | SEBRIAN  EmptyMer 23 Mar - 22:44

un bonbon ou un sort ?


Vous avancez tous les deux petit à petit dans le parc. Vous pensiez pouvoir arriver pour voir le film tranquillement et sans aucune encombre. Erreur, vous vous trompez. Alors que vous avanciez, vous rencontrez sur votre chemin un vampire, mordant sa proie sur le sol. Entendant vos pas, il relève la tête et sourit. Vous devenez ses nouvelles proies. En sortirez vous indemne ?

Vous devez bien entendu prendre en compte l'arrivée du vampire dans vos rps.


Dernière édition par Adrian Bramwell le Mer 23 Mar - 22:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (halloween) Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur | SEBRIAN (halloween) Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur | SEBRIAN  EmptyMer 23 Mar - 22:44

Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur.
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Adrian n'est pas porté sur les conventions, il les apprécie guère et les chasse du mieux qu'il le peut. Il refuse catégoriquement l'idée d'être comme tout le monde, alors se satisfait de son authenticité affirmée par Sebastian. Il a pour conviction que la société forme des clones, des moutons qui maintiennent ces normes sociales freinant l'affirmation de soi. Il n'est pas totalement comblé de bonheur, mais il se sent bien dans sa peau, sa vie. Il est un connard mais il a eu l'audace de se manifester comme tel, de devenir ce que son âme lui hurlait d'être. Même s'il n'est pas épanoui, il peut assurer être empli de gaieté au quotidien. Il n'y a que ce vide permanent qu'il ne parvient pas à combler ; ce vide qui s'atténue légèrement en sa présence, qui semble moins oppressant. Abstraction faite des instants où son propre meilleur ami décide de lui déclarer sa flamme, au point de tourmenter son esprit. Ce vide s'accroît, le plonge dans un gouffre infini qui le pousse à visualiser toutes les alternatives. Il étouffe ces pensées perturbatrices pour donner toute son attention aux activités entreprises. Il ne donne aucune chance à son ami pour la simple et bonne raison qu'il campe sur ses positions : il n'est pas un homme pour lui. C'est un fait indéniable qui aurait dû empêcher sa réflexion, de pousser cette éventualité plus loin. Quand il est toutefois auprès de lui, il s'arrête net et le cours normal des choses reprend.

Parcourant finalement le parc à la recherche d'une boisson adéquate et de bonbons pour satisfaire leur gourmandise, les deux gamins ne tardent pas à discuter de manière ordinaire. Ils se taquinent, déclenchent leurs rires pour des blagues absurdes, approfondissent encore leur complicité légendaire. « Je vais vraiment finir par croire que je suis ton modèle à force de me considérer comme un concurrent, il déclare en s'accompagnant d'un clin d’œil et un sourire taquin. Il faut reconnaître que la douleur était méritée ! Tu n'as aucune raison apparente de te venger sale môme ! il rétorque en faisant allusion au décès atroce de Batman enduré par sa faute. » En apparence leur relation est identique, mais leurs corps tout entier semblent plus réceptifs aux événements antérieurs. Il n'existe aucun malaise entre les deux, sans aucun doute car ils s'en retrouveraient tout troublés chacun de leurs côtés. Pourtant le désordre est bien présent dans l'esprit du blond. « Tu te fous surtout trop la pression. Tout est pratiquement maîtrisé alors tente de détendre, il lâche d'un ton ferme et sérieux pour qu'il s'applique à relaxer. Non, j'ai tenté de dessiner ma voisine de 80 ans mais c'était mauvais alors je l'ai jeté, il répond simplement en haussant les épaules, d'une mine qui trahit sa déception. » Il prend cette occasion pour balancer ce qui s'apparente à une bombe. Il a conscience que la nouvelle ne sera pas reçue avec enthousiasme, qu'elle pourrait former une déchirure au creux de son coeur de son ami. C'est le but, il doit être blessé pour tourner la page. Il doit croire aux illusions lui aussi. « Non un voyage à Bali avec Camélia. Prendre des billets tardivement fait exploser les prix. Je pars Vendredi de la semaine prochaine et reprends l'avion un Vendredi 13... Histoire de rendre cette soirée d'autant plus macabre ! il prononce d'un ton exagérément enjoué. » Il ne la nomme plus le dragon pour mettre un terme à cette hargne éprouvée à son égard, dans le but de l'estimer davantage comme une épouse qu'une adversaire. Pour révéler cette détermination à préserver son couple, le protéger du précipice dans lequel il s'était engagé. Plaintes envolées, nouveau chemin tracé.

Une boisson entre les doigts, ils se baladent dans le parc pour pouvoir s'installer devant un écran géant. Un obstacle s'impose à eux, un vampire qui mord sa proie au sol et penche ensuite la tête vers eux avec un sourire diabolique. Ils deviennent ses nouvelles proies, mais Adrian prend le temps de tirer son chapeau de sa tête pour lui adresser une révérence presque ridicule. « Bien le bonjour petit homme sanguinolent. » D'un geste précipité, il balance son bras pour vider le contenu de son chapeau magique, laissant apparaître une pluie de confettis multicolores. Histoire de déstabiliser la créature et de prendre le dessus d'une manière ou d'une autre. « Même pas peur ! il annonce avant de fuir aux côtés de Sebastian, riant aux éclats. » Ils échappent aux griffes du vampire, entament une course affolée pour tenter de le semer. Trouvant un espace clos protégé par un arbre, Adrian attrape son ami par sa chemise et le pousse contre le tronc. Pour se dissimuler parmi la nature, Adrian se colle contre lui, se retenant par un bras, posé au-dessus de l'épaule de Sebastian. Plus grand que lui, il penche légèrement la tête vers le bas pour le toiser. « Peut-être que mon costume est modeste mais il nous a sauvés la vie, on ne peut pas en dire autant du tien. Tu n'es pas au bout de tes peines, je t'assure, surtout si tu ne sais pas te servir de tes crocs, il plaisante en faisant référence à son costume. Si on m'avait dit que je jouerais encore à cache-cache à 31 ans... je l'aurais certainement cru, il déclare en riant, assumant son côté enfantin avec lui. » Leur proximité semble presque étrange en prenant compte des circonstances, leurs visages sont tellement proches que ça pourrait en devenir embarrassant. Pourtant Adrian n'en est pas perturbé, il néglige ces sentiments à cet instant. Il n'y a que cette mascarade qui envahit son esprit, cette comédie puérile mais plaisante. « Au moins tu pourras me prouver toute ta loyauté en tant que preux chevalier s'il nous retrouve. Je compte sur toi pour me protéger, il souffle, les yeux rieurs plantés dans les siens. »

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Sebastian Bramwell-Lewis
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Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur.
ADRIAN & SEBASTIAN

La bulle de bonheur qui se tissait naturellement autour de lui était bénéfique. Elle chassait ses pensées tourmentées, lui permettaient de goûter de nouveau à un bien être simple dont il était si friand en compagnie de son meilleur ami. Il se perdait avec aisance dans les plaisanteries de son meilleur ami, pour profiter de cet instant sans se poser de question. Les dires de son ami provoquaient son rire, rendaient ses prunelles plus pétillantes de malice. « Je sais que c’est ton rêve, mais n’y crois pas trop » Il haussa un sourcil mi amusé, mi désabusé, le sourire franc sur ses lèvres. Il se perdait dans l’expression joyeuse de son ami, savourait ce petit sourire en coin qui illuminait souvent ce visage inexpressif lorsqu’il se tenait à ses côtés. Il avait fait ce choix de costume, car c’était le plus aisé à porter, mais se fit un plaisir de le suivre dans son espièglerie en avouant qu’il fallait bien qu’il reprenne sa  vengeance. Le clin d’œil et le sourire taquin d’Adrian ne put que renforcer son sourire alors qu’il hochait négativement de la tête. « J’ai toute les raisons de me venger, petit con ! » Dit-il en fronçant du nez et en lui donnant un coup d’épaule. Cette insulte était une boutade affective entre ses lèvres. « Et je ne suis pas un sale môme. Pas autant que toi alors ! » Il niait toute responsabilité dans l’action qui l’avait conduit à devenir la victime de son meilleur ami. Il avait faim, il avait mangé son oeuf batman et alors ? il préféra se défiler en se concentra sur le personnage fictif dont son ami avait pris l’identité.

Il fut satisfait de voir Adrian réceptif à ses idioties tant le sourire qui se figeait sur ses lèvres était précieux. C’était tellement salvateur de le voir sourire de cette manière. Il avait tant de charme, de douceur dans ses traits. Sans doute que son regard était biaisé par ces sentiments qui s’étaient immiscés au cœur de sa poitrine. Seulement, leur conversation se dirigea vers des sujets plus sérieux, notamment son travail. Il se mettait trop la pression selon son ami. Tout était pratiquement maitrisé alors il devait tenter de se détendre. Il avait raison, du moins le pensait-il, mais le travail lui épargnait de se concentrer sur des pensées d’autant plus troublantes. C’était un mal pour un bien, mais il se garda bien de mentionner tout cela. En apprenant qu’il avait eu une journée relativement calme, ce qui l’amena à supposer qu’il avait peut-être continué sa BD. Ce n’était pas le cas, il avait juste tenté de dessiné sa voisine de 80 ans, mais cela avait été mauvais et il avait jeté l’esquisse. La dépense exceptionnellement excessive de son meilleur ami attira son attention. Il avait un mauvais pressentiment et celui-ci se trouva vrai. Lorsqu’Adrian lui avoua la raison d’une telle dépense, ce fut comme s’il venait d’être frappé par une pluie glaciale. Son sourire qui s’était niché si naturellement sur ses lèvres s’effrita comme neige au soleil. Il se força à rire à la remarque de son ami, s’accrocher à cette bonne humeur enfantine, mais son cœur avait résolument du mal à se faire à cette nouvelle. Il le sentait palpiter dans sa poitrine.

Cette nouvelle ne pouvait qu’appuyer profondément sur la douleur imperceptible qui s’était niché dans son organe vital à la suite de ses aveux rejetés par son ami. Cette action de sa part, consciente ou non, qu’importe la raison, ne faisait que confirmer ce qu’il savait déjà. Il aurait aimé être insensible à cette nouvelle, être capable de sortir une plaisanterie à la suite des propos de son ami, mais il en était tout simplement incapable, car chamboulé par cette nouvelle même s’il le cachait de toute ses forces. Ils vinrent prendre leur boisson. Sebastian s’était mué dans un silence discret, se contenta de faire suite aux paroles de son ami, dans un ton qui se voulait détaché, mais bien teinté de cette fébrilité qu’il contenait difficile. Il était ailleurs, déconnecté, bouleversé par cette nouvelle qui éveillait si facilement un sentiment de jalousie malsain au cœur de sa poitrine. Lorsque le vampire se présenta sous leur regard, il n’eut aucune réaction, ne capta même pas s’il s’agissait d’une idiotie ou une scène macabre qui était en train de se dérouler. Il vit Adrian faire son petit numéro, jamais décontenancé par les choses de ce genre. Il avait une répartie d’enfer et savait toujours comment les sortir de situations bien délicates. Ce qu’il fit une fois de plus avant de l’entrainer à fuir avec lui ; Ce qu’il fit en tâchant prenant ses jambes en parcourant les sentiers du parc jusqu’à être retenu par son ami et être poussé contre le tronc d’un arbre, le souffle court après une telle course, nullement préparée. Il sentit son corps se couvrir de délicieux et douloureux frisons lorsqu’il le sentit se coller contre lui.

Son regard troublé vint retrouver celui de son ami qui le toisait. Il le taquinait de nouveau sur son costume, se montrait fier de leur avoir sauvé la mise avec son costume modeste. Il riait, l’expression enfantine et cela parvint à lui faire exprimer un demi-sourire. « Oui, qui aurait cru que t’étais un véritable gosse, en fin de compte !? » Dit-il dans une voix qui se voulait taquine, mais qu’on sentait forcée. Il vint même rire faiblement en inspirant profondément. « Exactement, faut bien que je sois à la hauteur de mon preux chevalier qui vient de nous sauver. Promis, je le mordrai jusqu’à boire chaque goutte de son sang. » Il ponctua ses paroles par un clin d’œil. « Après tout, tu dois êtes en un seul morceau pour ton voyage. Cela serait con que t’ais gaspillé tout cet argent pour ne pas en profiter. » Il le poussa doucement dans une poigne assez directive, mais calme alors qu’il tentait de garder contenance face à cette jalousie et frustration qui s’immisçait dans ses veines. Il n’avait aucun droit de l’être et faisait de son mieux pour ne pas l’exprimer. Il détourna son regard pour regarder derrière l’arbre pour s’assurer qu’ils étaient sains et saufs. « Finalement, faire de l’endurance paye. On l’a semé. » Dit-il en venant reporter son regard brillant dans le sien. « Tu crois qu’on peut tenter de retourner sur nos pas, sains et saufs ? »

Sa voix était toujours douce, mais nullement aussi enjouée qu’en accoutumé. Pourtant, il faisait de son mieux. Il était trop sensible, il s’en voulait de l’être à ce point. C’était sa vie, sa femme, c’était normal qu’il l’emmène en voyage dans des lieux extraordinaires. Il n’était que son meilleur ami, qui avait pris conscience d’un sentiment plus fort, qui le dépassait en toute sincérité, tant il connaissait son ami. Profiter de l’instant présent, ne pas se poser de questions, mettre de côté ses sentiments. Il faisait de son mieux, mais c’était vraiment dur. Il n’avait pas encore le recul nécessaire. Il espérait juste que la comédie dans laquelle il se lassait, allait fonctionner, mais il en doutait. Il le connaissait trop bien. Il priait juste que cela n’allait pas l’agacer…
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Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur.
ADRIAN & SEBASTIAN

Modestement vêtu d'un chapeau de magicien, Adrian rejoint son ami pour célébrer la fête d'Halloween ensemble. Même si les événements récents ne sont pas en leur faveur, la joie envahit leurs cœurs affolés. Leurs rires se glissent naturellement entre leurs lèvres, les plaisanteries habituelles se font entendre. Leur relation est ordinaire, n'a pas subi un changement qui aurait semblé regrettable pour chacun d'eux. Adrian se détend au fil de minutes, Sebastian étant un véritable baume au cœur quand il s'y met. Il retrouve la gaieté de son ami, cette teinte d'humour qui s'ajoute à la plupart de ses phrases. Sebastian le divertit, réchauffe sa poitrine de cette sensation délicieuse qu'est le bonheur. Rien ne pouvait le combler davantage que cette complicité qui les unie sans cesse, semble chaque fois plus indéfectible qu'elle ne l'était auparavant. Il a la preuve que même l'amour ne peut pas les anéantir, briser ce lien qui a une importance considérable dans son existence, qu'il ne voudrait perdre pour rien au monde. Même s'il n'éprouve pas des sentiments réciproques à son égard, l'attachement profond qui le rattache à Sebastian est indéniable. « On fait la paire tous les deux, il conclut dans un sourire, posant une égalité entre les deux. » Il n'y a pas plus mômes que ces deux hommes, logeant au fond d'eux-même un brin d'innocence qu'ils libèrent généralement entre eux. Adrian juge qu'il n'y a pas plus apaisant que sa compagnie, aussi enfantine soit-elle, puisqu'elle accompagne la sienne avec une perfection digne de leur amitié fusionnelle.

Alors que leurs rires se déclenchaient facilement, c'est la frayeur qui semble apparaître au fond de leurs prunelles un instant. Adrian se laisse surprendre par la créature, avant de s'appliquer dans une stratégie efficace. Il prend le temps de faire diversion avec quelques paillettes colorées lancées sur le vampire, puis s'enfuit en entraînant son ami avec lui, légèrement dépassé. Une fois en sécurité et dissimulés contre un arbre, Adrian reprend son souffle en poursuivant ses plaisanteries puériles. Sebastian y participe, mais il semble moins réceptif, son sourire est moins éclatant. Se faisant la réflexion que c'est à cause de leur course effrénée, il lui laisse le temps de récupérer. « Je m'impatiente à cette idée. Finalement j'espère qu'il nous retrouvera, même si sa beauté laissait à désirer, il répond en riant, curieux d'observer la mise en place de ce plan improbable. » En vérité Adrian préférerait éviter de croiser sa route à nouveau, sa figure était plutôt effrayante. Il préfère plonger son regard dans celui doux, mais troublé, de son ami, plutôt que les yeux rouges angoissants du comédien. « Oui autant en profiter comme il se doit vu le prix, il commente à son tour, en haussant les épaules. » Il aimerait le rassurer un minimum, incapable de rester totalement impassible face à son air blasé. Il paraît perturbé, affligé par cette nouvelle probablement bouleversante, qui signe la poursuite de sa relation avec Camélia et le total refus pour sa proposition. Il n'y a plus aucun espoir qu'Adrian change d'avis à ce moment-là, ça doit être douloureux de le réaliser. « Pas si tu fais la tête non, il risquerait de te prendre par surprise et te dévorer avant que tu n'aies le temps d'agir. Ton prince a besoin de son preux chevalier s'il veut garder la vie sauve, il déclare en souriant tendrement, lui faisant comprendre de manière détournée qu'il préfère le voir sourire et qu'il est toujours aussi indispensable dans son existence, pour lui. »
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Sebastian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: (halloween) Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur | SEBRIAN (halloween) Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur | SEBRIAN  EmptyMer 23 Mar - 22:46

Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur.
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Il savait qu’il n’y avait pas d’espoirs pour ses sentiments. Adrian avait été parfaitement clair lorsqu’il avait pris son courage à deux mains pour les lui exprimer. Il n’y avait pas de doutes. C’était une évidence qu’il ne perdait pas en tête, mais ce n’était pas si simple à gérer. Si sa raison avait bien conscience de tout, son cœur n’en faisait qu’à sa tête. C’était difficile de rester de marbre, de sourire, voire même de rire lorsque son propre cœur se trouvait noyer sous une vague sombre et violente provoquée par la jalousie. Un sentiment honteux, nullement légitime de sa part et qu’il étouffait avec toutes ses forces pour ne pas le montrer, le laisser transparaitre dans ces messages. Il essayait de contenir son émotion, sa fébrilité, qui rendait son regard plus brillant, plus faible face aux expressions mutines et espiègles de son meilleur ami. C’était difficile de se laisser emporter par ses taquineries, sa bonne humeur lorsque son propre cœur n’avait qu’une envie, saigner, évacuer ce pus causé par la plaie apportée par cette nouvelle qui l’assommait de sa dureté presque froide et cruelle. Il luttait de toute ses forces, parvenait à sourire, à rire pour répondre aux remarques de son ami. Il essayait de reprendre contenance après le choc de la nouvelle balancée avec tant de légèreté, banalité, ce qu’elle aurait dû être en vue de leur relation. Il semblait y parvenir même si ce n’était pas si évident.

« Je savais que ton côté sadique ne pourrait pas résister à une telle possibilité. » Pesta-t-il dans un clin d’œil qui se voulait franc, mais qui était bien moins brillant de malice qu’en accoutumé. Il fronça un sourcil, faussement blasé pour le coup. Il abdiqua face à son rire, laissant le sien s’exprimer faiblement alors qu’il lui faisait part qu’il devait être en un seul morceau pour son voyage en venant rompre le contact établi pour se dégageait de cette sensation déroutante qui le tiraillait depuis quelques minutes. Il ne fit aucun commentaire sur la remarque de son ami à la sienne. Il n’avait aucune envie de s’attarder dessus, l’avait abordé pour lui faire bien comprendre qu’il avait entendu l’information. De toute façon, il n’y avait rien à dire, rien dont il pouvait être en droit d’exprimer, si ce n’est sa tristesse de ne pas le voir durant près d’une semaine. Cette réalité était déroutante, même s’ils avaient vécu près de trois ans loin l’un de l’autre lorsque son ami avait déménagé pour Auckland. Tout ceci rendait son expression plus fermée qu’elle ne l’aurait due l’être en accoutumé. Il préféra concentrer ses pensées sur la soirée qu’ils avaient fuie. C’était le mieux à faire et il proposa d’y retourner, vu qu’ils avaient semé leurs assaillants. Sa remarque le dérouta légèrement alors qu’il venait plonger son regard dans le sien. Il lui offrit un sourire en coin.

« Premièrement, je ne fais pas la tête, monsieur le magicien. » C’était vrai, il était juste triste. Son regard était brillant de cette lueur imperceptible contre laquelle il ne pouvait pas lutter. « Deuxièmement, j’espère bien que mon prince a besoin de son preux chevalier sinon il ne sera plus le sien. On a fait un pacte, je te rappelle toi et moi ! » Dit-il en déplaçant son doigt entre eux deux. « Le genre qu’on ne peut pas briser. » Il haussa les épaules avant de lever les yeux au ciel avant de prendre les devants en faisant mine qu’il était blasé. « Pour finir, je suis le meilleur preux chevalier, dois-je rappeler au prince le nombre de fois où je l’ai sauvé ? Je vais finir par me vexer, ts... » Il pestait pour la forme en essayant de s’accrocher à ce semblant de bonne humeur et complicité retrouvée. Ils marchèrent quelques minutes en silence. « Tu vas juste me manquer. » Dit-il dans un murmure en plongeant son regard dans le sien. « Mais une semaine, ce n’est rien, donc ça passera vite. » Il vint rire naturellement à ses propos, légèrement teintés de tristesse. « On a connu pire. Je devrai plutôt être heureux. Je vais me débarrasser de mon petit con. » Il avait un sourire en coin mutin, incapable de rester sérieux plus longtemps. Il ne voulait pas appesantir la conversation et quoi de mieux que les taquineries pour fuir les pensées sérieuses, blessantes et déroutantes qui pouvaient comprimer la poitrine ?
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Adrian Bramwell-Lewis
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MessageSujet: Re: (halloween) Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur | SEBRIAN (halloween) Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur | SEBRIAN  EmptyMer 23 Mar - 22:46

Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur.
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Quand Adrian balance la nouvelle déchirante, il sent le trouble de son meilleur ami. Il est palpable, ancré dans son regard brisé. Son rire s'éteint, devient moins réceptif à son humour puérile et ne participe plus activement aux taquineries. Il s'évertue à sourire, à rétorquer à ses attaques, mais Adrian n'est pas dupe. Il réalise que ses réactions joyeuses sont forcées, qu'il vient de creuser davantage la plaie béante formée au creux de sa poitrine quelques jours auparavant. Il ne s'attendait pas à un comportement ordinaire de sa part, il avait conscience que ce serait complexe de recevoir ce nouveau coup de poignard. Il a la sensation de trahir leur amitié, d'infliger un sort que Sebastian ne mérite pas. Il ne devrait pas avoir cette lueur de tristesse au fond de ses prunelles, il ne devrait pas se sentir blessé à cause de lui. Il sait pourtant que cette affliction est nécessaire pour le placer dans le droit chemin, ne lui donner aucun espoir avec une attitude bienveillante. Il aimerait jouer à l'Adrian habituel, celui qui entoure sa taille pour l'enserrer contre lui, quand ses traits sont tirés par l'amertume ou colère. Il aimerait déposer un baiser contre sa tempe, appliquer son rôle d'ami pour soigner ses plaies. Mais comment s'y prendre alors qu'il est le responsable de cette douleur ? Il n'a pas le droit de s'engager dans une voie qui tourmenterait davantage son cœur amoureux. Il doit s'écarter quelque peu, lui permettre d'oublier ses sentiments destructeurs. Dieu seul sait qu'Adrian éprouve beaucoup de difficultés à repousser son ami. Son corps réclame pourtant de réduire cette distance qui s'impose entre leurs deux corps... Sebastian ignore combien il aimerait l'étreindre tout contre lui pour éponger cette souffrance endurée.

Le cœur serré, une boule logée dans sa gorge, Adrian fait mine de rien et tente de relativiser, d'envahir son esprit embrumé de gaieté. Sebastian semble mélanger ses plaisanteries aux siennes, s'efforce à ne pas gâcher leur soirée. Adrian le sent, en est reconnaissant. Le poids au niveau de son cœur aurait été conséquent si son ami était resté buté. « Tu sais ce que je veux dire, ne joue pas avec les mots, Dracula, il rétorque en souriant, satisfait qu'il reprenne du poil de la bête. Le prince n'a pas l'intention de se trouver un autre preux chevalier, il sait qu'il aura beau chercher, aucun ne lui apportera plus de satisfaction. Le preux chevalier a donc intérêt d'en faire autant, le prince serait très vexé s'il décidait de sauver et gâter un autre, il souffle d'un air enfantin, à peine boudeur, pour lui faire comprendre une vérité. » Il détourne le sens de l'information, la rend humoristique avec ce lien de prince et chevalier, pourtant le sens dissimulé, plus profond, est identique. Adrian n'a pas l'intention de se chercher un autre meilleur ami, un autre acolyte et partenaire de jeu, tout simplement parce que personne au monde ne pourrait le combler autant que lui. Il serait blessé si la réciprocité n'était pas exacte. Le pacte est incassable, il le sait, ça le vaut aussi pour leur amitié sincère. Il espère vivement que Sebastian saura interpréter de la bonne manière, ce qui pourra apaiser son âme meurtrie...

Marchant côte à côte à travers le parc, Adrian jette quelques regards autour de lui pour apercevoir le monstre qui a surgi toute à l'heure. Rien aux horizons, il continue de marcher. « Oui, ce n'est rien. On va survivre, je t'enverrai quelques sms, il lance simplement, plus pour se rassurer lui-même. » Il ne doit pas avouer que le manque sera aussi oppressant que pour lui. Il ne doit pas lui manquer, ni même lui déclarer, même si c'est devenu une évidence désormais. Il ne peut pas vivre éternellement sans lui ; trois jours sans sa présence et il sent que la bête commence à grignoter ses tripes. Il a besoin de lui, c'est tout. « Tu parles, à moi la liberté surtout ! il rétorque en souriant pour aller dans le sens de ses propos. » Ce n'était certainement pas une remarque pertinente à lancer à son ami anéanti, mais il juge qu'il saura faire la différence. « Concentre-toi plutôt sur le film, je crois que ça en vaut plus la peine, il l'invite à se détendre, ne plus porter d'attention à des détails accablants. » Il aimerait tellement pouvoir lui déclarer qu'il n'a pas de soucis à se faire, qu'il reviendra rapidement, qu'il reste son indispensable malgré tout. Ils s'installent devant un écran de cinéma, se plonge dans la fiction déjà débutée, avant de voir du sang jaillir d'un cou, appartenant à une pauvre femme à la veine jugulaire désormais explosée. « On arrive au bon moment, il explose de rire comme son ami l'avait prédit. »
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Sebastian Bramwell-Lewis
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Si seulement, je pouvais effacer ce sentiment de mon coeur.
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La lutte contre sa frustration et sa douleur était difficile, mais possible. Il s’appliquait pour les enfermer dans une boite de Pandore, les cacher aux yeux de son meilleur ami, qui n’avait pas à subir cette mélancolie de sa part. Il avait donné une réponse et patientait le temps que ces sentiments qui s’étaient logés dans son cœur ne finissent de décroitre et disparaitre. A cet instant, son cœur avait besoin de se poser pour avaler la pilule, mais il ne pouvait pas laisser son ami en plan, car cela le blesserait, le frustrerait, l’énerverait sans aucun doute. Sebastian connaissait le caractère de son meilleur ami, c’est pour cela qu’il prenait sur lui pour continuer à être de bonne compagnie, ne pas laisser ce sentiment de tristesse lui prendre la gorge et détruire la douceur de cette soirée en compagnie de cet ami si cher. Il faisait de son mieux pour lui donner le change, répliquer à ses taquineries même s’il n’avait aucune envie de rire, mais c’était tellement plus salvateur de plaisanter avec lui, de s’accrocher au bon pour oublier tout le monde. Il avait envie de se laisser duper par cette bonne humeur naturelle entre eux que de laisser sa tristesse gagner la partie. Ils se lançaient dans une joute verbale amicale, chacun défendant ses propos avec une complicité sans pareille. Sebastian aimait ce sourire, la lueur de son regard qui prenait un air enfantin, presque boudeur face à des propos qui se voulaient humoristiques, taquins, mais néanmoins porteurs d’une certaine vérité. « Le preux chevalier n’a jamais souhaité trouver un autre prince, c’est mon prince qui doute de moi en sous-entendant que je ne serai pas à la hauteur. » Il fronça les sourcils mi sérieux, mais aussi terriblement amusé par cette conversation qui ne pouvait être comprise que par eux-mêmes, à l’image de cette gaminerie qu’ils ne quittaient pas ensemble.

D’ailleurs, il était le meilleur preux-chevalier qu’il pouvait avoir et il n’avait pas manqué de se valoriser dans ses propos face à son prince. Il était plutôt satisfait qu’il reconnaisse sa valeur en fin de compte. Indirectement, ces messages laissaient entendre qu’aucun des deux ne perdaient la place unique qu’il avait dans le cœur de l’autre. Ils étaient indissociables, un duo qui ne pourrait jamais perdre de sa superbe tant qu’ils se feraient confiance et feraient tout pour maintenir ce lien entre eux. Seulement, a cet instant, il lui semblait être le seul à s’inquiéter du manque qu’allait occasionner cette absence. Il en venait même à penser qu’il était peut-être le seul à être devenu si dépendant, ce qui allait en adéquation avec ses sentiments. C’était sans doute idiot de s’inquiéter de l’effet que son départ allait occasionner dans son quotidien, dans son esprit. Il s’en rendait compte, tâcha même de se convaincre que ce n’était rien. Ce qu’Adrian affirma dans un ton calme et franc, qu’ils survivraient en lui envoyant quelques SMS. Il ne préféra pas commenter ce propos, ne savait pas vraiment comment l’interpréter. A ses yeux, il aura autre chose à faire que de lui envoyer des SMS, sachant que ça couterait tout aussi cher en frais d’envoi. Il ne préféra pas songer à ce qui allait se passer. Il trouvera bien un moyen d’occuper ses pensées, il avait de quoi faire dans le domaine, peut-être même aurait-il le temps nécessaire pour oublier, faire disparaitre ce sentiment cuisant qui le tourmentait tant. Après tout, c’était la voie dans laquelle Adrian l’envoyait. Il devait se donner une chance. « Genre, je t’empêche de vivre ! » Il leva les yeux au ciel en pesta dans un ton mi sérieux, mi amusée. « Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre, franchement ! » Dit-il alors qu’il venait s’asseoir face au grand écran qui se tenait loin devant eux, un sourire en coin.

« Oui, plus intéressant et libérateur que ta connerie. » Il lui tira la langue dans un sourire taquin avant de reporter son attention sur l’écran. C’était un film d’horreur. Ce n’était pas son genre préféré, mais avec Adrian comme commentateur personnel, ces films prenaient un sens tout autre : une véritable comédie. La remarque de son ami vint le faire rire à son tour. C’était un véritable gamin quand il s’y mettait. « Tais-toi, laisse-moi admirer cette œuvre filmographique en silence ! » Dit-il en le chahutant en le poussant simplement de ses mains. « Les cris, les jeux des acteurs sont d’une réalité saisissante. Tu vois même le sang à l’air réel. Tu crois qu’ils ont utilisé du vrai ? Faudrait que je demande à Maeva. » Il n’était pas sérieux pour un sou, il se donnait des airs de faux critique de films, mais en avait strictement rien à faire de ce qu’il se passait à l’écran. « J’aurai préféré mater un épisode de The Flash ou un film de notre chauve-souris préféré que de voir ça. » Il montra l’écran du bout des doigts en venant sourire à son ami. « Tu crois qu’on peut demander à ce que le programme soit changé ? » Demanda-t-il avec une expression enfantine comme s’il y croyait vraiment. Par tout cela, il cherchait à amuser son ami et le voir sourire, participer à sa connerie. Après tout, n’était-ce pas leur passe-temps préféré ?
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